Nom: Hellström, un nom de famille qui n'est pas rare en Suède, le pays de ses grands-parents paternels. Prénom: Aslan Rhys. Son premier prénom signifie 'lion' en turc, pays de sa mère cette fois. Son deuxième prénom, Rhys, signifie 'passionné', 'enthousiaste', et vient du Pays de Galles, là où sa famille s'est installée. Âge et Date de Naissance: Aslan est né le 3 octobre 1946, à Cardiff, et il est âgé de 34 ans . Nature du sang: Né-moldu. Il n'en est ni particulièrement fier, ni honteux. Toutes ces histoires de sang, il en a par-dessus la tête et aimerait vivre sans. Il préfère par contre ne pas révéler sa véritable nature de sang, énonçant qu'il est issu de parents sorciers et donc un sang-mêlé quand on lui demande. Il vaut mieux être un sang-mêlé qu'un né-moldu dans cette période sombre, et il en a bien conscience. Situation familiale: Seul sorcier dans une famille de moldus, il a toujours été éloigné de sa famille depuis son entrée à Poudlard. Il a deux frères, moldus également. Ses deux frères, plus âgés, sont effrayés par ses pouvoirs et en ont peur. Son père essaye de faire en sorte que ses enfants se tolèrent, même s'il y a bien longtemps qu'Aslan ne passe plus vraiment leur rendre visite. Patronus: écrire ici Miroir du Rised: Son reflet est plus grand, plus heureux, moins fatigué. Les grands titres des journaux ne parlent que de ce qu'ils doivent parler habituellement. La guerre n'existe pas, elle n'a jamais existé, et il n'aurait pas besoin d'essayer de sauver tous ces gens. Epouvantard: Une immense étendue d'eau, sans fin. Une peur bien simple pour un médicomage de sa trempe et qui le suit depuis son enfance. Composition de la baguette magique: ventricule de dragon et bois de sapin, elle est sa meilleure amie depuis ses onze ans. Emploi: Aslan est médicomage, au service des pathologies des sortilèges de Ste-Mangouste, à Londres. Animal de compagnie: Aucun, il travaille trop pour pouvoir s'occuper d'un animal. Néanmoins, il pense de plus en plus à adopter un chiot.
Caractère
On ne peut pas vraiment décrire Aslan sans parler de son travail. Médicomage brillant, il excelle dans sa discipline, et s'il ne regrette pas d'avoir choisi cette voie, il sait parfaitement qu'il aurait été bien différent de ce qu'il est maintenant s'il avait fait autre chose. Enfant, il était quelqu'un d'enjoué, qui parlait beaucoup trop, qui posait trop de questions, mais toujours sympathique. Né-moldu, la découverte de ses pouvoirs s'est fait dans une situation plutôt traumatisante pour lui, mais la réception de sa lettre à été l'un des plus beau jour de sa vie. Le souvenir qu'il utilise pour faire apparaître son patronus est d'ailleurs celui de sa répartition, au moment où le choixpeau magique l'envoya directement chez les Serdaigles. Il lui arrive de regretter cette période. Fasciné par la magie, il apprenait quasiment tous ses livres par cœur pour pouvoir répondre aux questions des professeurs. Ses notes étaient excellentes, et il n'était jamais embêté de faire ses devoirs, justement parce qu'il adorait la magie et tout ce qu'elle impliquait. Sa vie moldue lui semblait morne. Il n'avait pas énormément d'amis, et tout le monde disait de lui qu'il était un monsieur je sais tout, mais il s'en fichait. Pour quelqu'un comme lui venant d'un milieu sans aucune magie, qu'on lui dise qu'il était l'un des meilleurs de sa classe était un sentiment qu'il adorait. Mais cette version de lui, elle lui semble lointaine et très éloignée de ce qu'il est aujourd'hui. Il n'est évidemment plus aussi émerveillé par tout ce qu'il voit, plus aussi sympathique. Son travail lui a fait voir la réalité du monde de trop nombreuses fois, surtout en ces temps troublés. Il avait des idéaux, des buts dans la vie, mais il a fini par ne faire plus que son travail. Petit à petit, il s'est presque détaché du monde pour pouvoir être complètement neutre sur la situation, refusant de prendre partie. Il se considère simplement comme un médecin, et aidera quiconque lui demandera de le soigner, peu