BELLUM PATRONUM
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Version 34
Nouveau tournant, nouvelle version installée ainsi que les nouveautés qui vont avec ! Vous pouvez la commenter ici.
Groupes fermés
Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| Promenons nous dans les bois [Ory] | | | Promenons nous dans les bois [Ory]par Invité, Lun 16 Sep - 16:44 ( #) | Vingt-trois heures passées. Le garde-chasse se lève tant bien que mal de sa chaise, vacille un instant, puis retrouve son équilibre précaire en s’appuyant sur le coin de la table. Ce Whisky pur feu est décidément plus corsé que prévu. Après quelques pas mal assurés, le jeune homme repose la bouteille sur une étagère, en compagnie de ses semblables, puis rabat le rideau cachant son petit trésor. C’est d’un pas un peu plus assuré qu’il se dirige vers le porte manteau, où il attrape une veste en cuir lui tombant jusqu’au-dessus des genoux, puis enfonce un bonnet de laine sur son crâne. Dehors, la pluie fait rage, mais ça ne l’empêche pas de passer la porte, un air de résignation sur le visage et une lampe à la main. De toute façon, il va bien falloir qu’il fasse son boulot à un moment ou un autre, et faire les rondes en fait partie. Sur le pallier, Hiatus, son chien, s’arrête un instant, pousse un gémissement dépité, puis fait un bond vers l’extérieur. Aussitôt, l’assaut de la pluie colle son poil à ses flancs, lui donnant un air des plus miteux. Son maître enfonce ses mains dans les poches de sa veste, puis se dirige en grommelant vers le potager. Il le traverse tout en jetant un regard appréciateur vers ses légumes. Il débouche alors sur l’orée de la forêt interdite, qu’il longe en scrutant les ténèbres.
Très vite, son petit tour du coin le rassure. Personne en vue. Le cercle de lumière, se balançant à chacun de ses pas, ne semble pas révéler la présence du moindre élève un peu trop aventureux. Il faut dire que la forêt interdite la nuit n’a rien d’accueillante. Lui-même y passait pas mal de temps, pendant ses études, mais pratiquement jamais de nuit. Sur le chemin du retour, il entreprend de vérifier le sol, s’assurant qu’aucune trace ne révèle la présence d’un intrus. Venant du château comme de la forêt. La pensée d’un élève rencontrant une acromentula en plein milieu du parc lui tire un sourire sarcastique. La plupart des élèves dormiraient beaucoup moins bien s’il n’y avait personne pour garder tout ce petit monde à l’intérieur de la forêt.
Sa deuxième étape, les serres de botanique. Il commence par vérifier chaque porte, toutes bien fermées, puis fait le tour de chaque serre pour s’assurer que personne n’est entré dans les bâtiments. Pour passer le temps, il entreprend de chantonner un air sans queue ni tête, auquel Hiatus joint sa voix. Avec un rire amusé, il caresse affectueusement la tête du chien trempé, qui lui lèche la main en retour. Le jeune homme essuie sa main pleine de poils sur son manteau, puis fait demi-tour pour rentrer à sa cabane, laissant le lac et le reste du parc au concierge, parfaitement capable de s’en charger. Il passe derrière les serres, puis, apercevant m’ombre accueillante de sa cabane au loin, il accélère le pas, pour entrer violement en collision avec une ombre qui passait en courant. |
| | Re: Promenons nous dans les bois [Ory]par Invité, Mer 18 Sep - 4:13 ( #) | Le problème lorsqu'on ne veut pas confronter la réalité, c'est que les nuits sont beaucoup plus courtes. Prise au piège d'une forte envie de se cogner la tête contre un mur du château pour mieux sombrer dans un sommeil comateux, Ory commençait à désespérer. Tournant et retournant dans son lit, elle finit par se glisse hors de son dortoir. Prétextant une tournée dans la salle commune. En bas, elle ne trouva qu'un ou deux étudiants sérieux et un couple trop occupé pour la remarquer. Sans bruit, elle traversa la pièce pour mieux se faufiler à l’extérieur. Une fois libre et discrètement, elle s’enfuit jusqu’à atteindre la forêt interdite. Où elle se dit qu’une petite séance de stress lui ferait le plus grand bien. Elle n’avait pas tyrannisé un idiot aujourd’hui, ni même réussi à se défouler. Consciente de ce qu’elle risquait, la sorcière s’enfonça dans le bois.
Baguette bien en sécurité sous son oreiller et étant plus suicidaire qu'autrefois, elle s'appliqua à ne pas se promener en se faisant remarquer. Habitué à la nature, elle n'était pas réellement en situation inconnue. « Fait attention, j'entends des araignées plus loin. D'énormes araignées. » Sur son épaule, sa créature étrange. Sa jolie Orphée. Son Aye Aye personnel. Un léger regard vers sa bestiole, un sourire entendu et elle reprenait sa route. Observant attentivement, tout en bifurquant loin de ce lieu qu’Orphée lui mentionnait. Un choix moins intelligent que prévu, puisqu’elle tomba sur une haute silhouette massive et absolument non humaine.
