Tout le monde a déjà entendu parler de ces nobles familles de sorciers au sang-pur. Leur nom fait naître un frisson sous votre échine à peine a-t-il était prononcé. Mais certain patronyme plus que d’autres sont redoutés et inspirent la crainte ainsi qu’un respect farouche. Si vous saviez comme c’est délectable de lire de telles expressions dans le regard de quelqu’un. L’admiration même se fait parfois une place dans un coin brillant de l’iris. C’est ce moment que
Matthew préfère capturer lorsqu’il plante ses prunelles polaires dans vos yeux. Un regard qui s’impose élégamment, celui d’un
McLeod.
Son visage est une éloquence muette, sa voix est d’une chaleur arctique et chacun de ses mots prononcés est comme coupé finement au couteau, se détachant de ses lèvres avec une clarté impériale. Une aura magnétique émane de tout son être et semble presque devenir électrique alors qu’un sourire mutin éclaire son faciès aussi pâle que sombre. Si
Matthew était un parfum, on le respirerait lentement afin d’en apprécier tout les aspects. Le premier arôme serait une froide brise poivrée. Puis le parfum s’étirerait de complexité, creuserait une pointe de piquant, comme une épice. A la fois relevé mais douçâtre, la dernière note laisserait un goût pâle et glissant, presque sucrée et chaud.
C’est ainsi, ce qui est dangereux attire irrévocablement. On ne résiste pas à la curiosité de le dévisager, prenant soin de tout dénoter. On sent ce parfum de mise-en-garde, tout le cri lorsqu’on voit
Matthew où la plupart de ses frères, tout est signe à cette alerte. Cependant, comme des enfants devant une alarme incendie, on se sent le besoin de toucher le gros boutons rouge, celui défendu. Et c’est seulement là que tout prend un sens. Comme une fleur urticante, un fruit gracieux mais empoisonné, un
McLeod exerce un mystère séduisant mais auquel il faut résister. Ainsi,
Matthew ne déroge pas à la règle.
Il n’y a pas que par son physique que le brun est immédiatement identifié comme un membre de sa tribu. Si le panneau rouge « Attention » ne vous suffit pas, que vous vous engagez sur la route
Matthew McLeod, alors il est impératif d’être bien attaché, car son comportement n’est pas moins celui d’une personne de sa stature.
Depuis tout petit, une propagande parentale est déversée dans ses oreilles, sous ses yeux et coulée sur son cerveau. Ses idées sont arrêtés là où celles de son père ont prit fin et où celle des nés-moldus commencent. A peine fut-il né que déjà devait être roucoulé dans ses oreilles combien il était supérieur aux enfants des autres familles, celles des moldus, à quel point il valait mieux que d’autres. On lui apprit à montrer du doigt ceux qui n’avait pas le mérite d’être sorcier, on lui dit de ne pas approcher pareilles personnes, de s’en tenir éloigner pour éviter de dégrader son rang bien plus noble, qu’une famille correcte est d’un mariage pur entre une véritable sorcière et un véritable sorcier, que l’authentique magie se trouve dans les veines bleues de ceux qui ont en eux uniquement du sang de sorcier et rien d’autres, qu’il faut préserver ce Don, cette qualité. D’une oreille attentive, il écoutait puis appliquait docilement les obligations et devoirs, sans jamais faillir aux règles, en s’y tenant avec obéissance, sans oublier d’être un digne représentant de sa famille, avec les formes de valeurs et la courtoisie requise.
Si l’orgueil avait un visage, chaque
McLeod en porterait le masque parfait et, bien sûr,
Matthew pourrait se vanter d’en avoir deux. Son arrogance auprès de ceux pour qui son père lui a demandé d’entretenir une aversion, est un point de sa personne qui n’est que visible. On lui reconnaît une haine pour tout ce qui n’est pas considéré comme conforme à ses mœurs, telle que l’homosexualité, ce qui fait aussi de lui un xénophobe. Il retient une grimace lorsque son plus jeune frère parle de sa ‘romance’ avec son… Enfin, celui qui le tripote, voilà. Il n’est pas envisageable pour lui qu’on éprouve ne serait-ce que de l’attirance pour quelqu’un du même sexe. Tout comme le voulait son père, bien entendu.
