BELLUM PATRONUM


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Eileen UrhQuhart - A Brand New World
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par Invité, Sam 16 Mai - 17:49 (#)
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Eileen URHQUHART
FEAT. Sara SAMPAIO

16 ans ϟ 6 ème année ϟ Er’el (Caracal/ Aigle Royal) ϟ Née-moldue

Nom: UrhQuhart  Prénom: Eileen Âge et Date de Naissance: Née le 30 août 1964, à Linlithgow, Eileen a 16 ans Nature du sang: Eileen est une sorcière née-moldue, elle ne connait pas l’identité de son père et sa mère est internée dans un hôpital psychiatrique.   Situation familiale: La seule famille qu’Eileen ait jamais connu est sa mère et la relation qu’elles entretiennent est assez particulière . Schizophrène non diagnostiquée, Marianne UrhQuhart, n’est pas la personne la plus adaptée pour prendre soin d’un enfant seule. Et cela ne fait qu’empirer, lorsque les premiers incidents magiques d’Eileen viennent nourrir le délire paranoïde de la jeune femme. La fillette a alors six ans et persuadée qu’elle est possédée par un démon, Marianne va tout mettre en place pour la faire exorciser. Elle requiert d’abord l’aide de « professionnels », mais malgré leurs nombreuses interventions et leurs assurances que l’enfant est normal, il n’est pas  possible de raisonner avec la jeune femme qui décide de régler la situation elle-même. La vie de la fillette tourne alors au vinaigre, situation d’autant plus difficile pour l’enfant qu’avec l’état mentale de sa mère, elle ne sait jamais sur qu’elle pieds danser. Un jour aimante et protectrice, le suivant véritable tortionnaire, Marianne, toujours sous le prétexte de protéger son enfant,va la maltraiter et la traumatiser, faisant d’Eileen une petite fille craintive et silencieuse. Il faudra attendre le jour où l’un des amants de Marianne la surprendra tentant de noyer le démon dans son enfant, manquant de tuer Eileen, pour que le cauchemar de la fillette prenne fin. Elle a alors neuf ans et est placée dans un foyer, tandis que sa mère est internée dans un hôpital psychiatrique. Eileen ne l’a jamais revu depuis. Patronus: Les deux formes que prend Er’el, sont celles d’un Caracal et d’un Aigle Royal. Sa forme féline est celle qu’il préfère et celle sous laquelle il se trouve la plupart du temps. Il a alors un pelage fauve tirant sur le doré. A part la particularité des longs poils noirs qu’il a sur les pointes de ses oreilles et qui caractérise son espèce, la plupart des  gens le prennent pour un gros chat et le sous-estime. L’autre forme qu’il revêt est celui d’un aigle royal. Son plumage est principalement brun-roux, avec des touches de blancs et de noirs. Féroce, c’est la forme sous laquelle il est le plus impressionnant. Le petit plus magique est que, sous cette forme il est capable de voler avec Eileen dans ses serres  Miroir du Rised: Elle se voit entouré par une famille, des amis, des personnes qu'elle aime et qui le lui rendent.  Composition de la baguette magique: Bois de hêtre et ventricule de coeur de dragon  Epouvantard: Sa mère. Les années de maltraitance avec sa mère sont des souvenirs qui lui provoquent encore des cauchemars et il n’y a rien de pire pour elle, que l’idée d’un jour devoir vivre de nouveau avec elle, dans son état de démence.  Etudes Suivies: Cycle primaire, quatrième année. En troisième année Eileen avait opté pour les cours d’Arithmancie, d’Etudes des runes et de Soins aux créatures magiques.]Animal de compagnie: Les frais de scolarité d’Eileen étant payé par la bourse d’aide de Poudlard, l’école ne lui fournit que le stricte minimum, or l’animal de compagnie n’est qu’optionnel, donc elle n’en a pas.  

Caractère
Eileen est une adolescente d’un tempérament  calme. Introverti, elle n’est pas pour autant timide. Elle ne voit juste pas l’intérêt de chercher sans cesse la compagnie d’autrui. La popularité n’est pas ce qu’elle recherche et en amitié, elle favorise toujours la qualité sur la quantité, ce qui explique très certainement le nombre restreint de personnes qu’elle qualifie d’amis. Cela dit, elle entretient des relations courtoises avec tous ses camarades de classe (du moins, ceux suffisamment ouvert d’esprit pour ne pas s’arrêter à son statue de sorcière née-moldue) et même si elle est d’un naturel très méfiant ( elle n'est pas du genre à accorder sa confiance au premier venu), elle fait toujours son possible pour être juste et objective, donnant toujours le bénéficie du doute à tout un chacun. Cependant, comme tout le monde, sa gentillesse a des limites et une fois qu’elles sont atteintes, il n’y a pas de retour en arrière possible. Si elle croit qu’il est juste de donner à tous une seconde chance, une possibilité de se racheter, elle n’est pas naïve et sait que certaines personnes sont justes irrécupérables. Et dans ces cas là, l'expérience lui a apprit à se montrer aussi froide et arrogante que les personnes qu’elle a en face d’elle.

Honnête, elle n’hésite jamais à dire ce qu’elle a sur le cœur, ce qui parfois peut la mettre dans des positions embêtantes. Cela dit, sa franchise est l’une des qualités qu'elle possède dont elle est le plus fière, donc elle ne se retient pas souvent de dire ce qu’elle pense, même quand elle sait que ça peut lui apporter des ennuis. N’ayant pas les moyens de se soucier de son apparence, elle est plutôt modeste et même si parfois elle voudrait être un peu plus coquette, comme les adolescentes de son âge, elle préfère prétendre être un vrai garçon manqué plutôt que d’admettre que sa pauvreté lui pose des barrières. Elle est très fière et n’accepte la pitié de personne (elle a d’ailleurs déjà décidé que dès qu’elle en aurait les moyens, elle rembourserait  la générosité de Poudlard. Par fierté et aussi, pour les remercier et pour à son tour aider un autre enfant plus tard, dans une situation semblable à la sienne).

