17 ans ϟ Sixième année ϟ Merle et Coyote ϟ Née-moldue
Regardez là qui court, regardez-là qui rit. C'est sans doute son côté le plus secret, celui que personne ne connaît. Éternellement pieds nus, ses épais cheveux si blonds flottant dans son sillage. Regardez là, cette petite sauvageonne. Lorsqu'elle sourit, on aimerait presque que le temps s'arrête tant son visage est chaud, expressif. Réconfortant. D'où le surnom que tout le monde emploie, qui sonne comme une évidence. "Sunny". Celui qui l'appelle par son patronyme ne la connait pas ou ne veut pas la connaître. On se demande bien ce qu'elle fout à Poudlard, celle-là. Elle serait mieux dans une maison de pierre dans un lieu calme et isolé, à l'abri de n'importe quelle menace extérieure. Elle n'est pas toujours dans cette sorte de transe où personne n'existe plus pour elle ; mais lâchez dans la forêt interdite ou dans n'importe quelle autre lieu où la nature est reine et vous ne la reconnaîtrez plus. Ne compte plus que son Patronus, le soleil, la pluie et le vent. On se demanderait presque si elle normale ; on se demanderait presque si elle est humaine.
Vous connaissez tous une fille comme Sunny. Vous savez ? Celle qui sourit constamment, qui dit toujours oui à tout. Le genre de gamine qui semble avoir une force de caractère comparable à celle d'une mouche, constamment cachée derrière un masque d'allégeance et de bonté. Mais si, cherchez bien, fouillez dans votre mémoire. Vous lui avez sans doute demandé quelque chose un beau jour, vous rappelant dans un éclair de génie son prénom pour l'oublier en quelques secondes par la suite. Vous pouvez l'avouer ; de toute façon, le mal est fait. C'est ce genre de comportement qui change une fillette de onze ans. Vient un moment où l'on ne sourit pas. Vient un moment où le masque se brise devant une centaine de collégiens ahuris, consternés. Des pauvres moldus qui n'avaient pas l'habitude de voir une fille se battre et encore moins celle-ci. C'est plutôt dérangeant quand un garçon se fait tabasser par une fille, qu'on ne perçoit qu'une chevelure blonde en bataille s'emmêler au rythme des coups. Surtout quand celle-ci est censée représenter le calme et la sérénité incarnée ; après tout, n'était-elle pas la fille des deux spécimens qui vivaient en autarcie au bord de la mer ? Qui mangeaient de l'herbe et qui souriaient toute la sainte-journée ? Non, sérieusement, ça fait désordre de voir quelqu'un se transformer de la sorte. C'est même carrément terrifiant. Un imbécile pourrait dire que Sunny a changé par son arrivée à Poudlard ; un ami affirmerait qu'elle s'est libérée. Des entraves que la société lui avait imposée ; des interdictions et des regards. Elle était désormais commune et banale ; elle se fondait même atrocement dans le paysage. Enfin, on lui permettait d'être elle-même sans compromis. Alors elle s'est ouverte, alors elle a parlé. Sortant du cocon qu'elle s'était tissée, elle s'est sociabilisée, se montrant plus affective, démonstrative et pétillante qu'elle ne l'avait jamais été. Elle renaissait en tant que sorcière à part entière. Elle n'était plus celle qui fallait abattre, plus la rejetée du groupe. Elle était Sunny et elle brillait.
