Johan Ingherneils, c’est l’aîné de cette famille étrange dont tout le monde a déjà entendu parler à Poudlard. Cette famille qui élève ni plus ni moins que des dragons dans le fin fond de la Norvège. Oui, des dragons. Il est le premier de sa génération à avoir mis les pieds à Poudlard et par conséquent, il est le premier à avoir attisé la curiosité de nombreux élèves qui peinaient à croire à l’histoire de ce dernier. Pas qu’ils n’arrivaient pas à croire en l’existence de ces créatures (enfin, tout le monde sait que les dragons existent !), simplement que de voir quelqu’un qui en côtoyait depuis toujours paraissait inimaginable pour eux. C’est de cette façon que Johan devint alors petit à petit un garçon intéressant, provoquant soit de l’admiration, soit de la jalousie parmi ses camarades et cela ne s’apaisa étrangement pas au fil de ses années à Poudlard. Mais Johan avait de toute façon appris à vivre avec la particularité de sa famille et même s’il en était fier, il ne s’en montrait pourtant pas hautain pour autant. Car pour lui, les dragons étaient bien plus qu’un simple gagne-pain fascinant. Tellement que ses relations à Poudlard avaient fini par en pâtir, dont une en particulier. Et cette rupture avec celle qu’il pensait être la femme de sa vie, il croyait dur comme fer ne jamais pouvoir s’en remettre. Jamais. Mais rien ne l’empêchait de partager sa peine, après tout.


Il n’y a pas énormément de choses à dire par rapport à l’histoire du personnage étant donné que tout est déjà assez bien détaillé dans ce [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Le seul point qu’il faudrait respecter pour pouvoir rendre le lien possible avec Roshario est qu’il ait passé le début de ses vacances en Norvège avec sa famille, peut-être un peu après que son ex lui ait posé l’ultimatum concernant les dragons. C’est à partir de là que le lien commence et du coup tant que l’histoire de la famille est respectée ainsi que les principales caractéristiques de Johan, tout est parfait.

Love, I have wounds, only you can mend Deux cœurs brisés par un amour trop fort, trop passionnel, par un amour qu’ils avaient cru plus fort que tout et par un amour qui avait fini par les laisser tomber. C’est de cette façon que l’histoire de Johan et Roshario commence. Amis d’enfance, ils passaient beaucoup de temps ensemble quand l’insouciance était reine de leurs actions, mais en grandissant, les deux avaient commencé à s’éloigner inconsciemment, sans vraiment s’en rendre compte. Ils se voyaient toujours lors de repas de famille habituels mais c’était différent, ils avaient grandi, ils n’avaient plus les mêmes centres d’intérêt, ne côtoyaient plus les mêmes personnes et la complicité d’antan avait doucement laissé place à de simples saluts de politesse entre eux. Sans même qu’ils ne s’en rendent vraiment compte. Et ce fut cet été que les deux se retrouvèrent de façon plutôt inattendue. Roshario passait le début de ses vacances chez la famille Ingherneils et par conséquent, en compagnie également de Johan. Au fil des conversations, ils retrouvèrent peu à peu cette complicité qu’ils avaient un jour eue et qu’ils avaient perdues, si bien que Roshario ne tarda pas à apprendre que lui aussi, s’était fait avoir par la personne qu’il aimait juste avant les vacances. Et par une tentative désespérée de trouver du réconfort chez l’autre, les deux se rapprochèrent, encore, peut-être un peu trop.

Oh, feel our bodies grow, and our souls they blend Une soirée de trop. Une soirée qui avait duré un peu trop longtemps et qu’aucun des deux ne pourrait effacer. Ils avaient décidé d’aller se promener dans le village moldu pas loin de chez eux, un peu avant la tombée de la nuit et leur supposé promenade n’avait pas tardé à se transformer en tournée des bars. Ils étaient heureux, loin de leur tracas et soucis quotidiens, si bien qu’aucun ne parvint à dire stop quand ça avait commencé à aller trop loin. L’alcool dictant chacune de leurs actions, ils avaient fini par rentrer tardivement à la maison, hilare, prenant soin de faire le moins de bruit possible pour ne pas se faire prendre. Des regards un peu trop prononcés et un baiser plus tard, ce fut dans une seule chambre, et dans le même lit qu’ils se réveillèrent le lendemain matin. Sans grand souvenir de la soirée de la veille, ni même de leur nuit, mais au fond, les faits ne trompaient pas vraiment.

Bien entendu, il y aura des liens avec les membres de la famille Ingherneils déjà présents