BELLUM PATRONUM


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Bô V. Burke : professeur en offensive magique. Mangemort
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par Guest, Mer 29 Avr - 3:41 (#)
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Vilhelm Burke
FEAT. bastiaan ninaber
33ans ϟ Professeur en offensive magique ϟ Patronus: scolopendre géant uniquement par sort ϟ Sang pur


Nom: Burke Prénom: Bô (Vilhelm) Âge et Date de Naissance: 17 novembre 1948. Il va sur ses 33 ans. Certains aspects de son physique comme le changement de coiffure peuvent le rajeunir.  Nature du sang: Sang pur

Situation familiale:  Qui ne connait pas Barjow&Beurk, célèbre pour fournir en articles de magie noire les plus sombres de ce monde, mais pour ça, il vous faudrait aller dans l'allée des Embrumes, ce qui n'est pas franchement conseillé quand on est sain d'esprit et qu'on veut le rester. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Pourtant la famille Burke y semble bien aise et les évènements passées ont fait les choux gras de la famille. Commerce florissant, la famille sang pur s'en enrichit d'autant plus ces derniers temps, et d'autres s'appauvrissent, eux ne sentent absolument rien et s'en trouvent même d'autant plus fort. C'est une aubaine pour les mangemorts qui les comptent dans leur rang. Mais ils n'en font pas en chant d'honneur et savent rester discrets. Bô l'est d'autant plus qu'il n'est pas directement liés à la boutique. Enfin, si. Puisqu'il est le fils ainé, d'une fratrie de trois, dont le père et le grand père gèrent ensemble la boutique. Les rôles sont bien répartis, et cette famille, du moins cette branche, reste organisée et secrète, ce qui au final, préserve sa valeur.
Au sein de cette famille, les femmes sont discrètes, et restent dans l'ombre, veillant à ce que les hommes fassent le prestige de cette dernière et ne manquent de rien. Au final, une misogynie familiale qui se transmet de père en fils. Est-ce que c'est la chose chez les autres Burke? Bô l'ignore, la famille c'est pas trop ça, en dehors de leur petit cercle restreint. Le père est fils unique, et le grand père a bien deux sœurs, mais il n'est pas prêteur. Donc en somme, Bô a probablement des cousins, mais il n'est pas proche et il est fort possible que non seulement sa richesse de leur soit pas commune, mais qu'en plus ces derniers le détestent probablement. Au fond, peu lui importe.
Bô vit donc dans un cercle familial de sept personnes.
Son grand-père (à moitié sénile et souffrant d'amnésie) et sa grand-mère (mourante), son père (55 ans) gérant officiel de Barjow&Beurk et sa mère (53 ans), mère au foyer. Bô est l'ainé de trois enfants. Puis suit sa sœur, 27 ans, Lokiha, amoureuse en secret d'un Malfoy. Elle bosse dans la justice. Enfin suit son petit frère, qui n'a que 19 ans. Il est toujours à Poudlard, et le défit constamment, d'autant plus qu'il ne supporte pas que son frère soit devenu professeur. L'ambiance familiale n'a jamais été câline. Ils sont soudés certes, un code d'honneur. Mais Bô n'a pas connu l'affection d'une mère, contrairement à sa sœur. Chez les Burke, du moins de cette branche, un homme doit être éduquer à être fort dès la naissance, et donc on ne fait pas dans la demi mesure. Ça explique peut-être sa nature.

Patronus: Scolopendre géant de 60 cm, uniquement sur sort. Il n'a pas subi le phénomène de la matérialisation des patronus. Miroir du Rised: Voir le monde des moldus brûler, et s'écrouler sur lui-même et les moldus courir partout comme de petites fourmis pathétiques. Il veut sentir ce sentiment de puissance l'envahir.  Composition de la baguette magique: Corps de Vigne (bien qu'il aurait préféré du tremble vu sa réputation) , d'un noir étrange. Elle s'enroule sinueusement sur elle-même et mesure 30 cm. Son toucher et duveteux à rugueux, et elle dégage une odeur amère. Contrairement à ce qu'aurait pensé Bô, sa baguette va se révéler être une équipière capable de rivaliser avec les meilleurs duellistes de sa générations à Poudlard. C'est grâce à elle qu'il excella dans l'offensive magique et y resta (du moins en partie). Coeur : plume de phénix. Epouvantard: Brûler sur un bûcher comme ce fut le cas pour certains d'entre eux il y a fort longtemps, avec tout un ramassis de moldus qui l'observent mourir, des sourires innocents aux lèvres, à réciter des prières à leur dieu.  Métier:. Professeur en offensive magique à Poudlard. Fraichement arrivé Animal de compagnie: Aucun. Y'a bien assez des moldus.

