Nom: Shafiq, nom sorcier prestigieux reconnu en Égypte et désormais au Royaume-Uni grâce au commerce que sa famille fait dans les balais magiques.  Prénom: son prénom, Zahra, vient de l'arabe signifiant "brillant, intelligent." Son deuxième prénom, Neith, est issu de la mythologie égyptienne et provient du nom de la déesse de la chasse et de la guerre. Son troisième prénom, Israa, vient de l'arabe pour "voyage nocturne." Avec les événements récents, elle a tendance à croire que c'est celui qui lui va le mieux. Âge et Date de Naissance: Zahra est âgée de dix-neuf ans, étant née le 27 août 1962, quelques mois seulement après sa sœur aînée. Cependant, elle raconte à tout le monde qu'elles sont toutes deux nées le 12 février 1963, se faisant ainsi passer pour fausses jumelles, puisqu'elles sont dans la même année scolaire.Nature du sang: sang-pur, le sang des Shafiq n'a jamais été remis en question et il est important pour les plus anciens de la famille qu'il reste pur. Zahra, elle, n'y apporte pas grande importance, n'ayant jamais totalement compris le débat entre les sang-pur et les né-moldus, ainsi que les moldus eux-mêmes. Situation familiale: Zahra a un grand frère et une grande sœur, qu'elle aime du plus profond de son cœur, ainsi qu'une multitude de cousins. Cependant, bien qu'elles ne partagent pas de lien de sang, Zahra considère Camelia comme une sœur également, comme une sœur qui se serait simplement égarée dans la mauvaise famille. Patronus: son patronus n'a toujours pris qu'une seule forme, celle d'un python royal piebald et s'appelle Mehen, d'après le dieu serpent de la mythologie égyptienne qui protège Râ. Les serpents ont d'ailleurs toujours eu une grande importance dans la mythologie égyptienne et c'est en partie pour cela qu'elle a choisi ce nom. Mehen veut d'autre part dire "encercler, enrouler" et elle s'est dit qu'à l'instar du dieu égyptien, cela irait particulièrement bien à son patronus, qui passe son temps enroulé autour de ses épaules et de ses bras. Miroir du Rised: avant son accident, Zahra ne sait pas exactement ce qu'elle aurait pu y voir. Mais à présent, elle devine sans mal que si elle pouvait apercevoir son reflet, elle s'y verrait exactement comme elle est. Car il n'y a rien qu'elle désire plus que de recouvrer la vue. Epouvantard: les quelques fois où elle s'est retrouvée face à un épouvantard, ce dernier s'est mit au sol, lui donnant l'illusion d'être au bord d'une falaise, au bord du vide.Composition de la baguette magique: trente-et-un centimètres, bois de noyer et cœur de ventricule de dragon, rigide. Les baguettes de ce bois sont décrites comme allant particulièrement bien aux sorciers d'une grande intelligence et se soumet à toutes les volontés de son propriétaire, ce qui peut être dangereux si l'une d'elle se retrouve entre les mains d'un sorcier dépourvu de conscience.  Etudes Suivies: suivant les traces de son frère, Zahra avait d'abord choisi de débuter une première année de médecine magique, à la rentrée 1980. Elle a cependant été obligée d'interrompre ses études à cause de son accident et a été contrainte de redoubler. Etant donné qu'elle ne pouvait plus exercer dans la médecine a cause de sa cécité, elle s'est réorienté en enseignement magique, spécialité recherches et a pris en options histoire de la magie et arithmancie. Animal de compagnie: aucun, elle se sert des hiboux du château pour son courrier.