T'es un peu trop petite pour qu'on te prenne au sérieux et pourtant, tu souris effrontément à la vie. Tu crois un peu trop à la beauté des choses et à l'amour, à la nature humaine et à la fraternité. T'es peut-être un peu trop naïve, ton coeur toujours à vif pour vivre dans un monde comme celui-ci. Tu refuses de croire que tout peut aller si mal, que la planète n'est sans doute qu'une grande poubelle. Pour toi, une fleur est un trésor et l'océan ton paradis. Tu pourrais trouver l'absolution en toute chose ; il te suffirait d'un peu de verdure et de terre. Dans un univers parallèle, tu aurais été fille de Déméter. Ton innocence se résume dans ton épouvantard : un vaste champ de poussière, un champ frappé par la guerre. Tu considères les animaux comme les êtres les plus intelligents qui puissent vivre autour de toi ; t'en feras ton métier, t'en es certaine. En fait, tu leur ressembles beaucoup ; ton âme est plus bestiale, plus sauvage que les autres. Tu pourrais vivre sans parler, exister pour rêver. Les mots sont dérisoires, l'essentiel sont dans les actes. Tu serais une femme politique détestable ; tu imposerais, trop violente pour être mature. T'es une enfant, Sunny, t'es un bébé. Même si t'as grandi, même si t'es plus à l'ouest et que tu sembles capable de tenir une conversation cinq minutes. Pourtant, t'en caches des choses, pourtant, t'en dissimules des sentiments. La douleur insupportable d'avoir accepté la perte prochaine de ta mère. Le pardon que tu as dû accorder à ton père pour l'avoir laissé se détruire. La perte d'identité quand tu t'es déguisée en celle que t'étais pas, quand t'as renié tout ce qui ressemblait de près ou de loin à celle que t'es. Tu t'es fait souffrir comme c'est pas permis ; tu t'es torturée comme une idiote mais t'as su relever la tête comme personne n'aurait été capable de le faire. T'es peut-être une "née-moldu" mais tu peux cracher à la gueule de tous ceux qui te considèrent comme une sous-sorcière, une sous-race. Tu connais les brimades et les regards en coin ; tu souris à ceux qui te méprisent, tu braves le regard des haineux. T'as appris à gérer ta colère depuis un moment maintenant et tu es un exemple de sérénité et de maîtrise de soi. T'as jamais semblé être prête pour affronter ce qu'ils vous attend dehors et pourtant, pourtant t'as jamais eu l'intention de t'enfuir. Ce qu'il rôde au-delà des murs du château, t'y feras face, comme les autres. Parce que tu n'as jamais été lâche et que tu ne comptes pas le devenir. Parce que Poudlard est ton second chez toi et que tu ne veux plus resombrer.
a little something from you.
Tu l'adores, tu le chéris, tu l'admires. Tu le considères comme ton gosse, ton gamin, ton poto et il te le rend, évidemment. C'est un mélange d'admiration et d'amour commun, une alchimie parfaite teintée d'une adoration respectueuse. C'est le grand amour et il t'aurait été impossible de le détester. Impossible de ne pas le toucher, de ne pas lui parler à longueur temps. Ce grand coyote un peu maigre et un peu dépressif et ce merle chantant sans arrêt, sans que tu puisses l'arrêter. Toi qui a été élevée dans la nature parmi les animaux, tu n'as pu que l'adorer instantanément et qu'importe ce qu'en disent les envieux. Entre vous, il y a cette entente parfaite. Inutile d'expliquer les choses ; la gêne est inexistante. C'est peut-être pour ça que, sans arrêt, vos pulsions communes vous amènent à vous isoler pour courir, pour explorer, pour rire et pour vous échapper. Il te complète parfaitement. Vous étiez fait pour vous rencontrer.
