17 ans ϟ Cursus primaire ϟ Renard argenté, Loup blanc ϟ Sang pur
Lio est née au sein d'un grand manoir écossais, perdu dans les Landes et appartenant à son clan, celui des Mills-Davidson, une longue lignée de sorciers au sang-pur. Malheureusement, Carron, le père de famille, fut froidement abattu après un avada kedavra par un auror aux yeux bleus. Si Lio, âgé à l'époque de quatre ans, n'assista pas à l'attaque, ce fut le cas pour l'une de ses soeurs : Lumen. Lio n'était certes pas assez grande pour comprendre l'ampleur de la chose, mais elle ressentait profondément le désespoir et l'intense tristesse que subissaient ses deux soeurs, et surtout.. leur mère. Veuve, elle sombra rapidement dans la folie du poids des souvenirs, et dans la guerre contre l'absence, contant les moindres épopées sanguinaires à ses filles, sans la moindre lassitude. Evidemment, cela ne fut pas sans conséquences, puisque les trois petites têtes blondes en furent atteintes, et plus particulièrement Lio et Lila. Si avec cette dernière, les relations ne sont encore aujourd'hui pas au beau fixe, ce n'est sans doute pas sans lien avec leur enfance. C'est du moins ce que pense Lio, qui trouve le comportement de sa soeur envers elle minable : après tout, la benjamine ne comprend pas pourquoi tout le monde s'acharne à penser qu'elle est bizarre.
Fidèle aux valeurs de sa famille, elle adhère à leur politique plutôt extrémiste en ce qui concerne des né-moldus. Conditionnée depuis son plus jeune âge, elle voue un profond dégoût aux sorciers qu'elle aime qualifier de « sang-de-bourbe ». En revanche, elle n'affiche aucune position concernant le Seigneur des Ténèbres pour la simple et bonne raison qu'elle ne se sent pas concernée. Il y a tellement d'autres choses à penser !
La lune, voilà ce qui ressemble le plus à Lio. La demoiselle dégage une aura de folie douce, une personnalité « à part » qui ne fait pas toujours l'unanimité. Dans son propre univers dont elle ne sort que rarement, elle n'a pas la langue dans sa poche et peut tant faire preuve d'une franchise et d'une lucidité déconcertante que d'une déraison inquiétante, et ce, d'une minute à l'autre. Par ailleurs, certains pensent qu'elle est parfois beaucoup trop sereine au point de ne pas faire la différence entre ce qui est vraiment important et ce qui ne l’est pas ; thèse qu'elle ne réfute pas. Son côté lunatique et bipolaire, bien qu'exacerbé, n'entame pas son intelligence, sa passion et sa ruse qui font d'elle une élève des plus brillantes de son école de magie. Si on écarte ses vices de pyromane et de cleptomane, la jeune Mills-Davidson est sentimentale, attachante et très fidèle, mais seulement avec les personnes proches d'elle.
Taillée dans du bois de saule, la baguette de Lio mesure vingt cinq centimètres et contient un ventricule de coeur de dragon. Facile à manier grâce à sa légèreté et à sa souplesse, elle est très efficace en ce qui concerne les enchantements.
Le patronus de Lio est un petit renard argenté, rusé et agile et qui peut prendre la forme d'un majestueux prédateur, agressif et sauvage : le loup du Canada, quand elle atteint un certain degré de nervosité, d'angoisse ou de colère. Les deux formes du patronus de Lio reflète également sa contradiction entre le caractère solitaire du renard, et l'éternel désir de vivre en meute tel un loup, avec sa famille légèrement ébranlée depuis la disparition de son défunt père. Répondant au nom d'Asriel, le patronus de Lio est d'une intelligence et d'une fidélité rare. Lorsqu'il se transforme en loup, il être furtif, extrêmement protecteur et parfois même cruel.
Lorsque, enfant, Lio a utilisé pour la première fois les pouvoirs de la magie et a vu apparaitre son patronus sous forme de renard, elle ne put retenir une larme. Asriel, bien que craintif à l'image de la benjamine des Mills-Davidson, prit peu à peu confiance et est depuis, très affectueux et attentif à Lio, et inversement. Au delà du reflet de soi même que forme le patronus, le lien entre ces deux-là est indéfectible.
You're not a sad story.