Curieuse: Zahra a toujours eu une soif d’apprendre qui est difficilement assouvie. Elle ressent le besoin constant de progresser et d’apprendre de nouvelles choses pour se sentir bien, si bien qu’il n’est pas étonnant de l’entendre affirmer qu’elle sait parler plusieurs langues, dont la langue des signes et qu’elle a lu presque l’intégralité des livres contenus dans la bibliothèque de Poudlard et de sa réserve. Elle est rarement désintéressée par ce qu’elle fait et il est donc rare de la voir abandonner l’apprentissage d’un nouveau talent. Cependant, une fois qu’elle maîtrise quelque chose, elle passe rapidement à autre chose. Il n’y a que son alto qui a su captiver son attention pendant des années et dont elle frotte encore les cordes régulièrement aujourd’hui. La musique l’apaise et l’aide même à se concentrer lorsqu’elle en a besoin, il n’est donc pas rare de la voir ensorceler l’instrument pour faire ses devoirs et réviser. Désordonnée: La jeune femme, bien qu’ayant un esprit que certains qualifieraient de brillant, a beaucoup de mal à organiser ses affaires et son travail. Elle part généralement dans tous les sens, abandonnant quelque chose en cours pour se laisser distraire par quelque chose d’autres et perd régulièrement ses affaires. Il n’est pas rare de la voir chercher un vêtement dans la salle commune ou un de ses livres, abandonné au cours d’un repas dans la Grande Salle. Travailleuse: Ce n’est pas tant par désir de réussir mais encore une fois, par désir d’apprendre. Elle n’a donc jamais eu de problème à aller assister à ses cours ou à faire ses devoirs, se perdant généralement plus qu’il ne le faut dans ses recherches. Elle est particulièrement attentive en histoire de la magie et autres cours théoriques, ayant toujours eu plus de mal dans les cours pratiques tels que la défense contre les forces du mal. Déjà enfant, elle a été particulièrement intéressée par tout ce que pouvait faire le corps humain et l’étudier lui est apparu comme une évidence lorsqu’il a fallu choisir ses études supérieures, bien qu’elle se soit déjà documentée sur le sujet. Froide: Elle ne le fait pas réellement exprès, pourtant Zahra apparaît souvent comme quelqu’un de froid et d’antipathique. Elle reste souvent dans son coin, se joint très rarement aux activités de groupe, préférant rester seule que se mêler à des inconnus. Ce n’est pourtant pas par pur mépris mais parce qu’elle a simplement du mal à parler aux gens qu’elle ne connaît pas, surtout en situation de groupe. Cela la rend mal à l’aise et l’angoisse plus que ça devrait, si bien que ses refus réguliers à se mêler aux gens de son âge passent pour du désintérêt. Elle a également du mal à exprimer ses sentiments, mis à part lorsqu'elle est très proche de quelqu'un. Pour l'instant, il n'y a que Camelia et sa famille qui en profitent. Réaliste: Peut-être est-ce parce qu’elle en sait trop, peut-être est-ce parce qu’elle se renseigne sur tout mais Zahra est extrêmement réaliste. Elle n’aime pas se perdre dans ses rêves, elle n’aime pas donner du temps aux illusions. Loin d’être naïve, elle remet un peu trop souvent et trop brutalement les pieds de son entourage sur terre, pouvant passer parfois pour pessimiste. C’est aussi ce qui fait qu’elle est franche, que tout sort de sa bouche sans aucun filtre et que mentir est pour elle bien inutile. Elle a pourtant du mal à se rendre compte que la vérité blesse parfois plus qu’autre chose.  