Nés le même jours, grandis dans le même ventre, du même sang avec les mêmes yeux, mais deux visages et deux coeurs bien différents. Anthime, puis Féodor. La panique fut pourtant partout à Sainte-Magouste alors qu'on croyait que l'un des jumeaux étaient mort-né. Anthime. Le premier né, son corps était bleu et froid. Son coeur ne battait pas. C'était la panique. On l'arracha des bras de sa mère qui devait continuer de pousser pour donner vie au deuxième enfant, Féodor. Les spécialistes s'occupaient du premier, puis ce fut le soulagement lorsque son coeur commença à battre faiblement. Le début de la vie, le début des complications.

Anthime, grandis avec beaucoup de difficultés au sein de sa famille étincelante. Ce fût premièrement à cause de son pauvre coeur. Il dû aller chez les moldus de nombreuses fois pour voir des spécialistes de l'anatomie humaine. Parce que le coeur des sorciers fonctionne de la même façon que ceux des moldus. Anthime ne tarda donc pas à développer une véritable passion pour ses êtres différents de lui et sa famille. Parce que ce fut un docteur moldu qui l'aida a avoir une meilleure condition cardiaque, même s'il devait faire très attention. Son coeur ne devait jamais battre trop vite. Ni par peur, ni par excitation, ni par l'activité physique, ni par l'amour. Bref, il devait resté dans sa bulle et ne rien faire jusqu'à sa mort, ne rien vivre pour que son coeur ne le lâche pas.

Sa maladie déclencha chez-lui une peur constante de l'existence. Il avait peur de sortir. Il avait peur de bouger. Peur de ses émotions, peur des gens, peur d'avoir peur, peur de la mort, peur de son coeur. Cela perdura jusqu'au début de sa scolarité à Poudlard. Le petit garçon n'avait pas le choix, il devait affronter la vie, les gens, la magie et sa propre peur. Se fût difficile, mais il y arriva quand même. Accompagnant son jumeau et ses parents sur le chemin de traverse, il tomba sous le charme de fléreur que ses parents acceptèrent de lui donner parce qu'il ne pouvait pas apporté son bébé dragon à Poudlard. Déjà, sur le quai 9 et 3/4, quelque chose avait changé. Dans le regard d'Anthime était né la confiance et la témérité. L'envie de tout envoyer balader, l'envie de courir, de tester ses limites. Il prit le train en abandonnant son jumeau qu'il avait du mal à supporter. Se dirigeant vers un waggon vide qui ne tarda pas à se remplir. Des grands, avec des blasons à l'effigie des serpents. Il déteste immédiatement le grand blond qui avait peut-être treize ans à l'époque et qui était beaucoup plus grand que lui et qui lui avait ordonné de dégagé de là. Athime refusait, jouant le rebelle pour la première fois. Il risquait de s'attirer des ennuis, son coeur s'emballait et ça lui faisait mal. Le petit portait sa main à sa poitrine alors qu'il croyait que c'était la fin. Les serpents pointant leurs baguettes sur lui. Non. Victorine entra dans la wagon et s'occupa de les faire fuir avec un crache-limace. Se faire défendre par sa soeur était un peu humiliant. Il se dit alors que c'était la première et dernière fois, il n'avait pas mentis.

Anthime ne s'était pas mentis. Il avait délaissé son petit chat Max pour partir à l'aventure plus souvent qu'autrement. Il voulait se renforcer, ne plus avoir peur, devenir de plus en plus courageux. Ainsi, il multiplia les épreuves à danger. Commençant par sortir la nuit après le couvre feu. Violant les règles par la même occasion. À force de retenues, il développa une véritable haine contre l'autorité. Il poussa donc plus loin, allant dans la forêt interdite, plusieurs fois. Affrontant différentes créatures, mettant sa vie en danger pour ne pas mourir. Il en devient un véritable rebel, un enfant à problèmes qui semble être né pour les ennuis. Ses parents en eurent des échos et ne savaient plus que faire de son attitude et son manque signifiant de talent. Puis un jours, le véritable talent d'Anthime fit surface, le Quidditch. Sur un balai fou l'ors de son cours de vol, il réussi à se tenir dessus sans jamais tomber malgré les nombreuses culbites de l'engin. L'équipe de Quidditch de sa maison ne tardas pas à le recruter pour qu'il fasse enfin la fierté de sa famille comme athlète. Ce n'est pas pour autant qu'il ne fou plus le trouble. Au contraire. Il a même poussé le désespoir de son père en se faisant faire de trop nombreux tatouages. AU moins, il n'est pas un briseur de coeur. Il joue peut-être les drageurs, mais il n'as même jamais embrassé une fille et ne compte pas le faire non plus. Les filles, c'est un peu sa plus grande peur. Et bonne chance pour que ça change. Après tout, on peut pas être parfait...