This one moment when you know you're not a sad story.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]ALL YOU NEED IS LOVE◄ « Maman ? Maman, est-ce que je suis bizarre ? » « Respire, chérie. T'es aussi bizarre que moi ce qui en soi, n'est pas forcément une bonne chose. » « Papa ? Papa, est-ce que je tourne pas rond ? » « Qui t'as mis ça dans la tête ? Les hommes sont tous des cons. » Et t’acquiesçais, tu souriais, mignonne et débonnaire dans cette caravane beaucoup trop petite pour y loger trois personnes. Tu évitais d'insister parce que tu savais parfaitement bien que ça ne servait qu'à inquiéter un peu plus tes parents. Comme toujours, les mains de ta mère viendraient jouer avec tes cheveux si semblables aux siens en fredonnant l'une de ses chansons favorite. Tu sortirais, sur le dos de ton père, admirer les vagues puis courir sur la plage, gonflant tes poumons d'air frais et de sel. Tu sourirais, rirais à t'en faire mal au ventre et tu plongerais dans l'eau froide de la mer, comme toujours, inlassablement. Tu attérirais dans ton lit minuscule sans que tu saches comment t'es arrivée là et tu t'endormirais, épuisée. Tes parents, eux juste à côté, termineraient leur dîner, et s'endormiraient dans leur chambre à coucher, commune à la tienne. L'expression "vivre d'amour et d'eau fraîche" n'a jamais si bien coller à une famille. Parce qu'il ne s'agissait que de ça ; maman vendait ses fruits au marché chaque week end et papa réparait à l'occasion les moteurs des voisins. C'était peu mais ça vous faisiez vivre. C'était rien mais bon dieu, c'que vous étiez bien. A l'abri du monde et des regards. Vivons heureux, vivons caché. Vivons à l'abri des curieux et des préjugés, de la ville et de ses habitants, de son influence et de la chaleur mortelle qui s'en échappe. Tes parents s'évertuaient à dire que l'homme n'était pas fait pour vivre en communauté, qu'il s'autodétruisait. Qu'il était son propre poison et qu'il était contagieux. Ainsi, ils t'enrôlaient toi aussi, petite fille aimante et facile qui ne demandait qu'à être chérie et à chérir en retour. Sauvage et discrète, tu t'es à ton tour créée cette carapace qui t'as alors servi toute ton enfance. Personne ne connaissais réellement Nastasya Eleonor Rosewood, née un torride mois d'août dans une bicoque au bord de la mer. Tu n'as jamais connu les copines, les fêtes d'anniversaires et les soirées-pyjama, les confidences dans la cour de récréation et les garçons. Tu n'intéressais personne alors tu faisais de même ; par fierté, tu t'isolais, tu partais en courant dans cette nature qui semblait t'appartenir. Comme une hypocrite, tu leur souriais sans jamais laisser transparaître une seule de tes pensées. Tu étais intouchable, brute et douce ; il n'aurait pas pu en être autrement.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]ACT NATURALLY◄ Tu es minuscule dans cette forêt. Allongée là, tu sembles insignifiante, tes yeux scrutant le moindre détail des hautes cimes et des nuages. Autour de toi, de simples colibris et des rongeurs que tu ne sembles même pas déranger ; après tout, c'est comme si ce petit espace t'appartenait tant tu l'occupes souvent. Tu es trop petite et trop frêle pour dénaturer le paysage ; ta robe fine et tes pieds nus t'accordent cet aspect fragile et délicat qui ne te va pas. Si on t'avait écouté, tu serais toute nue. Si on t'avait écouté, tu aurais perdu toute ton innocence depuis un bon bout de temps. Tes yeux si noirs contrastent avec ta peau tannée par le soleil ; tes journées passées dehors jouent contre toi. Tes ongles de petite fille sont noirs d'avoir touchés, caressés, transportés, tes cheveux sont constamment épais et emmêlés. Le jour où ta mère a dû les couper, t'as hurlé pour la première fois. Depuis, ils cascadent dans ton dos et on te fout la paix. Tes mains fourragent la terre, un sourire illumine ton visage. C'que t'aimerais que ça se limite qu'à ça, qu'à ce simple contact, qu'à ces simples émotions. C'que t'aimerais ne pas avoir à rentrer. Pourtant l'heure tourne et la réalité vient te chercher.
