Ma vie n’a rien de triste ou de déchirant. J’ai vu le jour dans la grande & bruyante ville de New York le 25 juillet 1962, devenant par la même occasion le deuxième enfant de Marius & Marika Sillingson. Mes parents se sont connus très longtemps avant ma naissance, & pour tout dire, leur rencontre m’a toujours étonnée. Ils se sont croisés tout à fait par hasard à New York. Bien que sorcière, ma mère avait toujours eu une passion pour les moldus. Elle se plaisait à aller voir la manière dont ils vivaient & ce qu’ils faisaient de leurs vies. Tant qu’à mon père, il commençait à peine sa carrière d’avocat & était encore très peu sûr de lui pour l’époque. Bref, ils m’ont toujours dit que dès le premier regard, ils avaient sus qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. C’était le destin. Plusieurs diraient que ce sont des balivernes, mais moi je me plais bien à le croire. Bref, ils se sont mariés à peine quelques mois plus tard, décidant de d’unir leurs destins pour l’éternité. Quelques années plus tard, ma mère a mit au monde mon frère, Chris, & trois ans plus tard, c’est moi qui pointais le bout du nez. D’aussi loin que je me souvienne, on m’a toujours considérée comme la plus adorable des enfants. Certes, il m’arrivait assez régulièrement de piquer des colères, mais au moins, j’avais le mérite de faire comprendre ce que je voulais. D’ailleurs, je n’ai toujours pas changée aujourd’hui. Lorsque j’ai eu sept ans, ma mère est de nouveau tombée enceinte. Cette idée m’a immédiatement réjouie. J’avais déjà un grand frère avec qui je m’entendais très bien, mais il me manquait un petit être à protéger, une personne sur qui je pourrais veiller en tout temps. C’est ce qu’est devenu Rupert. Mon petit frère, je l’ai adoré dès la première seconde. Je me suis immédiatement promis de le protéger au péril de ma vie, quelles que soient les épreuves que notre famille aurait à traverser.

Lorsque Chris eu ses onze ans, il ne tarda pas à recevoir sa lettre d’entrée à Poudlard. Ce fût un réel soulagement pour ma mère qui espérait tant que ses enfants soient sorciers eux aussi. Certes, elle adorait mon père, mais il n’en demeurait pas moins qu’elle avait conscience que posséder des pouvoirs rendait les choses beaucoup plus faciles, du moins pour les gens de notre genre. Aussi, pendant trois ans, je me mis à espérer d’avoir une telle chance moi aussi. Je rêvais d’entrer à Poudlard à mon tour & de vivre le même genre d’aventure que ma mère m’avait racontée. Je savais que Chris s’y plaisait beaucoup, & je n’avais qu’une hâte, l’y rejoindre à mon tour. Aussi, les trois années qui me séparaient de mes onze ans passèrent à la vitesse d’une tortue. Mais finalement, le grand jour arriva. Je reçue ma lettre officielle, & surexcitée, je préparai mes baguages en direction de Poudlard.

Aujourd’hui, mes sept années du premier cycle sont terminées. Je les ai passées avec brio, comme mes parents s’y attendaient de moi. Je n’ai jamais été la personne la plus studieuse qui soit, mais en même temps, je n’ai jamais rien laissé au hasard. Réussir dans la vie a toujours fait partie de mes priorités & j’ai mit toutes les chances de mon côté pendant toute ma scolarité. Cette année, je suis en première année d’offensive magique. J’ai toujours su que je voudrais devenir Auror. J’ai beaucoup d’admiration pour ma mère, mais je n’ai jamais comprit pourquoi elle n’a jamais eu l’ambition de viser plus haut. Si on nous a donné ces pouvoirs à mon avis, c’est pour une raison précise. Certains sorciers ont choisis le côté du mal, & je crois fermement que c’est de notre devoir de les arrêter avant qu’ils ne commettent plus de dégâts. Surtout avec cette fameuse attaque qui s’est produite l’été dernier. Dieu soit loué, aucun de mes proches n’a été blessés, mais ça m’a tout de même mit dans une colère noire de voir que certaines personnes préfèrent rester là sans rien faire plutôt que de combattre. Quitte à mourir, à quoi bon se laisser aller sans tenter de se battre au moins au minimum ?? Cette année, mon petit frère Rupert débute sa première année au collège, & tel que promis, il est absolument hors de question que je le laisse se faire faire du mal sans rien faire. Un jour, j’arriverai à combattre tout ses monstres qui s’infiltrent dans la vie des autres afin d’y mettre le chao. Bien sûr, avant de me lancer dans une telle quête, je dois compléter mes années à Poudlard, & pour le temps qu’il me reste, je tente d’en profiter au maximum. J’ai d’excellents amis, un patronus tout à fait adorable & un chat qui est assez à mon image, si on veut. La seule ombre au tableau, c’est ce fameux mariage que ma mère a planifié dans mon dos l’été dernier. Elle & un de ses anciens amis de l’école semblent s’être mit dans l’idée que son fils & moi étions fait l’un pour l’autre. Baliverne, à mon avis c’est uniquement pour s’assurer de ne jamais perdre contact l’un avec l’autre. Pour l’instant, je m’en accommode. Malgré mes fiançailles, je profite au maximum de la vie qui s’offre à moi. D’ailleurs, je crois que mon crétin de fiancé fait exactement pareil. Qui sait, peut-être arriverons nous à se sortir de cette promesse complètement stupide.