Ce matin là, les doux rayons du soleil frappaient les volets de la chambre que partageait Lio avec d’autres élèves de sa maison, à Poudlard, offrant la possibilité à quelques chanceux faisceaux de traverser les rainures et d’atteindre son visage. Etalée comme une étoile de mer, il faut l’avouer, la demoiselle peinait à s’extirper de sa douce torpeur. C’est avec bien du mal qu’elle entreprit de s’asseoir sur ses draps et d’ouvrir péniblement les yeux ; aujourd’hui, elle n’était pas vraiment matinale. Il était sept heures tapantes : l’air était bon, le ciel d’un bleu azur et le soleil donnait aux microscopiques grains de poussière virevoltant dans l’air une forme de paillettes. Lio ne se levait pas toujours du bon pied, mais aujourd’hui et ce, malgré l’aube, elle affichait une mine resplendissante. Ouvrant les volets d’un geste vif, elle poussa un soupir : que la vie est belle, dans ce monde magique qu’elle chérissait tant. Parcourant rapidement le verdoyant paysage qui s’offrait sous ses yeux, la blondie se demanda ce que cela ferait d’être un oiseau. Oui, comme ce petit oiseau posé là, sur le rebord d’une fenêtre voisine. « Un geai bleu » pensa-t-elle, « le bleu, ça m’irait bien au teint. » conclut-elle intimement, avant de faire un demi-tour virevoltant vers son armoire. Le choix des tenues, à l’école, était plus que restreint : chaque élève du cycle primaire portait le même accoutrement, qui ne différait que selon le sexe. Pour autant, Lio adorait se vêtir de son blazer aux couleurs de son école de magie, qui faisait sa fierté. Une fois habillée, la demoiselle se plaça devant un miroir, pour jouer avec ses boucles dorées, histoire de les remettre un peu en place. « Raiponce aurait eu plus de boulot pour peigner sa chevelure si elle avait eu mes boucles, hm. » dit-elle à voix haute, sur un ton de reproche, comme si cette princesse de conte lui semblait pathétique à l’extrême. Soudainement, un claquement de porte. Une élève, qui ne faisait pourtant pas partie de sa chambrée surgit dans la pièce, un rappeltout à la main et une mine déconfite, angoissée au possible et dégoulinante de sueur. Lio ne put s’empêcher d’afficher une mine écœurée, surtout quand elle reconnut le visage de cette brusque étrangère : une né-moldue ! Dans sa chambre ! Non mais quoi encore ? « Hého toi, sors de là ! Tu n’as rien à faire, ni dans cette chambre, ni même à Poudlard ! Allez, dégage. » avoua-t-elle tout en la repoussant rapidement vers la sortie, avant de lui claquer la porte au nez. Un large sourire sur le visage, Lio se sentait plutôt fière. Mais c’était sans compter sur la persévérance de la sang-de-bourbe, qui s’acharnait à frapper de toutes ses forces sur le bois de la porte. Exaspérée par tant de vacarme en cette matinée, et alors qu’elle était seule dans la chambre, Lio ouvrit rapidement la porte et serra les dents. « Je n’hésiterai pas à utiliser un petit drôle d’enchantement sur toi, si tu ne t’arrêtes pas tout de suite. » prévint-elle avec un grand sourire d’hypocrite. Parfois, elle savait réellement se montrer détestable. « Excuse moi, vraiment… mais j’ai perdu mon chat, un chat roux du nom d’Icare.. tu ne l’aurais pas vu ?! » dit-elle timidement, et paniquée. Lio quant à elle, ne put s’empêcher de pouffer de rire à l’entente du prénom de l’animal. « Il s’est brulé les ailes ? » plaisanta Lio sans afficher le moindre sourire, avant de lever les yeux vers le ciel et en montant son index en l’air, en guise d’illumination. « C’est ça.. une plume ! » cria-t-elle avant de bousculer, cette fois sans même s’en rendre compte, l’élève de première année en détresse, sans lui adresser un seul mot.
Lio était perchée dans ses pensées, après avoir cru trouver la réponse à une question posée lors d’un cours de défense contre les forces du mal. Elle courrait à tout va dans les couloirs de l’école, cherchant intensément sa grande sœur, Lumen. Son ainée était toujours d’un grand soutien pour elle, et elle aimait particulièrement être sa fierté. Après quelques minutes de recherches, elle trouva enfin Lumen, qui semblait sortir de cours. « Lum ! » cria-t-elle pour qu’elle ne lui fasse pas involontairement faux bond. Quand elle fut enfin arrivée à son niveau, les deux sœurs affichaient de beaux sourires. Lio se disait toujours, en voyant la relation très forte qu’elle entretenait avec sa grande sœur, qu’elle avait énormément de chance et qu’elle ne laisserait sa place pour rien au monde. Et dieu qu’elle aurait aimé partagé une telle complicité avec Lila. « Tu sais, ce dont je t’avais parlé pour mon cours … » Elle vit passer un geai bleu qui prit toute son attention. Silencieuse pendant quelques secondes, elle replongea dans le regard de Lumen, en ayant totalement oublié ce qu’elle était en train de dire. « Tu vas bien ? » demanda-t-elle avec bienveillance. « J’ai croisé Lila tout à l’heure, elle m’a bien snobé. » avoua Lio en haussant les épaules, tout en arpentant les couloirs de Poudlard, en direction du parc. Lumen savait pertinemment que l’entente n’était pas au beau fixe entre ses deux cadettes, et nombreuses étaient les fois où Lio venait vider son sac, avec peine, auprès d’elle, son oreille attentive, son soutien et sa complice. [color=#F5A6BF]« Enfin bon, tu sais ce que c’est. Je t’écoute ma Lum maintenant, promis je me tais ! » dit-elle avec empressement, comme si elle devait terminer sa phrase dans un temps imparti, en riant. Sa sœur savait que quand elle le voulait, Lio était une véritable pipelette. D’autant plus dans cette école, lorsqu’elle n’est pas dans sa petite bulle, car depuis sept années, c’est ici sa maison.
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: hype district, vingt ans. ϟ Où as-tu trouvé le forum? sur bazzart et par un autre partenariat. ϟ Personnage: Scénario. ϟ As-tu un autre compte sur BP? Pas encore ! ϟ Présence: Quotidienne, ou presque. ϟ Une remarque? Les designs sont toujours à tomber par terre
Dernière édition par Lio Mills-Davidson le Ven 1 Nov - 22:26, édité 7 fois
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Re: LIO ◭ Folie n'est pas déraison, mais foudroyante lucidité.
Mais oui Elle est EXACTEMENT pareil, la même putoisée et tout ** J'ai sa fille également, une petite champagne Elles sont genre HYPER joueuses, câlines et ne sentent pas mauvais comme beaucoup de monde le croit puisqu'elles sont stérilisées
On va bien s'entendre
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Re: LIO ◭ Folie n'est pas déraison, mais foudroyante lucidité.