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U. Swan Von Sachsenheim - My reputation kinda clouded with dirt
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par Invité, Lun 20 Jan - 23:10 (#)
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Ulrich Swan Hyperio Von Sachsenheim
FEAT. Alex Heerama
19 ans ϟ Enseignement magique ϟ Polatouche de Sibérie / ? ϟ Sang-Mêlé

DATE & LIEU DE NAISSANCE : Ulrich Swan Hyperio a poussé ses premiers cris le 9 juin 1961 dans une clinique sorcière aux abords de Munich, fief familial des Von Sachsenheim.
BAGUETTE : Achetée auprès de Gregorovitch, sa baguette est longue de 23,5 centimètres, souple et est faite d’un bois de sorbier, propice aux sortilèges de défense que Swan affectionne tant. En son cœur se trouve une plume d’occamy .
ÉPOUVANTARD :Sa plus grande peur reflétée par ces créatures fourbes est la vision de lui-même en mangemort, les mains couvertes de sang et un sourire carnassier porté tel un masque.
AMORTENTIA : L’odeur d’antiques parchemins runiques, l’air frais forestier, du lait d’amande et un petit quelque chose d’autre.



 
 
 


Ulrich Swan Hyperio est la troisième enfant d’Hermann et Helga, membres de la prestigieuse et renommée famille Von Sachsenheim, issus de la noblesse allemande. Fier de l’excellence que son imprononçable patronyme suppose, il n’ne demeure pas moins un marginal aux yeux de sa propre ascendance.
En effet, il s’est toujours senti différent des autres « Sachs », à l’exception d’Orpheus. Tous deux n’était pas franchement pressés de rejoindre les rangs du Lord. A vrai dire, cette idée terrifie Swan.
La réputation de mangemorts des Von Sachsenheim n’est plus à faire et pourtant, Swan est bien résolu à ne pas en devenir un. La hiérarchie sanguine, il trouve cela d’une hypocrisie sans nom, surtout venant d’une famille dont le sang a été « souillé » par une « monstruosité » de moldue. Sur ce point, il est d’ailleurs partagé. Même s’il s’estime comme étant nettement supérieur aux moldus, il ne sait pas vraiment quelle place accorder aux nés-moldus, de surcroit à ceux qui ont triomphé grâce à la sueur de leurs fronts.
Pourtant, il n’a pas non plus une idéologie d’Auror. Ceux-ci ont en effet tué sa sœur,  Eurydice, la parfaite, l’enfant prodige de la première branche. Idéologiquement, Swan est donc écartelé entre sa morale et son éducation, sa famille et son mode de pensée.
Même si son entourage ne connait pas l’ampleur exacte de cet écartèlement – bien dissimulé derrière sa timidité naturelle – ses propres parents le trouvent suspect et le « traquent » au quotidien. Tout cela contribue à la bulle qu’il s’est créé alors qu’il n’était haut que de trois pommes.
En effet, depuis qu’il sait lire, Swan a baigné dans les ouvrages ancestraux de l’immense bibliothèque au cœur du manoir familial. Au fil des années, et au contact de son grand frère et modèle Orpheus, Hyperio a développé un réel goût pour l’apprentissage et la découverte. A tel point que l’érudition et la satisfaction de sa vorace curiosité sont devenus de véritables drogues pour lui. Quand son esprit se perd dans les lignes des manuscrits, l’échéance de la marque des ténèbres qu’il ne cesse de repousser, ses parents et la pression qu’ils créent, ses interrogations, tout cela s’embrume et disparaît.
A Poudlard, il n’est pas très connu ou remarqué. Son nom fait jaser mais un effacement volontaire lui permet d’échapper à quelques remarques désobligeantes. Cependant, il reste un jeune adulte sensible et ouvert à l’autre, dans la mesure du possible du moins. Empathique mais farouche, Swan éprouve de réelles difficultés à tisser de vrais relations avec ses camarades. Elève brillant, il est très dur avec lui-même, désirant s’approcher – voire frôler – la sacro-sainte excellence, ce qui lui permit d’ailleurs d’obtenir de très bons résultats aux ASPIC (notamment en histoire de la magie, étude des runes et en sortilèges et enchantements).
Désormais en deuxième année d’enseignement magique, il rêve et a bien l’intention de devenir un archéomage connu et reconnu par ses pairs. Cela passe donc par un entrainement quotidien (de ses capacités naturelles déjà avantageuses en matière de mémorisation visuelle) qui ne lui laisse que très peu de temps libre. Tant mieux, pour lui qui essaye d'échapper aux choix idéologiques.
Pourtant, à l’image de son patronus, Swan se cherche encore. Il ne sait pas exactement qui il est et se sent comme un long corridor dont toutes les portes n’auraient pas été ouvertes. Certaines de ses réactions le surprennent lui-même parfois comme lorsqu’il se montre plus chaleureux qu’à l’ordinaire (alors qu’il est plutôt mélancolique) ou quand il fait preuve d’une mystérieuse vivacité parfois violente.
Membre réputé du club d'échecs, il a également poursuivi une éducation musicale durant son enfance, d'où sa maîtrise du violon.