Serait-ce de mauvaise foi que de reconnaître, que si
Matthew est hautain, froid, égocentrique ou que sais-je encore, c’est bien parce qu’Arthur
McLeod l’est aussi ? Non. Ce ne serait que la vérité. Être un
McLeod, être
Matthew, c’est bien plus compliqué que de détester viscéralement chaque sang-impur du continent et plus loin encore. Être un
McLeod, c’est être un enfant qui cherche à se démarquer de ses frères. Être un
Matthew McLeod, c’est être un garçon qui a toujours cherché l’attention de son père, sans jamais avoir pu l’obtenir au milieu de huit autres frères. Comme tout le monde, le jeune homme cherche à exister, par tous les moyens. C’est au travers du regard de son père, de louanges, qu’il se sent vivre et être là. Comment se distinguer de huit frères et être alors le fils prodiges, tel qu’il le souhaiterait ?
Matthew veut être comme son père. Admirer, atteindre le succès, une notoriété. Que celui-là même, reconnaisse en son fils une réussite, une fierté. Qu’on puisse dire « tel père, tel fils ! » en les regardant l’un à côté de l’autre, arrachant un sourire gratifiant à son paternel. Sa plus grande récompense est l’éloge de son père, son plus grand désir, est de lui ressembler.
Matthew cherche indéniablement l’affection, le regard et l’approbation de son père.
Et sa fierté n’a d’égale que son ambition. C’est une évidence maintenant que vous connaissez son aspiration la plus chère : tout ce qu’il fait, il le fait pour devenir comme son père. Il le fait par amour pour sa famille, ne rien entacher du travail de son paternel, valoriser cette image des
McLeod, atteindre les sommets tel que son patriarche l’a fait et tel qu’il le voudrait de ses fils, toucher les étoiles de la haute et reprendre dignement le flambeau. Chaque chose qu’il fait est préméditée. Tout est axé sur son souhait de devenir le meilleur parmi les meilleurs, ses frères. Chaque mot, chaque geste est une façon de souligner son rang, son nom, qui il est et ce qu’il deviendra.
Matthew n’est rien d’autre qu’un parfait
McLeod, dont le but est de devenir LE plus parfait d’entre eux. Le prototype même désiré par son géniteur tant admiré. Mais pensez-vous que c’est si simple ? Non, encore une fois. Pas lorsqu’on est
Matthew.
S’il cherche à être le fils parfait, il n’est pas pour autant un pantin bien dressé, un petit soldat moulé dans la pâte de la droiture irréprochable. Il ne faut pas omettre le détail le plus important. Le fait que
Matthew est un rusé et fourbe petit serpent. De tout temps, le peuple connaît de ces gens qui révolutionnent l’histoire au travers d’idées encore jamais exposées – Que ? Mais quel rapport ? – Ces gens-là étaient de ceux qui se posent des questions. De ceux qui remettent en cause les mœurs. De ceux qui observent, cherchent à comprendre pourquoi certaines valeurs sont ainsi acquises et changées en pilier de la société. Eh bien, à compter que les
McLeod forment une société, alors
Matthew est un de ces philosophes.
Ce n’est pas une chose qu’il contrôle puisqu’encore moins une habitude qu’il aime. Mais
Matthew est de ces personnes, qui réfléchissent beaucoup, beaucoup et remettent ainsi en questions un nombre incalculable de choses, durant de longues réflexions. Pourquoi une baguette choisi-t-elle un né-moldu s’il n’est pas digne de porter des en lui la magie ? Pourquoi les moldus sont là ? Comment vivent-ils sans magie ? Pourquoi les sorciers vivent cachés s’il sont supérieurs et pas les moldus ? Quelle réelle différence entre un
Lysander qui aime un Sebastian et un
Lysander qui aime une Skyler, sinon la renommée de la famille, si c’est le même amour ? La renommée de la famille justement, déterminée par des critères qui concerne seulement les Sangs-Purs, mais les autres, n’en vivent pas moins bien, alors, pourquoi au fond ?