Caractère

Sang froid - Observateur - Calme - Attentif - Concentré - Intelligent - Relativiste - Méthodique - Pédagogue - Patient - Discret - Sait parfaitement s'adapter à une pathologie, qu'elle soit physique ou mentale, ne prenant pas ça pour un obstacle. Extrême violence quand il s'énerve - Cynique - Sadique - Masochiste - Pervers - Insupportable quand il s'y met - Calculateur - Ne déplore jamais une perte humaine - secret - Manque affectif avéré - Perfectionniste - Franchise acérée.
Certains enfants naissent pour devenir des gens biens, comme prédisposés à cela, Bô, non. Non seulement le contexte familiale, mangemort, l'a destiné à en devenir un, mais il aime ça et le revendiquerait presque s'il était débile. Mais on lui a donné un cerveau, et il considère préférable d'agir sans le hurler sur les toits, plutôt que de finir à coup sûr dans des geôles sombres. Un démon d'un mètre quatre vingt sept, et non moins en reste physiquement, il a su depuis môme mettre les atouts de son coté. Tout ce qui est utile au combat se doit de figurer dans ses entrainements réguliers qu'il s'impose en plus des cours, car c'est un acharné, et même s'il a fait Serpentard, il n'en restait pas moins d'une rude concurrence pour certains petits intellos de Serdaigles. Également expérimenté en commence de magie noire, dont la boutique est actuellement tenue par son père et grand père, rue des embrumes, il a su mettre à profit chaque atout que cela lui apportait. Pourtant ce n'est pas un opportuniste. S'il considère la chose comme absolument inutile et ridicule à servir ses propres intérêts, il laissera la primeur aux autres. Sadique, et maso à ses heures, ce grand brun ne dit pas non à quelques contacts houleux et vous devinerez rapidement son goût pour les sensations fortes et les casse têtes. Plus c'est compliqué et plus c'est jouissif. Plus c'est sombre, et pire ça l'est. Il déteste la lâcheté, la faiblesse, la nonchalance, la flemmardise et ceux qui cherchent constamment des excuses au lieu d'assumer ce qu'ils sont. Bien que pédagogue en cours, ses méthodes outre cours, se révèlent être drastique et s'il ne veut pas se marier, ce n'est pas pour rien. Il se lasse vite et finirait pas l'emplafonnait elle et les marmots qui chialeraient. en permanence. Intolérant quand sa nervosité est extrême, il est pourtant d'un ordinaire très calme, que rien n'ébranle, ni la mort, ni le sang, ni une tête qui vole et c'en serait presque déconcertant et complètement décalé de le voir suivre la tête du regard pour voir où elle va tomber et si cela va faire du bruit. A-t-il un cœur? Bien sûr, mais lui aussi est complètement décalé. Il y a beaucoup de choses qu'ils n'aiment pas, et peu qu'il aime. Ses peurs sont rares, et même son patronus est une créature repoussante. Il a d'ailleurs observé avec fascination cette histoire d'épidémie. Pauvres petites choses si fragiles...

