BELLUM PATRONUM


Version 34

Nouveau tournant, nouvelle version installée ainsi que les nouveautés qui vont avec !
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Groupes fermés

Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes

Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens.
Nous manquons également de Mangemorts.
-29%
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Lysander McLeod, neuvième du nom ♦ Sujet fourre-tout
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par Invité, Dim 17 Fév - 21:18 (#)
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Lysander McLeod
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RP en cours. Ordre chronologique.


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RP terminés


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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Roshario Brown
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Luka P. Swan
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Message Re: Lysander McLeod, neuvième du nom ♦ Sujet fourre-tout
par Invité, Sam 23 Mar - 20:54 (#)
Petit mémo ~



McLeod en bref.


1ère génération

Charles McLeod & Amely Scarlett

Arthur McLeod, 59 ans, employé au ministère de la magie. (♦ PNJ)
Hector McLeod, 57 ans, magicomage (♦ PNJ)
Lilianne McLeod, morte à 56 ans (♦ PNJ)
Lucy McLeod, 53 ans, magicomage (♦ PNJ)
Amanda McLeod, 51 ans, fleuriste (♦ PNJ)
Jack McLeod, 48 ans, professeur (♠ RESERVE)


2ème génération :

Arthur McLeod & Ludvina Emingway :

Andrès, 29 ans, professeur de magie (♥ PRIS)
William, 27 ans, médicomage (♦ PNJ)
Thaddeus, 27 ans, auror (♥ PRIS)
Alexei, 27 ans, auror (♦ PNJ)
Cassio, 22 ans, étudiant en défense magique (♥ PRIS)
Matthew, 21 ans, étudiant en médicomagie (♥ PRIS)
Lewis, 20 ans, étudiant en médicomagie (♥ PRIS)
Leandre, 19 ans, étuiant en justice magique (♥ PRIS)
Lysander, 17 ans, septième année d'étude primaire (♥ PRIS)
Violett, 12 ans, première année dans un collège moldu (♦ PNJ)

Lucy McLeod & Albert Sersey

Annelyse, 26 ans, pianiste de concert (♦ PNJ)
Aloysia, 23 ans, étudiante en médicomagie ( ♣ LIBRE)
Mathys, 21 ans, étudiant en défense magique ( ♣ LIBRE)
Anna, 20 ans, étudianten en médicomagie  (♥ PRISE)
Exxia, 17 ans, septième année (♠ RESERVE)

Hector McLeod & Rose-Marie Rey

Oscar, 25 ans, vendeur de baguette en Irelande (♦ PNJ)
Benton, 24 ans, étudiant en justice magique (♠ SCENARIO RESERVE)
Carl, 24 ans, étudiant en justice magique (♠ SCENARIO RESERVE)
Dellilah, 17 ans, septième année à Poudlard ( ♣ LIBRE)

Amanda & William Jr Harper

Kristian, 26 ans, fleuriste au Canada (♦ PNJ)
Joshua, 23 ans, cinquième année de  ( ♣ LIBRE)
Cybille, 19 ans, deuxième année de ( ♣ LIBRE)
Rose, 17 ans, septième année à Poudlard ( ♣ LIBRE)
Théodore, 14 ans, troisième année à Poudlard ( ♣ LIBRE)


3ème génération :

Andrès McLeod & Myriam Leven, 27 ans, auror à Poudlard  (♠ SCENARIO [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])
[/b][/i]
Hayden, 7 ans, élève (♦ PNJ)
Hipolyte, 6 ans, élève (♦ PNJ)
Caliope, 2 ans (♦ PNJ)
Cadmos, 2 ans (♦ PNJ)

William McLeod & Julia Sullivan

Joseph, 3 ans (♦ PNJ)
Kate, 1 ans (♦ PNJ)

Thaddeus McLeod & Hannah Prescott (décédée)

Ambre, 4 ans (♦ PNJ)
Chleo, 4 ans (♦ PNJ)

Alexei McLeod & Indianna Remrence

Lucas, 2 ans (♦ PNJ)
Simon, 2 ans (♦ PNJ)
Thomas, 2 ans (♦ PNJ)


Chronologie et évolution du personnage

Né(e) le 17/08/1961








Avant 1978
•1961 17 Aout: Naissance de Lysander
•1966 6 Février : Naissance de Violett
•1972 : Répartition de Lysander à Gryffondor, il rencontre Magnus, Dae et Anja
•1972 : Les frères de Lys s'éloignent de lui
•1975 : Lys aide Isy à se décoincer
•1977 : Léandre fait une grave chute en balais, il perd son insensibilité. Lys se rapproche inconsciemment de lui
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année 1978

•De Novembre 1977 à Janvier : Lys sort avec Morgan
•De Mars à Janvier 1979 : Lys sort avec Brown
•De Janvier à Juin : Lys entraine Mag au poste de batteur
•24 Aout : Lys apprend que Violett est une cracmolle, rupture de la famille
•25 Aout : engueulade avec Arthur, soirée avec Sebastian
•7 Septembre : rentrée, le caractère de Lys a légèrement changé.
•13 Septembre : dîner des McLeod avec Daedra
•Repas de famille tendus de temps à autres
•25 décembre : apparition des patronus
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Janvier - Février 1979
•16 Janvier : rencontre avec Eurydice en cours de divination
•1 Février : Rupture avec Brown, à cause des patronus
•5 Février : Duel avec Castiel
•6 février : Soirée au lac avec Sebastian, six mois après la fête
•10 Février : rencontre avec Blue à la bibliothèque, évocation de seb
•12 Fvrier : Lys surprend Isy et Alex dans la salle abandonnée
•24 Février : cours d’étude des runes avec seb
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Mars 1979
•1 Mars : Découverte du journal avec l’article Lyseb
•1 Mars : Mag et lys parlent et Lys avoue qu’il a couché avec Seb
•6 Mars : Lys veut voir Seb à la tour, ils discutent beaucoup, et se rapprochent
•20 Mars : Entrainement commun
•25 Mars : Match de quidditch Gryffy Vs Pouffy
•26 Mars : Fête de Maglys, Fog est touché par Seth
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Avril 1979
•2 Avril : Quidditch, Grffy X Serdy, Lys tombe du balais
•2 Avril : Seb X Mag, seb vient voir Lys et Mag le jarte
•2-3 Avril : Mag X Lys, Lys se réveille et s’explique avec Mag, lui avoue pour Anja
•4 Avril : Lys X Cassio vient voir Lys le lendemain
•5 Avril : Lys X Brown, deux jours après la chute, l’empêche d’aller voler
•9 Avril : Lys X Seb avant le match de quidditch pour des explications
•9 Avril : Quidditch, Gryffy X Sepy
•16 Avril : fête de cloture du tournois, victoire des gryffondor.
•19 Avril : Arthur McLeod met un ultimatum à Lys : soit il réussit ses ASPICs et passe en études sup soit Violett est déscolarisée
•20 Avril : Lys tombe sur Ridley dans la forêt, par hasard, ils échappent à Cassio
•22 Avril : Lys commence les cours avec Hyperion
•27 Avril : Parution du GW 2
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Mai 1979
•1er Mai soirée : Annonce de la mort de Peter
•1-2 Mai, nuit : Lys va voir Seb au lac, déclaration
•2 Mai, journée : Lys voit Seb et ils décident de se mettre en couple, secrètement
•3 Mai : Lys rencontre Sky dans le parc, il tente de l'aider
•12 Mai : Reception au manoir Queen, Lys et Seb couchent ensemble
•15 Mai : S'aperçoit qu'il a un souci, déjeune avec Mag discutant de Seb et Brown
•20 Mai : Rencontre de Lys et Seb à la bibliothèque.Lys engueule Seb et fait un malaise.
•23 Mai : Lys rencontre Morgan à la voilière

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Juin 1979

•Début Juin : Mag est viré de Poudlard
•15 Juin : Lys revoit Skyler près de Pré-Au-Lard, il l'aide à aller mieux
•16 Juin : arrivée au camp de Belize, rencontre entre Angel, Jordan et retour de Mag
•17 Juin : Lyseb se font outé par le GW, Lys confirme en embrassant Seb sur la place publique.
•23 Juin : Rencontre entre les McLeod et clash
•26 Juin : Rencontre avec Brown sur le terrain de quidditch.
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Juillet 1979

•4 Juillet : Rendez vous avec Aslinn, discussion sur les patronus
•8 Juillet : Rendez vous avec Seb
•22 Juillet : Rencontre avec Lennon au bord du torrent.
•il lui arrive rien en Juillet il glande et bronze à la plage tout la journée
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Aout 1979
•16 Aout au soir :  anniversaire de Lys.
•17 Aout : Correspondance avec Lys, reception du cadeau de Lewis et Léandre, rencontre avec Fitna.
•18 Aout : Pique-nique avec Skyler
•21 Aout : Attaque des mangemorts
•22 Aout dans la nuit : Seb et Lys partent sauver Cass
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Septembre 1979
Décrivez ici l'évolution de votre personnage mois par mois, que les événements soient survenus avant ou après que vous ayez commencé à le jouer. Vous pouvez lier les rp correspondants s'il y en a. Décrivez ici l'évolution de votre personnage mois par mois, que les événements soient survenus avant ou après que vous ayez commencé à le jouer. Vous pouvez lier les rp correspondants s'il y en a. Décrivez ici l'évolution de votre personnage mois par mois, que les événements soient survenus avant ou après que vous ayez commencé à le jouer. Vous pouvez lier les rp correspondants s'il y en a. Décrivez ici l'évolution de votre personnage mois par mois, que les événements soient survenus avant ou après que vous ayez commencé à le jouer. Vous pouvez lier les rp correspondants s'il y en a.Décrivez ici l'évolution de votre personnage mois par mois, que les événements soient survenus avant ou après que vous ayez commencé à le jouer. Vous pouvez lier les rp correspondants s'il y en a. [[url=http://]x] [[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]]


Dernière édition par Lysander McLeod le Dim 8 Sep - 21:25, édité 38 fois
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Message Re: Lysander McLeod, neuvième du nom ♦ Sujet fourre-tout
par Invité, Dim 24 Mar - 17:43 (#)


Dernière édition par Lysander McLeod le Lun 5 Mai - 1:23, édité 3 fois
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Message Re: Lysander McLeod, neuvième du nom ♦ Sujet fourre-tout
par Invité, Dim 24 Mar - 17:51 (#)
Un hotel, un matin, un lit, deux hommes [V2 -fausse-]

Six heures du matin, dans une chambre d'un hotel quelconque, en plein coeur de Londres. Une chambre comme les dizaines d'autres qu'on trouve à cet étage, dans ce bâtiments dans n'importe lequel hotel de n'importe quelle ville. Pourtant Merlin sait qu'il se passe toujours des choses qu'il vaudrait mieux taire dans ce genre de chambre. Des histoires d'argent, des histoires d'affaires, des histoires d'amour, des histoires de sexe. Beaucoup d'histoire de sexe. Il y en a eu de tous les types, des choses qu'encore une fois, nous passerons sous silence. Mais cette nuit, c'était une belle histoire qui s'est déroulée. Pas vraiment dans le sens où vous l'entendez, romantique à souhait, entre un maris et sa femme, pour les cinq ans de mariage... Nan pas du tout. Mais tout de même une belle histoire entre un homme qui essaye de remonter le moral, de faire passer les démons, pendant une nuit.

Près de la porte, deux chemise. Une blanche, une autre noir. A coté du lit, deux pantalons. Et deux caleçons. Entre les draps, deux têtes. D'un coté, des cheveux châtain presque blond, épais, emmêlés, légèrement bouclés et ondulés. Les traits de l'homme sont marqués, de belles ombres matinales passant à travers les stores se reflètent sur son visage. Il a d'ordinaire de grands yeux, mais ici, ses paupières sont fermées dans un sommeil profond et inébranlable. Ses joues sont légèrement creusées, un teint un peu cireux du fait de l'alcool qu'il a bu hier, et une petite ride, sur le front, signe d'un stresse et d'une colère quasi permanente depuis quelques jours. Pourtant, là, il semble bien. Détendu, reposé. A coté de lui, un homme, différent. Physiquement tout du moins. Ses traits sont beaucoup plus fins, presque féminins par endroit. Il est beau à regarder, d'aucun le croiseraient dans la rue et l'identifieraient directement comme un mannequin. Les draps ne remontent que jusqu'au bassin des deux hommes, mais on peut tout de même deviner les longues jambes élancées et entraînées du jeune homme. Sa chevelure est atypique, de long cheveux bruns, lisses et brillant s'en vont de part et d'autre de son crâne, se mêlant par endroit à ceux de l'autre, présent à ses cotés. En effet, le jeune homme aux cheveux longs a la tête posé sur le torse de son amant. Leur coeur sont collés, battant presque à l'unisson du doux rythme d'un sommeil mérité. Tous les deux sont relativement musclés, leur bassins se soulèvent doucement à intervalles régulier, en même temps, comme s'ils étaient toujours connectés. Le jeune homme aux cheveux châtains a son menton posé sur le crâne de l'autre, comme s'il essayait, dans son sommeil, de se souvenir de son odeur. Une odeur de menthe et de rosée, cette odeur qu'on peut sentir les frais matin de printemps, lorsqu'on va faire un tour dans le parc où dans le jardin. Et alors qu'il semble respirer cette fragrance subtile et unique, il a passé un bras derrière le dos de son amour d'un soir, le caressant inconsciemment dans son sommeil. Celui ci a lui aussi, depuis quelques heures que la nuit dure, laisser un bras entourer le bassin de l'homme à ses cotés. Et ils sont bien là. Profitant à deux d'un sommeil qu'ils ne voudraient pour rien au monde, voir s'envoler...