Voilà à quel genre d’interrogation s’adonne régulièrement
Matthew. Mais s’il n’y avait que ça ! Son esprit diverge sur tout et n’importe quel sujet, dès lors qu’il y a remise en question possible. C’est un déclic, une manière, une façon qui est née en lui sans prévenir, presque un tic qu’il ne peut repousser ou empêcher de venir tarauder son esprit. Et c’est là la brillance lumineuse de son intelligence, de sa ruse et de sa fourberie. Il sait où est sa place, ce qu’il doit faire pour obtenir ce qu’il souhaite, son charme et son charisme accompagne ses mots et gestes jusqu’à ses objectifs. Mais sous ses airs de fils parfait, irréprochable, honnête de petit
McLeod, se cache l’enfant incertain.
Incertain de ce qu’on lui a apprit, incapable de s’enfoncer dans le crâne des mœurs aussi étroits. Il les applique pour l’image, pour la forme, pour son Nom, pour son avenir, son père et ses frères. Il est courtois, élégant, hautain, arrogant et si calculateur. Il se force à croire, avec difficulté, en ce que son père lui demande de croire. Mais même si ce n’est pas le cas, il fait tout comme uniquement pour rester un
McLeod et atteindre son ambition. L’aspect triste de cette histoire, c’est que
Matthew aimerait vraiment ne pas avoir à contraindre son esprit à penser d’une telle manière, il voudrait que ce soit inné de penser comme son père, une évidence. Ca le torture vraiment et il se bat constamment contre lui-même pour s’éviter des problèmes. Pourquoi est-ce si dur de penser de la bonne façon ? La faute à sa curiosité insatiable et son introspection. Toujours est-il que la douleur de ne pas penser comme son père l’aurait voulu, met
Matthew bien à mal, accroissant ses réflexions sur lui-même.
D’autant plus que dans la famille, un révolutionnaire, il y en a un autre. Vraiment empoté, complètement culoté, terriblement beuglard et surtout qui s’assume volontiers.
Lysander. Il est un exemple pour
Matthew, un exemple honteux. Un double exemple de bonne et mauvaise chose. D’une part, il est ce que
Matthew cherche secrètement à être : lui-même, libéré des préjugés et des convenances de famille, il croit en ce qui lui plaît de croire. D’une autre part, il montre à
Matthew pourquoi ce dernier n’assumera jamais ses remises en questions et ses doutes : un danger pour la famille, un danger pour lui-même.
Lysander a choisit de protéger leur sœur cracmolle et depuis, la famille lui tourne le dos. Qu’arrivera-t-il si un jour, leur père apprenait pour ce chevelu de Prince ? Voilà ce qui retient
Matthew. Il ne veut pas du futur sort de
Lysander ou de celui de
Violett, de sa vie à l’écart d’une famille, de sa souffrance : il est lâche et s’écarte d’elle pour ne pas être écarté de son père.