Très sombre, c'est le mec qui n'a que faire des plaintes d'autrui. il aime les interdits, les absolus, les insolites, les ordres et les contre ordres. il aime le strict comme le sauvage, et rien n'est plus grisant que de mélanger les opposés pour faire éclater des résultats souvent inattendues. Et son professeur de potions se souvient de lui. Bô n'a que faire des promesses au même titre qu'il préfère les actes, peu importe lesquels. Il n'est ni le prince charmant, ni l'amant parfait, c'est une être instable en privé à qui il faut bien de la patience pour supporter les autres. Il a un penchant pour les hommes mais le refuse absolument. Seulement c'est incohérent vu qu'il considère les femmes comme des génitrices bonnes à être fécondées point barre. Un paradoxe en lui-même pour bien des choses, avec une énorme fierté, des rêves démesurés, des idéaux toxiques et morbides et un esprit perverti par l'envie, la luxure mentale, et toutes ces rencontres qui le façonne vers un avenir encore plus sombre.

Bô n'a rien d'un être louable, et gentil. C'est le goujat qui passe en premier, celui à qui on a envie d'arracher les tripes à cause de sa répartie qui fait mal, celui qui vous mate le cul et qui n'a pas honte de nier les faits, celui qui mentira pour vous faire réagir ou pour vous faire du mal peut-être... C'est le prof qui va vous descendre devant les autres pour que vous la fermiez, et vous provoquer pour que vous soyez meilleurs, quitte à vous faire pleurer. C'est l'ainé qui dit ta gueule à sa petite sœur et colle une gifle à son frère s'il ose lui manquer de respect. C'est le mec qui se lèche les doigts plein de sang, et qui va manger un bon repas juste après, et c'est celui qui dit bonjour au soleil, même s'il ne lui répondra jamais.

Mais c'est aussi celui qui cache énormément de choses, et pas les meilleurs. Qui sait, peut-être que chacun à des raisons d'être comme il est.



 
a little something from you.

 
Emploi: Professeur en entrainement offensive magique. Il s'agit donc de mise en pratique de ce que les élèves connaissent théoriquement, ainsi que des mises en situation qui requièrent d'autres options, telle que la stratégie et l'adaptabilité sur le terrain.
A la base, il n'était pas destiné à ça, mais il s'est révélé excellent dans le domaine, avec une baguette surprenante d'autant plus qu'elle n'était pas faite pour ça. Après des années de pratique et d'études à Poudlard même, il prit quelques années à la boutique du paternel, s'occupant à des activités, plus ou moins légales, et ne perdit aucunement ses talents. Il accéda au post de professeur d'offensive magique quand il apprit qu'il était possible d'y enseigner. Fort de son cursus et ayant fait ses preuves, Poudlard l'accueillit dans ses rangs professoraux au mois dernier.
Patronus:  Un scolopendre de 60 cm uniquement appelé par sort. Son utilité? Qui aime les scolopendres, millepattes et autres centipèdes...? C'est répugnant, venimeux et toutes ces pattes qui vous courent sur le corps si ça vous attrape. La sensation est dégoutante. C'est un animal dénué de sentiment et de cerveau, qui n'agit que pour survivre et faire de l'autre son repas. Un nettoyeur pour les plus petits spécimens, un prédateur mortel pour les plus gros. Luisant, cuirasse solide, toxique au goût, sournois, se cachant dans les endroits sombres, pour mordre quand on s'y attend le moins. Une saloperie qui tient même au nucléaire, comme les blattes. Vous vous demandez encore pourquoi c'est son patronus? Son nom? Quietus. (fin de la vie , en latin, charmant n'est-ce pas.) C'est fascinant de le voir se tortiller vers les petits élèves qui commencent à paniquer d'une telle bestiole, se demandant ce qu'il va leur faire. Il sert surtout à intimider ou faire diversion.