a little something from you.

Les parchemins en tout genre s’accumulaient sur le magnifique bureau en noyer dans la chambre de Swan, dans l’aile ouest de la résidence Von Sachsenheim, à Munich. 1978, c’était les vacances de Noël. Une coupure faite dans le rythme effréné de la septième année à Poudlard. Si pour la plupart, cela était signe des enchanteresses retrouvailles avec sa famille, pour Swan, qui sentait l’échéance des ASPIC arriver, c’était surtout l’occasion de reprendre ses bonnes vieilles habitudes. L’on ne le voyait sortir de son antre que lorsque sa présence eût été indispensable : les repas, la toilette, les bonjours et au revoir. De temps en temps, il s’offrait le luxe d’aller prendre l’air, un quart d’heure, peut-être moins, histoire d’emplir ses poumons de l’air frais et glacial ainsi que peut-être jouer quelques notes au violon. Ce soir, il s’accordait un petit plaisir en révisant sa matière préférée : l’étude des runes. Swan rêvait bien qu’un jour ses connaissances puissent être appliquées sur des stèles, des fouilles ou des manuscrits encore plus vétustes que ceux dont il disposait dans la bibliothèque. Ceux-ci avaient d’ailleurs pris l’habitude de s’accumuler le long des murs aux fines moulures, si bien que l’on aurait bien pu les prendre pour un papier peint s’ils ne changeaient pas aussi régulièrement de place. Sa main endolorie par des gestes maintes fois répétés, le jeune Von Sachsenheim s’accordait une pause de quelques secondes, admirant un spectacle de toute beauté. Dehors, de légers et majestueux flocons de neige tels des cristaux tombaient doucement, portés par une légère brise qui, de ce côté de la vitre, semblait nettement moins froide. Au loin, de lourds nuages blancs épais cachaient le ciel bleu auquel ils avaient eu droit durant la journée. Désormais, la moindre parcelle de verdure était recouverte de son manteau de neige, si bien qu’il aurait été difficile pour un étranger de reconnaître les lieux. Quelques instants, Swan se laissa divaguer, s’imaginant voler entre ces flocons, insouciant et miraculeusement non transi de froid. Soudain, quelque chose le traversa, comme un courant d’air infime mais dévastateur. Le souffle coupé, un mouvement brusque lui échappe. Déjà, le flacon d’encre se renverse sur son parchemin de révision. Secouant la tête en s’efforçant de revenir à lui, le sorcier redresse l’encrier et admira l’étendue des dégâts. Une véritable marée s’était abattue sur son travail. Il tâtonna à côté de lui, à la recherche de sa baguette. Où était-elle passée ? Il réfléchit quelques secondes, essayent de se souvenir de la dernière fois qu’il l’avait vue. Lui qui avait une excellente mémoire, il n’avait pas la moindre idée d’où elle pouvait bien se cacher. Il fallait dire que vu l’encombrement du bureau, c’était tout à fait compréhensible. Il fit un tour sur lui-même, regardant sur son lit, guère mieux rangé. Puis, provint de derrière lui un bruit indistinct. Un féroce mal de tête survint. Se retournant aussi sec, il vit son manuel Théorie des stratégies de défense magique onduler étrangement. Un instant, il se demanda quelle créature, par la barbe de Merlin, pouvait bien être là-dessus. C’est alors que des poils surgirent. Puis vint un museau couronné d’une ravissante truffe rose, elle-même encadrée de moustaches qui l’étaient tout autant. Soucieux du poids qui pourrait écraser l’animal, Swan souleva le livre, découvrant ainsi un écureuil. Que faisait-il là ? « Un polatouche de Sibérie ! » Il regarda autour de lui mais ne trouva nullement l’origine de la voix.  « C’est moi que tu cherches ? » L’animal se pointa du bout de son minuscule petit doigt avec une humanité bluffante. « Tu.. Parles ? » Le son de sa voix, douce et confuse, ne plaisait guère à Swan. « Ne t’en fais pas, elle est très bien ta voix, tu sais. » Là, il avait le souffle coupé. Comment pouvait-il avoir une quelconque idée de ce qu’il pensait ? Était-ce une créature magique ? Une espèce de rongeur télépathe ? Pourtant, il n’en avait jamais entendu parler, dans aucun ouvrage tel qu’il soit. « C’est parce que je suis ton Patronus. Je m’appelle Delling. » En plus de cela, il avait un nom. La pilule était dure à avaler pourtant, Swan ne paniqua pas. Il restait seulement dubitatif, quoiqu’une pointe d’anxiété demeurait dans sa gorge. « Je suis.. » il fut interrompu. « Je sais très bien qui tu es, Swan. » Durant une seconde, il lui sembla que cette créature l’avait appelé par son prénom en souriant. Puis, le dénommé Delling se saisit de sa baguette de sorbier et la lui tendit. « Oh, j’ai failli oublier… C’est fou ce que c’est lourd ces choses-là. » Swan le remercia, bégayant. « Me-me-merci ..? » Avant même qu’il ne lui répondit, l’animal lui monta sur la main avec une vélocité rare puis l’escalada jusqu’à arriver sur son épaule, juste à côté de son oreille. « Et si tu lançais un Recurvite ? » fit l’écureuil volant en pointant le parchemin imbibé d’encre, un sourire amical sur son doux visage poilu.