Sérieuse et studieuse (après tout si elle veut un jour faire carrière dans quoique ce soit, il faut qu’elle commence par avoir d’excellentes notes à l’école), elle n’est cependant pas du genre rabat-joie et être prête à partir à l’aventure, voir même violer le règlement, à condition que ça vaille le coût et que surtout, ça ne lui attire pas d'ennui par la suite. Elle est curieuse est ouverte à tout (même certains sortilèges de magie noir), cependant au vue de son histoire personnelle elle n’est pas une adepte de la violence gratuite (physique ou psychologique) et donc tout ce qui peut requérir de faire du mal à autrui par pur sadisme, est au-delà de ses limites, ça appartient à un domaine dans lequel elle ne souhaite pas s’aventurer.

Enfin, ce n’est pas une grande romantique, notamment parce qu’elle n’est pas vraiment sûre de savoir comment aimer, cependant elle est consciente des regards qu’elle reçoit de la gente masculine (et féminine !), et si elle ne sait pas comment aimer avec son cœur, elle est très ouverte à l’idée de découvrir les différentes façons de physiquement manifester son amour (ou tout du moins son désir).


a little something from you.


Malgré le fait que c'était son quatrième noël à Poudlard, Eileen été toujours aussi excitée et anxieuse dans l'attente des réactions que ses amis auraient face aux cadeaux qu'elle leur avait fait. Aujourd'hui encore, alors qu'elle venait tout juste de se réveiller, c'était la première chose dans son esprit. D'autres étaient obnubilés par les causes de l'échec du sortilège du ministère de la magie, elle par la réaction de ses amis. Chacun son truc. Surtout que cette année, ayant pu économiser plus l'été précédent, elle avait opté pour des cadeaux un peu plus "exotiques" et la possibilité que l’un d’entre eux puisse ne pas aimer son cadeau l’angoissait davantage que les possibles répercussion de l'échec d'un sortilège.

*Bah, y a pas de quoi te monter le bourrichon ! Si l’un d’entre eux n’aime pas ton cadeau il te le dira et comme ça tu sauras quoi ne plus lui offrir! Tu ferais sûrement mieux de revoir tes priorités. * lui répondit une voix ensommeillée.

La logique de la réplique calma son angoisse quelques secondes. Jusqu’à ce que son cerveau enregistre le fait que la voix qui venait de lui répondre était masculine et n’avait pas sa place dans son dortoir. En moins de temps qu’il n’en fallait pour le penser, la jeune sorcière était hors de son lit, baguette en main et prête à lancer un sort, sur l'intrus, qu'elle cherchait fébrilement du regard. Un ronronnement, accompagné d’un rire (qui résonna dans sa tête ?) attirèrent son attention sur son lit. Un chaton couleur fauve était étalé sur son lit, son regard bleu océan braqué sur l'adolescente.

* Hé ! Je ne suis pas un chaton !!  Tu vois cette jolie touffe de poils noirs au-dessus de mes oreilles ? Caracal ! Voilà ce que je suis ! Non mais, jt’appelle pas moldu que je sache ! Quand tu as un doute sur l'espèce d'un félin, arrêtes toi la : félin ! C'la t’évitera de dire des bêtises ! *

D'abord surprise par la colère de la voix dans sa tête, la sorcière sentit rapidement  la panique monter en elle. Il n’était pas prouvé que la schizophrénie n’était pas héréditaire, mais clairement, si avoir une conversation avec un caracal susceptible et colérique n’était pas la définition même d’un délire hallucinatoire, alors Eileen était prête à laisser le Ministère de la Magie briser sa baguette magique.

*Tu n'as aucun problème à croire en l'existence d'un ministère de la magie, tu fréquentes une école de sorcier, possèdes une baguette magique et pratiques la magie, mais tu t'inquiètes de ta santé mentale quand dans ce même monde plein de magie tu  as une conversation télépathique avec un caracal? Tu m'excuseras de trouver ton raisonnement illogique !!*

L'adolescente n'avait aucune difficulté à associé la voix sarcastique qui résonnait dans son esprit au félin étalé comme un pacha sur son lit, qui l'observait d'un air dédaigneux, comme seuls les félins savent le faire, et cette rapide adaptation de son cerveau l'inquiétait.

* Je n'ai pas étudié les particularités de toutes les créatures magiques, mais à part celles ayant un côté humanoïde comme les centaures ou les êtres de la mer, la parole ne fait pas parti de leur caractéristiques. Après tous, être une sorcière née-moldue n'a aucune influence sur mon sens de l'observation et jusqu'à preuve du contraire, les familiers des sorciers ne communique pas avec eux! Puis, si j'avais eu le coup de génie de choisir un félin sauvage comme familier, je m'en souviendrais! Et de toute façon, le caracal n'est pas une créature magique en soi, donc il y aucune raison logique qui justifierait le fait que tu puisses parler. Conclusion : au vue de mon héritage, la folie devient une cause plus que probable. * Avec chaque argument, l'irritation de l'adolescente augmentait.

* Pas faux ! Doit-on en conclure que tu es une folle furieuse en train de débattre avec un caracal susceptible, colérique et imaginaire *

Le ton moqueur du félin eu un effet radical sur la deuxième année. Un air déterminé sur le visage, la jeune fille pointa sa baguette magique dans sa direction.