importe leurs idéaux. Son détachement lui permet de voir la situation dans son ensemble, de l'analyser avant d'essayer de comprendre. Il fait partie de ces personnes qui veulent toujours tout comprendre, d'ailleurs. Dès qu'il y a quelque chose qu'il ne comprend pas, il se sent obligé d'aller se renseigner. Ça par contre, c'est une habitude qui le suit depuis toujours. S'il avait pu lire tous les livres de la bibliothèque de Poudlard, il l'aurait sûrement fait. Il doit d'ailleurs faire partie de ceux qui en ont lu le plus, même ceux jugés inintéressants ou ennuyeux. Lorsqu'il n'était pas habitué à la magie, aucun sujet ne lui semblait ennuyeux de toute façon. Aslan est aussi quelqu'un de vraiment trop travailleur. Il est passionné par ce qu'il fait malgré tout, et donne toujours tout ce qu'il a. Il a toujours détester dormir, parce que selon lui ce n'est qu'une perte de temps. Il n'a donc jamais eu besoin d'énormément d'heures de sommeil, même s'il a commencé à prendre des potions pour rester éveillé quelques mois après qu'il ait décroché son travail à New York. Ses heures de sommeil, il les rattrapait d'un coup en dormant parfois quinze heures d'affilée, ce qui au final ne l'avançait pas beaucoup. Il a bien conscience que ce n'est absolument pas bon pour sa santé, mais il s'en fiche pas mal. D'ailleurs, un autre changement notable qui date d'après sa prise de conscience, c'est qu'il est passé de quelqu'un d'un peu naïf à complètement méfiant. Non pas qu'il lui soit arrivé quelque chose de grave, mais il avait tendance à croire tout ce qu'on lui disait et ce qu'on voulait lui faire croire – après tout, eux savent qu'ils sont des sorciers depuis toujours, alors ils doivent forcément s'y connaître, non ? Et bien non. Il a mis du temps avant d'apprendre à se faire sa propre opinion, mais désormais celle-ci prime sur toutes les autres. Il a développé une confiance en soi qu'il n'avait pas forcément. S'il avait des bonnes notes, ses relations avec les autres élèves n'étaient pas vraiment très joyeuses, surtout lorsqu'il était dans ses premières années. C'est tellement facile d'embêter l'intello un peu naïf, de toute façon. En même temps, on devait bien lui avouer qu'il était quelqu'un de talentueux. Qu'il l'est toujours d'ailleurs, mais il y a tellement de gens talentueux dans sa profession qu'il ne l'est pas forcément plus que les autres. Il a pour habitude de réussir presque tout ce qu'il entreprend, avec plus ou moins de succès. Ses études n'ont été qu'un enchaînement de réussite, mais surtout parce qu'il bossait, encore et encore. Ça ne l'a jamais dérangé de passer une nuit blanche à réviser certains points dont il n'est pas sûr avant un contrôle. Ça ne l'a jamais dérangé d'étudier le cas d'un patient pendant plusieurs jours en se creusant les méninges. D'autres pourraient dire que ce n'est pas du talent, mais du travail acharné. Mais lui préfère dire que son talent, c'est justement de pouvoir étudier quelque chose pendant des heures sans se lasser. Au fond, ce n'est pas un génie, mais les connaissances qu'il acquiert en relisant les mêmes choses pour que les phrases s'impriment dans son esprit comblent bien ses autres capacités que l'on pourrait décrire comme étant dans la moyenne. Il a également l'habitude d'écrire presque tous les jours ce qu'il s'est passé dans la journée, pour se rappeler. Parfois, des détails insignifiants peuvent se révéler important, du moins pour lui, et ça l'aide à être moins décalé par rapport aux événements. Aslan est volontairement quelqu'un de franc. Pas excessivement non plus, mais tout de même. Si une vérité n'est pas forcément nécessaire à dire, il ne verra pas pourquoi il serait obligé de la prononcer, mais il déteste tourner autour du pot quand il a quelque chose à dire. Il va toujours droit au but, utilisant le moins de mots possible. Et c'est pareil pour ses diagnostics, même lorsque celui-ci est plutôt grave, il l'annoncera d'emblée, sans essayer de redonner espoir à qui que ce soit. C'est ça qu'il