Fidèle: Bien qu’elle paraisse froide, Zahra tiens énormément à ceux qui lui sont proches. Elle ne le montre pas forcément mais elle est extrêmement fidèle et les défendrait peu importe les circonstances. Elle n’est pas certaine qu’elle serait prête à mettre sa vie en danger pour eux, n’étant pas dotée d’un courage extraordinaire mais elle serait prête à faire de son possible. Elle n’est pas du genre à laisser tomber quelqu’un qui ne va pas bien et cherchera toujours à l’aider, si elle connaît suffisamment la personne. Dans le cas contraire, elle n’osera pas se mêler de ce qui ne la regarde pas, même si cela la démange. Susceptible: Même si elle a du mal à montrer ses émotions, Zahra n’en demeure pas moins quelqu’un de très susceptible. Elle a tendance à tout prendre personnellement et à se vexer facilement de ce que l’on peut lui dire. Elle le cache généralement, prenant sur elle mais il n’est pas rare qu’elle pleure une fois seule, blessée dans son amour propre. Aveugle : Ce n’est pas un trait de personnalité, pourtant, son accident a eu bien des conséquences sur l’attitude et le caractère de Zahra. A présent, ce mot a un fort impact sur qui elle peut bien être. A présent, ce mot la définit. Atteinte de cécité corticale, donc due à des lésions cérébrales des suites d’un traumatisme crânien, le quotidien de Zahra a changé de manière assez drastique. Si son hospitalisation immédiate et le diagnostic provoquèrent l’émoi dans son entourage, ce fut sans doute le fait qu’elle ne puisse même pas se rendre compte de son handicap qui perturba fortement ses proches. Victime d’hallucinations visuelles provoquées par son cerveau afin de combler le manque d’information, elle a au départ maintenu qu’elle pouvait voir, que si elle avait du mal à se repérer c’était parce que l’éclairage est faible ou qu’elle est fatiguée. Elle refusait le diagnostic que lui présentent les médecins mais a été depuis le début suivie par des psychomages essayant de lui faire comprendre ce qui lui arrive. Elle est tout de même forcée de prendre le traitement qu’on lui administre, qui aide également à diminuer les symptômes du syndrome frontal dont elle souffre. Ce syndrome se traduit par de nombreux troubles comportementaux, cognitifs et par des crises d’épilepsies partielles. Cela la rend également hyperactive et impulsive, ainsi qu’extrêmement puérile. Tous ces symptômes sont cependant atténués largement avec les potions qu’on lui donne, ne la laissant qu’avec une difficulté à se conformer aux normes sociales, un trouble de la concentration et un trouble de l’équilibre. Enfin, son récent traumatisme a provoqué chez la jeune femme une photophobie, sensibilité extrême à la lumière et une amnésie antérograde, ce qui signifie que depuis qu’elle s’est réveillée, elle est incapable de former de nouveaux souvenirs et de se rappeler d’événements survenus quelques minutes plus tôt. Les médicomages ont cependant espoir qu’elle pourra recouvrer toutes ses facultés cognitives avec le temps.

Mehen et Zahra ont toujours eu une relation fusionnelle, même si elle n’a pas compris tout de suite qui il était, même si elle a mis du temps à s’habituer à sa présence. Il est rapidement devenu son meilleur ami, quelqu’un sur qui elle pouvait compter, même si son caractère est légèrement différent du sien. Il est plus sarcastique, plus expansif, essayant de pousser Zahra à sortir de sa zone de confort, sans beaucoup de succès. Il la charrie souvent mais tiens tout de même énormément à elle, de la même façon qu’elle tient à lui. Il passe généralement ses journées posé sur ses épaules, s’enroulant autour de ses bras mais elle essayait de le poser le plus souvent à terre, son poids lui pesant lourd. Pourtant, à présent qu’elle n’a plus de repère, qu’elle ne peut plus voir, elle a beaucoup de mal à se faire à l’idée d’être séparée de lui et de ne pas savoir où il est, si bien qu’elle le garde le plus souvent sur le dos, ignorant le poids. Il est à présent le seul à pouvoir voir pour eux deux, puisque malgré leur lien, les blessures de Zahra ne se sont pas manifestées chez lui. Elle est d’ailleurs bien contente de ne pas avoir été touchée par la peste des patronus, ne pouvant s’imaginer se trouver totalement seule, sans vue et sans patronus. Il lui sert de guide à présent, lui disant où poser les bras et s’enroule même autour de son bras droit pour déplacer sa main lorsqu’elle en a besoin. Il contrôle ainsi ses gestes pour qu’elle se trompe le moins possible, rectifiant souvent ce qu’elle s’apprête à faire. Il lui est désormais indispensable, bien plus qu’auparavant.