Mais finalement, c'est bien ce qui arrive. Doucement, le brun aux cheveux long bat des paupières. Tranquillement. La lumière filtre à travers les stores fermés et l'éblouie. Il fronce les sourcils un court instant. Puis, il semble émerger, alors qu'il pose les yeux sur le torse contre lequel il avait posé son visage durant son sommeil. Inconsciemment. Quelques souvenirs lui reviennent en un flash. D'avoir embrassé cet homme, avec toute la ferveur du monde, avoir senti le désir monter en lui au contact de ses lèvres, de cette langue qu'il n'oublierait sans doute pas de si tôt. Il se souvient avoir découvert le corps sous lui sans aucune gêne, avec une forte avidité de le connaitre un peu mieux. De savoir ce qui le ferait réagir, de savoir comment le toucher, l'aborder. Il avait eu l'incroyable sensation de parvenir à son but, de faire que l'homme se sente ... aimé pour une nuit tout du moins. Et qu'il aime. Le jeune homme aux cheveux de jais observe l'homme endormi près de lui, qui a posé son menton au sommet de son crâne. Il écoute le bruit de sa respiration, le bruit de son coeur aussi, son oreille collée tout contre son torse. Il bat des paupières, s'apercevant que son bras a trouvé sa place au creux du bassin de l'homme, et que de sa main, il caresse distraitement le flanc de son amant. Il voudrait je ne jamais partir, rester ici jusqu'à la fin de ses jours à regarder dormir ce bel inconnu (qui n'en est d'ailleurs pas tant un puisqu'ils ont passé beaucoup de tant à parler hier soir, de leur vies respectives). Car il est beau, là, les paupières fermées, les cheveux en bataille, le souffle court et chaud. Distraitement, il remonte ses doigts le long du flanc de son amant, jusqu'à caresser quelques seconde, le torse du jeune homme. Il passe doucement sa main sur ses muscles, presque hypnotisé par ce corps chaud, ce bassin qui se soulève au rythme d'une respiration régulière.

Et puis, après quelques minutes passées ainsi, il sent le souffle du jeune homme aux cheveux châtain s’accélérer légèrement jusqu'à ce qu'il sorte du sommeil dans un léger sursaut. Il bat lentement des paupières, pour émerger, sous le regard bienveillant de l'autre, la tête toujours posée contre son torse, les yeux tournés vers lui. L'homme s'éveille tranquillement, avant de sentir la présence à ses cotés, une main contre son flanc qui enlace son bassin, des cheveux qui lui chatouillent légèrement le cou, des yeux posés sur lui. Il pousse un léger grognement avant de se glisser légèrement sur le coté, laissant la tête de l'homme aux cheveux long se poser contre l'oreiller plutôt que contre son torse, mais il ne repousse pas le bras qui l'enlace. Au contraire, lui garde sa main passée dans le dos de son amant, sans vraiment se poser de question. Ils se trouvent alors face à face, ils s'observent mutuellement. Le dernier réveillé voit dans son esprit un millier de questions se bousculer, le chambouler. Il cligne des yeux à plusieurs reprises, alors qu'il voit l'autre afficher un tout petit sourire, au coin des lèvres. Tous les deux sont très proches, ici, dans ce lit, ce matin. Un instant, l'homme aux cheveux châtains se demande ce qu'il fait là, mais en regardant l'autre, ses doutes s'envolent. Légèrement. Il n'a pas réfléchis, cette nuit, quand il a passé sa main dans le dos de l'inconnu pour le caresser distraitement, il n'a pas envie de réfléchir plus aujourd'hui. Le silence s'installe tranquillement dans la chambre, alors que tous les yeux se fixent, tentant de se remémorer la soirée passée, les souvenirs qu'ils veulent garder. Et puis, le brun finit par déclarer :

«Bien dormi ? »

Tout en enchainant un léger sourire. L'autre ne répond pas tout de suite, comme si la question mettait un certain temps à arriver à son cerveau. Ou alors est-il hypnotisé par les yeux clair, mauve de son vis à vis. Lorsqu'enfin il comprend, il balbutie quelque chose d'incompréhensible, sentant son coeur s'accélérer, comme s'il avait peur de donner la mauvaise réponse. Le brun souris, alors que, pour détendre son ami, il caresse son dos, puis sa chute de rein. Le dernier réveillé se détend immédiatement à ce contact. Pas de doute, ils ont bien couché ensemble, et le brun connait à présent la faille dans le corps de l'autre. Il ferme un long instant les yeux, sentant une vague de plaisir l'immerger, de chaleur aussi. Il laisse l'autre le toucher ainsi, avant de rouvrir les yeux et de les poser sur l'autre, qui a toujours un petit sourire accroché au visage. Il finit par déclarer :

« Oui. Enfin, je suppose. Et toi ? »

«Parfaitement bien. Tu fais un très bon oreiller tu sais. »

Le brun note avec amusement l'air surpris et gêné qui passe sur le visage de l'autre. Mais il voit vite qu'il se détend, comprenant que ce n'était qu'une petite taquinerie d'un homme ayant apprécié la nuit passée, tout comme il a aimé son partenaire. C'était la première fois que l'inconnu qu'il a en face de lui couchait avec un homme, il lui a dit. Il se souvient également avoir beaucoup parlé avec lui, il se souvient avoir voulu, dés le début, l'aider. Il réussi, il en est persuadé. Car là, maintenant. Lysander a l'air beaucoup plus détendu. Lysander... C'est un beau nom pour un bel homme. Il se rappelle avoir dés le début flashé sur lui, avoir eu l'incroyable sentiment de pouvoir tout lire en cet homme qu'il ne connait même pas. Et être parvenu, ne serait-ce que pour une nuit, à avoir chassé les démons de cet homme, c'est pour lui une grande satisfaction.

Ils s'observent encore un moment, ne sachant que dire. Lysander regarde l'homme qui l'a accueilli, pour une nuit, dans son lit. Son nom ... il tente de s'en souvenir. ça lui revient d'un seul coup. Sebastian. Sebastian Prince, un sang pur. Il ne sait pas vraiment pourquoi cet homme, ni même quoi penser de sa soirée. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il va mieux. Beaucoup mieux. Il était frustré hier soir, triste, en colère... Il était simplement un trop plein d'émotion qui avaient seulement besoin d'être relâchés. Et que ça ait été dans les confidences ou le sexe, cela l'avait indéniablement aidé à se détendre, à repartir de zéro pour affronter ce qu'il lui restait à affronter. Il regarde cet homme, ses traits fins, ses cheveux longs et lisses. Il ne peut s'empêcher de passer la main, qui était jusqu'alors restée dans le dos de Sebastian, contre ses cheveux. Les caresser distraitement. Jusqu'à descendre ses doigts dans sa nuque. Il rapproche lentement ses lèvres. Se demandant s'il fait bien ou non. Il ferme les yeux, et délicatement, il embrasse l'homme en face de lui.

Ce n'est pas un baiser comme ceux qu'ils ont échangé hier. Plein d'envie, d'émotions trop fortes pour être contenues. C'est simplement ... un remerciement. Car Lysander se sent vraiment beaucoup mieux. Et il n'y a qu'à une personne qu'il doit cela. C'est à Sebastian. Ainsi, alors qu'il laisse l'autre le rapprocher, passant sa main dans les cheveux ondulés de Lysander, il se laisse faire. Il laisse sa langue redécouvrir celle de l'autre doucement, sans se poser d'autre question que celle que lui dicte son coeur et son corps. Il mordille sa lèvre inférieur. Il sent l'autre frissonnier.

Il sait qu'il n'y aura aucun lendemain. Et ça lui va très bien.


Dernière édition par Lysander McLeod le Dim 21 Avr - 22:38, édité 3 fois
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Message Re: Lysander McLeod, neuvième du nom ♦ Sujet fourre-tout
par Invité, Lun 1 Avr - 22:56 (#)
This is a secret story, in a secret place.

Le château de Poudlard a toujours eu, bien caché en son sein, une quantité inimaginable de secret. Que ce soit entre les élèves, les professeur où même à l’intérieur des murailles qui regorgent de passages secrets et autres portes dérobées, les élèves à l'affût n’ont jamais à se plaindre de ne pas trouver une information classée secrète à se mettre sous la dent. C’est vrai, un château dans lequel les élèves, des plus petits adolescents aux jeunes adultes vivent a forcément un lot de déclarations inavouables ou encore de pactes secrets. Les deux élèves dont nous allons parler sont simplement un gryffondor populaire et un autre serpentard un peu marginal. Quelles expériences ont-ils bien pu partager ensemble ? Qu’ont-ils peut vivre en commun qui les a autant rapproché, qui les mené là où ils sont aujourd’hui ? Vous le saurez peut-être bien assez tôt.

La salle abandonnée, le 25 Mai 1979 après le dîner. Un homme est assis là. Il porte une simple chemise blanche légèrement déboutonné à cause de la chaleur qui se fait légèrement trop oppressante en cette fin Mai. Il est assis au sol, les genoux pliés devant lui, une lettre appuyé tout contre et lui même adossé à un vieux tableau sur lequel on peut encore lire quelques vagues inscriptions runiques. Sur sa robe de sorcier, posée au sol, on peut voir son blason qui indique qu’il appartient à la maisons des lions, des rouges et or, des gryffondors. Et pour cause, il a toujours eu le sang pur, tout comme ses frères en tout cas qui, dans la lignée des choses de la fratrie McLeod, ont toujours été réparti chez les serpents. Tout en lisant la lettre qu’il tient posée contre ses genoux, il ne peut s’empêcher de se demander si le choixpeau n’aurait pas mieux fait de le placer dans la même maison que toute sa fratrie... Puis, il se souvient de toutes les conneries qu’il a faites, cette année, celles d’avant, et toutes les autres. Et il se dit qu’il est définitivement vraiment à sa place dans cette maison qui l’a accueilli, celle des sangs chauds, des rebelles, des bons vivant. La sienne.

Pourtant il porte sur le regard un air soucieux, quelque chose qui montre que ça ne va pas. Une chose qui le tourmente. Il fronce les sourcils en remontant légèrement ses genoux, alors que son patronus vient se poser près de la lettre, encore posée sur ses jambes en face de lui. La mésange bleue attrape la feuille de son bec et commence à l’attaquer à coup de bec comme pour montrer à son maître qu’il doit arrêter de penser à cela ! Celui ci chasse la mésange d’un léger coup de main tout en déclarant :

« Fog arrête ! »

Son patronus piaille légèrement, vexé, avant d’aller se poser doucement sur la tête de son sorcier. Il ne se disent rien de plus alors que le lion relit une énième fois la lettre. Il n’a pas envie d’en parler, il n’a pas envie de commenter, juste ... rien en fait, il la relit pour la simple raison qu’il espère qu’il trouvera une solution, une explication, et que les lettres changeront peut-être au fur et à mesure.

C’est alors que la porte s’ouvre. Le soleil se couche, laissant passer, depuis les baie vitrées dans le dos du gryffondor, des beaux rayons de soleil d’une couleur dorée assez féérique. Du moins plus que ne l’est la situation du rouge. Pourtant alors que la lourde porte s’ouvre et qu'apparaît la personne qu’il attendait impatiemment, il se sent légèrement mieux. Est-ce les rayons orangées qui font paraître l’homme plus beau qu’il ne l’est d’ordinaire, ou bien est-ce simplement le fait de le voir, de savoir qu’enfin le moment de la journée qu’il attendait tant est arrivé ? Il souris légèrement, quittant enfin sa lettre des yeux alors que le vert referme la porte. Ses longs cheveux noirs sont redressés en un chignon fait à la va vite que serpent sait qu’il plaira toujours à l’homme en face de lui. Que voulez vous, le gryffondor a un faible pour les cheveux attachés. Le vert s’adosser alors à la porte, un sourire amusé aux coins des lèvres tout en observant l’élève de septième année en face de lui. Il déclare alors, d’un ton fort, moqueur :

« Lysander McLeod qui lit ! Merlin. Il va neiger. »

Lysander laisse un petit rire passer la barrière de ses lèvres en baissant légèrement la tête. Il laisse la lettre tomber alors qu’il se relève souplement et qu’il regarde Sebastian, en face de lui. Puis, il tend les bras et dans un geste de la tête, il lance :

« Rapplique. »

Le vert sent un sourire épanoui naître inconsciemment sur son visage alors qu’il pose les poings sur ses hanches. Puis, voyant l’air confiant de l’autre, il se met à courir vers lui et au dernier moment, saute dans ses bras. Lysander le rattrape en souriant, le soutenant rapidement. Puis, Sebastian accroche ses deux jambes dans le dos du rouge pour se coller à lui, tandis qu’il passe les mains dans sa nuque et que de haut, la tête légèrement surélevée, il regarde l’homme en face de lui. Lui aussi apprécie ce moment de la journée, à un point que vous ne pourriez imaginer. Le rouge soutient le corps de l’autre, les mains posées sur ses fesses, alors qu’ils se regardent, sans lasser. Avant que, d’un commun accord, ils ne s’embrassent. Tendrement d’abord, puis plus passionnément. Tous les deux ont attendu toute la journée pour pouvoir se retrouver, ils veulent en profiter, personne ne viendra les déranger. Sebastian passe rapidement une de ses mains dans le dos de Lysander, puis plus bas, le faisant tressaillir, tout en lui arrachant un sourire entre deux baisers. Puis, leur lèvres se quittent, et le vert voit ses pieds retoucher le sol. Ils se regardent alors, une petite seconde avant que le dernier ne dise :

« Tu m’as manqué. Tu le sais ça ? »

Lysander esquisse un léger sourire, tout en déposant un dernier léger et fugace baiser sur les lèvres de son petit ami. Puis, tous les deux s’assoient, alors que Sebastian récupère la lettre. Lysander passe un bras dans le dos du serpent, alors que celui ci vient se caler contre lui. Alors que le vert pose sa tête sur l’épaule du rouge, il déclare, en inspectant la page recouverte d’une fine écriture itallique soignée :

« Ca pue la lettre de sang pur ça. »

« A qui le dis-tu ... C’est mon père. »

La voix de Lysander n’a vraiment pas des intonations joyeuses. Au contraire, il semble abattu, malgré le fait que revoir Sebastian le ravisse ... Il se masse un instant le front alors que celui ci le regard, le menton toujours posé contre l’épaule de Lysander. Il se masse légèrement le front, avec un air visiblement soucieux. Le vert lance alors, dans un léger sourire :

« Tu veux un massage ? Eiu dit que je suis doué. »

Tiens c’est vrai que Lysander a totalement oublié la présence du patronus de son petit ami. Et celle du sien aussi d’ailleurs ..; Il aperçoit alors Fog et Eïuvi, touts les deux sous leurs formes canines, allongés à terre, le loup rouge ayant posé son museau dans le coup du noir, qui semble soit assoupi, soit en train de se reposer. Lysander tourne alors la tête vers Sebastian, et dans un léger sourire, il déclare :