trouve cruel, et non pas ses agissements. Ça ne le dérangera pas par contre de mentir à quelqu'un si c'est pour se protéger lui. Il n'est pas de ceux qui sont incapable de prononcer un mensonge. Au fond, ce ne sont que des phrases comme les autres, et il ne voit pas pourquoi il devrait en dire une autre à la place. Tant que ça le concerne lui et personne d'autre, il n'y verra aucun inconvénient. Spécialisé dans les pathologies par sortilège, il a parfois l'impression d'avoir vu toutes les horreurs qu'il y avait à voir dans le monde magique. Et parfois, il aimerait croire que c'est le cas, simplement pour ne pas tomber sur quelque chose de pire. Certes, il pourrait changer de service, mais c'est là qu'il se sent le plus à sa place. Qu'il se sent le plus utile. Même si ce n'est plus vraiment là qu'il travaille, en ce moment. Il est plus occupé avec la quarantaine, à Poudlard. Déjà il y a deux ans et demi, lorsqu'il a appris l'arrivée des Patronus, il a demandé à être muté à Ste-Mangouste. Même si le phénomène des Patronus était apparu partout dans le monde, Aslan voulait aller voir le cœur du problème. Dans un pays en guerre, certes. Il rejoint une équipe de chercheurs à peine formée, et en parallèle de son travail au service de pathologies des sortilèges, il faisait des recherches sur les Patronus. Il se surchargeait encore plus de travail, mais ça ne le dérangeait pas. Les Patronus, c'est quelque chose qu'il ne comprend pas, et il déteste ne pas comprendre. Pourtant, quelque part, il sait qu'il ne saura jamais vraiment ce qu'ils sont. Et même si sa compréhension serait sûrement plus grande avec un daemon, il refuse totalement d'essayer d'en devenir un. Il n'y voit que des inconvénients. Il préfère continuer à poser des questions à des élèves ou des daemons. Il est à noter aussi qu'il est rare de voir Aslan se balader sans ses lunettes de soleil. Certains murmures que c'est pour se donner un genre, et il n'a jamais vraiment penser à démanteler cette rumeur. La vérité, c'est qu'il souffre de photophobie, depuis aussi loin qu'il puisse s'en souffrir. Les sources de lumière trop vives lui donnent des migraines. Les salles de soin trop blanches et qui ont tendance à refléter l'éclat des lampes seraient une torture pour lui s'ils n'avaient pas ses lunettes. Il n'y a pas de raison médicale à sa 'maladie', en tout cas s'il y en a une il n'a jamais pensé à aller consulter pour ça. Ce qui est plus problématique, c'est qu'il est également aquaphobe. Depuis qu'il a failli se noyer à cause d'un jeu débile de gamin auquel son frère l'a fait participer – et qui a d'ailleurs été l'élément déclencheur de l'apparition de ses pouvoirs de sorcier – il ne supporte plus la sensation d'être mouillé. Que ce soit pour sortir sous la pluie ou prendre sa douche, ça lui demandera un énorme effort de volonté. Il a d'ailleurs développé d'énormes facilités pour utiliser le sortilège d'Impervius, qui repousse l'eau, et celui de sécheresse, pour se sécher instantanément à la sortie de la douche. Ses deux phobies – bien que l'une soit plus un terme qu'une véritable phobie – sont déjà une plaie quand elles sont seules, mais combinées, elles ont rendues sa vie infernale plus d'une fois, même s'il s'en est désormais accommodé. Il est tout de même déconseillé d'essayer de l'éclabousser ou de le pousser dans l'eau par surprise, sous peine de le voir réagir plutôt violemment. On ne dirait pas comme ça, mais le gallois est quelqu'un de vraiment empathique. Il a tendance à se détacher lui-même de la situation pour éviter d'être trop touché par quelque chose, parce qu'il voit tellement de pauvres gens dans son métier qu'il ne peut pas s'inquiéter pour tout ce monde et rester saint d'esprit. Il essaye de faire en sorte de montrer l'image de quelqu'un qui s'en fiche un peu, mais au fond il sait qu'il n'y arrive pas vraiment. Il n'est pas comme ça. Peu importe combien il a changé en quelques années, au fond, le gamin qui s'émerveillait devant chaque parcelle du monde existait toujours.