Un bruit cristallin et une plainte sourde. « Maman !... encore. » Un soupir et un sourire résigné. « Tu peux pas t'en empêcher hein ? C'est plus fort que toi. » « Excuse moi. S'il te plaît, excuse-moi...» « Ca va chérie, tout va bien. C'est rien du tout. Va dans la cuisine, j'arrive. » Et elle ramassait le verre cassé alors que tes mains saignent, innocentes. Tu ne comprends rien à ce qui t'arrive, t'es perdue au milieu de quelque chose qui te ronge. T'aimerais hurler que t'y es pour rien, que tu te contrôles pas mais que t'adorerais. T'aimerais pleurer des excuses et essuyer des explications. Tu voudrais juste comprendre une bonne fois pour toute ce qui t'arrive tous les jours. Pourquoi ton corps ne répond pas, pourquoi fait-il ce qui lui semble bon de faire sans t'en demander la permission ? Tu es un oiseau blessé, tes ailes semblent plus grandes et plus sombres que celles des autres. T'es différente, tu le sais, tu le sens au plus profond de ta chair. Alors, t'aimerais t'envoler au-delà des contrées et des interdictions, t'aimerais quitter ce monde qui n'est pas le tien, braver la bienséance et la civilisation. Emprisonnée, continuellement attachée, tu ne peux pas trop rire ou trop pleurer ; tu ne peux pas t'énerver ni crier. Est-ce que t'as seulement le droit de vivre ? Tu te le demande parfois. Maman revient, la pelle et les morceaux de verre à la main. Comme toujours, elle jette les fruits de ton courroux et ça te donne envie de pleurer. Quelle horrible fille tu fais, Sunny. Quelle petite ingrate, incapable d'être ce que tes parents espèrent que tu sois. Tu es anormale, honey. Tout le monde le sait, toi la première. Mais qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire ? Tu vois bien ta mère serrer les poings, t'entends bien sa respiration saccadée. Elle aussi, on dirait qu'elle va pleurer. Mais elle lutte, comme elle l'a toujours fait. Pour toi, pour ton père et le peu d'équilibre psychologique qui lui reste. Elle te sourit, un peu pâle et un peu vide. Elle nie, un peu fade et un peu vile.
« Courrier. » Tes yeux se perdent dans ceux de ton père qui a l'air aussi choqué que toi. Il ose à peine te la tendre, comme si elle aurait pu être empoisonnée, comme si elle pouvait être piégée. Au bout d'un instant qui te parait interminable, tu la saisis et il t'en faut pas moins pour l'analyser de bout en bout. Papier vert émeraude. Sceau qui semble sortir d'un des contes des Grimm, que ta mère te racontait tous les soirs, avant de dormir. Ecriture fine, de la plume sans doute. Ton prénom n'a jamais été aussi beau que là, inscrit sur cette lettre. "Nastasya Eleonor Rosewood." Ouais, c'est bien toi mais ces prénoms ne te ressemblent tellement pas. On se demande pourquoi tes propres parents t'avaient nommée ici, y a onze ans de ça. Ce fut la dernière pensée rationnelle, logique et moldu que tu eus. Ce fut la dernière fois que des propos aussi simples traversèrent ton esprit. Quelques heures plus tard, tu étais officiellement unique en ton genre. Quelques heures plus tard, tu avais officiellement le droit d'être toi-même.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] I WANT HOLD YOUR HAND ◄ « C'est un fait ; j'te hais. J'aimerais te demander pourquoi t'as laissé faire tout ça, pourquoi t'as pas eu un déclic à un moment donné. T'étais censé être le plus raisonnable des deux ; t'étais censé prendre soin d'elle jusqu'à ce que la mort vous sépare. C'était ton devoir, je ne te demandais que ça. J'aurais compris que tu laisses passer les amants, la désillusion de votre amour, tout ça. J'aurais même compris que vous vous sépariez. Pour votre bonheur, pour votre salut. Mais non. Au lieu de ça, tu l'as laissée se noyer dans le chagrin et dans l'alcool, tu l'as laissée se détruire à grands coups de joints et d'envies de suicide. Est-ce que tu l'as au moins remarqué ? Est-ce que ses joues creusées et ses cernes t'ont au moins interpellé ? Après tout, vos disputes à répétition, tes cris et tes reproches, ça devait vraiment l'aider. Tu sais quoi, papa ? C'aurait été plus juste que ce soit toi qui meurt. J'aurais largement préféré que tu sois à sa place. »