« Eh bah je dis pas non. Mais pas touche à mon dos. »

Sebastian éclate de rire avant de réplique :

« Tu me connais ! »

« Justement. »

Les deux amants rient légèrement tous les deux alors que Lysander se tourne légèrement et que Sebastian fait craquer ses doigts avant de poser ses mains sur les épaules du rouge. Lysander se détend légèrement alors que son petit ami le masse doucement, tentant de le décontracter un peu. Il lui demande alors ce que contient cette lettre. Après un long soupir, tant pour évacuer son stress que sa fatigue, il déclare :

« Eh bien, mon père organise un dîner dans une semaine. Avec toute la famille, sauf Violett bieeeeen sûr. Mais bon, ça on s’en fout. Devine qui il invite à dîner ? »

Sebastian descend légèrement une de ses mains le long du dos de Lysander, contre sa chemise. Un instant, il réfléchis, cherchant un peu une réponse logique. Il fronce les sourcils en sentant son petit ami se détendre alors qu’il appuie légèrement contre une de ses omoplates. Puis il déclare :

« Aucune idée. »

« Les Prince. »

Sebastian s’arrête. Lys pousse un léger soupir amusé avant de se retourner. La famille de Sebastian. Il a un léger sourire aux lèvres, un sourire triste, résigné, et il déclare :

« Toi aussi tu t’y attendais pas ? »

Le vert ne répond rien, il se contente de regarder son vis-à-vis d’un air légèrement choqué. Une idée lui passe par la tête. Celle que leur parents soient au courant, d’une manière ou d’une autre, de leur liaison et qu’ils aient décidé de leur tendre un piège. Mais Lysander, lisant dans les pensées du serpent, lance dans un souffle :

«Ils ne savent pas. T’inquiète pas. »

Il tourne légèrement la tête, et puis, finit par se retourner légèrement pour s’adosser au tableau et reprendre sa position de départ où Sebastian avait posé sa tête sur son épaule. Il dit alors, d’un ton confiant, convaincu :

« Mon père n’est pas du genre à croire à des rumeurs, s’il veut ce repas, c’est apparemment pour favoriser les relations entre les Prince et les McLeod, ce que je veux bien croire. T’inquiète pas, il nous arrivera rien. »

Sebastian laisse sa tête calée dans celle de Lysander, les yeux dans le vague. Il préférerait vivre sa relation au grand jour, il l’a dit au rouge. mais celui ci n’est pas prêt à pouvoir assumer de sortir avec un homme, ainsi, le serpent sera patient, il attendra que Lysander veuille bien se montrer au grand jour pour pouvoir faire quoi que ce soit. Mais l’idée que leur relation soit découverte avant l’heure le perturbe. Il n’a pas envie que Lysander soit le fautif dans cette histoire, car étant le plus vieux des deux, il semblerait logique que tous les ennuis lui retombent dessus.

Lysander semble ressentir ce malaise qui s’empare de son petit ami, car il se retourne un instant vers lui. Leur yeux se croisent, et il déclare alors :

« Seb, je te lâcherai pas ok. C’est moi qui ai décidé de tout cacher, alors ... c’est moi qui en assumerait les conséquences si jamais ça tourne mal. »

Sebastian le regarde, perdant ses yeux dans ceux de son amour. Il sent un instant sa gorge se serrer. Puis, un léger sourire apparaît sur les lèvres de Lysander, comme pour le réconforter, et il peut lire dans ses yeux, une certaine détermination, une envie de ne pas se laisser faire. Sebastian est tombé amoureux de cet homme là, celui qui ne se laisser pas abattre, celui qui allait de l’avant. Il se rapproche doucement, il n’a qu’un pas à faire. Il l’embrasse, passant sa main dans la nuque de l’autre, caressant légèrement ses cheveux. Ce n'est qu'à ce moment là qu'il s'aperçoit que la nuit est tombée, quand il ferme les yeux et que rien ne change.

Il l’aime, il est prêt à tout affronter avec lui.


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par Invité, Jeu 4 Avr - 13:09 (#)
What's up guys ?

Lys était là, appuyé contre la porte du placard, haletant après sa course. Pourquoi se cachait-il ainsi ? Une bande de première année qui s'était entichée de Fog et qui avait eu la ferme intention de l'attraper, même au prix d'une course poursuite dans les couloirs de Poudlard. Le pauvre patronus en avait vu des vertes et des pas mûres en presque un an, songea le sorcier. La petite mésange bleu, qui rendait dingue toutes les midinettes en chaleur de par sa son apparence vraiment mignonne commençait vraiment à énerver Lys, qui passait du coup un temps assez considérable à éviter que les filles ne le touchent …

Le regard alerte, bien qu'il était dans le noir du placard, les yeux se posant sur des masses sombres et difformes devant lui, sans contour, sa respiration se calma. La poursuite avait été bien plus intense qu'on ne pourrait le croire … C'est que ces filles avaient du souffle à revendre ! Un brouhaha s'intensifia derrière la porte, des bruits de pas sonores, quelques piaillements de petites filles. Celles qui lui avaient couru après pendant quelques longues minutes à travers les couloirs. Le rouge les entendit courir, sans s'arrêter ou même prendre le temps de ralentir, au vu de la porte fermée derrière la quelle il s'était réfugié. Fog posé sur son épaule n'avait pas prononcé un mot durant leur course, et même à présent, il semblait bien silencieux. Lysander repensa à ces quelques mois passés avec la mésange, et il se dit que, décidément, il n'avait jamais été très bavard, du plus loin qu'il se souvienne, il n'avait eu que de rares discussions avec lui. Mais … ils n'en avaient pas vraiment besoin, ils se comprenaient sans avoir recourt aux mots. N'étaient-ils pas les deux parties d'une même âme ? Voilà huit mois que les patronus étaient apparus, huit mois que Lysander avait passé avec ce petit oiseau sur l'épaule. Cette mésange bleue, de l'a taille d'une balle de tennis. Petite, douce, bleu, mignonne... Ah ça pour être mignonne... Lysander ne comptait plus le nombre de fois qu'il avait été abordé par des premières années qui voulaient le voir de plus près, le regarder avec insistance, Dans le pire des cas, le toucher. Un frisson parcourut les plumes de Fog dans la pénombre du placard. Un frisson que Lys ne vit pas, mais ressenti nettement. Tous les deux se souvenaient avec précision de l'enfer qu'ils avaient vécu quand Seth, ce grand malade, frère de Daedra, avait étouffé Fog. Entre ses mains. Cette impression de suffoquer, de voir ses sens totalement paralysés... De voir le monde avec un voile noir devant les yeux … Le patronus et le sorcier ne s'en rappelaient que trop bien.

« Lys... »

La mésange bougea légèrement, tentant d'épargner ces sombres souvenirs à son maître. Dans un léger sourire, celui ci pensa à autres choses, se remémorant son début d'année. Chaotique. Par on ne sait quel miracle, il avait réussi à entrer dans le cycle d'étude supérieur de Poudlard. Cela, il le devait en grande partie à Cassio, un de ses nombreux frères aînés (que depuis un an qu'il ne portait pas vraiment dans son coeur …) qui l'avait grandement aidé à réviser. Vous n'auriez pas voulu être là pendant les séances d'étude entre eux deux, l'ambiance ayant été … plutôt tendue. Mais le désir de Lysander de rester à Poudlard avait pris le dessus et ainsi, de justesse, il avait eu le concours d'entrée. Merlin sait comment … Il était simplement heureux. Ses vacances avaient été à la fois étrange et belles, le mois de Juillet plus que contrasté. D'un coté, les vacances en famille avec tous ses frères lui avaient donné un arrière goût amère, mais de l'autre … Il y avait eu sa petite soeur. Il ne comptait plus le nombre de fois qu'il l'avait emmené en balade, où il lui avait raconté son année dans les moindres détails, où il lui avait fait quelques « tous de magie », où elle avait essayé -en vain de lui apprendre le piano … Elle avait beau ne pas posséder de pouvoir magique, elle possédait une musique au bout des doigts qui avait toujours impressionnée Lysander.

Toutefois, s'il avait raconté son année à sa petite soeur, il y avait un détail dont il s'était bien gardé de lui parler. Son couple. Sa relation avec un serpentard. Un ? Oui vous avez bien lu, depuis quatre mois, Lysander sortait avec Sebastian Prince, un vert d'un an de moins que lui. Il l'avait rencontré pile un an auparavant, lors d'une fête. Ils s'étaient tournés autour toute l'année, avaient eu des soucis, des embrouilles, des embûches un long moment avant d'enfin se décider à sortir ensemble, au mois de Mai dernier.

Tandis que les yeux de Lysander s'habituaient à la pénombre, il reconnut l'endroit où il avait atterri, totalement pas hasard. Le placard à balais lui était familier … Le vieux tableau sombre en face de lui, ces vieux sceaux, ces couvertures dépliées au sol … Il observa tout un instant avant de reconnaître un de ces nombreux endroit où le vert et lui se retrouvaient souvent en fin d'année, en secret. Les yeux de Lysander se baissèrent, honteux de lui-même. En effet, il n'avait jamais vraiment assumé sa bisexualité et sa relation avec le vert. Il savait que celui ci en souffrait, et il s'en sentait extrêmement coupla mais il ne se pensait toujours pas capable de s'afficher aux coté d'un homme. Mais tout de même ! C'est Seb, il méritait un peu plus d'estime que cela …

« Lys vous en avez déjà parlé et ... »
« Je sais. »

Le jeune sorcier avait pris la tendance de couper la parole à son patronus quand celui ci était sur le point de lui faire la morale. Lysander n'aimait pas les moralisateur, mais … il aimait Fog au fond. C'était lui d'un certaine manière. Et puis c'était vrai, Seb et lui en avaient déjà parlé à de nombreuses reprises... Il connaissait l'état d'esprit du vert, il savait que, même si ça le dérangeait de devoir se cacher pour être avec son petit ami, il comprenait la position de Lysander. La mésange sentit la confusion, mêlée à une grande fatigue. Harassante, exténuante, omniprésente. Le lion sentait ses jambes flageller sous lui. Et pour cause ! Il sortait de son entrainement de quiddithch, et Brown n'avait pas décidé de le laisser en paix, cette année non plus. Il avait l'impression d'avoir couru un marathon de 14h à 20h. Mais ce sport était si bon …

Son regard se posa sur le tableau noir, au coeur de la pénombre. Une vague de souvenir d'une de ses soirée secrète avec le Slyth lui revint en mémoire, et un faible sourire éclaira son visage. Il avait passé deux semaines au mois d'Août au bord de la mer, en Irlande, avec lui. Dans un secret protégé. En effet, pour ses dix-huit ans, Lysander avait reçu un beau cadeau de la part de ses parents. Un appartement, tous frais payé, loué pour deux longues semaines pour qu'il en fasse absolument ce qu'il voulait. Officiellement, Le rouge avait invité Mag, son meilleur ami, ainsi qu'Isy et Dae. Mais en réalité, il n'avait pas hésité une seconde à proposer ce magnifique cadeau à Sebastian. Lequel, en apprenant la nouvelle, lui aurait sauté dans les bras en enchainant par un baiser s'ils n'avaient pas été au téléphone.

Ces vacances avaient été les plus belles de la vie de Lys, tout simplement. Dans cet endroit que personne de sa connaissance ne risquait de trouver, il avait pu profiter au grand jour de son amour pour Seb. Mais bien que tous les deux aient multiplié les plaisantes parties de jambes en l'air, il s'étaient surtout énormément rapproché. Le vert et le rouge avaient beaucoup parlé, des nuits entières. Ils s'étaient tout raconté. Lys n'oublierait jamais ces vacances. Il lança alors, à son patronus :

« Mais tu vois, je me sens encore plus mal de toute cacher maintenant. »

Fog ne répondit rien, mais approuva pour lui-même. Lys s'adossa un peu plus fort à la porte, ne voulant pas quitter cet endroit sombre, étroit, et pourtant si apaisant à ses yeux. Il avait énormément de mal à trouver le sommeil depuis le début de l'année, se posant tout un tas de questions. Sur lui, sur Seb, sur sa vie, sa famille. Ainsi, en plus de la fatigue physique, s'ajoutait la psychologique et le manque de sommeil. Si en plus vous vous dites que, depuis la rentrée, Seb et lui n'avaient pas passé un seul moment en tête à tête … vous comprendrez les nerfs à fleur. Des bonjours innocents en coup de vent, des petits regards dans les couloirs... Lysander voulait revoir Seb. Son petit ami. Pas un fantôme passager. Il aurait tout donné pour qu'il soit là avec lui. Maintenant.

Devinez quoi ? Lys a peut-être plus de chance qu'il ne le croit.

La poignée de la porte tourna doucement. Ses yeux s'écarquillèrent légèrement. On allait le surprendre dans un placard. Et merde. Il s'écarte vivement de la porte, se mettant face à l'inconnu qui allait l'ouvrir. Et puis un visage. Un visage qu'il connaissait pour l'avoir étudié sous toutes ses coutures un nombre incalculable de fois tant il l'aimait. Et aussi ces cheveux longs, fins, lisses.

C'était Seb.

« Lysander ? Mais qu'est-ce que tu ... »

Sans réfléchir et en lui coupant la parole, il lui attrapa le bras vivement avant de l'entrainer à l'intérieur. Le vert, dont les yeux s'accoutumaient rapidement à la pénombre, remarqua immédiatement la mine exténué et légèrement triste du rouge. Et il le connaissait si bien... Inquiet, il posa ses deux mains sur les épaules de son petit ami avant de lancer, d'une petite voix :

« Lysander, ça va ? T'as une petite mine. »

Lys déglutit tout en continuant d'observer Seb. S'il allait bien ? Il sortait d'un entrainement éreintant de quidditch, son début d'année scolaire était catastrophique, les cours compliqués, les gamines courraient après son patronus. Par dessus tout, il n'avait pas vu son petit ami depuis pratiquement deux semaines, et il lui demandait si ça allait bien ? Non. Il n'allait pas bien. Mais... Seb était là, en face de lui.