Depuis l'apparition des Patronus, Aslan n'a pas compté le nombre de fois où on lui a demandé quel était la forme du sien. Tout le monde ou presque s'y intéresse désormais, que ce soit par curiosité ou parce que l'on voit ça d'un mauvais œil. La plupart du temps, à ces questions, il répond avec un haussement d'épaules. Malgré son travail, ce n'est pas vraiment quelque chose dont il aime parler. C'est beaucoup trop personnel. Il n'aime pas parler de lui, et son Patronus représente tout de même son âme, une partie non négligeable de lui-même. Ce Patronus a beau ne pas être d'une forme humiliante, c'est comme ça. Certains pensent même qu'il ne sait pas maîtriser le sort, qui est tout de même l'un des plus complexes du monde magique. Mais pour quelqu'un qui travaille dans le domaine, ce serait un peu gênant. Non, Aslan a déjà réussi à faire apparaître son Patronus plusieurs fois, lorsqu'il travaillait le sort. Il se concentrait sur le souvenir le plus fort, le plus présent qu'il a encore en tête. C'est tout bête, mais c'est le moment de sa Répartition. Lorsque le choixpeau l'a envoyé à Serdaigle, lorsque sa maison l'a accueilli avec les applaudissements que chacun recevaient. Quand il a arrêté de se demander si ce n'était pas une erreur. S'il n'avait pas été envoyé ici par erreur. Quand il a compris qu'il était bien un sorcier, et que ce qu'il avait lu dans ses livres tout au long de l'été était bien vrai. C'était ce souvenir qui lui revenait quand il essayait de faire apparaître son Patronus, qui prenait la forme d'un guépard. Si celui-ci avait eu une forme matérielle, il aurait pu remarquer que ses tâches auraient été plus larges que celles d'un guépard normal, ce qui fait de son Patronus un 'guépard royal'. Mais même s'il l'avait su, il s'en ficherait un peu. Il n'a pas souvent eu besoin d'avoir recours à son guépard. Quelques fois pour son travail, pour observer son comportement – mais la forme brumeuse avait tendance à disparaître quand il ne repérait pas de détraqueurs, ou que son sorcier n'avait pas de message à lui transmettre. Là où les Patronus matériels se comportaient avec parfois une personnalité qui leur est propre, le sien est un simple sort comme un autre, ce qui est logique. Ça ne le gêne pas de toute façon. Il aime bien les animaux, mais probablement pas ceux qui lui parlent dans sa tête sans qu'il ne puisse rien leur cacher. Il ne comprend pas réellement comment certains élèves peuvent être attachés autant que ça à leur bestiole, même si certains ont essayé de lui expliquer. À cause de ça, il n'est pas partisan de ceux qui veulent supprimer les Patronus à tout prix, même s'il 'aimerait bien comprendre ce qui anime ces jeunes. Il a l'impression que quelque part, l'arrivée de cette partie d'âme aux côtés de certaines personnes, cette situation qui lui échappe et qu'il ne comprend pas, le fait sortir petit à petit de sa carapace froide et méfiante qu'il a créé au fil des années. Qu'il retrouve un peu de ce qu'il était avant, qu'il veuille de nouveau tout comprendre, et même les sujets les plus complexes.
Pseudo et âge: Emrys, 16 ans. Où as-tu trouvé le forum ?Personnage: Inventé As-tu un autre compte sur BP ? biensûrquenonvoyons Présence: tout le temps Une remarque ?
Dernière édition par Aslan R. Hellström le Sam 26 Sep - 11:23, édité 10 fois
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Re: Aslan – Jumping up and down the floor, my head is an animal.
À vrai dire, je ne sais pas vraiment si ça se dit. Je dois te parler comme à une personne ? Ou juste marquer des trucs, comme ça ? On t'as offert à moi (encore quelque chose de bizarre) juste aujourd'hui, et je me suis dit que ça pouvait être sympa. Enfin c'est surtout parce qu'il paraît que je parle trop tout le temps, et que je pourrais me mettre à raconter tout ce que j'ai à dire ici, par exemple... Mais je crois qu'il me faudra vite d'autres cahiers, parce que bon, j'ai vraiment beaucoup de choses à dire... Bref. Il s'est pas passé grand-chose aujourd'hui. C'est l'été, donc y a pas école et c'est sympa. On sort pas trop de la maison. Et il fait chaud. J'ai pas envie de reprendre les cours d'ailleurs. C'est ennuyeux. Mais enfin, j'vais profiter de l'été déjà, et puis on verra. Je repasserais sûrement quand j'aurais un truc à dire. Enfin, j'ai toujours des trucs à dire... mais voilà. Je sais pas.