C’est laid. C’est tellement laid, d’ainsi laisser derrière soi des membres de sa famille, au détriment de ses ambitions. Mais c’est un
McLeod. Un vrai. Qui est prêt à tout pour obtenir ce qu’il désir ou parvenir à ses fins. Le mensonge, la fourberie, le piège… La trahison ? Ca oui et de tout les côtés. Si
Matthew laisse à
Lysander l’impression d’être un monstre d’égoïsme qui se fiche de ses cadets, c’est uniquement car ça semble être, pour le jeune homme, la meilleure façon de se faire juger. De cette façon, Arthur n’apprendra jamais cet amour qu’éprouve
Matthew pour ses benjamins. Qu’il pourrait brûler pour sa sœur sans même avoir réellement partager un morceau de sa vie. Qu’il pourrait se battre pour son frère contre des catins qui rit de sa relation avec un homme, que lui-même désapprouve au plus haut point. Qu’il a déjà écrit à sa sœur –signé d’un M.ML– pour la féliciter, ayant entendu
Andrès dire qu’elle réussissait bien au sein de l’école Moldue. Le paternel n’apprendra jamais que peu importe les faits,
Matthew a choisi
la famille. Ainsi, il aime ses frères. Tous. Et sa sœur. Mais n’en montre rien, car il aime également ce que sont les
McLeod, leur grade, leur notoriété. C’est choisir entre famille et famille. Une famille divisée. Alors,
Matthew assure ses arrières comme il l’a toujours fait, ayant conscience très tôt de ce qu’il désirait et devait faire pour l’obtenir, et de ce qu’il aimait mais devait taire pour ne pas tarir son image. Un tourment de plus auquel songer des nuits entières.
Refouler ses doutes, ses sentiments. Voilà à quoi
Matthew passe ses nuits d’insomnies. Un masque immaculé, propre, correct qui couvre un visage déchiré, dégoûté, sombre. De là, le jeune homme tire tout ces tourments et a fini par développer une tendance aux crises d’angoisses. Une contrariété qui engendre trop de questionnements ? Paf. L’angoisse et l’anxiété ont gagné l’esprit torturé du brun et le font parfois exploser. C’est une façon de décuver de tout son stress et de ces peurs, doutes. C’est assez violent lorsque ça le prend : d’abord sa respiration devient paniquée et rapide, ce qui prévient d’un accès de colère ou, dans de rares occasions, de violence. Un poing contre un mur, un coup de pied sur une porte. Mais le plus souvent, hurler et éclater en sanglot l’apaise. Il n’en a jamais parlé à personne et lorsqu’il sent gonfler son angoisse, il s’éloigne, devinant à quel point ce serait pire et dégradant en la compagnie de qui que ce soit. Il n’y a qu’une personne a l’avoir jamais entendu dans pareil moment. Lewis, son frère avec qui il a été le plus proche. Sinon personne.
Enfin, maintenant qu’il est clair que
Matthew est un vil serpent, mais un vil serpent avec un cœur qui bat vigoureusement, il y a bien quelques qualités qui peuvent être éclaircies pour faire reluire son image. Notamment son dévouement pour sa famille. Il est vrai que la façon dont elle est montrée, ne dénote pas vraiment d’une fidélité très valorisante. Mais s’il devait le faire,
Matthew se donnerais tout entier pour l’un de sien – mais seulement un des siens, les autres il marche dessus pour pas se salir les pieds, compris ? Puis quelqu’un qui se questionne autant que le fait
Matthew, vient forcément à se questionner sur lui-même. Il remet en cause sa façon d’agir avec les autres et son comportement en général bien sûr. Il lui arrive de regretter, voire même de culpabiliser. C’est bien la preuve qu’il n’est pas foncièrement mauvais ! Et puis, parmi tout ses frères, il est sans doute le plus altruiste et compréhensif d’entre eux – modérément s’entend, à la façon d’un
McLeod : c’est celui dont les réactions sont les plus tempérées et objectives. Evidemment, il est aussi nécessaire de parler de son intelligence, sa culture, sa curiosité insatiable. Il aime savoir et se donne les moyens de connaître. Voyant tout ce qu’il endure, sachant tout ses efforts, n’a-t-on pas un peu de pitié à lui accorder ? Non puisque de la pitié, il n’en veut pas ! Beaucoup d’honneur et c’est aussi une belle valeur, à juste dose. On peut aussi parler de gentillesse, mais encore une fois, elle ne touche que ceux qui, aux yeux du brun, mérite la sienne. Que voulez-vous : on ne se refait pas.