Lys, d'un geste maladroit et impulsif, passa ses deux bras autour du cou de son petit ami avant de s'emparer de ses lèvres. A vrai dire, il se retenait déjà depuis plusieurs secondes, depuis qu'il avait vu le visage du vert dans l'embrasure de la porte, pour ne pas lui sauter au cou. Il avait désespérément besoin de la présence de l'autre, de ses lèvres caressant les siennes, et puis aussi de ses bras qui passaient dans un réflexe sur le bas de son dos. Ces main qui le connaissaient bien, qui venaient le caresser à cet endroit particulier. Souvent, les deux amants se faisaient la guerre pour savoir qui mènerait la danse. Généralement, Lys l'emportait, sans qu'aucun des deux ne sache vraiment pourquoi. Cette fois il n'y avait pas eu de bataille. Lys étai trop fatigué, trop exténué pour lutter, et Sebastian semblait très heureux de pouvoir agir ainsi.

Si Lysander avait été dans un autre état d'épuisement, ils auraient certainement profité l'un de l'autre comme ils l'avaient déjà fait ici à de nombreuses reprises. Seulement le vert avait sentit la fatigue de son ami, ses jambes qui tremblaient un peu trop, ses mains peu présentes. Il détacha ses lèvres de celles de son petit ami avant d'appuyer Lys contre la porte. Il avait les yeux à peine entrouverts, comme s'il luttait contre un sommeil qui se faisait trop présent. D'une petite voix, Sebastian déclara, tout en faisant glisser le rouge le long du mur pour l'asseoir au sol :

« Allez hop Sleeping Beauty. »

Lysander, assis, regarda Seb, tout en souriant légèrement. Celui ci fit tourner le verrou de la porte, pour ne pas que quiconque les importune dans ce moment privilégié et il s'appuya à son tour contre le mur. Lys posa sa tête, presque inconsciemment contre l'épaule de son petit ami. Il avait déjà fait ça, à la mer, avec lui, il s'en souvenait bien. Il manquait seulement le bruit des vagues, et tout aurait été … paradisiaque. D'une petite voix, Lysander raconta sa journée à Sebastian, il en fit de même. Ils parlèrent, longtemps, de leur doutes en ce début d'année, des examens de Seb, des nouveaux cours de Lys, du quidditch, de leur famille, de la fin de leur vacances. D'eux-même aussi.

Au bout d'un long moment, sans avoir enlevé un seul instant sa tête de l'épaule de son petit ami, il sentit le sommeil se faire omniprésent. Ce n'était pas tant à cause de la fatigue que de la présence de l'être aimé qui le réconfortait d'une belle manière. Lys qui ne trouvait pas le sommeil depuis plusieurs jours, se sentit alors comme apaisé. Et au moment où il sombrait doucement, il se demanda comment un homme pouvait faire battre son coeur aussi fort. Il se posait souvent la question, plus souvent qu'on aurait pu le croire. Mais il ne trouva pas de réponse, comme à chaque fois. Parce qu'au fond, il s'en fichait.

Et à coté de lui, l'homme aux cheveux long observa son amant sombrer, le regard penché sur le rouge qui était toujours appuyé contre son épaule. Il l'avouait sans mal, il l'avait regardé dormir pendant des heures, dans leur lit à la mer, quand son petit ami était bien au chaud dans les bras de Morphée et les siens. Il avait battu des paupières, avait caressé ses cheveux, s'était rendormi en profitant de sa chance. Au matin, il lui avait demandé s'il l'avait déjà lui-même regardé dormir. Le rouge avait eu l'air surpris quand il avait répondu :

« Bien sûr ! »

Seb avait souri. Comme il sourit maintenant alors qu'il remettait une mèche contre l'oreille de Lysander. Pourquoi est-il venu dans ce cagibi, comment est-il tombé sur son petit ami, par hasard ? Il n'a pas de réponse, mais il sait que c'était une sorte d'impression, un pressentiment que, s'il voulait le revoir, il n'avait qu'à venir ici.

Il ne pu s'empêcher de penser que, même le visage fatigué, même les yeux fermés et cernés, il le trouvait beau.


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par Invité, Dim 7 Avr - 15:31 (#)


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par Invité, Jeu 11 Avr - 6:21 (#)
5 Minutes à te voler mon amour ♥



RP DE SEBASTIAN D. PRINCE

Sebastian était installé sous les gradins, les yeux fixés sur les vestiaires un peu plus loin, un sourire joueur aux lèvres. Il avait mis un terme à une longue après midi de révision dans la bibliothèque – mais quelle horreur sérieusement, il avait cru devenir fou- et alors qu’il retournait au cachot, il avait aperçu l’équipe de Quidditch de Gryffond’or en plein entrainement. On aurait pu penser que maintenant que le tournoi était finit ils se calmeraient un peu, mais bien au contraire. Toutes les équipes avaient repris leurs entrainements, se basant sur ce qu’ils avaient vu durant les matches précédents pour établir de nouvelles stratégies pour l’année suivante. Bref, Sebastian avait donc décidé de venir voir d’un peu plus prêt, et cela faisait dix minutes qu’il était planqué ici.

« Tu sais que si l’un des joueurs te trouve ici, tu vas passer un sale quart d’heure ? Ils vont t’accuser d’espionnage. Peut être même qu’ils vont te lyncher tiens »

Sebastian lança un coup d’œil amusé à son Patronus, sous sa forme de Loup. Il passait beaucoup plus de temps sous cette forme ces derniers temps, au grand amusement de son sorcier.

« Ne rigole pas ! Ils n’ont toujours pas digéré le possible espionnage de Queen. » « Alex n’a pas espionné, on le sait tous très bien. Et puis ne fait pas celui qui n’est pas content d’être ici, je sais très bien que c’est faux. »
Tranquillement, il s’appuya contre un des poteaux derrière lui, attendant patiemment l’un des joueurs en particulier. Il écoutait d’une oreille distraite les marmonnement d’Eïu’ sur les risques qu’il prenait, levant parfois les yeux au ciel avec amusement. Il ne prenait pas tant de risque que ça. Il voulait juste le voir quelques minutes. Un petit kidnapping dans les règles pour cinq minutes sous les gradins, juste tous les deux. Ce n’était pas trop demandé, si ?

« Et s’il n’est pas tout seul, tu fais comment ? Tu stupéfixie l’autre ? »

Il se mordit la lèvre avec ennui.

« Je sais que mon plan comporte quelques failles mais… »

Il ne finit pas sa phrase, les premiers joueurs sortaient des vestiaires. Il se redressa légèrement et s’enfonça dans l’ombre des gradins, les yeux scrutant les membres de l’équipe des lions. Brown passa en première, visiblement très satisfaite de l’entrainement, puis les autres filles de l’équipe suivirent rapidement, papotant entre elles comme… Et bien comme des filles.

« Mais quel sexiiisme… J’en connais quelques unes dans ton entourage qui t’étriperaient d’avoir pensé ça. »
Il grimaça légèrement. Les quelques filles qu’il fréquentait n’était en effet pas forcément connu pour leur douceur et leur calme. Bref. Il attendit encore quelques minutes en se mordillant les lèvres nerveusement. N’allait-il jamais sortir ? Ils ne devaient être plus que deux la dedans maintenant… Au moment où il pensait ça, l’un des deux batteurs de l’équipe sortit et il se redressa avec espoir. Mauvaise pioche, trop grand, pas les bons cheveux. Dépité, il s’affaissa à nouveau sur son poteau, suivant la haute silhouette de Sznjerdmann qui s’éloignait vers le château. L’impatience commençait à le gagner et il s’agita nerveusement sur place, incapable de rester immobile.

_ « Mais qu’est ce qu’il faiiit… »
« Il c’est peut être noyé sous la douche… »

Le loup rouge se prit un regard horrifié et il émit un soupir dépité.
« Je plaisante Seb’, déstresse un peu tu veux ? » « C’était pas drôle. » Il avait marmonné cette phrase d’un ton boudeur.

Il réussit à rester immobile deux minutes durant –un record dans cet état là- puis finalement il se redressa et avança d’un pas vif vers les vestiaires, provoquant un couinement surpris de son patronus qui bondit à sa suite plus par réflexe qu’autre chose.

« Mais qu’est ce que tu fous ? »
« Il doit être tout seul , je vais le voir. »
« Et s’il ne l’est pas… ? »
Il regretta immédiatement cette phrase en voyant le plissement d’yeux remplit de suspicion que venait de faire son ami. « Non mais, pas seul dans ce sens là. Je veux dire… »
« Tous les joueurs sauf lui sont sortis, y a pas de raisons qu’il ne soit pas seul. »


Alors que leur discussion mentale prenait fin, ils arrivèrent devant la porte menant au vestiaire de l’équipe des rouges. Il posa la main sur la poignée et l’ouvrit doucement, se faufilant à l’intérieur sans un bruit. Ses yeux parcourent l’entièreté de la pièce rapidement, se posant d’abord sur les douches vides et humides ; il ne pu s’empêcher de regretter d’être arrivé trop tard pour le surprendre dedans et un sourire amusé effleura ses lèvres ; les casiers dans lesquels étaient placés leurs affaires pour la durée des matchs ou des entrainements situés sur le milieu de la pièce, et les bancs juste devant. C’est là qu’il repéra son amant.

Juste devant l’un des bancs seulement vêtu d’un jeans tout ce qu’il y a de plus commun, une serviette sur les épaules, ses cheveux encore humide de sa douche partaient dans tous les sens, lui donnant cette irrésistible envie de passer ses mains dedans. Il était en train de fouiller dans son sac, cherchant certainement l’un de ses vêtements. Les yeux violets du jeune serpent parcoururent le dos du batteur, suivant avec fascination l’une des gouttes d’eau qui s’était échappée de sa chevelure. Il ne se reprit que lorsque la gouttelette atteignit la lisière du pantalon. Décrochant son regard des reins du jeune homme il se détacha de la porte où il s’était appuyé et s’avança d’un pas félin et silencieux vers sa proie, les yeux pétillant. Il aperçu le patronus bleu du jeune homme et lui adressa un clin d’œil, posant son doigt sur sa bouche pour lui demander le silence. Une fois qu’il fut juste derrière lui, ses mains partirent directement vers ses hanches, se posant dessus, frôlant de ses pouces le creux de son dos. Il déposa dans le même temps un baiser rapide sur la nuque. Une fois cela fait il le lâcha et recula rapidement esquivant de justesse le poing du plus vieux alors qu’un éclat de rire lui échappait.

_ « Seb’ ? Non mais ça va pas de faire ça ? T’es maso ? »

Les yeux brillants d’amusement il dédia un grand sourire à Lysander.

_ « Je voulais te surprendre. Je trouvais que tu prenais trop de temps dans les vestiaires, alors je venais vérifier que tu n’avais pas une amante caché dans un coin. » Il haussa un sourcil suggestif et se pencha légèrement, faisant mine de regarder sous le banc.»

Alors qu’il se redressait, il dut esquiver un coup de serviette venant de son amant et il lui lança un clin d’œil provocateur. Tranquillement il contourna le banc et alla s’adosser contre l’un des casiers, lui faisant ainsi face. Il reprit la parole tout en observant l’autre homme s’affairer.

_ « En fait, j’avais prévu de te kidnapper quand tu quitterai les vestiaires pour te faire subir milles outrages sous les gradins, mais comme t’as pris ton temps… »

Un soupir lui répondit alors que le plus jeune des McLeod reconnu réussissait enfin à mettre la main sur une paire de chaussette et qu’il l’enfilait.

_ « Il me semblait que l’on avait dit que l’on devait être discret. Un kidnapping n’est pas la chose la plus discrète que tu pourrais me faire. Surtout devant le reste de l’équipe… »

Sebastian se mordit les lèvres, et détourna la tête, boudeur. Son regard se posa sur les deux patronus qui chahutaient gentiment entre eux.

_ « C’est toi qui l’a dit pas moi. »

La phrase lui avait échappé sans qu’il ne le veuille et il s’en voulut aussitôt. Il savait pourtant que ce n’était pas quelque chose de facile que le fait de s’assumer, pire d’assumer le fait de sortir avec un garçon. Surtout quand on avait derrière soi tellement de monde qui attendait autre chose. Il entendit plus qu’il ne vit le soupir de son petit ami, et sa gorge se serra. Comment gâcher ce qui était censé être un moment sympa, en une leçon par Sebastian Prince. Lysander avait relevé la tête en fronçant les sourcils après avoir entendu les mots de son cadet. La bouche ouverte prêt à répliquer, il s’interrompit cependant en voyant l’attitude de Sebastian : les yeux fuyants, gêné, les épaules basses et les bras croisé en guise de défense. Il secoua la tête et retint les mots agacés qui avaient été tout près de sortir. Alors qu’il étudiait toujours le Vert du regard, il aperçu quelque chose qui le fit sourire d’amusement. Les longs cheveux noirs avaient été soigneusement ramenés en un chignon, dégageant son visage d’une façon qu’il aimait énormément. Le plus jeune n’était clairement pas venu pour se disputer avec lui sur ce sujet, mais bien pour qu’ils passent un peu de temps ensemble. Lâchant ses affaires, il s’approcha doucement de lui et se posta devant. Il posa ses mains sur les hanches du plus jeune, passant directement sous le tee shirt pour effleurer la peau, se régalant du frémissement que son geste avait provoqué.

_ «Tu tiens vraiment à reparler de ça… ? »

Le vert et argent secoua tout de suite négativement la tête, les yeux baissés, refusant de le regarder.

_ « Non. Je… voulais juste te voir, juste 5 minutes… Ca fait quelques jours que… Mais je ne t’aurai pas vraiment kidnappé hein ! S’il y avait eu du monde, j’me serai contenté de te regarder passer, avec un air énamouré, tu le sais bien. »

Il avait finit sa phrase avec une voix doucement moqueuse, envers lui-même. Il savait pertinemment qu’il était parfois un peu collant. Mais il se restreignait drôlement depuis qu’ils étaient ensemble. Heureusement d’ailleurs, sinon ils se seraient fait attrapé depuis longtemps.

_« Tsss… je suis sur que tu n’aurais pas pu t’empêcher de te montrer. » Faussement grondeur, il laissa sa main remonter le long du flanc gauche du Serpentard, arrivant finalement jusqu'à son visage, et il l’obligea à le regarder. « Du genre, sous le prétexte de venir t’engueuler avec Magnus. » Il leva les yeux au ciel en apercevant la grimace du jeune homme à l’entente du prénom de son meilleur Ami. Aucune chance qu’ils s’entendent un jour ces deux là, à moins d’un miracle. « Je suis sur que tu en aurai été capable, en plus. »

_ « L’idée m’a peut être effleuré l’esprit… »

Murmura-t-il en décroisant les bras, laissant ses mains accrocher le devant du jeans de Lysander, le rapprochant légèrement de lui.