 
You're not a sad story.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Qu'espères-tu voir à travers ces carreaux salis par le temps, toi qui pense tout savoir sur le monde? Que penses-tu mirer? Penses-tu tout connaitre au point de pouvoir te fier seul à tes sens, ceux qui ne te trahirent soit disant jamais? Ne sais-tu pas que ta vue, ton odorat ou encore ton ouïe, te sont aussi fidèles et fiables qu'une catin en chaleur? Je pourrais me tenir derrière toi, pauvre ignorant, créature de sou-bassesse et t'arracher la rate à mains nues que tu saurais même pas de qui cela vient. Tu nous dis diable, démon, folie ou illusion quand nous nous dévoilons, toi qui pense dominer le monde, et pourtant nous sommes enfants de la Nature nous aussi. Une progéniture meilleure, dotée de capacités que tu n'oserais imaginer... Comment pourrais-tu le comprendre, toi qui te confines chez toi avec comme seul réconfort, l'illusion d'une famille aimante, quelques coussins, un café chaud et des rêves à n'en plus finir... Voilà ce qu'est votre avenir, un rêve, une illusion que je jure de défoncer comme cette vie pathétique digne de vos sens mal foutus. Je ne vous aime pas, vous m’exécrez par tous les pores. Vous vous octroyez une place qui nous est due. Vous qui forniquez comme de vils cochons, juste capables de bouger votre postérieur quand vous êtes atteints de flemme. Des contaminés. De partout. L'esprit, le corps, à vous reproduire entre impurs, pour faire ce monde un nid vociférant de millions de cris de bébés faibles et inutiles... que vous appelez avec fierté les métissés... J'appelle ça des bâtards. Des inférieurs.  Et non contents d'avoir complétement avarié votre espèce en croisant des familles qui n'auraient jamais dû l'être, cela ne vous a pas suffi. Vous avez contaminé les nôtres. Séduits. Enivrés de vos imperfections fertiles, pour en laisser naitre des sangs mêlés... Pire encore, vous vous êtes mis à pondre des créatures, pures moldues, dotés de capacités étonnantes pouvant nous nuire, nous les sangs purs. Un affront, un sacrilège que je ne saurais pardonner sur l'honneur de mes ancêtres aussi loin de notre sang remonte. Nous, Burke, avons su nous préserver en contrôlant les femmes que nous choisissions. Hors de question que des bâtards naissent d'infidélités notoires. C'est inconcevable. Et j'en suis le fervent héritier, revendiquant de très près nos valeurs, notre pureté et notre prestance...

Je croisais déjà à Pré-au-Lard de ces morceaux de viandes sur pattes, aux regards arrogants, tout excités de partout, les cheveux hirsutes et le teint trop colorés de niaiserie, pour qu'une grosse pancarte n'affiche pas sur leur front: "je suis un moldu ou croisé moldu." Même à trente ans, l'envie de leur faire un croche patte et de leur marcher dessus par inadvertance m'était restée. Que dire du chemin de traverse où ces petites choses aux gênes vérolés me hérissaient le poil de manière rédhibitoire, à circuler ici quand une grande avenue de leur New York. Comment a-t-on pu laisser faire ça? Se laisser envahir alors qu'ils ont bien assez de leur monde pour foutre le bordel... Et quoi de mieux pour soigner un mal que de le prendre à la source. Oh oui... je suis à présent professeur, et ils devront faire leurs preuves. Ce serait tellement dommage d'être recalé par accident... Il y en a tellement dans ce monde... Quoi que même un chien aurait sa place en ma demeure, bien plus fidèle et docile que ces moldus, aux ambitions honteusement démesurées comparé à ce qu'ils sont.

Et vous osez regarder le ciel en priant vos dieux qui n'existent pas. Les divinités sont pour les faibles et si elles existent alors je daigne véritablement servir le Diable et je crois qu'il n'en serait que plus que ravi, se délectant de la substantive moelle de mes perversions les plus profondes. Ne les entends-tu pas? Elle te murmure à l'oreille que je ne suis pas loin. Que je me faufile le long de s-ton ombre, de ton bras... de ton cou, pour y dévorer à plein crocs le frisson de cette crainte de te sentir observé et touché à distance. Je n'ai pas honte de le dire, je n'ai aucune notion de vertu ou d'innocence, je n'en ai jamais eu. Ma première fois entre les cuisses d'une dame fut assez jeune. Treize ans si je ne m'abuse. De mon propre chef allons bon, pourquoi le nier et les expériences à suivre n'en furent que plus riches, plus fortes, plus transcendantes, me réveillant chaque matin avec l'impression d'avoir trop bu, pas assez dormi et pas assez... vous savez quoi. Mais je n'avais pas bu là était la seule différence. L’enivrement des corps pousse parfois à de telles offenses et de telles drogues hormonales qu'on s'en pense presque forcé d'agir, sans en mesurer toute l'ampleur. Et une seule phrase vous vient à l'esprit quand je quittais les lieux: "A une prochaine fois. Peut-être". Éternel insatisfait? Qui pourrait le dire. Je ne sais pas à qui je pourrais jeter la pierre de mes torpeurs présentes mais ma mère ne doit pas être étrangère à mon évolution. Elle qui aurait du me donner de l'amour fut étouffée par mon paternel, pour qui l'honneur des hommes Burke et les efforts dans le travail prévalaient. Qui n'a connu d'enfance peut-il être accusé de rechercher divertissements quand il le peut? Je crains que non, et ce serait se moquer des dieux que de dire qu'on ne l'a jamais fait. Nous sommes tous voués à cela un jour. Le péché. Le recherche d'autrui, comme complétude de son être. Une complétude qui pour ma part ne sera jamais faite tant que ces cloportes fouleront le monde.