Swan n’apprit que plus tard l’origine de l’apparition de cette boule de poil qui devint très vite son meilleur ami. Tous deux tissèrent ainsi une relation fusionnelle, s’accommodant de la présence de l’autre avec une facilité rare, et ceux, malgré leurs similitudes et leurs différences.



You're not a sad story.

Sa vie, son histoire, son vécu, son fil, sa traversée, son expérience, ses essais mais aussi ses échecs, son tracé, son chemin, son matériaux, sa ligne, son origine, ses débuts.
L’histoire d’Ulrich Swan Hyperio Von Sachsenheim, c’est tout ça.

AubeIl est seul, assis, recroquevillé, la tête entre les jambes. Les rires de ses frères et cousins ne proviennent à lui que par un lointain écho. Il a six ans et a l’impression d’en avoir tellement plus. Ce qu’il voit de la réalité n’est rien de plus qu’un carrelage de marbre d’une blancheur éclatante. Sans une tache. Excepté lui. Aussi loin qu’il s’en souvienne, les dites leçons de ses parents à propos des dogmes familiaux n’ont débouché que sur des punitions. Il pose trop de questions. Il n’est pas assez rageur, déterminé.
« Hey Ulrich, viens jouer avec nous. On a besoin d’un méchant sang-de-bourbe ! » Swan ne répond pas immédiatement à Julian. Les larmes lui montent. Pourtant, même s’il sait que les évacuer lui ferait du bien, il sait aussi que c’est inconvenant, impropre aux personnes de son rang. Alors, la gorge serrée, il se borne à lui répondre « Non merci, je préfère rester assis à réfléchir, Julian. » L’interpellé hausse les épaules, lance une énième remarque désobligeante à son encontre puis retourne à son jeu préféré « Moldus et Sorciers ». Swan, lui, reste assis, là, un bon quart d’heure avant de se relever. Il rajuste son pull, remet sa chemise dans son pantalon, dépoussière son pantalon, et entame sa marche dans le manoir. Il sait qu’il pourrait fermer les yeux et naviguer sans la moindre difficulté en ces lieux. Une idée lui vient. Il ouvre la troisième porte en partant de la gauche, dans l’aile ouest du rez-de-chaussée. L’entrée des couleurs des elfes de maison, dissimulés à la vue des résidents. L’endroit est exigu, sale et sombre. Mais qui s’en plaindrait ? Sûrement pas les créatures difformes aux toges aussi vieilles que l’arrière-arrière grande tante Celena. L’un d’eux, Monströs, croise sa route. « Jeune maître ne devrait pas être dans couloirs de Monströs » bougonne-t-il. Les yeux suppliants de Swan ont vite fait de le faire céder, retournant vaquer à ses occupations, non sans lancer une remarque sur ses maîtres. Au bout de quelques mètres, d’un escalier dont les marches en effrayeraient plus d’un, le jeune sorcier parvient au premier étage, dans l’aile est cette fois. Il pousse la porte, regarde à droite à gauche, vérifiant qu’aucun adulte tyrannique ou enfant délateur ne se trouve dans les parages. Il referme la porte avec douceur et discrétion. Swan sait où il se dirige. La chambre de son aîné, Orpheus, est sa destination. Il tape à sa porte, entre et le regarde, assis à son bureau. Il devait être en train de réviser ses ASPIC semble-t-il. Le jeune Von Sachsenheim l’observe et avant même qu’il ne dise quoique ce soit de sa voix carillonnante, son frère lui assure qu’il peut rester, à la seule condition qu’il reste silencieux. Cela suffit à lui redonner le sourire. Il s’assied sur son lit, timide, attrape une fiche et s’efforce de la lire. Bien sûr, lui qui vient d’apprendre les rudiments de la lecture et de l’écriture, il ne comprend pas très bien les tenants et aboutissants. Les dessins et schémas ne sont pas non plus très explicites pour un garçon de son âge. Qu’importe, il se dit que lorsqu’il sera grand, il sera aussi brillant que son merveilleux frère, et peut-être, plus encore. Il lui tarde de grandir. Il ignore encore ce que son futur incombe.