Le rouge et or lui avait manqué. Ils se croisaient parfois, se donnaient rendez vous aussi. Mais les examens de fins d’année approchaient et Sebastian ne pouvait pas se permettre de merder, du coup ils avaient beaucoup moins de possibilités pour se voir. Et ça le frustrait grandement. Lui il aimait bien pouvoir se glisser près de la personne qu’il aimait pour réclamer un peu d’attention, un baiser ou juste discuter un peu. En fait, la plupart des gens qui le voyaient en couple avaient un peu de mal à faire le lien avec le froid Slytherin qu’il était habituellement. Mais actuellement, c’était impossible, et il devait faire avec.

Des lèvres venant frôler le coin des siennes le ramenèrent sur terre et il lui adressa un léger sourire désolé, il ouvrit la bouche pour s’excuser d’avoir remit ce sujet sensible sur le tapis, mais n’en n’eut pas le temps. La main auparavant sur sa joue glissa sous son menton, l’obligeant à lever un peu la tête pour compenser ses quelques cm de moins, et la bouche aimée reprit possession de la sienne. Il l’ouvrit rapidement, luttant quelques secondes pour avoir le contrôle avant de finalement abandonner et s’abandonner totalement, comme presque à chaque fois qu’ils avaient ce genre d’échange. Un léger gémissement lui échappa quand son amant pris totalement le dessus dans leur baiser et il chercha à se coller un peu plus à lui, percevant un sourire amusé chez Lysander suite à cela. Etait-ce de sa faute à lui s’il aimait tellement être contre son corps ? Il n’avait qu’à pas être devenu comme une drogue et puis c’est tout. Ils se séparèrent finalement, provoquant un murmure de protestation chez le plus jeune, mais la bouche ne le quitta pas totalement et, alors que la main glissait sur sa nuque la caressant doucement, celle-ci traça un chemin humide et brûlant jusque dans son cou, le mordillant légèrement, arrachant un halètement étranglé à sa victime, puis finit sa route sur son épaule. A ce moment Sebastian avait fait basculer sa tête en arrière, profitant juste de ce qui lui était prodigué, bouche légèrement entrouverte, yeux fermés. Et quant son amant se décida à laisser sa marque sur sa pauvre épaule, ses mains se resserrèrent sur sa ceinture et un long gémissement sorti de sa gorge, dans lequel on put clairement distinguer le prénom de celui qui le torturait si agréablement.

_ « Ly… Lysander… »

Il utilisait rarement le surnom que tout le monde semblait avoir attribué au Lion, préférant largement son prénom complet. Quand son petit ami lui avait posé la question, pour savoir pourquoi, Sebastian avait simplement haussé les épaules en souriant, décrétant qu’un prénom aussi beau devait être utilisé plus.

Un hoquet lui échappa à nouveau quand l’autre homme finit le travail avec un léger baiser qui sembla brûler sa peau sensible. Puis une voix basse, un peu rauque lui frôla l’oreille.

_ « Si je ne veux pas que Magnus revienne par ici pour vérifier que je ne me suis pas noyé sous les douches je vais devoir y aller, tu sais. »

Il entrouvrit les yeux protestant à voix basse et profita de la proximité entre eux pour attraper ses lèvres à nouveau. Ils se détachèrent peu après et cette fois Lysander lui maintint légèrement la tête histoire qu’il ne recommence pas. Le plus jeune homme grogna doucement mais le laissa faire, gardant les yeux fermés pour ne pas céder à la tentation de le retenir une nouvelle fois. Les mains le quittèrent doucement, le faisant frissonner sous le froid subit qui sembla l’envahir. Les yeux toujours fermés, il l’entendit se diriger vers ses affaires et finir de s’habiller. Puis il revint vers lui et leurs lèvres s’effleurèrent à nouveau.

_ « On se voit plus tard. Et n’essaie pas de me kidnapper, stalker. »

Sebastian sourit légèrement à ces mots. Il assumait totalement l’habitude qu’il avait pris de croiser par le plus grand des hasards son petit ami un peu partout dans l’école. Il ne rouvrit les yeux que quand le bruit de la porte des vestiaires qui se refermait lui confirma que Lysander avait quitté la pièce. Il s’appuya un peu plus contre les casiers alors qu’un long soupir traversait ses lèvres. Eïuvi vint doucement se frotter contre lui, comme pour le consoler. Mais il n’était pas triste. Il était… mitigé. Il se sentait frustré de l’avoir vu partir aussi vite, mais en même temps heureux d’avoir pu lui voler quelques minutes. Sa main caressa distraitement son épaule marqué, et un sourire un peu stupide lui monta aux lèvres. Au moins, il lui avait laissé un souvenir. Jusqu’à la prochaine fois.



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par Invité, Jeu 11 Avr - 6:25 (#)
Comme une panthère amoureuse ♥

RP DE SEBASTIAN D. PRINCE

Il était une fois une petite ville côtière, et dans cette petite ville un immeuble. Dans cet immeuble se trouvait un appartement. Et dans cet appartement une chambre et à l’intérieur un bureau, une armoire, un lit. Un Grand lit.
Au pied de celui-ci, sur la moquette confortable deux loups. Magnifiques bêtes, un loup Rouge au pelage flamboyant et à ses côtés un loup noir au poil aussi sombre que la nuit elle-même, le museau posé sur son congénère. Collés l’un à l’autre si près que l’on se demandait s’ils n’étaient pas attaché ensemble, tant ils donnaient l’impression d’être inséparable.

Et dans le lit, deux hommes ressemblant énormément aux deux animaux. L’un deux, un brun aux cheveux court, emmêlés par le début de nuit agitée qu’il avait eu, était allongé en travers du matelas, sur le dos, la respiration profonde imperturbable. L’autre, les cheveux long, tout aussi sombre, avait élu le premier comme coussin personnel. Le nez dans son cou, un bras au travers de son torse, les jambes emmêlées. Ils étaient nus, sans doute sous les draps.

Mais qui s’en souciait ? Qui pouvait bien se soucier d’eux dans cette petite ville éloignée de tous ? Inconnu parmi tant d’autres inconnus ? Couple heureux parmi tant d’autres couples heureux ? Personne. Surtout pas eux. Eux se fichaient bien de tout ça. Ils profitaient simplement, sachant bien que ce moment là ne se reproduirait pas avant longtemps.

Et bientôt le plus jeune remua imperceptiblement, la main posée sur le torse se crispa légèrement. Les paupières se levèrent doucement, dévoilant deux améthystes brouillées par le sommeil et la fatigue. Il resta immobile quelques instants, respirant l’odeur de son compagnon, s’imprégnant de l’ambiance paisible qui régnait dans la pièce. Puis il bougea, avec douceur il dégagea ses jambes de celles de l’autre, et se glissa le long de son corps pour s’extirper de la prise d’un des bras passé autour de lui. Il se redressa en position assise et s’étira soigneusement, tel le félin qu’il incarnait parfois lors de balades solitaire dans la forêt interdite. Il arqua d’abord le dos, rejetant ses épaules en arrière, puis leva les bras, tressaillant légèrement en entendant ses articulations craquer. Sa tête se renversa à son tour s’offrant à la lumière de la lune, dévoilant les cernes qui marquaient son visage, assombrissant son regard.

Vous auriez pu lui poser la question, il vous aurait dit quelles étaient nettement moins prononcées depuis qu’il était ici, qu’en comparaison si vous l’aviez rencontré auparavant vous auriez eu peur de lui tant elles étaient large et foncées. Que son sommeil était plus paisible, ici dans ces bras là.

Mais comme vous n’avez pas pu, nous l’avons laissé se lever du lit, esquiver soigneusement l’amas canin et se diriger vers la salle de bain toute proche.

Dans le lit, l’amant abandonné dormait toujours, les draps légèrement rejetés vers le fond. Au bout de quelques minutes, il commença à s’agiter légèrement, fronçant un peu les sourcils. Il avait froid soudainement. Mais il ne souffrait pas de ce manque de chaleur du à des températures trop basse, non il souffrait de la fraicheur de la solitude et son corps chercha instinctivement l’autre corps, auquel il avait commencé à s’habituer. Le bras qui tenait auparavant son amant bougea, cherchant à tâtons cette présence devenue presque indispensable alors que sa tête se tournait légèrement à la recherche de l’odeur du disparu.

Le loup noir remua aussi, agité soudainement. Perturbé par le sommeil un peu moins paisible de l’autre partie de lui. Des gémissements canins lui échappaient, et il se resserra contre son compagnon, sans réussir à s’apaiser.

Et la silhouette fine mais clairement masculine émergea soudainement de la pièce attenante. Il s’avança doucement à travers la chambre, sa démarche souple ne produisant aucun bruit. Un murmure apaisant glissa hors de ses lèvres alors qu’il s’approchait du lit. Elle apaisa l’humain, mais pas encore le loup. Pas tant qu’il serait si loin de son autre. Lentement il grimpa sur le lit et resta là, à genou, à côté de son petit ami. Ses yeux violets l’étudiaient avec soin, cherchant à graver quelque part dans son esprit chaque détail qu’ils relevaient. Il s’approcha à quatre pattes de lui, prenant soin de ne pas trop remuer la literie, et s’arrêta à nouveau alors qu’il le frôlait presque. Et il commença son inspection. Son regard courut le long des jambes un peu relevées, remonta vers les cuisses musclés par le quidditch, il s’attarda sur les hanches, sachant très bien que s’il laissait glisser ses doigts le long de celles-ci, les amenant dans son dos il obtiendrait une réaction immédiate. Il ne put s’empêcher de poser le bout de ses doigts juste sous le nombril, observant d’un air fasciné les fins poils se redresser doucement. Il les laissa glisser doucement sur les abdos plutôt bien dessiné, révélant un homme relativement sportif. Il s’amusa un moment comme ça puis les remonta vers le torse, passant soigneusement entre les deux pectoraux, ne souhaitant pas déranger l’endormi en taquinant des parties trop sensible. Arrivé là, il hésita un moment, en suspend, puis remonta consciencieusement frôlant la pomme d’Adam, atterrissant sur la joue. Un sourire effleura ses lèvres en sentant quelque chose lui râper la pulpe des doigts. Il en connaissait un qui allait devoir se raser sous peu. Il passa doucement sur les lèvres un peu sèche à cause de la chaleur, effleura le bout du nez, lissa les sourcils et finit enfin son exploration tactile par une légère caresse sur le front détendu.

Le loup noir s’était tut depuis quelques minutes maintenant. Etait-ce que ses doigts avaient touché la peau ? Qui sait.


Lui savait maintenant qu’il pourrait redessiner ce corps là dans ses rêves, quand il n’aurait pas d’autre choix que de le laisser. Quand, pour ne pas briser le sceau du secret sous lequel ils vivaient tous deux pour l’instant, ils devraient faire comme s’ils ne se connaissaient que vaguement. Que de loin. Comme si ces deux semaines n’avait simplement jamais existées.

Un sourire triste et heureux en même temps effleura ses lèvres. Que ne ferait-t-il pas pour cet homme … ? En toute honnêteté, il ne le savait pas.

En silence, il se rallongea, glissant une main sage sur le ventre de son amour. Il passa l’une de ses jambes au dessus de celle de l’autre homme, en capturant une entre les siennes. Il finit son installation en calant son nez contre la gorge endormie. Et là, le corps intimement plaqué contre celui de la personne qu’il aimait, il ferma les yeux, attendant que Morphée ne vienne le chercher pour le ramener auprès de son compagnon endormi qu’il avait pour un bref moment abandonné.

La lumière de la lune baignait les deux corps enlacés à travers la fenêtre de la chambre, les rideaux n’ayant pas été tiré trop occupé qu’ils étaient par tout autre chose à leur entrée dans la chambre. Sans doute seraient-t-ils réveillé par la lumière du soleil matinal, qui se levait bien trop tôt en été. Peut être râleraient-t-ils, ramenant la couverture sur eux pour couper les rayons coupables. Peut être se regarderaient-t-ils, peut être s’embrasseraient-t-ils. Peut êtres feraient-ils l’amour, encore. Peut être pas. Peut être se contenteraient-t-ils de rester l’un près de l’autre, l’un contre l’autre. Peut être parleraient-t-ils. De tout. De rien. De eux, des autres.

Mais ils n’y étaient pas encore et là, dans ce lit, dans cette chambre, dans cet appartement, dans cet immeuble, dans cette petite ville côtière un couple se sentait comme seul au monde, protégé et apaisé. Ensemble.




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par Invité, Dim 21 Avr - 22:02 (#)
Be safe my love.

J’ai toujours cru que le pire jour de ma vie était le 24 Août de l’année 1978. Je pensais que rien ne pourrait jamais détrôner cette journée dans mon palmarès des plus merdique. Vous savez quoi ? J’avais tort. Parce qu’avec les McLeod, il faut toujours s‘attendre au pire.

« Lys ! Rapplique, on mange ! »

« J’arrive ! »

Je crie dans les escaliers après m’être levé en quatrième vitesse de ma chaise de bureau. je pose le crayon, souffle un peu sur la feuille pour faire partir les quelques restes de mine de crayon de bois. Je lève la feuille et l'étude à la lumière de ma lampe de bureau. Pas mal. Un sourire à la fois satisfait et pensif nait sur mon visage. Un simple croquis de balais plutôt bien réussi comparé à d’autres que j’ai pu faire. « Ouai il est pas mal ...» Ahah .... L'approbation de Fog et c’est dans la poche ! Je range rapidement la feuille dans un tiroir rempli d’autres croquis et brouillons en tout genre. La moitié étant bonne à jeter. Puis au pas de course, je descend les quatre étages de la maison rapidement. Au dernier, dans les combles, ma chambre et celle de Violett. Puis au troisième, les triplés, au second, Lewis, Matthew et Léandre et au premier les parents, Cassio et Andrès. Les lèches pompes quoi.