*Tu n'imagines pas la quantité de chose que j'ai appris à faire avec ce petit morceau de bois*

Aussitôt, le caracal se redressa en une position défensive, prêt à bondir pour échapper à l’attaque qui, il le sentait, allait lui tomber sur le bout du museau.

* Oh, ne t'inquiètes pas pour moi, je sais très bien ce que tu sais faire avec ce petit morceau de bois! Est-ce que tu savais qu’un caracal peut faire des bonds haut de trois mètres ? *

* Un caracal adulte, peut-être, mais avec les petites pattes que tu te traînes, pas sûre que tu ailles suffisamment haut pour que mon sort te loupe ! *

Un miaulement indigné échappa au petit félin et Eileen ne put empêcher un sourire moqueur d’étirer ses lèvres. Il semblait que son interlocuteur faisait bien moins le malin lorsqu’il était en position de faiblesse. Clairement vexé, l'animal n'ajouta, pris une position qu'il trouvait apparemment confortable et se mit à faire sa toilette.

* Vraiment ? Tu boudes déjà ? Je suis déçue, ça a été plutôt rapide.*

Un bout de langue sur la patte, s'étire longuement en sa direction, provoquant un rire chez la jeune sorcière. Il lui tirait la langue !

* Vraiment très mature de ta part Er’el, tu es un … *

Sa pensée s'interrompit brusquement. Elle ne savait pas d’où elle détenait l’information, mais elle savait que c’était ainsi que s'appelait la boule de poils à qui appartenait les grands yeux bleus qui l'observait calmement. Elle n'aurait su dire à quel moment cela était arrivé, mais la méfiance initiale qu'avait provoqué la découverte de l'animal sur son lit, s'était estompé, remplacé par un sentiment de confiance et d'amusement qu'elle ne pouvait pas expliquer. Reposant sa baguette sur sa table de chevet, elle s’assit sur le lit près du félin, qui en un bond, s’installa sur ses genoux.

* Qu’es- tu censé être, au juste ? *

* L'être le plus embêtant que tu ais jamais rencontré? Probablement ton pire cauchemar! *

Elle lui lança un regard mauvais, que l'animal ignora royalement pour s'étaler de toute sa longueur sur ses jambes. Clairement, il s'amusait de l'ignorance de la jeune sorcière.

* Les félins aiment les grattouilles, tu devrais essayer. Qui sait, peut-être serais-je alors plus coopératif*

Elle lui répondit d'un reniflement dédaigneux, mais au même moment, comme animée d'une volonté propre, la main de la jeune fille se perdit dans la fourrure du félin qui se mit à ronronner. Même si elle ne savait toujours pas de quoi il s’agissait (ou ce que sa présence signifiait pour sa santé mentale), elle savait qu’il ne lui nuirait pas. Satisfaite par cette conclusion, les pensées de l'adolescente retournèrent vers un souci plus important : ce que ces amis penseraient de leurs cadeaux cette année.

*~*~*~*~*~*

Ayant été seule pendant longtemps, la fillette c’est rapidement adapté à la présence de son patronus qui est son meilleur ami et sa famille. Moqueur, cynique et susceptible, il a un caractère très différent de celui de la jeune fille.  Son côté surprotecteur entre souvent en conflit avec la nature indépendante d’Eileen qui n’a pas l’habitude d’avoir quelqu’un qui s’inquiète sans cesse pour elle (ce qui souvent l’agace, car comme elle le répète elle n’a pas besoin d’être cocooner, surtout pas par un félin de moins de trois ans).  De plus, alors qu’elle aime répondre aux idiots par le silence ou des remarques cinglantes de son cru, Er’el est du genre bagarreur. S’il est en colère, il laisse rapidement son instinct prendre le dessus et passe aux coups,  alors qu’Eileen est une manique du contrôle, ce qui peut-être une source de conflits entre les deux. Cela dit, Eileen ne peut imaginer la vie sans son Er’el s’il venait un jour à disparaître.  


Tell me who you really are.

ϟ pseudo et âge: Clumsy, 22 ans (bientôt 23 -_-‘)
ϟ Où as-tu trouvé le forum? Sur internet
ϟ Personnage: Inventé
ϟ As-tu un autre compte sur BP? Nope !
ϟ Présence: 3-4 soirs par semaine
ϟ Une remarque? Au génie qui a eu la merveilleuse idée de mêler ma trilogie préférée à ma saga préférée ...  love  Daengelo  onapplaudis  


Dernière édition par Eileen UrhQuhart le Dim 31 Mai - 17:51, édité 21 fois
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Message Re: Eileen UrhQuhart - A Brand New World
par Invité, Sam 16 Mai - 17:51 (#)
You're not a sad story.


Févrir 1971 (6 ans) - The love of a mother

« EILEEN !!!! EILEEN URHQUHART !! »

Elle avait beau être consciente que se cacher ne ferait qu’empirer sa situation, Eileen resta recroquevillée à l’intérieur de l’armoire dans laquelle elle avait trouvé refuge, tentant au mieux de contrôler les sanglots et les tremblements qui secouaient son corps.  Son cuir chevelu la brulait et elle était presque sure qu’elle avait perdu un peu de peau en même tant que la poignée de cheveux que sa mère lui avait arraché, lorsqu’elle l’avait réveillé. Raffermissant la prise de ses bras autour de ses genoux, la fillette se replia davantage sur elle-même.  Aujourd'hui était un mauvais jour.