Zénith Ses doigts lui font très mal tant il joue et rejoue les mêmes notes. L’excellence toujours l’excellence. Swan a dix ans et cette exigence est désormais gravée dans sa petite tête blonde. Son précepteur bafouille toujours les mêmes remarques aiguisées comme des couteaux qui, à chaque fois, le lacèrent de part en part. Pourtant, si on l’attaque, c’est pour le pousser à réagir, le pousser dans la réaction. Ce point-ci semble être un échec. On ne faillit pas chez les Von Sachsenheim. Alors il redouble d’efforts. Il se donne totalement et inconditionnellement. Mais ce n’est pas assez. Il ne sera jamais comme sa cadette Lenore, la petite dernière parfaite. On parle déjà d’elle comme la prochaine Eurydice. Elle n’a pas idée d’à quel point cette comparaison est un honneur. Swan, lui, a la peau des doigts à vif. Il veut réussir. Il va réussir. Ce n’est plus qu’une question d’entraînement, de perfectionnement. Pratique, érudition : les clés de la réussite. Déjà, il aime ça. Apprendre, savoir, connaître, maîtriser, concevoir et prévoir. La connaissance est le pouvoir. Cependant, elle est bien plus que cela pour lui. C’est sa fenêtre dans les murs marbrés familiaux. La porte de sa cage dorée et menaçante. Swan est jeune, mais il se rend bien compte de ce qu’il se passe.
La partition est finie. Il a réussi. L’horloge sonne alors douze fois. L’heure du repas est venue et il est même en retard. Il s’approche du précepteur, le remercie dans les règles puis dépose le violon sur le socle prévu à cet effet. Timidement, il traverse l’étage, descend le double escalier et gagne la salle à manger où presque tous sont déjà attablés. Au bout de la longue table d’ébène se trouvaient Helga et Hermann, ses parents. « C’est pas trop tôt. Nous t’attendions. » Confus et désormais mal à l’aise, Swan se glisse entre Cythère et Amadeus. Rouge de honte, il regarde ses pieds avec un engouement particulier. Il lève cependant la tête vers sa cousine, un minuscule sourire au bord des lèvres ? Tous deux s’entendent plutôt bien, ce qui est rare pour Swan, habitué aux relations conflictuelles. Il lève d’ailleurs la tête, à la recherche d’Orpheus, qui se trouve à deux bons mètres de lui. Celui-ci porte un sourire chaleureux à son encontre. Le bruit cristallin d’un cuiller en argent tapant à rythme régulier sur un verre interrompt toutes les conversations. « Ulrich, ce jour est particulier pour toi. » commence Hermann. Léonore et Saskia roulent toutes deux des yeux comme  une seule personne. « Olaf – le hibou familial – a apporté ce matin ta lettre d’admission à Poudlard, pour l’année prochaine. » Il laissa un silence significatif durant lequel des regards agacés sont échangés. « Je compte sur toi pour honorer le nom de notre famille, comme il se doit. » Helga et Hilke se regardent d’un air entendu. Si Swan était rouge tout à l’heure, il est désormais livide. Il sait lire entre les lignes. Excellence et élitisme, le tout loin des « impurs ». Si le message est autant explicite, c’est parce qu’il fait écho à de nombreuses « corrections ». Alors Swan, plutôt que de poser trop de questions à un parent dont les réponses se résumeraient à des grognements et des récitations dogmatiques, a décidé de les trouver dans des ouvrages. Il pense également aux grimoires cachés sous lit à baldaquin, ceux qui osent parler de l’ignominie  des idéaux racistes. Finalement, « Oui, père » est la seule réponse adaptée à ce discours. Puis, tous rient et se remettent à engloutir des amas de nourritures. Sauf lui et son sang glacé par l’effroi du contact avec la réalité.