Évidemment, quand j’arrive dans le salon, je suis le dernier. Ma ponctualité est légendaire voyons. Et encore une fois, grand silence dans le salon au moment de mon entrée en scène. C’est pas comme si ça changeait beaucoup j’ai envie de dire. Ces vacances de Février 1980 sont les pires de toute ma vie. Je dis ça a chaque fois depuis un an et demi. Je m’assois donc à ma place habituelle (oui on a tous notre place chez les McLeod, métaphoriquement parlant ou non) à coté de Violett, qui est elle même à coté de Andrès. Le seul de cette famille à ne pas être totalement taré et à ne pas lui vouloir de mal, contrairement à tous ces autres connards de frangins. Belle mentalité ? Vous m’en direz tant ... Je ne peux m’empêcher de lâcher un petit commentaire sarcastique devant l'abcence totale de parole.

« Wow ... Qu’est-ce qu’on s’amuse ici ... »

Notre mère lève les yeux au ciel tout en me servant un peu de poulet. J’écarquille les yeux vers le bas en sifflotant légèrement. Je déteste cette famille. Grand silence, encore et encore, et personne n’a relevé ma réplique ironique qui était censée un peu relever le niveau de l’ambiance. Youhou. J’ai l’impression de manger avec des morts. Je sens Violett, tendue au possible à coté de moi. Elle croit encore que c’est de sa faute si ce malaise est tombé sur notre famille. Elle a peut-être été l’élèment déclencheur mais cette mauvaise ambiance, ce froid, elle n’en est pas responsable. Je lui ai dit des centaines de fois, mais elle continue d’en être persuadée, d’être la base de tout. Ce n’est pas de sa faute, c’est la seule victime de cette histoire. Ainsi, passant la main sous la table, j’attrape la sienne. Doucement, mais sans lui laisser le choix cependant de la retirer de la mienne. Je le sens tressaillir, surprise, avant qu’elle ne se détende et qu’elle ne me lance un petit rictus. Je lui souris à mon tour, avant d’entendre un soupir amusé et snob depuis l’autre bout de la table. Je tourne vivement la tête; Alexeï.

« Quoi ?! »

Mon ton est un peu trop accusateur. Sur les nerfs. j’ai du mal à être tolérant avec celui la depuis l’année dernière. Il me lance un regard plein de défi, un regard qui fait bouillonner mon sang et qui me donne instinctivement envie de réagir. D’aller lui mettre un poing dans la tronche. Huit ans de plus que moi ? Rien à foutre. Il lance alors :

« Je me disais juste qu’il n’y avait vraiment pas de quoi sourire. »

Je pousse un petit soupir accompagné d’un sourire narquois, avant de réplique, fidèl à moi même :

« Ah évidemment, ça doit te changer un peu de voir des gens sourire, clair que tu dois pas avoir l’habitude avec des connaissances mangemorts et ton caractère de dépressif à deux balles. »

Ce n’est un secret pour personne que les triplé sont des mangemorts infiltrés, dissimulés en auror au sein du ministère. Y’en a qui on de la suite dans les idées. Un air mauvais passe sur son visage, les traits légèrement tirés en arrière. Il ne dit rien alors que je le sens se contenir, d’une manière impressionnante. D’ailleurs à vrai dire, si je n’étais pas son frère, je ne saurais pas qu’il est énervé. C’est juste un tic de tous les McLeod, moi y compris, de serrer légèrement la mâchoire quand on se retient d’exploser. C’est imperceptible, mais familiale et bien visible quand on sait y regarder. J’adore faire enrager mes frères, il le méritent bien et Alexeï est vraiment un des pire. Je bois une gorgée d’eau avant de continuer, un sourire satisfait et même carrément snob aux lèvres :

« Rien à ajouter M. Alexeï McLeod ? »

« Lys, tais-toi. »

Andrès. Ah ça, j’aurais pu le parier. Le médiateur réputé pour sa sagesse, qui calme le jeu, incroyablement original. Et banal. Tant qu’à faire je préfère encore Alexeï, franc et un minimum droit dans ses principes (bien que douteux, on l’avouera) qu’Andrès, cet hypocrite de serpent modérateur, qui veut que le monde soit toujours idéal et parfait. Il lâche alors que je lui jette un regard blasé et consterné :

« Excuse toi. »

Un instant, je me demande pourquoi ce n’est pas mon père qui intervient dans cette petit joutte verbale, à la place de mon frère aîné, de douze ans de plus que moi. Puis je m’aperçois que celui ci, en bout de table, lit son journal, tranquillement. Je ne devrais pas être surpris, il fait ça tous les soirs, pourtant ça continue à chaque fois de m’énerver profondément. Sans me jeter un regard, sans que je sois même sûr qu’il ait écouté un mot de la discussion, il me lance :

« Lysander, obéis à ton frère. »

Je fixe mon paternel d’un air incrédule. Je devrais me douter qu’il réagira toujours de cette manière. Jamais il ne me soutiendra, moi le gryffondor, l’erreur, l’intrus, le défenseur de sa fille détestée. Car oui, il la déteste, il la tolère simplement sous son toit. Les liens du sang, c'est beau hein ? Je les déteste tous. Je me crispe légèrement sur ma chaise alors que je sens Violett poser une petit main sur la mienne pour me rassurer et me détendre. Mais ça ne marche pas. tant d’injustices atour d’une seule table ... ça me dégoûte. Je lâche un léger rire crispé, jaune en voyant tous ces hypocrites tranquillement installé à manger. Je lâche alors :

« Non mais je rêve ?! A moi de m’excuser, vous êtes pas sérieux ?! »

Absence de réaction totale. Je vais péter un câble. Serrant la mâchoire, dans un réflexe que je ne pourrais pas avoir, car prouvant que j’appartiens bien à cette famille, j’entends Violett souffler :

« Lys s’il te plait excuse toi. »

« Ouai c’est ça, écoute ce que te dit la cracmolle. »

Et cet air snob, pète-sec, méchant, foncièrement mauvais qui émane totalement de sa voix ... J’ai envie de le tuer. Je veux me lever pour aller, une bonne fois pour toute lui faire payer ce qu’il vient de dire. C’est une chose que j’ai envie de faire depuis le début des vacances. Alexeï, mais aussi Miller, William, Léandre et aussi Cassio, Matthew et Lewis ... tous autant qu’ils sont avec leur sous entendus à deux balles, leur remarques blessantes. Ce qui achève de leur en vouloir, c’est le petit rire narquois et sadique de chacun de mes frères à la suite de cette réplique. Si la main tremblante de Violett n’était pas posée sur la mienne, je me serais déjà levé pour aller leur outre une bonne raclée. Fog, dont j’avais complètement oublié l’existence, me dit : « Lys, calme toi ou ça va finir en drame. » Je lance alors seulement :

« Retire tout de suite ce que tu viens de dire espèce de ... »

Le rire de Miller m’interrompt. Il me coupe alors la parole, amusé :

« Nan mais sérieux Lys, excuse toi, ça vaudra mieux pour tout le monde. Et puis franchement, c’est pas l’autre là qui va t’aider si jamais ça tourne à la baston. Je te rappelle qu’elle n’a aucun moyen de se défendre ... »

Je fulmine, sentant Violett se crisper. Elle tremble, elle est au bord des pleurs. « Je t’en pris ne fais rien. » « Je ne peux pas les laisser parler d’elle de cette manière ! Je ne peux pas les laisser l’insulter Fog, tu le sais très bien, c’est au dessus de mes forces ! » Fog ne le sait que trop bien. Il ne dit mot, ne répond pas. Et moi, je devrais l’écouter, ne rien faire ? Mais c’est de ma soeur dont on parle là ! Fog tente alors : « Lys quelle est la meilleur des armes ? » Je ne sais quoi dire, mais je le devine. Les mots sont préférables à la parole, j’en suis conscient, et je l’ai bien souvent mis en pratique. Ainsi, le gryffondor au sang chaud que je suis reprend son calme avant de rétorquer, d’une voix assez ironique pour être exaspérante :

« Oui, j’imagine que toi, de toute manière, même si j’étais en train de crever, tu ne lèverais pas le petit doigt pour me défendre. J’oublie parfois que les serpy sont les pires lâches manipulateurs que la Terre ait jamais connu. »

A part peut-être un serpentard ... Je vois mon père lever la tête de son journal, trouvant certainement que la discussion va plus loin que d’habitude. Andrès pousse un long soupir, ma mère lève les yeux aux ciel, consternée et tous les autres se crispent en voyant mon sourire satisfait ainsi que mon air de défi sur le visage. Haha, vous l’avez dans le cul hein ? « Lys ... » « Quoi ? » « Oh rien ... » Fog est fier de moi, il ne l’avouera jamais mais c’est le cas. William, le dernier des triplés, envenime alors encore sa situation :

« Je préfère encore être le lâche que tu décris plutôt que la pitoyable cracmolle que j’ai en face de moi. »

« Sérieusement Will ? Tu fais pitié. »

« Et pourquoi ça ? Depuis quand les gryffondors ont-il un avis sur quoi que ce soit ? »

« Depuis qu’il y en a un chez les McLeod, erreur de la nature. Que veux-tu c’est la vie. Et la vôtre aurait été certainement plus facile si je n’étais pas né. »

« Lysander veux-tu bien te taire ? »

Je me tourne alors vers mon père, qui a coupé mon ton sec et froid. Il adopte un air résolument plus sérieux, celui du patriarche qu’il est. Pourtant je ne me laisse pas impressionner, et plante mon regard dans le sien, j’enchaine :

« Non père, je ne me tairais pas, pas tant que ces trois là, ces mecs qui prétendent être mes frères, auront fait leur excuses à Violett. »

Grand silence. le regard blasé de mon père me fait peur, mais je tiens bon. Je ne baisserai pas le regard. Violett ne sera pas la victime, j’en fais le serment. Andrès lance alors :

« Bon taisez-vous et mangez. Point barre. »

« Je me demande d’ailleurs encore pourquoi on la laisse manger à notre table. »

« Ta gueule Alex ! Ta gueule ! »

Je m’aperçois alors que je me suis levé de table. Les poings posés à plat sur la nape. Sous le regard simplement amusé d’Alexeï. Elle a envie de pleurer, sa petite soeur a envie de pleurer, par sa faute. Je la sens tendue à mes cotés. C’est une McLeod, elle ne craquera pas, elle a trop d’honneur. Je lance alors :

« T’es vraiment un monstre. C’est d’une gamine dont on parle là, ta soeur, et ... »

« Pas ma soeur. Cette ..; chose n’est pas ma soeur, me coupe-t-il alors la parole. »

J’écarquille les yeux, avant de sentir la colère exploser en moi. je sors ma baguette, voyant du coin de l’oeil le regard de mon père et celui d’Andrès s’agrandir. Pourtant ils ne me désarment pas. Aucun des sorciers compétent présent autour de cette table ne me lance d’expéliarmus. Sans doute qu’ils ne me croient pas capable d’agir. Violett, dans un murmure, me supplie de ranger ma baguette, ce que je ne fais pas. Étrangement, Fog ne dit mot. Il reste là, sans tenter de m’en dissuader. Je siffle alors, d’un ton tout simplement dégoûté :

« J’ai bien hâte que Voldemort perde la guerre que vous alliez tous crever derrière les barreaux d’Azkaban. »

A ces mots, Alexeï se lève, ainsi que ses deux clones. Seul le premier dégaine sa baguette, mais je peux lire dans le regard de la majorité des membres de cette petite assemble un sentiment. De la haine, envers mes propos, ma rébellion, mes dix-huit années de différence, moi. Un sourire narquois nait sur mes lèvres.

« Rien à ajouter Messires McLeod ? Vous êtes vraiment tous plus pitoyables les uns que les autres. »

C’est alors que je vois le regard d’Alexeï s’animer d’une étincelle malsaine alors qu’il dirige sa baguette non pas vers moi mais vers ... Violett.

Il y a quarante ans, pendant la seconde guerre mondiale, les résistants français étaient vraiment des hommes très courageux. Ils survivaient à toutes sortes de tortures inimagibales, ignobles, inhumaines et ils ne lâchaient jamais la morceau. Alors comment les nazis ont-ils eu leur informations ? Ils s’en prenaient à leur proche. Aux proches de ces hommes exceptionnels qui voulaient simplement aider leur pays. Car c’est ce qui fait le plus mal, l’atteinte aux gens qu’on aime. Et ça, Alexeï l’a bien compris, il le sais, la douleur physique je peux la supporter. mais qu’on s’en prenne à Violett ...

Ainsi, c’est elle qui reçoit le premier diffindo de plein fouet, dans l’épaule. Je réagis au quart de tour en envoyant un vive explosion en direction d’Alexeï, comme un réflexe, sans vraiment y réfléchir. J’entend seulement Violett pousser un cri de douleur terrible qui me déchire tant les tympans que le coeur. Je m’interpose entre elle et Alexeï alors qu’il se relève légèrement et que, désorienté, il lance le deuxième diffindo vers moi, en pleine poitrine, avant que mon frère aîné ne soit arrêté par mon père et Andrès. ça fait mal, très mal, mais à vrai dire je ne ressens rien, trop paralysé par la peur et la colère. la rage et la tristesse. Je veux le tuer, lui faire payer ce qu’il vient de faire ! Andrès réussit alors à plaquer Alexeï contre le mur tandis que mon père le désarme rapidement. Puis, le premier crie :

« Casse toi tout de suite ! »

Violett continue de pleurer, l’épaule en sang, tous mes frères debout, et je m’aperçois que ... Alexeï semble être devenu une bête sauvage. Mon explosion l’a surpris, dans le mauvais sens et il a dans les yeux cet éclat, cette envie de meurtre. Comme s’il avait envie de nous tuer; Fog crie alors, dans une voix à la fois teintée de rage et de douleur physique : « Barre toi ou Alexeï va vous tuer, Violett et toi ! Et ce ne sont pas tous les hommes présents là qui l’en empêcheront ! » la portée de ses parole me frappe comme une onde de choc. Il me suffit d’un regard à Cassio pour comprendre qu’il m’en veut au moins autant qu’Alexeï. Sans plus réfléchir, je prend Violett dans mes bras et en quatrième vitesse, lance un accio pour voir ma balais rapplique du dernier étage jusqu’ici. J’enfourche le balais, installe rapidement Violett derrière moi pour qu’elle croise ses mains autour de ma taille, puis, donnant un rapide et sec coup de pied dans le sol, je m’envole. A toute allure, je file à travers le salon, pousse la porte d’entrée et sors dans la nuit froide, sans un regard pour le foyer que je laisser derrière moi.

