Je marchais sans but dans la maison, mes frères et mes soeurs étaient sûrement en train de jouer. J'avais dix ans et mes pouvoirs ne se manifestaient pas souvent, une seule fois, j'étais une sorte de demie-cracmol étrange qui étais une sorcière ayant peur d'utiliser la magie. La vérité était que j'avais peur, très peur que ma magie n'explose et blesse quelqu'un comme la première fois. Cette fois ou j'ai brisé les vitres dans un cri de terreur, cette fois où j'ai étais traumatisée à vie. Pour mon âge je suis une fille au caractère sombre qui n'aime pas se dévoiler. J'ai trop peur, peur que mes parents me jugent ou que ma famille me dise que je ne suis qu'une incapable. A deux reprises j'ai fais ce qu'on appelle des crises d'angoisses, ma gorgée nouée, mes membres tremblants, moi qui hurlait qu'on ne devait pas me faire de mal. Je marchais encore et encore, quand j'entendis un bruit, un craquement, j'arrivais et je vis ma mère qui était là, je ne savais pas réellement ce qu'elle faisait, mais elle avait l'air en colère. Une colère noire, elle tourna sa tête brusquement et me regarda avec un regard noir et froid. « Va jouer ailleurs ! Tu ne vois pas que je suis occupée ! dit-elle d'une manière glaciale. Refermant délicatement la porte, je partis, je ne voulais et je ne pouvais pas défier l'autorité de ma mère. Je ne craignais pas mon père, mais je craignais surtout ma mère qui affichait une chose qui me faisait froid dans le dos. Ne me montrant que très peu d'affection, j'ai toujours manqué de câlins et de preuves d'amours. Arriverais-je à trouver ma place dans cette société ? Pourrais-je un jour faire honneur à mes parents en ayant une brillante carrière ? J'en doute, j'ai parfois peu confiance en moi, même si je parais confiante et brillante, je ne le suis pas. Je suis une petite fille perdue de dix ans, qui tente de comprendre ce qui lui arrive.

Poudlard, j'y étais enfin arrivée, ma lettre était venu jusqu'à mi le jour de mes onze ans, me rendant fière de moi pour la première fois de ma vie. Toute la famille avait pu voir à quel point 'étais heureuse. J'attendais ce moment avec impatience, la répartition, je connaissais parfaitement celle-ci et l'histoire du château. Imaginant, un lien magique et fabuleux qui allait m'offrir une nouvelle vie, une vie que je pourrais vivre sans avoir peur. Mon nom retentit dans la salle, je m'approchais fière de pouvoir poser ce choixpeau sur ma tête. Le prenant fermement et le posant sur ma tête. Il commença à marmonner quelques paroles que je n'entendis pas. J'étais trop curieuse, j’examinais les élèves qui étaient dans la salle. J'allais pouvoir m'asseoir dans la maison que me choisirait ce choixpeau. Poufsoufle, non je ne voulais pas me retrouver dans cette maison, je me retrouverais honteuse, Gryffondor, je ne sais pas vraiment si je suis assez courageuse pour y aller, mais qui sait ? Serpentard, je suis maline, mais je ne sais pas si je le suis assez pour intégrer cette maison. Serdaigle ? Peut-être est-ce que j'irais dans cette maison, j'ai entendu dire que seuls les plus intelligents y allaient. Là une volante douleur se forma dans mon ventre, et si le choixpeau décidait de ne pas me prendre, qu'il me disait que je n'avais pas de qualités et qu'il fallait que je rentre chez moi ? Mes mains se crispèrent et je mordillais ma lèvre inférieur si fort que je remarquais que j'avais vraiment peur. C'est alors que le choixpeau rendu son verdict, il cria que j'irais à ... ! Un sourire parcourut mes lèvres et je me dirigeais vers cette maison où j'y passerais de nombreuses années.

Les années ont passé, trop d'années. Je pensais q'avec le temps j'allais pouvoir oublier mon enfance, que j'allais pouvoir me soigner, mais à vrai dire rien de toute cela n'est arrivé. Poudlard est devenue un endroit comme les autres, à force des années il est devenu un endroit triste et terne. Le visage pensif, je fixais mon patronus qui était une de louve de colombie. Poussant un long soupire je repris ma plume pour continuer mon devoir de Sortilège & Enchantement. Je commençais à écrire ces quelques mots tout en pensant à ce que j'allais faire de ma vie. Surtout pas rester à Poudlard je ferais tout pour enseigner ailleurs, bien sûr si en dernier recours je peux y enseigner j'irais. Puis il ne faut pas se leurrer, je serais sûrement une pauvre folle avec ses cinquante chats si je continue sur cette voie. Je me voyais tellement enseignante à Beauxbâton ou même dans une école étrangère où la vie y est agréable est paisible. A Poudlard l'air y est humide et parfois je me sens opposée parmi ces curieux de Poudlard. Mon patronus arriva sur mon épaule, je remarquais qu'il était désormais un lézard.  « Que comptes-tu faire aujourd'hui ?  me demande t-il avec un sifflement. Je n'avais pas envie de sortir, je préférais rester dans ma chambre en ce dimanche triste et calme. De toute façon personne ne remarquerait que je suis absente. Tout le monde se fou de moi et je me fou des autres. J'essaye de me faire petite ans ce monde extraordinaire, les seules fois où j'essaye de m'imposer c'est en cours, là je fais voir qui je suis et je montre mon talent et ma précision. A part ça je n'ai jamais vraiment eu envie de me mêler aux autres, préférant observer discrètement dans mon coin. Je ne suis qu'une simple fille, une Malefoy, une sang-pure, mais pour moi je suis une simple fille. Blonde avec de beaux yeux qui a l'air idiote, on en trouve partout, je ne suis pas unique et je sais que parfois j'ai l'air d'une potiche. Un manque de confiance en moi ? Sans doute, on peut dire que je sais bien faire ma victime. Pourtant je ne le fais pas exprès. J'étais partis dans un autre monde, j'avais même oublié que mon patronus m'avait posé une question, de toute façon il reviendrait à la charge plus tard.