Des gémissements, une odeur de la transpiration et de tristesse. Tu t'entraînes. Tu forces à t'en exploser le crâne, tu pleures à en mourir. La tristesse te submerge, fait de toi son esclave. Tu ne ressembles plus à rien, plus à la sorcière que tu es devenue. Tes cheveux autrefois si blonds, si lumineux, pendent lamentablement sur ton épaule, ternes et secs. Ton visage est couvert de cette peinture qui détruit ta peau et ton amour propre. Tu n'es plus que haine et rancoeur, plus que colère et peur. Personne ne te reconnaît plus Sunny ; peut-on t'appeler encore de la sorte ? Tu n'as que quinze ans et pourtant, tu sembles en avoir vingt de plus tant la vie semble s'être acharnée contre toi, tant tout te semble sale et mal. Pourtant, en y réfléchissant, c'était plutôt logique. C'aurait été foutrement injuste que ça n'arrive pas. Avec toutes les drogues que prenait ta mère, son existence libertine d'une femme qui est restée ancrée dans l'univers fantasmagorique de sa jeunesse. Ce n'était qu'une pauvre hippie qui savait profiter de la vie. Ton arrivée au monde n'a rien changé ; les paquets de shit dissimulés habilement dans les plantes vertes, tu ne les as jamais remarqués ; les amants innombrables, les excès et les gueules de bois non plus. Tout n'était pas aussi parfait qu'elle voulait bien laisser l'entendre ; le capharnaüm de sa vie avait juste été caché jusqu'à la fin. Tu t'en rends compte et ça te donne envie de hurler. La colère amère laisse alors place à l'amertume et à la culpabilité. Sans toi, elle n'en serait peut-être pas arrivée là. Sans toi, elle aurait sans doute été beaucoup plus heureuse, son existence bien plus saine. Logiquement, ton raisonnement se retourne contre toi et l'origine de ta venue sur terre. Tu n'étais pas voulue, on t'a subie Sunny. Tu n'es que le poison qui a eu raison d'elle et de sa santé fragile, de son bonheur défaillant. Tu te le répètes en boucle, toute la journée, sans répit. Il n'appartient qu'à toi d'arranger les choses. Tu serais plus, bien plus qu'une simple Soigneuse à Saint Mangouste. Tu te bats tous les jours pour y parvenir, tu braves les difficultés pour t'en sortir. T'avais déjà entendu parler des Animagi et de leur pouvoir sans que jamais ça ne te touche vraiment. Tu t'y es intéressée ; après tout, puisque ton patronus était un oiseau, pourquoi ne le serais-tu pas toi aussi ? Pour te soigner, t'as appris. Pour guérir, tu t'es acharnée à la tâche, dingue de vouloir réussir. T'avais trouvé un nouveau moyen de vivre par un but, une tâche à accomplir. Tu pourrais voler. Tu pourrais respirer, à nouveau. Et plus important encore ; tu pourrais montrer à ta mère avant qu'elle ne s'éteigne, la réalisation d'un de ses plus grands rêves. Sa façon de vivre se matérialiserait dans ton évolution et tu savais qu'elle pourrait partir en paix, avant d'avoir vu la merveille qu'elle attendait depuis tant d'années. Tu serais l'oiseau qui l'accompagnerait au-delà des cieux pour l'éternité.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]ACCROSS THE UNIVERS ◄ « Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Excuse moi. J'aurais pas dû dire tout ça. J'étais jeune et immature. J'étais aveugle et désespérée. Maintenant qu'elle est partie, maintenant qu'elle a tout vu, j'ai compris. J'ai vu en toi un responsable alors que tu l'attendais simplement. Toi aussi, t'as souffert, toi aussi tu l'as vu dépérir. Oh papa, si tu savais comme je m'en veux. Je t'aime, je t'aime, je t'aime. » L'atmosphère n'est plus exactement la même depuis qu'elle n'est plus là. La plage de ton enfance te semble plus