Notre famille est-elle mangemort? Mon père prétend que nous prônons leurs valeurs mais qu'en temps que commerçant, nous ne pouvons sous soumettre à de telles restrictions, risquant de faire péricliter toute l'affaire familiale. Je n'y suis pas vendeur, j'y suis fournisseur, alors de quoi me parle-t-il? Sans moi le boutique elle-même ne serait qu'à moitié pleine. Sans mes escapades aux milles coins des mondes pour trouver les ingrédients rares, au péril de ma vie, cette boutique ne tiendrait pas la route. Depuis les déboires de ce cher "Voldemort" et peu m'importe de prononcer son nom, les fournisseurs qui ont compris que nous ne servions pas forcément les bons intérieurs de ce doux Poudlard, ont été pris de trouille chronique les uns après les autres. Et ce fut ainsi qu'après mes 17 ans, chaque vacances, que m'accordait Poudlard, où j'avais été accepté sans mal dès l'âge requis, j'étais envoyé au front, dans les pires emmerdes que la Sainte Nature eut pu créé. Maintes fois je crus mourir, et dans la bouche de mon père, cela sonnait à chaque fois comme un "Tu es devenu un peu plus fort, de quoi te plains-tu!" S'il avait eu plusieurs têtes et un double de la clé de son coffre familial, je lui aurais bien tranché chaque tête par plaisir. Je n'aime pas cette homme. Mais je le respecte. C'est ainsi que cela se passe chez les Burke. Nous ne nous aimons généralement pas, mais nous nous aimons quand même. Paradoxal, comme chaque être dans notre famille. Seules les femmes ne semblent pas à moitié détraquées, c'est du moins ce qu'en dit un ami de mon père quand j'avais tout juste sept ans et que je vis sa tête éclaté comme une citrouille le soir d'Halloween. L’œuvre de mon grand père. Vous l'aurez compris... Nous n'aimons ni les critiques non constructives, ni les petits malins, et les frivolités en matière de politesse ne sont pas réellement de notre cru, quoi que je sois un de ceux qui ait le plus de diplomatie et de pédagogie. Fort heureusement vu mon métier. Je sais aussi que je fais la curiosité de mes collègues et leur méfiance tout autant. Fort bien, c'est ce qu'il faut. De cette manière, ils seront à mes yeux des adversaires bien plus intéressants le jour où je devrais rompre leur jolie symphonie sur l'espoir, sang pur ou non.