« VIENS ICI SALE PETITE PESTE !!! SORS DE TA CACHETTE !!! »

Une nouvelle vague de larmes lui monta aux yeux. Comme toujours, l’arrivée de la méchante version de sa maman était un phénomène imprévisible et si pour l’instant Eileen n’avait perdu que quelques mèches de cheveux, le fracas des objets sur les murs et les cris hystériques de la jeune femme dans la pièce voisine étaient un avertissement que l’enfant recevait parfaitement. A la seconde où Marianne UrhQuhart mettrait la main sur sa fille, celle-ci regretterait d’avoir vu le jour. Les cris cessèrent, remplacés par un long instant de silence. La respiration de la fillette s’emballa. Lorsque la voix de sa mère s’éleva de nouveau, elle était douce, mais inquiète.    

« Eileen ? Eileen ma puce, où est-ce que tu te caches ? Chérie, maman s’inquiète maintenant, sors de ta cachette s’il-te-plait ! »

La porte de la chambre d’amis où la fillette se cachait s’ouvrit lentement et l’enfant s’enfonça un peu plus dans les profondeurs de l’armoire. Il n’y avait rien de pire que quand la méchante version lui tendait des pièges pour la faire venir à elle. Cependant, le bleu sur sa hanche était un douloureux rappel des diverses techniques utilisées par la méchante version de sa maman pour la confondre : la voix douce et inquiète n’était qu’un stratagème parmi d’autres. Caché derrière de vieux manteaux d’hiver sentant le renfermé, la fillette voyait sa mère avancé dans la pièce.

« Eileen ? »

* Pas l'armoire, pas l'armoire, pas l'armoire, pas l'armoire, pas l'armoire, pas l'armoire, ...*

Brusquement, la porte de l’armoire s’ouvrit et une main se referma violemment autour de son épaule, la tirant de sa cachette.

« Pourquoi est-ce que tu ne veux pas sortir du corps de mon bébé ? Combien de fois faudra-t-il que je te fasse partir ? Hein ? Pardon ma chérie, mais je fais ça pour ton bien. C’est parce que je t’aime … maman va  faire sortir le monstre. Une fois que le monstre sera partie, tout ira mieux mon cœur.»

Le contraste entre la douce voix qui s’adressait à elle et le regard fou posé sur elle fit frissonner l’enfant. La jeune femme n’avait pas entièrement, il y avait bien un monstre dans la pièce. Le problème était qu’il n'habitait pas le corps de la fillette, mais l’esprit de sa mère. Et alors que cette dernière se mit à la traîner violemment en direction de la cave, une vague de panique déferla en Eileen et elle se mit à hurler.

Décembre 1973 (9 ans) - L'heure du bain

On sait ce que l’on perd, mais pas ce que l’on gagne. Eileen ne savait pas qui avait pour la première fois fait ce constat, ni ce à quoi cette personne avait été confrontée pour finir par énoncer cette dure réalité. Tout ce qu’elle savait c’était qu’alors qu’elle entrait dans la salle d’eau pour l’heure du bain, et qu’elle sentait le regard des autres pensionnaires sur elle, ce proverbe s’appliquait parfaitement à sa situation. Contrairement à ses attentes, la vie loin de sa mère n’était pas aussi merveilleuse qu’elle l’avait imaginé les nuits enfermée dans la cave, pendant que sa mère tentait de l’exorciser en la privant de nourriture. Au pensionnat, sa vie était une ennuyante routine : levé au chant du coq, corvées, petit-déjeuner, cours, déjeuner, encore des cours, des devoirs, puis encore des corvées avant le dîner,  extinction des feux et rebelote. Et elle n’était là que depuis deux semaines. Un soupir las échappa à la jeune enfant. Au moins, dans les moments de lucidité de sa mère, elle avait eu une vie aussi normale que possible et surtout sa mère l’aimait. Ici, ce n’était certainement pas la vieille femme au visage froid servant de directrice qui prendrait le temps de l’aimer. Non, ici il faudrait qu’elle apprenne à se débrouiller seule et à se contenter de n’avoir que le nécessaire pour survivre. Et apparemment, amour  et amitié ne faisait pas partie du lot .

Eileen avait compris tout cela en voyant la satisfaction sur le visage de la petite rouquine qui partageait son dortoir et qui avait dénoncé auprès des pensionnaires les plus âgées, qui servaient de surveillantes, le fait qu’elle ne s’était pas lavé depuis son arrivée. Cela lui avait valu de se faire remonter les épaules pas un sacré nombre de personnes et la colère des surveillantes à son égard n’avait fait que décuplé lorsque la nouvelle était montée aux oreilles de la directrice, cette dernière ayant considéré que la fillette avait pu passer outre le contrôle des adolescentes du fait de leur négligence. Un autre soupir échappa à la fillette. Le pensionnat était loin d’être un endroit qu’elle aimait et cependant, elle serait obligé d’y rester jusqu’à sa majorité. Secouant la tête, elle tenta d’apprécier au mieux la caresse de l’eau tiède sur sa peau.


« Alors la crasseuse, pas si désagréable que ça de se laver, n’est-ce pas ? »

Surprise, la fillette trébucha sur le sol de la douche, se rattrapant in extremis sur le mur. Décrochant sa serviette, elle s'en couvrit avant de se tourner vers la source de la voix au ton moqueur. Face à elle se trouvait l’une des surveillantes qui avait été punis par la directrice par sa faute, et elle avait clairement l’air en colère. Agée d’une quinzaine d’années, elle était grande, blonde et pâle. Elizabeth Brown, l’incarnation de la beauté froide. Eileen aurait probablement qualifié de magnifiques les grands yeux bleues gris de l’adolescente si ils n’avaient pas étaient le vecteur de la colère de l’adolescente.