Dévasté.

~~~


« Violett ? »

Pas de réponse. Elle resserre simplement ses mains autour de ma taille. Ma gorge se serre, je garde mes doigts bien ancrés autour du manche à balais. Le vent passe dans mes cheveux, entre ma veste de sweat et mon tee shirt. le balais file vite à travers la ville. Je sais où je vais. Il faut que j’y arrive le plus vite possible, j’ai peur pour la première fois de ma vie, pour la vie de ma soeur. pas pour la mienne, je sais me défendre, mais j’ai mis Alexeï dans tous ses états. Il nous hait à présent, j’ai pu le voir dans ses yeux, moi et ma soeur. C’est un point de non retour. Je déglutis. Fog dort dans une des poche de ma veste, se reposant des blessures occasionnées par le diffindo d’Alexeï. Violett ne répond pas à mon appel. Je la sens tendue au possible. Je re demande :

« Violett ? »

Le vent couvre légèrement ma voix. Pourtant elle répond :

« Lys, j’ai peur. »

Je ne saurais vous dire à quel point ces mots me font mal, à quel point mon coeur se serre. Je lâche une main de mon balais, avant de la poser sur la sienne, contre mon bassin. Je la sens tremblante, sa main est glacée. Elle souffre, de sa blessure que j’ai seulement endormie à l’aide d’un sort de premier soin, mais surtout de ce qu’elle vient de vivre. Je lui murmure, comme si elle seule devait m’entendre, comme si c’était un secret que le vent ne devait même pas entendre :

« Violett ça va aller. Je vais te protéger, il n’arrivera rien. ça va aller. Ecoute un peu le vent, tu verras, quand j’ai peur il te raconte tout un tas de truc rassurant. »

Elle ne dit rien. Elle n’est pas à l’aise sur un balais, même avant qu’on ne sache qu’elle était cracmolle, elle n’arrivait pas à tenir dessus. Moi comparé à elle, on aurait pu croire que j’étais né sur un de ces objets en bois. J’aime tellement voler, si on m’enlevait cette sensation, je ne sais pas ce que je deviendrai. Elle tremble. Certainement pour tout un tas de chose. Je crois qu’elle ferme les yeux, et puis, au bout de quelques longues secondes, elle me glisse :

« Le vent ... Il dit que je n’ai rien à faire dans ta famille. Que je n’ai pas mal place chez les McLeod. Et que tu ne devrais pas prendre de risque pour moi. »

« Pour une fois, le vent raconte des conneries. »

Elle pousse un petit soupir amusé. Elle n’aime pas du tout quand je suis vulgaire. Mais c’est une seconde nature, on m’a appris à être poli, donc je ne le suis pas. Esprit de contradiction quand tu nous tiens. Je souris à mon tour accélérant le rythme. Laissant le vent passer plus rapidement dans nos cheveux, slalomant vélocement entre les maisons, mais avec tout de mêle une certaine douceur. Je lui souffle :

« Détend toi. »

Je sens ses mains qui se desserrent automatiquement autour de mon bassin. Ses doigts se décrochent de mon tee-shirt à présent ensanglanté. Je devine qu’elle ferme les yeux. Le sort que je lui ai jeté ne marche que pour la douleur physique, la morale ... Je pose une main contre la sienne, après l’avoir lentement détachée du manche. Et, tout en ralentissant inconsciemment l’allure, je la porte à mes lèvres et dépose un léger baiser dessus. Je la sens qui expire bruyamment, comme si elle avait été en apnée et que ce geste la délivrait.

« Je ne laissera plus jamais personne te faire de mal. »

« Tu le promets ? »

Sa voix est étranglée. Mais elle ne pleure pas, on nous a dit depuis notre plus tendre enfance que les McLeod ne pleuraient jamais. Moi-même je ne laisse couler des larmes qu’en présence de mon amour. Mais elle ..; C’est une gamine. Une enfant de 13 ans ! On ne devrait jamais demander à une petite fille de ne pas pleurer. Je lui murmure alors :

« Sur ma vie. »

C’est là qu’elle éclate en sanglots. des sanglots déchirants qui me brisent le coeur. Trop souvent, on l’a empêché de pleurer, de se laisser aller. On a voulu que toute sa tristesse vis-à-vis de cette situation, sa douleur à cause de ses frères, soit contenue. Parce que c’est une sang pur et que c’est comme ça, point. Mais c’est impossible, c’est une gamine, qu’elle soit une McLeod ou pas ne change rien. C’est simplement une enfant qu’on a beaucoup trop fait souffrir. Et c’est ma soeur. Elle est secouée de sanglots, ses mains s’accrochent désespérément à mon tee-shirt. Il me semble qu’elle pleure toutes les larmes de son corps, toutes celles qu’elle a toujours contenues pour être seulement à la hauteur d’une famille qui devrait avoir honte de traiter ainsi ses membres. Je déglutis, sentant ces larmes percer à travers mon tee-shirt. Il me semble que cette soeur, à l’arrière du balais, est la chose la plus triste du monde. Je lâche, tandis que le vent passe plus vite dans mes cheveux :

« Pleure Violett. Personne ne te le repprochera. »

Personne n’aurait jamais du lui reprocher. Elle ne s’arrête pas, elle ne pleure pas de la douleur physique de sa blessure, mais bien de la cicatrice. Celle laissée par les McLeod, il y a plus d’un an. Cette cicatrice encore à vif. Ils ont brisé le coeur d’une petite fille. de ma soeur. Et ça m’est tout simplement insupportable.

~~~


Je toque aux carreaux. Mon balais fait du sur place dans la nuit profonde, aux cotés de la fenêtre de cette chambre. Une belle et vaste de chambre de manoir, qui est pour le moment inaccessible tant que le propriétaire n’aura pas réagit. Pas de mouvement à l’intérieur. Je recommence, me contorsionnant alors pour l’apercevoir, dans l’encadrement de la porte. Sebastian Prince, le manoir de sa famille. Il sursaute, et fait quasiment tomber son livre en me voyant après avoir seulement retiré le nez de son bouquin. Un air choqué passe dans son regard tandis qu’il saute rapidement de son lit pour aller m’ouvrir la fenêtre. Un air sérieux reste fixé sur mon visage ce qui le fait certainement se poser des questions quand aux causes de ma venue ici. Surtout à cette heure ci. Il sait que d’ordinaire, je ne prendrais jamais le risque de venir chez lui ainsi. Mais a peine a-t-il ouvert la fenêtre qu’il lance, sans que j’ai eu le temps d’expliquer quoi que ce soit :

« Lysander, mais qu’est-ce que tu fous là ?! »

Je ne répond pas immédiatement, lâchant seulement, sans entrer :

« Ta famille est là ? »

Sans qu’il ne se pose de question il répond :

« Non mon père et ma mère sont en voyage pendant les vacances et Cass est partie dormir deux trois jours chez une amie, mais pourquoi ? Lysander expliqu... »

Je ne lui laisse pas le temps de plus parler que j’entre, toujours sur mon balais, dans sa chambre. Il fronce les sourcils en apercevant Violett, endormie, la tête posée sur mon épaule. J’oublie qu’il ne l’a jamais vu, je dis alors, tout en la prenant dans mes bras pour la faire descendre du balais :

« Seb voici Violett. Ma petite soeur. »

Il ne répond rien. Un instant, je détaille sa chambre, que je connais déjà. Typique, un lit très grand, un bureau, en bordel évidemment, une décoration très sobre, une bibliothèque pleine à craquer, une armoire. Je connais sa chambre, j’ai déjà dormis chez lui à de nombreuses reprises, mais cette fois, j’ai besoin de lui, et c’est beaucoup plus important que toutes les autres fois. Je vois sur son visage un air totalement perdu. Il fronce les sourcils alors qu’il aperçoit, sur l’épaule de Violett, une large tache rouge sombre. Prenant Violett dans mes bras, je me sens un instant faiblir, de par le poids, la fatigue, mais aussi l’anémie. La coupure au torse m’a fait perdre beaucoup de sang, mais pour éviter d’inquiéter Seb, j’ai refermé ma veste, dissimulant trace sombre qui barrait tout mon tee-shirt. Voyant que je risque de laisser tomber ma petite soeur à ce rythme la, il se précipite et passe ses mains sur les mienne, une en dessous des genoux de Violett, l’autre contre sa nuque. Je lui lance un regard plein de gratitude, avant de la laisser entre ses bras. D’instinct, dans son sommeil, elle cale sa tête contre l’épaule de Sebastian. Alors que je m’éloigne légèrement, il la dépose sur son lit avec une infinie délicatesse. Puis il me lance, chuchotant pour ne pas la réveiller :

« Bordel de ... ! Lysander mais qu’est-ce qui lui est arrivé ? Et encore une fois qu’est-ce que tu fais là ?! Pas que ça me gêne ... non pas du tout en fait mais ... mais merde, t’imagine si mes parents avaient été là ? »

Je pousse un petit soupire. Ignorant un instant ses questions pour trouver une réponse plus tard, je me rapproche de Violett, de l’autre coté du lit. Je fais doucement glisser sa veste le long de son bras pour découvrir la blessure. Une large balafre d’au moins trente centimètres qui part de son omoplate pour rejoindre son avant bras. Je serre le poing sur sa veste, sur laquelle ma main est toujours accrochée. Seb pose alors ses doigts sur les miens, comme pour me détendre, et dans un léger sursaut, je relève la tête vers lui. Il fixe Violett. Il ne l’avait jamais vu, mais je lui en ai parlé souvent, peut-être trop d’ailleurs. Il lâche :

« C’est plutôt bien cicatrisé. Il faudra quand même que tu ailles à un hôpital pour faire vérifier ça. C’est de toi ? »

Je hoche la tête, sans relever mon regard du visage endormi de ma soeur. Il continue :

« Tu progresses. »

Un sourire triste passe, au moment de cette gentille pointe d’ironie. J’enlève alors ma main de la sienne, tout en m’appuyant sur le mur. Un long vertige me prend, durant lequel j’ai l’impression que je vais m’évanouir. Seb le remarque, j’en suis sûr, mais ne commente pas. Je murmure alors, d’une petite voix :

« Si tu veux des explications, allons dehors. Il faut qu’elle dorme, elle est épuisée. »

Sans un mot, il se relève et me suit à l’extérieur, sur le pallier. Une sorte de couloir en mezzanine qui dessert toute les chambres, dont la sienne. Je referme la porte alors qu’il se poste devant moi, les bras croisés, appuyé à la rembarde. Moi même, je m’adosse au mur, évitant de tomber, du fait de l’anémie. Sur le balais, je ne le ressentais pas, l’adrénaline et surtout le contrôle que j’excerçais sur l’engin me faisait oublier cette douleur à la poitrine et les vertiges occasionnés. Il dit alors, d’un ton neutre mais qui dissimule bien mal une certaine impatience quand on le connait :

« Je t’écoute. »

Prenant mon courage à deux mains, je lui raconte tout. Le dîner, mon énervement, les piques, absolument tout. Violett, mes peurs, ce qu’elle a ressenti, mais aussi mon frère, la haine que j’éprouve, le dégoût aussi ... Il ne dit rien, mais je le sens choqué de la réaction de mes frères. Et quand j’ai fini, je lui demande l’hospitalité. Il lâche seulement :

« Évidemment que tu peux rester là aussi longtemps que tu le veux. On peut le cacher à mes parents sans soucis, et Violett aussi est la bienvenue. »

Un soupir de soulagement s’échappe de mes lèvres. Est-ce que j’ai vraiment pensé qu’il me repousserait ? Mon propre petit ami ? A vrai dire non, mais je connais ses parents, et je sais à quel point ils peuvent être stricte, et voir une cracmolle chez eux ne leur plaira pas. Je me tend à la pensée qu’ils pourraient la découvrir... Ils ... Ils voudraient peut-être la tuer, la voir disparaître. Un frisson me parcourt l’échine, les pensée brumeuses, l’anémie augmentant mes frissons. C’est alors que je vois Seb se rapprocher doucement, avant de poser ses mains directement sur mes hanche. Un soupir de surprise m’échappe. Puis un léger sourire, et je comprend dans son regard, qu'il veut que je me laisse faire. Mes mains à leur tour se posent dans son dos, pour le rapprocher. Le sentir contre moi me rassure considérablement, et j’ai l’impression que rien ne peut plus arriver de mal. Je remonte instinctivement mes doigts le long de son dos, passant un instant par son épaule pour lui arracher un frisson traître, avant de les poser dans sa nuque. Nos lèvres viennent doucement se rencontrer. Ce n’est pas un baiser d’envie, mais bien un baiser pour me réconforter. Me prouver que tout ira bien et que je peux compter sur lui.

Lentement, ses mains remontent de mes hanches, passent sur mon bassin puis remontent plus haut ... Jusqu’à atteindre la profonde coupure qui barre mon torse. Le choc est immédiat, ravivant la douleur. Je lâche ses lèvres et pousse un gémissement de douleur avant de crisper mes mains contre sa nuque et de me laisser glisser au sol. Je crois qu’il m’appelle un instant alors qu’il pose ses deux mains contre mes épaules et qu’il me force à rester la tête droite. Je me redresse, le choc de la blessure passant petit à petit. Je murmure son nom en haletant alors qu’il pose sur moi un regard inquiet. Sans perdre une seconde il ouvre ma veste. Et ce qu’il y trouve lui fait porter sa main à la bouche, d’horreur. Je déglutis. Plaqué contre mon torse, un tee-shirt complètement trempé de sang, une large coupure me barrant le torse d’une omoplate au bassin. Une coupure terriblement douloureuse. Une coupure loin d'être naturelle. Il me regarde, en colère. Je serais en état qu’il me foutrait une baffe pour mon inconscience. Je trouve seulement le moyen de sourire de toutes mes dents, en le voyant si inquiet pour moi. Il lâche :

« Lysander pourquoi tu m’as pas dit que ...»