Ainsi,
Matthew est quelqu’un gorgé de fantasmes et de conflits. Mais il est un être qui sait dominer ses instincts, pour la forme, pour le sang, la Famille. Torturé, il est souvent mélangé entre le Bien et le Mal, deux valeurs que son père seul à déterminé dans sa tête. Mais toujours remis en cause, mélangé entre le cœur et la raison.
Boîte à détails
• La baguette de Matthew est faîte en bois de vigne (« Les baguettes de vigne semblent fortement attirées par les personnalités aux profondeurs cachées », Ollivander), mesure 31.31 centimètres et contient en son cœur un crochet de serpent.
• L’épouvantard de Matthew est Arthur McLeod, son père. Il tient sa baguette et la pointe sur Matthew. Son visage est emprunt de déshonneur et lorsque s’ouvre sa bouche, tout ce que peut en ouïr Matthew est une suite sans fin de reproches, un blâme long et déchirant. ‘Déshérite’, ‘renie’, sont des mots qui résonnent contre son front sous la voix répugné de son père, qui poursuit son discours jusqu’à achever Matthew. Sous pareil épouvantard, il est à peine capable de se souvenir qu’il ne s’agit que d’un artifice et perd ses moyens.
• Dans le reflet du miroir de Risèd, à mesure que Matthew s’en approche, son image presque transparente se confond avec un reflet de son père, souriant, qui lui tend les bras. Derrière, il peut distinguer le reste de sa famille, y comprit sa mère, sa sœur et tout ses frères.
• L’amortencia associé au jeune homme sent le raisin et la pomme, en note dominantes. Quelque chose de suave et délicat, comme si l’odeur était de velours s’enroule autour de ces principales. Puis une pluie chaude et un peu ferreuse, est finalement discernable sur la dernière touche de la senteur.
• Sa discipline favorite est les Potions. A une époque, vers ses onze ou douze ans, il voulait devenir apothicaire. Si ce n’est plus le cas aujourd’hui, il n’a pourtant pas perdu son amour pour les mélanges et s’amuse parfois à créer de nouvelles mixtures.
• Matthew trouve les chats ingrats, fourbes, sournois, élégants et égoïstes. De fait, c’est son animal favori et secrètement, il pourrait presque laisser son cœur fondre de son armure de glace, en voyant un chaton.
• Le départ soudain de Lewis a laissé un vide intersidéral dans la poitrine du McLeod. C’était le frère avec qui il s’entendait le mieux. Celui auquel il se raccrochait lorsqu’il se sentait mal. Il lui en veut terriblement de s’en être allé. Il considère que son petit frère l’a laissé tombé. Mais il n’est pas en colère. Tout simplement fissuré par ce choque. Et l’impact résonnera encore longtemps. Depuis ce soir de Noël, Matthew s’isole un peu plus et ne modère plus la façon dont il envoie chier les autres. Son sarcasme est devenu l’épée avec laquelle il affronte son manque et la tristesse. Il a perdu un repère, pas seulement un frère.
• Le plus grand secret de Matthew est sa passion pour les moldus. C’est presque devenu malsain à ses yeux, tant il s’intéresse à leur vie ! Mais quand il y réfléchit, il essai de se rassurer « Où est le mal ? Je cherche juste à comprend. » Pourtant, il se sent sale de vouloir à tout prix échanger quelque mots avec un né-moldu, ou marcher un peu en ville où il n’y a qu’eux. C’est devenu une obsession : on lui dit de les détester : pourquoi ? Ils n’ont pas de magie en eux : comment vivent-ils, alors ? S’en suit la naissance d’une passion honteuse.
• Il est archi-fan des échecs version sorcier. Petit déjà, il adorait défier ses frères ou ses cousins. Il apprécierait terriblement de se retrouver contre son Père et de gagner, mais l’occasion ne s’est jamais présentée.
• Son deuxième prénom est Ryan et signifie l’indépendance, la curiosité et l’intelligence.
a little something from you.
Tell me who you really are.