Mais revenons à Poudlard. Divin lieu de mille tentations. Ma première année fut une libération, loin de tout ce sombre plancher et cette poussière étouffante qu'était la boutique Barjow&Beurk, au milieu d'autres enfants, de plus vieux, de plus naïfs ou de plus méchants. Je crains encore aujourd'hui que trouver sa place soit encore un des pires démons du petit arrivant. Mes parents m'avaient préservé de ces moldus et des sangs mêlés, ne jurant que par les Burke, et je les découvris. J'en fus jaloux je crois à l'époque. Je n'ai pas très doué, je dois le reconnaitre. Et les enfants des familles les plus sombres me connaissaient comme le fils de... Quelle mascarade. Énervé de ne pas exister pour moi-même, je fis donc ma place et sans pitié, y prenant goût comme une seconde nature soudainement réveillé. Serpentard, pour mon âme, mon corps, et les années qui suivirent. Pas assez altruiste pour être préfet, je ne le nie pas, les recoins étroits des couloirs se souviennent pourtant de moi. J'étais loin d'être sage et discipliné, et la seule chose qui me rattachait à ne pas me faire virer quelque part, c'était surtout mon cursus scolaire. Insupportable mais diablement bon. Une folie. Tellement enivrant d'envoyer mon adversaire à terre. J'avais haï cette baguette au début. Elle réagissait n'importe quand, et je me rendais malade dans les premières années rien qu'à l'idée de louper un sort en public avec, mais elle provoqua une chose à laquelle je ne m'attendais pas... Ma force de volonté amplifia, encore et encore. Je dus me battre contre moi-même pour comprendre ce que j'étais, et je compris. La seule chose qui entravait ma progression était mon refus d'accepter que je n'étais pas fait pour les choses louables que, eux, prônaient à Poudlard. La grandeur d'âme, la noblesse, la bravoure, l’honnêteté, l'honneur, toutes ces conneries, juste bonnes à enjoliver le blason de Griffondor et de ce vieux croulant, aux idéaux démodés. Je n'étais pas fait pour ces choses là. J'étais fait pour l'ombre, j'aimais la nuit, la discrétion, les plans calculés, l'analyse mesquine d'autrui, me faufiler, les coups tordus et les pensées noires. J'avais envie d'en tuer certains, mais ne pensez pas c'était juste pour la pensée et le coté cool, comme disaient certains petits malins histoire de faire mouiller les filles... la volonté était réelle, et fort. Et tout ce que je pouvais leur faire avec, autour, avant et après l'acte... Je devrais avoir peur de ce que je suis devenu, mais pourquoi donc? Il faut le noir pour que le blanc soit là, donc remerciez moi de hanter le bord de vos lits, l'arrière de vos rideaux, derrière votre fenêtre en pleine nuit avec un sale sourire, ou sur le seuil de votre porte, à fumer le temps que vous soyez au stade de pure panique puis m'esquiver. Toutes ces choses là font partie de la vie mes très chers petits élèves. Toutes ces choses vous font vous sentir vivants, par le frisson, les sentiments, les sensations et vous poussent à être plus forts. Car nous dominerons, et si je ne peux vous en convaincre de la cause bien fondée de cette domination nécessaire sur les moldus, alors je vous y orienterez, et vous ferez les choix qu'il faut, parce que j'aurais ôté les autres de votre route.