23 août 1953
Journal,
Il s'est passé un truc... vraiment trop bizarre. J'aurais pas cru que je reviendrais écrire ici, en fait. Mais là... Je sais pas, j'ai l'impression que c'est grave et j'ose pas franchement en parler à quiconque. Enfin... j'étais dans la piscine avec mes deux frères en fait, et puis y en a un qu'a commencé par me prendre par les épaules pour s'amuser à me mettre sous l'eau. Et puis je sais pas trop ce qui s'est passé. Y a eu un truc bizarre. J'me sentais pas bien, j'avais l'impression que j'allais exploser, et j'ai fermé les yeux. Quelques secondes plus tard, quand je les ai rouvert, y avait plus d'eau. Et mes frères ils étaient quelques mètres plus loin. Ils me regardaient vraiment trop bizarrement. Mes parents m'ont dit qu'il y a du avoir un problème avec la piscine elle-même mais j'y crois pas trop... je sais que j'ai fait quelque chose. Et mes frères le savent aussi. Je crois que j'arriverais jamais à oublier le regard qu'ils m'ont lancé. C'était vraiment trop effrayant. Et s'il y a une chose que je sais bien, c'est que je m'approcherais plus jamais de cette piscine. Je suis quasi persuadé que j'ai failli me noyer... Mais ça explique pas tout ça. Mon père m'a dit que c'est mon imagination, que j'ai dû être perturbé à cause de mon frère qui m'a maintenu sous l'eau. Il l'a grondé vachement fort aussi, et lui a dit de pas recommencer. Mais il pourra pas recommencer, pas sans me forcer en tout cas. J'ai vraiment pas compris cette journée. J'espère que c'est rien.
2 juillet 1958
Journal,
… En fait il s'est passé tellement de choses dans la journée que je ne sais vraiment pas par où commencer. Tout d'abord, y a un monsieur bizarre qui est venu toquer à la porte, et il avait une lettre pour moi. Au début, j'me dis que c'est bizarre, il aurait pu la mettre dans la boîte aux lettres, comme tout le monde. Pendant qu'il me donnait ma lettre, il est allé parlé avec mes parents en fait. J'ai pas trop écouté, parce que la lettre était vraiment bizarre. En plus de l'adresse, y avait aussi marqué la position de ma chambre dans la maison ? J'ai pas tout compris en fait. Mais ça, c'est rien. Tu sauras jamais ce qu'il m'a dit, le monsieur. Il m'a dit que j'étais un sorcier ! Carrément ! Et pendant que je le regardais avec des yeux ronds, il continuait de parler à mes parents. J'ai lu la lettre pendant ce temps. J'étais persuadé que c'était une blague. Une très bonne, et très bien faite, mais une blague quand même. Et puis il m'a demandé s'il n'y avait rien de bizarre qui m'était arrivé. Et quand j'y repense... à part le coup de la piscine, y en a eu plein d'autres. Enfin, quelques uns quoi. Il m'a dit que y avait un collège pour les sorciers. Mais c'est pas ça le pire... Après avoir discuté avec mes parents pendant ce qui m'a semblé être une éternité, il leur a demandé s'ils voulaient bien le suivre pour qu'ils aillent acheter mes fournitures. J'avais jamais vu ce qu'ils nous demandaient, donc j'imaginais bien qu'on ne pouvait pas trouver ça dans des boutiques moldues... mais j'étais encore sceptique moi, et j'imagine que mes parents aussi. Mais bon, il avait trop de détails pour que ce soit faux j'imagine, et en plus mes parents devaient encore être sous le choc, alors ils ont dit oui, et moi aussi. Je voulais que ce soit vrai, de toute façon. Et ça l'était, c'est ça le pire ? Il nous a emmené à un endroit, avec un nom bizarre, genre le chemin pas droit ? Ou le chemin de travers, bref, un truc dans le genre. Et y avait des vrais sorciers. Qui faisaient de la magie, et tout. Et qui parlaient de trucs trop bizarres, et ça leur semblait normal. Ça l'était sûrement pour eux, mais... quand même, quoi. Pendant que je regardais par tout – en étant tellement bouche bée que ma mère m'a dit que j'allais finir par avaler une mouche – l'homme a continué de tout nous expliquer. Il nous a emmené à la banque pour changer notre argent parce que les sorciers utilisent une autre monnaie, et puis il nous a laissé parce qu'il avait d'autres choses à faire, et peut-être d'autres enfants comme moi – nés moldus, il a dit – à aller voir. Et donc on a fait nos achats, même si on était pas à l'aise... je crois que ça se voyait qu'on était pas sorciers. Du coup j'ai acheté plein de trucs trop bien ! Je voulais une chouette mais j'ai pas eu le droit. Mais j'ai eu une baguette magique ! Elle est en bois de sapin, et y a un cœur de dragon apparemment à l'intérieur. Je sais pas si je dois le croire, ça. Un dragon, vraiment ? En tout cas on m'a dit que je pourrais pas faire de magie avant d'entrer à l'école... on m'a donné mon billet de train aussi. Une certaine voie 9 ¾. On m'a dit comment y arriver, mais j'ai un peu peur... Mais c'est dans trop longtemps, j'ai pas franchement envie d'attendre. Enfin, j'ai acheté tellement de livres sur la magie que je vais sûrement pas voir le temps passer ! Je vais tous les apprendre par cœur pour rattraper mon retard sur les autres élèves. Je suis tellement content ! Ça explique tellement de choses, et puis le monsieur qui m'a donné ma baguette, il m'a aussi parlé de phénix et de licornes... Je pensais vraiment pas que ça existait. J'ai vraiment hâte. Même si j'ai encore l'impression d'avoir rêvé tout ça. La seule chose qui me dit que non, c'est tout ce qu'on a acheté dans la journée... Je crois que je vais aller lire, en attendant. Je n'ai pas envie d'attendre demain, même si je suis fatigué, et puis j'suis en vacances de toute façon.