« Est-ce que tu sais ce que ta petite lubie nous a coûté ? Deux semaines entières de salaire, soit beaucoup trop cher pour que tu t’en sortes indemne »

Sur ces mots, la fillette sentit la panique s’emparer d’elle. Elle avait été tellement perdue dans ses réflexions qu’elle ne s’était pas rendu compte qu’autour d’elle les douches s’étaient vidées. Pas que quelqu’un se serait interposer pour prendre sa défense, même s'il y avait eu des témoins. Les larmes lui montèrent aux yeux.

« Je suis désolé, je ne voulais pas vous causer des ennuis ! Je pourrais vous remboursez si vous voulez,  je … »

« La ferme ! On ne veut pas de tes excuses, c’est pas ça qui va nous payer et tu peux promettre tant que tu veux, tu n’as aucun moyen de gagner de l’argent !! Non, pour te faire pardonner les filles et moi avons décidé de te donner une petite leçon »


L'évident plaisir que l'adolescente semblait ressentir à observer la détresse de la fillette ne présageait rien de bon et un sanglot échappas à Eileen.

« Quoi? Tu pleures déjà? Je t’ai même pas encore montré notre surprise ! Tadam ! »

Sur ce, les trois autres adolescentes qui jusqu’à là étaient restées en retrait se déplacèrent, dévoilant ce qu'elles cachaient : un vieux baquet à linge visiblement remplie d’eau. Avant que la fillette n’ait eu le temps de faire un mouvement quelconque, les bras d’Elizabeth se refermèrent sur elle.

« Pas si vite morveuse ! »

Totalement submergée par la panique la fillette se mit à se débattre violemment, tentant d’échapper à la prise de fer de sa tortionnaire et ne parvenant qu'à provoquer les ricanements mesquins des quatre adolescentes.

« Dis la crasseuse, tu as déjà entendu l’expression on combat le feu par le feu ? Et bien j’y crois dur comme fer ! Rien de mieux pour surmonter ses peurs que d’y être confronter. Donc, quand j’ai entendu dire que ta chère môman avait tenté de te noyer dans ton bain, j'ai compris pourquoi tu aimais tant être crade et je me suis dit que le meilleur moyen de t’aider à surmonter ta peur de la propreté serait de t’offrir le bain de ta vie !!»

Et chacune des adolescentes s’empara d’un des membres de la fillette pour la plonger dans le baquet d’eau froide et c’est tout ce qu’il fallu pour qu’Eileen perde pieds avec la réalité et se retrouve dans la vieille demeure qu’elle avait partagé avec sa mère, le jour où cette dernière avait tenté de la tuer. Soudain ce n’était plus les mains de jeunes adolescentes qui l’immobilisaient dans un baquet où une eau glaciale lui arrivait à peine aux coudes, mais c’était la main chaude et ferme de sa mère, contraste saisissant avec l’eau tiédi du bain, qui cherchait à renfoncer son visage sous l’eau, tout en hurlant à pleins poumons à un esprit imaginaire de quitter le corps de son enfant. Son visage avait beau être dégagé, elle pouvait de nouveau sentir l’eau qui s’était infiltré partout, dans son nez, dans sa bouche, sa gorge, lorsque sa mère avait maintenu sa tête sous l'eau. Elle se souvenait du bourdonnement dans ses oreilles et de la sensation de brûlure dans ses poumons. Il était hors de question qu’elle vive cela de nouveau. Elle n'avait rien fait à personnes, elle ne le méritait pas. Ce n’était pas juste. Et soudainement, elle la ressentit. Cette chaude énergie, étrange et rassurante, qui se manifestait toujours quelques secondes avant qu’un  phénomène inexplicable ne survienne autour d’elle. Dans un fracas assourdissant, le vieux ballon d’eau des douches communes se détacha de son support, arrachant la vieille tuyauterie et quelques briques dans sa chute.

« Oh merde !! C’était quoi ça ? »

Eileen n’attendit pas de savoir si la question lui était adressée. De toute façon, elle n’était pas plus en mesure d’y répondre qu’une autre. Profitant de la distraction de ses tortionnaires,  elle ramassa sa serviette qui était trempé et quitta précipitamment la pièce.


Juillet 1975 (11 ans) - A brand new world

Depuis deux années qu’Eileen été au pensionnat pour filles, St James, le bureau de la directrice n’avait pas changé. La fillette pouvait affirmer cela avec certitude car dans cette même période, elle était devenue une habituée de la pièce. Depuis l’incident survenu dans les douches communes, peu de temps après son arrivée elle avait hérité du rôle de bouc-émissaire. Tenue responsable de tous  les phénomènes inexplicables qui survenaient au sein du pensionnat, elle se retrouvait dans le fameux bureau un minimum de quatre fois par semaine. Voilà pourquoi elle n’avait pas été plus surprise que cela quand, une fois de plus, elle y avait été convoquée. Pariant avec elle même sur la cause de sa nouvelle convocation, il fallut un instant à la fillette pour s’apercevoir que la directrice avait un invité.

« Miss UrhQuhart, je vous présente le professeur Ingherneils. Vous avez reçu un courrier de leur établissement la semaine dernière, apparemment vos résultats auraient attirés leur attention et il souhaite vous enrôler. »

Le scepticisme dans la voix de la vieille femme n’échappa à aucun des occupants du bureau, mais personne ne fit de commentaires et après quelques secondes de silence, elle conclut.