Je le fais déjà sur d'autres. N'est-ce pas pour cette beauté de la crainte et de la peur que nous vous imposons que nous sommes précieux. Bien sûr que si nous le sommes. Parce que vous avez besoin d'avoir peur. Et vous le savez. Regardez vous même les moldus. Quand tout va bien, ils vont chercher des divertissements qui succitent ce sentiment chez eux: les films d'horreur, les sports extrèmes. Et bien d'autres exemples. Autrement dit, Nous leur rendons service. Je dois dire que Notre Seigneur nous a rendu fier service par son inconsciente diversion. Tous ne voient que lui, et pendant, nous, nous sommes libres d'agir. Avec intelligence cela va de soi. Combien pensez-vous que nous sommes? Le ministère lui-même l'ignore. Le Ministère... Ah mes Aîeux, mes dignes aîeux, qui a bien pur créé cette assemblée de couillus magiques... Je les pense indignes et inutiles pour la communauté de sangs purs. Eux-même sont en grande partie infectés par ce sang de moldus. Comment pourraient-ils ne serait-ce que prétendre pouvoir convaincre ceux qui se battent pour faire valloir ce que nous sommes depuis la nuit des temps? Eux non plus, je ne les aime pas. Ils sont restrictifs, corrompus, biaisés, et ce sont des bonimenteurs comme on en voit. De dignes hommes politiques qui se toilent dans des costumes bon marché et des coeurs plein de cette fausse bonté, de faux sourire et précisant que le problème actuel le plus grave serait "ceux dont je fais partie." Les Mangemorts. Ce nom est révélateur quand à ce que nous leur inspirons. S'ils sont si parfaits, si dignes d'être les dirigeants de ce monde sorcier, alors comment expliquez-vous que Dumbledore soit obligé de reprendre les rênes de Poudlard sans même s'être reposé, tant leur gestion me semblait pathétique... Comment expliquer ce syndrôme apparu sur les élèves de Poudlard et leur patronus... Oh oui, en parlant de cela... Les patronus... Savez-vous ce que cela fait de faire souffrir un patronus et de voir son propriétaire en subir la même chose? Tout ce que j'ai fait jusque là, aucun n'a vu mon visage et c'est tout là l'intérêt, je me nourris mentalement de leur peur, de leur douleur. J'ai des goûts douteux je dois bien l'avouer, si du moins on se conforte aux règles en vigueur, à savoir le bien et le mal, mais si tout n'était que mal? Je serai dans les plus gentils n'est-il pas? On a le droit de rêver. Mon rôle me convient parfaitement et je sombre je le sais. Mais pourquoi devrais-je m'en inquiéter puisque j'aime ça?
En attendant j'observe de mon nouveau poste toute cette beauté décadente, comme un bon film moldu qui se finira de toute façon mal. Ils sont trop. L'épuration serait une solution, mais faites qu'elle soit douce et lente pour que je puisse m'en griser jusqu'au fond.

"Honduras Britannique", cela vous parle? Il y a deux ans. Je souris à l'idée de ce souvenir. Les cris, les pleurs, et cette fouceur musique de la dêtresse dans mes oreilles. Tous ces corps au sol, et cette nuit de folie.
Quelques temps après, un coup de maître eut lieu à Azcabàn. Une belle évasion, dont certains que je connaissais. Mais je n'ai pas participé à l'agression de ce fameux match de Quidditch. Trop risqué. Stupide. J'ignore qui en a été l'instigateur mais c'est un sot, et il a réussi à embarquer mon petit frêre dans cette histoire, ce qui lui vallu la plus grosse raclée de sa vie de ma part et il s'en souviendra très longtemps. Certains cicatrices physiques restent éternellement. Je peux tolérer qu'un mangemort soit stupide, nous n'avons pas tous le même sang froid, ni la même intelligence ou recul sur les choses, mais pour risquer ma vie depuis mes dix sept dans des quêtes parfois absurdes, surtout pour le peu que j'en récolte ensuite, je sais reconnaître une action sensée, d'une massacre débile. Et je ne saurais accepter cela au sein de ma fratrie. Il n'est en vie que grâce à sa soeur qui m'a arrêté. Et pourtant, elle a écopé d'une gifle pour avoir manqué à mon autorité.

Mon histoire n'est qu'un genre de fléau en somme, et vous savez ce qu'on dit des fléaux... tant qu'ils n'ont pas trouvé maître de contenance, ils grandissent, sèment le chaos, sans motif apparent, mais quand on s'en approche suffisamment au risque de se mettre à mort, on peut entrevoir la complexité de son oeuvre. Car nous autres fléaux sommes des artistes, que ce soit dans le sang, dans la pensée, l'acte physique et le reflet d'une vitre...

Oh et... au fait...
Surveilles ton thé. N'est-il pas un peu trop noir pour être normal? Qui sait ce qui aurait pu se glisser dedans...



 
Tell me who you really are.

 
ϟ pseudo et âge: Calyps - 28 ans
  ϟ Où as-tu trouvé le forum? Sur un top site
  ϟ Personnage: Inventé mais issu d'une famille de la Saga
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  ϟ Une remarque?  Daengelo  


Dernière édition par Bô V. Burke le Ven 1 Mai - 15:01, édité 9 fois
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Message Re: Bô V. Burke : professeur en offensive magique. Mangemort
par Invité, Mer 29 Avr - 5:39 (#)
Bienvenue Ophis
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Message Re: Bô V. Burke : professeur en offensive magique. Mangemort
par Invité, Mer 29 Avr - 6:16 (#)
Bienvenue et ton personnage a l'air fort interessant Daengelo j'passerais te voir avec mon Rosier plus tard pour un lien Haww
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Message Re: Bô V. Burke : professeur en offensive magique. Mangemort
par Guest, Mer 29 Avr - 8:27 (#)
Un Burke pour le poste de prof d'offensive magique ! c'est génial. J'adore le patronus aussi.