Sans chercher à savoir ce qui pouvait bien se trouver devant elle, Ory tourna les talons pour mieux revenir sur ses pas. Malheureusement, elle n’avait pas trouvé une créature inoffensive et elle se retrouva pourchassée. Les griffes de son patronus se plantèrent dans son épaule pour mieux s’accrocher, alors, qu’elle accélérait le rythme. La douleur lui permit de provoquer son adrénaline et c’est dans sa course folle, qu’elle termina étendu sur le sol. Couverte de boue, d’égratignures. Seule, elle se demanda si son cerveau ne lui avait pas joué un tour. Elle se retrouvait proche de la lisière, près de la sécurité. Se relevant difficilement, Ory soupira. Qu’est-ce qui lui avait pris? De mauvaise humeur, elle quitta ce lieu et avança rageusement jusqu’à percuter quelqu’un. Hargneuse, elle se retourna prête à lui hurler de faire attention à l’endroit où il allait ou à le frapper de toutes ses forces. Elle hésitait encore, quand son regard remarqua qu’il ne ressemblait absolument pas à un étudiant. « Je suppose... que j'ai des ennuis? »
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| | Re: Promenons nous dans les bois [Ory]par Invité, Mer 18 Sep - 19:26 ( #) | Le temps de prendre appui sur la paroi de la serre et de retrouver son équilibre, Adriel a le temps de comprendre deux choses. Premièrement, l’incident qu’il préférait à tout prix éviter vient de lui tomber sur le coin du pif : une étudiante dehors en pleine nuit. Deuxièmement, le centaure passablement contrarié qui émerge de la forêt ne va pas lui faciliter la tâche. Son premier regard est pour la jeune fille affalée à ses pieds. Elle a l’air davantage énervée qu’effrayée, malgré ses nombreuses égratignures. Visiblement, elle n’a pas fait de mauvaise rencontre, celle d’un centaure mise à part. Lorsqu’elle se relève, sa première question va à ses futurs ennuis. Et ses ennuis à lui, elle y pense ? Satanés mômes. Il n’a que deux choix possibles : soit il la punit pour son escapade, ce qui, disons-le, ne l’enchante pas, soit il prend le risque de la ramener à son dortoir sans y faire suite. Mais il lui faudra alors assumer les conséquences si problèmes il y a. Et pendant ce temps, le centaure se rapproche doucement, en prenant soin de rester le plus possible dans la forêt interdite. Ces créatures n’aiment pas particulièrement sortir de leur territoire (et cela arrange tout le monde d’ailleurs), mais elles n’apprécient pas plus qu’on entre impunément sur le leur. La silhouette s’approchant, il reconnait alors le centaure qui arrive. Son nom lui échappe, mais il faut croire qu’ils ont de la chance. C’est un jeune, et parmi les plus « humains ». Ou disons parmi les plus proches des humains. Celui-ci s’arrête au point où la lisière est la plus proche des deux humains, et prend alors la parole d’une voix claire, portant sans mal jusqu’à leurs oreilles.
« Tu devrais surveiller tes femelles, humain. Nous acceptons ta présence, mais ne laisse pas ton troupeau se balader sur notre territoire. »
La menace s’adresse surtout à lui, il le sait. Les centaures ne s’attaqueront pas à une enfant, mais les conséquences pour lui pourraient bien lui compliquer la vie. Le temps d’un coup d’œil à la jeune fille, et la créature disparait dans l’obscurité de la forêt. Avec un discret soupir de soulagement, il attrape la jeune fille par le bras, et, sans même prendre la peine de répondre à sa question, la fait tourner sur elle-même, jetant un coup d’œil à ses blessures. Visiblement, à part ses vêtements légèrement déchirés, rien d’abimé. Les genoux peut-être. Sous un pantalon, c’est difficile à savoir. Il lui attrape alors fermement les poignets et lui retourne les mains, paumes vers le haut. Celles-ci, par contre, vont avoir besoin d’un peu de nettoyage. Les éraflures y sont plus profondes, et maculées de terre et de cailloux. Pour clôturer son examen, il l’attrape par le menton, lui fait tourner la tête à gauche, puis à droite. Mâchoire légèrement contusionnée. Elle aura surement un joli bleu demain. Il saisit alors ses joues entre son index et son majeur, et accompagne son ordre d’une légère pression du bout des doigts, tout en tirant sur ses lèvres, comme s’il voulait ouvrir la bouche d’un cheval.
« Ouvre-moi ça »
Son ordre est bref, sa voix grave et sans appel. Son regard gris plonge dans la bouche de la jeune femme, y cherchant une trace de sang. Visiblement, pas de blessure dans la bouche.
« Tu t’es cognée la tête ? Je peux rien voir sous tous ces cheveux »
Hiatus, jusque-là allongé dans l’herbe à quelques mètres, profite de cet instant pour s’avancer, les oreilles plaquées sur l’arrière de son crâne. Il a appris à ses dépens que les centaures, malgré les apparences, ne ressemblent ni aux humains, ni aux chevaux. Et tenter de jouer avec eux ne vous vaut qu’un bon coup de sabot dans les flancs. Le garde-chasse pose sa main sur sa tête, dans une caresse rassurante. Si en plus le chien se met à paniquer, on est mal partis. |
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