« Bien, je vais donc vous laisser à votre conversation. »

Puis après un regard appuyé en direction de sa pensionnaire et un sourire obséquieux dans celle de son invité, elle quitta les lieux avec autant de dignité que l’on pouvait en conserver, lorsque l’on se fait implicitement chasser de son propre bureau.

« Bonjour miss Urh Quhart. »

Le professeur Ingherneils n’était pas ce qu’Eileen aurait appelé un grand homme. Incapable d’estimer son âge, la fillette décida qu’il n’était pas vieux, mais qu’il n’était pas tout jeune non plus. Les yeux bleus et les cheveux bruns, il y avait quelque chose de chaleureux dans son visage souriant. Il avait l’air tout à fait normal. Cela dit, s’il était réellement un représentant du collège dont la fillette avait reçu une lettre la semaine précédente, alors l’homme en face d’elle avait plus sa place dans un institut psychiatrique que dans un établissement scolaire. Méfiante, la fillette recula. La politesse aurait certainement voulu qu’elle retourne ses salutations au professeur, mais ce ne fut pas ce qu’elle fit.

« Enseignez-vous vraiment à Poudlard, professeur Ingherneils ? »

« Oui !! Comme vous vous en doutez j’ai été envoyé pour collecter votre réponse et, si vous acceptez d’intégrer notre prestigieux établissement à la rentrée prochaine, je serais votre guide sur le Chemin-de-Traverse pour l’achat de votre matériel scolaire.»

Imitant la directrice avant elle, la fillette lança un regard sceptique à l’homme qui continuait de lui sourire. Elle se souvenait parfaitement de la liste farfelue qui avait accompagné le courrier du « prestigieux établissement » que le prétendu professeur qualifiait avec tout le sérieux du monde de matériel scolaire. Le ridicule l’emportant sur sa raison, la fillette éclata de rire.

« Laissez-moi deviner, vous ne me prenez pas au sérieux »

Étrangement, il ne paraissait pas surpris par sa réaction au contraire la fillette eut l'impression qui était tout autant amusé qu’elle.

« Sans vouloir vous manquer de respect, il est difficile de prendre au sérieux un professeur enseignant dans une école de magie ! Qu’enseignez-vous ? Comment voler sur un balai ? »

Fière de sa boutade la fillette se remit à rire et manqua le sourire en coin du professeur : il n y avait pas de raison qu’il ne s’amuse pas de la situation.

« Par Merlin ! Je ne comprends jamais comment après des années d’une vie rythmée par des accidents magiques, vous autres sorciers né-moldu continuez à être si septiques lorsqu’on vous annonce l’existence de la magie ! »

Puis, pointant vers le plafond un long morceau de bois qu’il avait fait apparaître comme par magie (idée qui renforça le rire d’Eileen), il dit « Lumos », et la lumière fut. Et le rire d’Eileen s’étrangla dans sa gorge.

« Bien, maintenant que j’ai toute votre attention, pouvons-nous passer aux choses sérieuses ? »

Les yeux écarquillés, la fillette ne put que dévisager le professeur qui venait de jeter une lumière nouvelle sur son existence.


Septembre 1979 - Fear (15 ans)  

*Ce n’est pas rassurant*

Son patronus avait répondu à son interrogation, avant même que la question n’ait le temps de se former dans son esprit. Le professeur Dumbledore venait d’annoncer que pour des questions de sécurité, le collège accueillerait des aurors, avouant ainsi implicitement que les élèves n’étaient plus en sécurité, même au sein du château, protégé par la magie de Poudlard. Après tout, ils n’avaient pas été à l’abri de l’attaque des mangemorts, protégé par la magie du ministère. Un frisson parcourut l’adolescente. Pouvoir désormais voir les sombres créatures qui tiraient les calèches volantes de Poudlard n’était qu’un rappel que le seigneur des ténèbres et ses partisans n’avaient absolument aucun scrupule à ôter la vie, peu importe les victimes, si cela leur permettait d’atteindre leur but.

*Et dire qu’on pensait que ça serait le plus bel été de notre vie! *

Un sourire triste étira les lèvres de la jeune sorcière. Lorsqu’il avait été annoncé la décision du ministère de la magie d’envoyer tous les élèves au Honduras, l’adolescente avait été folle de joie. Le simple fait de ne pas avoir à retourner passer l’été au pensionnat était une raison suffisante pour elle d’adhérer à la décision du ministère. Le fait que les lieux soient dignes d’une carte postale et une source intarissable d’émerveillement et de découvertes, n’avait été qu’un bonus.  Cet été, ça avait été la première fois que l’adolescente quittait son écosse natale pour partir en vacances, et elle avait été persuadée que cela serait le plus bel été de sa vie. Assez paradoxalement, malgré la fin du séjour, elle avait passé trop de bons moments sur l’île pour qu’elle n’en retire qu’un souvenir négatif. Cela dit, la violence déversée par les mangemorts lors de l’attaque était l’une des choses les plus traumatisantes qu’elle ait vécue. Et ce n’était que le début. Tant que la menace de Lord Voldemort et de ses partisans existerait, elle ne serait en sécurité nulle part. Un soupir échappa à la jeune sorcière. Aussi intéressantes que soient les choses qu’elle avait appris sur l’histoire des mayas, elle regrettait de ne pas s’être intéressé un peu à l’Ordre du Phénix. Du peu qu’elle savait, il s’agissait d’une organisation clandestine qui avait été créée pour lutter contre la menace que représentaient les mangemorts, mais elle n’avait absolument aucune idée de comment entrer en contact avec eux. Et dire qu’elle avait pris la décision de profiter de son été et de ne pas se prendre la tête, persuadée que les BUSES la stresseraient durant toute sa cinquième année.