Bienvenue ici, bonne rédaction !
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Message Re: Bô V. Burke : professeur en offensive magique. Mangemort
par Invité, Mer 29 Avr - 9:09 (#)
Bienvenuuue Brille Si tu as des questions n'hésite pas Haww
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Message Re: Bô V. Burke : professeur en offensive magique. Mangemort
par Invité, Mer 29 Avr - 10:11 (#)
Bienvenue et bon courage pour ta fiche. Brille J'adore le début. Chou N'hésite pas si tu as des questions. Daengelo
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Message Re: Bô V. Burke : professeur en offensive magique. Mangemort
par Invité, Mer 29 Avr - 10:13 (#)
Bienvenuuue Brille
Nam So Hyun
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Nam So Hyun
Répartition : 19/01/2014
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Message Re: Bô V. Burke : professeur en offensive magique. Mangemort
par Nam So Hyun, Mer 29 Avr - 10:28 (#)
Ta fiche m'a l'air plus que prometteuse Chou
Très bon choix de famille hihi etmangemortenplus

Bienvenue Daengelo
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Message Re: Bô V. Burke : professeur en offensive magique. Mangemort
par Invité, Mer 29 Avr - 11:28 (#)
Bienvenue. Haww
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Message Re: Bô V. Burke : professeur en offensive magique. Mangemort
par Invité, Mer 29 Avr - 11:34 (#)
Un Buuuurke Chou bienvenue sur bp Brille
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Message Re: Bô V. Burke : professeur en offensive magique. Mangemort
par Invité, Mer 29 Avr - 11:35 (#)
Je ne connaissais pas le cours d'offensive RIP (mais j'espère que je ne l'ai pas hihi )
On va voir si sa répartie fait mal Nih

Bienvenue Daengelo
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Message Re: Bô V. Burke : professeur en offensive magique. Mangemort
par Guest, Mer 29 Avr - 11:39 (#)
Ow amen  merci beaucoup! Sad
Alexandre ce sera bien volontiers pour le lien. Toi ou qui que ce soit d'autres d'ailleurs, je suis impatient Twisted

J'aurais néanmoins une question. Je m'excuse si elle est un peu bête, mais... il n'y a aucun Burke. Ai-je la liberté de construire la famille dans son intégralité, du moins la plupart? J'ai vu qu'il existait des dossiers complets sur certaines familles. Ce sera possible d'en construire un sur les Burke à l'avenir ou pas du tout? :inquiet:
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Message Re: Bô V. Burke : professeur en offensive magique. Mangemort
par Invité, Mer 29 Avr - 11:49 (#)
Coucou. Brille

Alors pour ce qui est de la famille, s'agissant d'un nom tiré de la saga ça ne va malheureusement pas être possible. Potté Tu peux cependant dire ce que tu veux par rapport au nombre de frères et sœurs, etc, mais si par exemple quelqu'un d'autre veut jouer un Burke rien ne lui sera imposé (vous pourrez quand même partir du principe qu'ils sont cousins, comme ça chacun peut le faire "à sa façon" tout en respectant la base de la famille Daengelo).

Je ne sais pas si c'est suffisamment clair.. Potté
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Message Re: Bô V. Burke : professeur en offensive magique. Mangemort
par Guest, Mer 29 Avr - 12:16 (#)
Bienvenue sur BP
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Message Re: Bô V. Burke : professeur en offensive magique. Mangemort
par Invité, Mer 29 Avr - 12:37 (#)
Bienvenue à toi Chou

J'adore tellement ton avatar bave j'ai ha^te de lire ta suite de ta fiche !
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Message Re: Bô V. Burke : professeur en offensive magique. Mangemort
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