CrépusculeCe jour-là est gravé dans sa mémoire au fer rouge. Le 22 août 1978. L’été va bientôt se conclure. Il a été chaud et calme. Les oiseaux chantent et la blancheur des fleurs perchées dans les arbres reflète les rayons dorés de l’astre solaire. L’air est gorgé de la senteur de quelques fruits sucrés. Allongé dans l’herbe, il a appris la nouvelle comme un choc, comme s’il voyait un miroir se briser puis s’effondrer. Eurydice s’en est allée. Cependant, tout le monde sait qu’on l’a poussé de force dans sa dernière demeure. La journée passe tellement rapidement. Pourtant, Swan, lui, a l’impression d’être resté immobile des heures durant, cette même expression de surprise macabre greffée sur son doux visage. Elle est partie. Il sait qu’elle était une mangemort et qu’il arrive fréquemment que l’un d’eux « parte » comme on dit avec un petit euphémisme. Mais sa sœur, le parfaite reine Eurydice, jamais. Elle était l’espoir de toute une génération de Von Sachsenheim. Helga n’a rien dit à son fils cadet quant aux circonstances de sa disparition brutale mais il sait. Un auror lui a fait payer ses exactions de servante du seigneur des Ténèbres. Elle a donc deux meurtriers. Et dire que ses parents veulent toujours le faire entrer dans les rangs mordicus. Depuis sa première année à Poudlard, Swan avait bien réfléchi à ce sujet. Il croit mesurer l’ampleur du choix entre tolérance et rejet, Auror et Mangemort. Maintenant, tous se brouille dans sa tête. Ils, ces Aurors, ils l’ont tuée. Réduite à au silence pour l’éternité. Ne sont-ils pourtant pas supposés éviter les effusions d’hémoglobines ? Parole, parole. A cet instant, l’infime trace de haine en son cœur lâche une vérité d’un froid arctique : Aurors, Mangemorts, ça se vaut finalement. Se demander quel camp choisir revient à choisir entre la mort par le feu ou la noyade. La bataille idéologique n’est jamais plus qu’un prétexte pour le pouvoir. Sa famille est donc dans l’erreur depuis le début.
Il se tient debout, à côté du cercueil observant tous les Mangemorts dans l’assistance. Comment peuvent-ils oser venir ici après ce qu’ils ont fait à sa sœur ? Après tout, c’est de leur faute aussi. Leur manque de discernement, leur aveuglement, leur avidité fait d’eux le bras armé d’un monstre despotique et sanguinaire.
Orpheus est là aussi. Enfin, ce qu’il reste de lui. Il est en lambeaux. Si Swan a été touché par la nouvelle, pour son frère, ça fait l’effet d’un véritable Confringo bien placé. Il est difficile pour le jeune sorcier d’observer, vulnérable, la détresse de son frère et modèle. Néanmoins, la main timide dans son dos, il fait de son mieux. Il sait que ce n’est pas assez, qu’il est trop tard. Il le perd déjà. Le vengeance l’envahit. Il les perd tous, aussi cruels soient-ils.
Une fois la cérémonie passée, les discours déchirant de proches et de partenaires de baguette terminés, c’est le pas lourd que Swan va pour regagner la demeure familiale où il a bien l’intention de s’enfermer dans son antre pour étudier et s’échapper de tout ça. Pourtant, ce n’est pas l’avis de son père qui le plaque, en chemin, contre la stèle de Brönenburg. « Tu as vu ce qu’ils ont fait à ta sœur. Tu sais désormais de quoi ils sont capables… Comment peux-tu rester aussi neutre après ça ?! » Le ton est coupant et menaçant. « Prends la marque. Comme Orpheus va le faire. » « Non.. Il.. Il a cédé.. » pense dès lors Swan. Hermann le pousse plus fort contre la pierre, l’écrasant douloureusement. Nez contre nez, il aboie « Alors ?! ». Se souvenant de son frère et de ses réactions, Swan rassemble assez de courage pour faire face aux yeux bleu électriques de son géniteur. Il finit par lâcher : « Laisse-moi encore.. Continuer mes études.. Je.. Je te serai bien plus.. utile une fois convenablement formé.. » La référence à Julian ne suffit pas à cacher son mensonge. Il se donne du temps. Il n’a que quelques mois ou années au maximum avant que son père ne perde patience. Au de-là de ça, le choix devra être fait. Hermann le repousse brutalement.
Le compte à rebours a commencé, cela fait désormais deux ans qu'il est enclenché. Combien de temps ce petit jeu tiendra-t-il ?