*Rien de mieux que la possibilité de mourir pour réorganiser ses priorités.*

Une fois encore son patronus avait raison.

Sixième année (1980 - 1981 / 16 ans)  

Septembre 1980 - Le loup dans la bergerie

Installée dans un compartiment en présence d’élèves de deuxième année, qui au vue de leur robes appartenaient à Poufsouffle, Eileen ne pu que s’étonner de la puérilité dont ils pouvaient faire preuve.

* Tu peux parler ! Qui est-ce qui a décidé d’éviter ses amis pour ne pas les entendre parler des deux grands événements de l’été qu’elle a loupé ? *

Et avant même que l’adolescente ne puisse manifester sa colère, Er’el quitta les genoux de sa sorcière en un bond, prit sa forme de rapace et se percha sur le porte bagage en hauteur. Même si elle ne voulait pas l’avouer, Eileen avait effectivement décidé d’éviter ses amis. Après avoir passé un été à travailler en tant que caissière dans une petite épicerie prêt du pensionnat, il était vrai qu’elle n’avait pas envie d’écouter ses amis parler des différentes attractions qu’ils avaient testé au Festival sorcier ou vanter les mérites du camp Keswich.

* Tu comptes m’ignorer pendant tout le voyage ? *
* Tu comptes m’ennuyer pendant tout le  voyage ?*
* C’est tentant ! *

Décidant de l’ignorer, l’adolescente tourna une autre page du journal qu’elle lisait. L’augmentation de la quantité de crimes violents commis au sein de la communauté sorcière, durant les deux mois où elle en avait été coupée provoquèrent un frisson de peur chez l’adolescente. La présence de la marque des ténèbres sur les scènes de crimes était une revendication plus qu’assumé de celui-dont-on-ne-prononce pas le nom et sa montée de pouvoir ne pouvait qu’inquiéter la jeune sorcière née-moldue. Elle s’apprêtait à demander à Er’el son avis sur la question, lorsque le train fit une embardée soudaine qui l’envoya dans les airs. Les événements s'enchaînèrent ensuite très vite, mais quand enfin le train cessa de bouger, la première chose que remarqua la jeune sorcière fut que dans la commotion, le train avait du quitter les rails et se renverser car la porte du compartiment, probablement ouverte par le choc, se trouvait au-dessus de sa tête. Tête que d'ailleurs elle avait du cogner, car elle la faisait souffrir

« Est-ce que tout le monde va bien ? »

Des trois élèves qui partageaient son compartiment, elle n’en voyait que deux. Le premier, se trouvait dans le porte bagage, elle ne pouvait dire s’il était ou pas conscient mais au vue des gémissements de son patronus, qui était sous forme canine, elle ne pensait pas. Le second, un petit rouquin au visage couvert de tache de rousseur, semblait indemne, mise à part pour son nez visiblement cassé. Tout comme elle, il se trouvait sur une malle et son patronus, qui avait adopté l'apparence d'un singe, ne cessait de s'agiter dans tous les sens. Elle allait l’interroger sur l’enfant manquant, lorsque la voix d’Er’el résonna dans son esprit.

* Je ne sens plus la magie de son patronus Eileen, je ne crois pas qu’il est survécu*

Suivant le regard de l’aigle, elle remarqua la main inerte et mare de sang près de la fenêtre, sous deux des quatre malles que le compartiment avait contenu. Elle sentit une vague de nausée lui soulever l’estomac, et se fut le jappement du chien dans son dos qui, détournant son attention vers le garçon dans le porte bagage, permis au contenue de son estomac d’y rester. Baguette à la main, elle se tourna vers l'enfant inconscient.

« Enervatum » Puis se tournant vers le rouquin. « Episkey »

Un autre sort pour lui nettoyer le visage suivit.

« Quelque chose d’autre de casser ? »
« Je ne crois pas non …merci »

Retournant de nouveau son attention vers le garçon dans le porte bagage, elle constata qu’il commençait à s’éveiller. Le chien désormais un lémurien agrippé à ses épaules tremblait fortement, révélant ainsi la terreur de son sorcier qui avait le regard hagard. Autour d'eux, des pleurs et des cris d'animaux et d'enfants et Eileen fit le triste constat que leur compartiment n'était probablement pas le seul où il y avait eu des pertes et que de plus, il y avait probablement des compartiments ne contenant que des premières années ne sachant mm pas comment utiliser leurs baguettes. Ces pensées se tournèrent ensuite vers ses amis et la panique la submergea un instant quand elle se rendit compte que peut-être il y avait eu des pertes de leur côté aussi. S'assurant que les deux garçons allaient bien, elle leur ordonna de ne pas bouger avant qu'elle ne revienne ou qu'un adulte ne viennent les aider, puis elle quitta le compartiment, en en refermant la porte derrière elle. Apparemment toute le wagon s'était retourné en un morceau, les murs servant désormais de sols et les portes des compartiments étant des trous sur le chemin.

*Et qu’est-ce qu’on fait maintenant?*
*On aide autant qu'on peut*

Et priant pour ne voir le moins de morts possible, l'adolescente se mit à avancer.


Présent -Le calme avant la tempête ?

Après des mois passés à angoisser, des mois avec seulement et toujours à l'esprit la crainte de se, le soulagement qu'ils ressentaient était quasi enivrant. Ils pouvaient affirmer avec certitude que, depuis l'été qui avait précédé leur cinquième année, ils n’avaient jamais été autant soulagés. Cela dit, malgré les horreurs qu’ils avaient vécu dans ce laps de temps, rien ne les avait effrayé comme l’épidémie.