« Chut. »

Je passe rapidement une main fébrile dans sa nuque, caressant ses cheveux un quart de seconde, avant de l’embrasser profondément. Pour le faire taire, pour lui faire comprendre. Lui faire comprendre que je ne voulais tout simplement pas l’inquiéter. Et que pour rien au monde je ne voulais lui faire de la peine. Il me semble qu’il intercepte ce sentiment alors que je perd pied un instant et que je passe une deuxième main autour de son cou, pour l’approcher un peu plus de moi. A genoux, il laisse une distance entre nos deux torses, pour éviter de me faire souffrir, mais je le sens tremblant. Tremblant de désir, comme s’il voulait seulement me toucher, me donner du plaisir, mais qu’il se restreignait. Je lâche ses lèvres, fébrile, et nos regards se croisent. Nos souffles, trop saccadés pour être réguliers également. Une intensité entre nos yeux. Il me glisse alors, d’une voix effacée :

« Je vais chercher la trousse de secours. »

Je hoche la tête, doucement. Et dés qu’il me quitte, dés que la chaleur de ses mains se retirent, je sens un grand froid m’envahir. La douleur revenir à la charge. Mes pensées torturées pour Violett aussi. Je m’inquiète énormément pour elle. J’ai peur de ce qu’il pourrait lui arriver, peut-être qu’Alexeï pourrait nous retrouver. Peut-être qu’il voudrait vraiment se venger de l’explosion. Je ferme les yeux, fort, pour chasser toutes ces idées. Je laisse mon esprit vagabonder, avant de l’entendre à nouveau remonter, sa baguette à la main, une trousse de médicomagie dans l’autre.

Il me soigne ainsi, dans le couloir. Il retire délicatement mon tee-shirt noir à présent, faisant attention à ce que le tissu ne touche pas la peau meurtrie. Il l’a déjà fait, peut-être jamais de cette manière, mais enfin, il n’y a rien de très différent. Je lui lance un petit sourire fatigué, tentant de plaisanter un peu par la suite, sans grand succès. Il semble trop inquiet. Il désinfecte la plaie, laissant s’échapper de mes lèvres un souffle de douleur. Je pose instinctivement ma main sur sa cuisse, je m’y appuie, pour que la souffrance passe. Je reste appuyé contre le mur, chancelant. Haletant. Il ne dit rien, pourtant je le sens aussi tendue que moi. Puis, sortant sa baguette, il déclare d’une voix forte et audible plusieurs formules de médicomagie que je connais pour avoir utilisé sur Violett, il y a quelques minutes. Je ferme les yeux un instant, sentant une douce chaleur m’envahir et il me semble qu’elle m’emmène loin. Très loin de ce couloir et de Sebastian. Et quand je rouvre les yeux, la douleur a disparu. Un léger sourire sur ses lèvres, il déclare :

« Bon, je l’ai faite cicatriser. Maintenant, dodo. »

Je veux protester, le rapprochant de moi, cherchant ses lèvres. Mais après m’avoir accordé un léger baiser, il m’aide à me relever et dans un sourire, déclare que c’est ma punition pour ne pas lui avoir dit que j’étais blessé. Je le suis, après avoir récupéré ma veste, dans la chambre d’ami. Je la connais bien, à chaque fois que je viens chez lui, je dors ici. Enfin, avant d’aller le rejoindre dans sa chambre, la plupart du temps. Et alors qu’il compte me laisser seul, je passe un main sur son bassin, le retenant. Puis, je lâche seulement, d’un ton presque implorant :

« Je n’ai pas le coeur à dormir seul cette nuit. »

Il n’y a aucun sous entendus. Cette soirée a été horrible et je ne veux pas passer le reste seul, alors que mon petit ami dort vingt mètres plus loin. Il doit ressentir dans mon ton que ce n’est pas du sexe que j’attends, juste une présence. Sa présence. Lui, à mes cotés, simplement. Il se retourne lentement, et après m’avoir donné un léger baiser, me tire vers le lit. Je le suis, m’allongeant à ses cotés, et il rabat la couette sur nous, avant d’éteindre la lumière.

Je m’endors quasi immédiatement, bercé par la douce aura de mon amour.




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par Invité, Dim 21 Avr - 22:53 (#)
Mon amour, pour te plaire ...





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par Invité, Sam 4 Mai - 15:15 (#)


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par Invité, Sam 4 Mai - 18:11 (#)
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par Invité, Dim 5 Mai - 2:46 (#)
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par Invité, Lun 20 Mai - 0:50 (#)
Hey ha !



Hrp An X Leen [perso fictifs] X Silver


Hey ha ! On revait révolution ! Hey ha ! On rêvait révélations !
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Maintenant et pour toujours, laisse moi gérer.Atmosphere



Je griffonne à la va vite quelques mots sur ce carnet épais que j’ai toujours en main. Je remarque bien la mine agacée, exaspérée de Leen, mais évidemment, je ne dis rien, ne réagis pas. Il prend le carnet, lit. « Pourquoi t’as encore été en retenu hier soir ? »Il arrache la page, la roule en boule, et la laisse tomber au sol, négligemment, sans me quitter du regard. Il me semble qu’il va exploser. Enfin, il a cet air là sur le visage en permanence, ce n’est pas vraiment original venant de lui. Il lâche, d’un ton sarcastique :

«Parce que je m’étais cassé des dortoirs, voila, problème ? »

Je serre les dents, durci mon regard. J’arrache le carnet de ses mains avant de réécrire, rapidement, négligemment, le fond de ma pensée : « Oui, problème ! T’es pas censé faire ça ! T'es boursier et que Rigel et Saiph aimeraient pas te voir débarquer parce que t’as été renvoyé ! » Je lui montre, l’empêchant cette fois de s’en emparer. Il relève la tête, me jette un regard dur. Auquel je réplique, sans broncher, tandis qu’il lance, d’un ton cassant :

« Bah que j’y retourne là-bas ! Au moins on peut se laisser vivre, on est tranquille toute la journée, on bosse pour quelque chose et on est pas sans arrêt obligé de suivre des horraires et des consignes à la con !»

Je lève les yeux au ciel et secoue la tête de gauche à droite de manière négative et énervée. J’écris rapidement quelques mots tandis qu’il se retourne pour contenir sa colère. Il déteste quand j’écris. Il devrais pourtant s’y être fait, ça fait cinq ans que j’écris de cette manière. Cinq ans que je ne peux plus parler, et il s’en veut encore. Il déteste me voir communiquer comme ça, ça lui rappelle trop qu’il était là et qu’il n’a rien pu faire. Mais comment lui expliquer que je ne lui en veux pas, que ce n’est pas de sa faute et que si aujourd’hui il se met dans cet état de débauche c’est entièrement de ma faute et non de la sienne ? Pourtant, il lis ce que j’écris, « Si tu veux te casser, casse toi, mais te plains pas de pas savoir controler tes pouvoirs. » Il pousse un soupir exaspéré alors qu’il se laisse tomber sur un des fauteuil de cette salle abandonnée. Il déteste se prendre la réalité en pleine tronche de cette manière, mais que voulez vous. Je suis incapable de parler, lui de se pardonner, belle famille. Il lâche, comme pour me donner le fond de sa pensée :

« Je déteste cet endroit. C’est pas … naturel … On est pas censé être sorcier. »

Je m’avance devant lui, m’accroupis, écrit quelques lettres avant de les lui montrer, l’ambiance s’était un peu radoucie. « Je sais que tu l’aimes pas mais prend sur toi, je t’en prie. On aurait pas les moyens de payer une école moldue normale. »Il relève la tête vers moi, un air neutre sur le visage. Il secoue la tête. Et lâche :

« Je ferais des efforts, mais me demande pas d’être sage. Tu me connais. »

Je souris en haussant les sourcils. Evidemment que je le connais. Je reprend le carnet en main, laisse mon crayon glisser quelques lettres dessus, avant de lui tendre. « Tant que tu te fais pas virer, ça me va. » Il sourit tout en levant un sourcil. Un tic familiale. On a jamais su si on était de la même famille, après tout on ne se ressemble pas vraiment. Mais on a les même pouvoirs, les même tics, les même manies, les même gouts … On ne saura sans doute jamais. Il plonge son regard dans le mien. Voila des années qu’il n’a pas entend ma voix, je sais qu’il s’en veut et que cela le hante, le détruit de l’intérieur. Que faire pour qu’il comprenne que ce jour là, ce n’était pas de sa faute ? Je prend le carnet et écrit quelques mots. « Arrête un peu de t’en vouloir. » Il lit, ne cille pas, ne répond rien. Il se lève simplement, sans un mot, et déclare simplement, arrivé prêt de la porte :

« Je ne peux pas, tu sais bien que c’est impossible. »

Et il ouvre la porte, s’en va. Seulement je l’entend parler avec quelqu’un, comme si un élève avait écouté notre discussion depuis l’autre coté de la porte. Je me retourne, essayant de voir avec qui Leen discute, mais je ne le vois pas, caché par la planche en bois. Leen dit alors :

« Il voudrait te parler. »

Je me relève -car j’étais toujours accroupie près du fauteuil, et avance lentement vers la porte, fronçant les sourcils. Leen me jette un coup d’oeil intrigué tandis que je passe derrière la porte et que j’écarquille les yeux en voyant l’espion de notre conversation. Je serre les dents, levant les yeux au ciel, agacée, tandis que, mon carnet toujours à la main, j’écris à Leen de s’en aller car le couvre feu ne va pas tarder. Et aussi surtout parce que je ne veux pas qu’il me voit engueuler le jeune homme en face de moi, disons que ça aiderait un peu à perdre ma crédibilité. Ainsi il me jette un coup d’oeil, du style « t’es sûre que ça va aller ? Je peux lui péter la gueule à ce mec … » Euuh, ok Leen, tu es grand pour ton âge et lui est carrément petit, mais sans déconner, il a une certaine carrure, tu en ferais pas le poids. Voila ce qu’il peut lire dans mes yeux en guise de réponse. Il sait lire dans mon regard, une petite habitude que nous avons prise au fil des ans. Des yeux suspicieux, puis, il m’embrasse sur la joue avant de me souhaiter bonne nuit et de s’éloigner du couloir, tandis que j’espère qu’il n’essaiera pas de briser encore le couvre feu.

Je me retourne alors vers le gryffondor en face de moi, des yeux noir, une attitude furibonde. Silver Callahan. Dans une colère un peu déraisonnée et une rage non dissimulée, je griffonne à la va vite quelque simples mots « T’espionnais ? » Je lui tend le carnet. Il a un léger mouvement de recul, tandis que je lève les yeux au ciel, lui intimant de prendre le bloc pour lire. Bien sûr, je lui ai déjà adressé la parole de cette manière. Pour lui crier dessus via papier. Ouai je sais, ce n’est pas très efficace, mais c’est le moyen le plus efficace que j’ai trouvé. Il prend faiblement le carnet entre ses mains pose des yeux pas vraiment assurés dessus tout en tentant de déchiffrer mon écriture pas vraiment lisible du fait de la vitesse à laquelle j’ai appuyé les lettres sur le papier. Il n’a pas l’habitude de me lire, normal qu’il ait un peu de mal, mais je ne peux m’empêcher de ruminer intérieurement devant sa lenteur. Enfin, il se décide à répondre, la tête basse :

« Non, j’espionnais pas ! … Enfin ..; Euh … »

Je lui arrache le carnet des mains et écrit à la va vite un seul mot, en gros “Accouche !” Il semble un instant désemparé. Si je pouvais pousser un soupir de déséspoir je le ferais seulement j’en suis incapable, et je me contente de reprendre le carnet bien en main et d’écrire une suite. « Qu’est-ce que tu veux ? » Je lui montre, agacée, mais contenue cette fois. Lui semble totalement apeuré, du fait de mon attitude. Il balbutie quelque chose, du style :

« Je euh … je voulais te parler pour … euh essayer de savoir pourquoi tu ne m’aimes pas. »

Je souris tout en haussant un sourcil, d’un air narquois. Je laisse glisser mon stylo sur le carnet. « Eh qu’est-ce qui te fais croire que je ne t’aime pas ? » Sans le quitter des yeux, car j’ai appris à écrire sans regarder, je rajoute deux mots avant de lui montrer le carnet à nouveau. « Beau brun. » Il relève lentement le regard vers moi, fronçant les sourcils, comme s’il ne comprenait pas. Il me sort quelques exemples de fois où je l’ai joliment rembarré, des situations où je n’ai ma foi pas été la plus gentilles des élèves, mais lui montre mon carnet, après l’avoir coupé en me mettant à écrire. « Ok, je t’aime pas, mais tu sauras pas pourquoi. » Et j’agrémente cette jolie déclaration papier d’un sourire narquois ainsi que d’un petit coup d’oeil amusé. Ses yeux semblent perdus, comme s’il ne comprenait pas un traitre mot de ce que j’étais en train de lui dire. Ces yeux … je les connais, bien trop. Ceux de son père. Je déglutis, tout en tournant les talons. Le laissant en plan, ne voulant pas lui donner d’explications, sachant pertinemment que je serais plus méchante que je ne voudrais l’être si je reste en sa présence. Pourtant, alors que je m’apprête à me diriger vers ma salle commune, je le sens qui m’attrape le bras. Je me retourne, furieuse, et il ne me laisse pas le temps lui écrire de me lâcher qu’il s’exclame :

« Est-ce qu’un jour tu me donneras des explications Erdeven ? Dis moi … si quelque chose que j’ai fait t’as offensé, si j’ai fait quelque chose, je t’en pris dis le moi. »

Je serre les dents. Et de ma main libre, je lui colle une gifle magistrale, n’ayant pas d’autre moyen de lui faire lâcher prise sur mon bras, surtout que ce n’est pas pour me déplaire de rembarrer ce mec. Il y a une raison si je suis aussi méchante avec lui. Mais je ne lui donnerai pas. Je le regarde seulement, des yeux mélangeant une rage intense, une haine mais surtout … une sorte de peur. Parce que dans ses yeux, je vois plus ceux de son père que les siens. Quelques longues secondes, je reste là, comme paralysée devant son regard. Je serre les dents, sans un mot, car je ne peux rien dire, je me retourne et m’élance à travers le couloir, m’éloignant le plus possible de lui. Je l’entend qui m’appelle, me demande de rester, mais je ne l’écoute pas, filant seulement à travers les couloirs.

J’ai vu son père se faire torturer puis assassiner. A cause de ce que j’ai vu, j’ai moi même été victime de sortilège inhumains qui m’ont fait perdre la parole. Comment voulez vous que je sois honnête, aimable et gentille avec lui ?


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