Tell me who you really are.

ϟ pseudo et âge: Gasmask, 17 ans.
ϟ Où as-tu trouvé le forum? Bazzart
ϟ Personnage: PV Famille
ϟ As-tu un autre compte sur BP? NEIN !
ϟ Présence: Variable.
ϟ Une remarque? On m'a acheté avec du chocolat.  


Dernière édition par U. Swan Von Sachsenheim le Dim 26 Jan - 17:54, édité 28 fois
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Message Re: U. Swan Von Sachsenheim - My reputation kinda clouded with dirt
par Invité, Lun 20 Jan - 23:15 (#)
C'EST UNE INVASION waza

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche. Potté Haww Chou
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Message Re: U. Swan Von Sachsenheim - My reputation kinda clouded with dirt
par Invité, Lun 20 Jan - 23:43 (#)
Mon petit frère chériiii taggletesamoi Han!
Les allemands sexy régneront sur BP. Perv ! Bienvenue ! Haww
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Message Re: U. Swan Von Sachsenheim - My reputation kinda clouded with dirt
par Guest, Lun 20 Jan - 23:54 (#)
Bienvenue Daengelo
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Message Re: U. Swan Von Sachsenheim - My reputation kinda clouded with dirt
par Invité, Lun 20 Jan - 23:59 (#)
Bienvenue Han!
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Message Re: U. Swan Von Sachsenheim - My reputation kinda clouded with dirt
par Invité, Mar 21 Jan - 1:19 (#)
Bienvenue !  Han! 
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Message Re: U. Swan Von Sachsenheim - My reputation kinda clouded with dirt
par Invité, Mar 21 Jan - 3:29 (#)
Bienvenu parmi nous Daengelo
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Message Re: U. Swan Von Sachsenheim - My reputation kinda clouded with dirt
par Invité, Mar 21 Jan - 9:16 (#)
hé mais heu !  GNOE  Bienvenue parmi nous ! Bon courage pour ta fiche !  Brille 
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Message Re: U. Swan Von Sachsenheim - My reputation kinda clouded with dirt
par Invité, Mar 21 Jan - 9:54 (#)
Bienvenuuuue !
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Message Re: U. Swan Von Sachsenheim - My reputation kinda clouded with dirt
par Guest, Mar 21 Jan - 9:58 (#)
Bienvenue !!!!
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Message Re: U. Swan Von Sachsenheim - My reputation kinda clouded with dirt
par Invité, Mar 21 Jan - 15:30 (#)
Invasion de VS Hen !

Bienvenuuue quand même ! hihi
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Message Re: U. Swan Von Sachsenheim - My reputation kinda clouded with dirt
par Invité, Mar 21 Jan - 18:11 (#)
J'avoue, c'est l'invasion Hum
Bienvenue quand même Haww Avec ce sexy avatar bave
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Message Re: U. Swan Von Sachsenheim - My reputation kinda clouded with dirt
par Invité, Mar 21 Jan - 18:24 (#)
Merci beaucoup à tous ! Et oui, un VS en plus. Vous allez être colonisés.  Twisted 

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Message Re: U. Swan Von Sachsenheim - My reputation kinda clouded with dirt
par Invité, Mar 21 Jan - 20:01 (#)
/me pousse les VS du pied "à la queue comme tout le monde, les Malefoy d'abord! Lysfèlagueule"

Bienvenue sinon, tu peux te confier à moi pour ton secret de pureté, aie confiance... :némé: Daengelo
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Message Re: U. Swan Von Sachsenheim - My reputation kinda clouded with dirt
par Invité, Mar 21 Jan - 20:04 (#)
ENCORE UN VS :o
écureuil volant,j'ai failli choisir ce patronus hihi

Bienvenuuuue Han!
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