« Oui, mais elle a quand même eu du bon »

Eileen rit jaune. Elle aurait pu parrier sans crainte toutes ses économies que la vieille une réflexion aussi absurde n'aurait certainement pas traversé l'esprit de son patronus. Après tt, il avait passé des mois constamment sous sa forme d'aigle pour pouvoir être toujours perchée sur sa sorcière, tellement il avait eu peur de la possibilité d'une séparation. Cela dit, elle voyait où il voulait en venir. Aussi paradoxale que cela semble, l’épidémie et la quarantaine qui en avait découlé, avaient apportés au sein du vieux château une unité qu'il n'avait plus connu depuis longtemps, en confrontant toute la communauté à un même mal, sans aucune distinction. Le duo était attristé de constater que les « purs sangs » de la société sorcière ne soient pas en mesure de voir le parallèle entre les effets de l’épidémie et le seigneur noir, qui lui aussi tuait sans aucune considération sang tout ce qui se trouvait sur son chemin.

« Et maintenant que les médicomages ont trouvé un antidote, les tensions au sein du château vont reprendre de plus belle ».

Un frisson traversa l’adolescente qui repensa au jeune poufsouffle qui avait perdu la vie dans son compartiment, lors de l’attaque du Poudlard Express. Er’el avait raison. Maintenant qu’une solution avait été trouvée à l’ennemi commun qu’avait constitué la maladie, les anciennes tensions renaitraient avec probablement plus encore de vigueur, notamment de la part des partisans de Lord Voldemort. l'adolescente soupira. C’était un événement inédit, mais le duo était impatient que l’année scolaire se termine. Tout ce qu’ils souhaitaient en échange, c’était que plus aucunes catastrophes ne s’abattent sur l’école. Ils avaient eu leur compte pour l’année et ... .

« Eileen, dépêche-toi on est en retard pour le cours de potions ! »

Apparemment, c’était loupé pour le cessé de catastrophes. S’emparant précipitamment de son sac, l’adolescente suivit en courant son amie. Perdue dans ses pensées, elle n’avait pas vu le temps passé et maintenant elle allait faire perdre des points à sa maison et il lui faudrait trouvé une justification suffisamment bonne pour lui éviter de recevoir en plus, quelques heures de retenues. Elle sourit. Il était bon de savoir que malgré les horreurs, il y avait toujours des aspects de sa vie occupée par des préoccupations normales d’adolescente.  
.


Dernière édition par Eileen UrhQuhart le Dim 31 Mai - 18:47, édité 14 fois
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Message Re: Eileen UrhQuhart - A Brand New World
par Invité, Sam 16 Mai - 17:58 (#)
Bienvenuuue Brille

Si tu as des questions n'hésite surtout pas **
Guest
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Message Re: Eileen UrhQuhart - A Brand New World
par Guest, Sam 16 Mai - 17:59 (#)
Bienvenue Brille
En revanche, je trouve que ton avatar fait un peu trop vieux pour une jeune fille de quatorze ans. Potté
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Message Re: Eileen UrhQuhart - A Brand New World
par Invité, Sam 16 Mai - 18:00 (#)
Bienvenue Brille qu'elle est jolie la petite Chou
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Message Re: Eileen UrhQuhart - A Brand New World
par Invité, Sam 16 Mai - 18:07 (#)
Bienvenue sur Bellum Eileen UrhQuhart - A Brand New World 1094600113
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Message Re: Eileen UrhQuhart - A Brand New World
par Invité, Sam 16 Mai - 18:10 (#)
Bienvenue :hugs:
Nam So Hyun
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Nam So Hyun
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Message Re: Eileen UrhQuhart - A Brand New World
par Nam So Hyun, Sam 16 Mai - 18:28 (#)
bienvenue Chou
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Message Re: Eileen UrhQuhart - A Brand New World
par Invité, Sam 16 Mai - 18:39 (#)
Merci à tous pour cet accueil chaleureux ^^

Julian V. Sachsenheim >> Coucou ^^ J'ai fait l'effort de respecter la règle des 10 ans d'écart entre avatar et l'âge de mon perso donc j'espère que ça ne posera pas de problème. J'ai opté pour elle car en plus d'être très jolie, je trouve qu'elle fait vachement plus jeune sans maquillage. Cela dit, si d'autres font le même constat je ferais vieillir mon perso d'un an !
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Message Re: Eileen UrhQuhart - A Brand New World
par Invité, Sam 16 Mai - 22:05 (#)
bienvenue sur bp Chou ton personnage a l'air très intéressant Han!
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Message Re: Eileen UrhQuhart - A Brand New World
par Invité, Sam 16 Mai - 22:31 (#)
Merci Nora ^^

J'espère qu'elle t'intéressera tout autant une fois son histoire posté !

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Message Re: Eileen UrhQuhart - A Brand New World
par Invité, Sam 16 Mai - 23:06 (#)
Bienvenue love Daengelo
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Message Re: Eileen UrhQuhart - A Brand New World
par Invité, Dim 17 Mai - 0:29 (#)
bienvenue Chou
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Message Re: Eileen UrhQuhart - A Brand New World
par Invité, Dim 17 Mai - 0:42 (#)
J'aime bien ton pseudo bave

Bienvenue love
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Message Re: Eileen UrhQuhart - A Brand New World
par Invité, Dim 17 Mai - 0:54 (#)
Merci ^^

Charline >> Contente que mon pseudo te plaise, j'ai toujours un mal fou à trouver des noms de famille et une fois encore, j'ai bien galéré xD
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Message Re: Eileen UrhQuhart - A Brand New World
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