mélancolique alors que les rayons du soleil sont plus pâles que jamais. Tu sembles encore être capable d'entendre sa voix, ton prénom être murmuré par la femme que t'as tant aimé. Mais t'as suffisamment pleuré ; tu sembles en être incapable aujourd'hui. Plus rien ne te fait vraiment d'effet ; même si tu es redevenue celle que t'étais, les malheurs de ce monde te semblent bien plus dérisoires. Même si t'as retrouvé toute ta sensibilité, ta joie de vivre et ta sociabilité, même si tu n'envoies plus balader celui qui essaie de te sourire. Sunny est revenue, un peu plus mâture, un peu plus enjouée. Ton coeur blessé semble vouloir aimer à nouveau. T'as seize ans à peine ; ce n'est rien du tout dans ce monde de brute. T'as la vie devant toi et la sensation d'avoir déjà tout vécue passera avec le temps. Bientôt, les vacances d'été se termineront, emportant avec elles les souvenirs et la douleur. T'entends ses mots et tu souris. « Tout va bien aller Sunny. Tout ira parfaitement bien, tu verras. » Tu souris et gonfle tes poumons d'air frais et de sel alors que l'écume, comme pour confirmer ces dires, vient te lécher les pieds. Ouais. Tout ira bien à présent. T'en es persuadée.
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Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: Pops, 14 ans :oops: ϟ Où as-tu trouvé le forum? Top site ϟ Personnage: Inventé oh yeah ϟ As-tu un autre compte sur BP? Nop ! ϟ Présence: 7/7, je vous embêterais jusque mort s'en suive 8) ϟ Une remarque? vous êtes orgasmiques
Dernière édition par Nastasya E. Rosewood le Sam 2 Mar - 16:29, édité 12 fois
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Re: SUNNY ☼ YESTERDAY YOU TOLD ME BOUT THE BLUE BLUE SKY
Nina Nesbitt est trop mignonne, comme les coyotes ! Et bon choix de prénom, c'est le diminutif d'un prénom russe et je suis un fanatique de la Russie. Bienvenue !
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Re: SUNNY ☼ YESTERDAY YOU TOLD ME BOUT THE BLUE BLUE SKY
erachteus : je sens qu'on va s'entendre alors sexy Xavier Samuel (rooh et puis ton patronus ) 8) ivy : je te retourne le compliment ton avatar est jdhgldgfjhj -décède- Merci beaucouuup à tout le monde :love3:
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Re: SUNNY ☼ YESTERDAY YOU TOLD ME BOUT THE BLUE BLUE SKY
Un esprit aussi joyeux que celui de Sunny saura trouver sa place chez les Poufsouffle. N’oublie pas d’aller faire recenser ton patronus [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Petit rappel, ton personnage n’est pas adulte donc son patronus a deux formes. Si ton personnage est préfet ou préfet en chef, fais en la demande [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. De même, s’il fait partie de l’équipe de quidditch de sa maison, c’est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Maintenant que ta fiche est validée, tu peux aller créer ta [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] si tu le souhaite. Si jamais tu rencontres des problèmes dans la rédaction de tes rps, sache qu’un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] est mis à disposition. Il est aussi important de savoir que ton personnage peut faire gagner des points à sa maison pour la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], pense donc bien à lire le sujet. Autre chose, vérifie qu'on t'as bien attribué ton rang, sinon c'est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qu'il faut aller. Enfin, pour mieux t’intégrer, nous t’invitons à poster dans le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et dans les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] dès maintenant. Et au passage, si tu veux bien voter toutes les deux heures pour soutenir le forum, il suffit de cliquer sur le petit hibou [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Re: SUNNY ☼ YESTERDAY YOU TOLD ME BOUT THE BLUE BLUE SKY