1er septembre 1958
Journal,
C'était pas une blague au final. Ce matin, j'ai été à King's Cross, la gare... Mes parents sont restés avec moi jusqu'au bout, mais mes frères ont pas voulu venir. J'aurais du m'en douter, vu comment ils me regardaient cet été. Comme si j'étais un monstre. Ils doivent juste être jaloux parce que moi, je peux utiliser la magie. Bref, en tout cas, je croyais pas qu'on devait foncer dans un mur pour arriver au quai, mais en fait si. J'ai vu quelques familles le faire. Ce qui était bizarre, c'est que personne d'autres n'a semblé le remarquer... Bref. J'ai laissé mes parents sur le quai du coup, et je suis monté dans le train. J'étais un peu intimidé, quand même. Y avait plein de monde. Et c'était tous des sorciers. Je me suis mis dans un compartiment vide à la base, et j'ai sorti mes bouquins. D'autres personnes sont arrivées, étant donné que notre wagon était déjà plein, mais j'étais trop timide pour leur parler. Et puis, j'ai pu relire des choses sur Poudlard. Mais j'avais beau avoir lu tous mes livres, ça ne m'a pas préparé à ma Répartition... Bon d'abord, quand on est sorti du train, il a fallut qu'on passe dans des barques, pour traverser le lac de l'école... parce qu'ils ont un lac, et plutôt grand. Enfin je crois qu'il est grand. En tout cas, la traversée m'a parut super longue, même si j'avais les yeux fermés et que je crois que je me suis un peu trop agrippé à mon camarade d'à côté... mais c'est pas ma faute, quelle idée aussi de nous faire traverser le lac ? J'ai lu que y avait un calamar géant dedans... et si quelqu'un tombait dedans et se faisait manger ? Ils y avait pensé ? Bref, juste après quand on est enfin arrivés, on a vu le château. Et il est vraiment immense. Je crois que j'ai jamais rien vu d'aussi beau de toute ma vie. Ça m'a presque fait oublier que je venais de passer de longues minutes bien trop proche d'une étendue d'eau. Tout le château en lui-même semblait magique, vraiment. Il y a avait des fantômes, des tableaux qui parlent, et tout... je le savais bien sûr, je l'ai lu, mais c'est autre chose de le voir comme ça, en vrai. Et la Grande Salle, elle a vraiment un plafond qui donne l'impression d'être sous un ciel étoilé... c'était magnifique. J'ai déjà hâte d'être à demain pour pouvoir le regarder à nouveau. Et puis la nourriture est franchement super bonne ! La cantine de mon ancien collège était franchement pas bonne, mais là c'est un régal ! J'ai vraiment hâte de commencer les cours. De faire de la magie, et tout. On m'a réparti à Serdaigle, la maison des érudits. J'ai réfléchi tout l'été, mais je savais pas du tout où j'allais être réparti en vrai. Mais j'aime bien cette maison, et puis la salle commune est franchement trop belle.
16 décembre 1962
Journal,
Je crois que je ne vais pas rentrer chez moi pour les vacances de Noël. Vu comment ça s'est passé cet été, et les fois d'avant... Au final c'est juste gênant pour tout le monde en fait. Plus le temps passe et plus je sais que mes frères ne me supportent plus. Ou plutôt que je les effraye. Cette magie, ils la comprennent pas du tout. C'est dommage. Mais je supporte pas l'ambiance. Je supporte pas d'entendre des gens parler dans la pièce d'à côté, et que les conversations s'arrêtent lorsque j'entre dans la pièce. Mais quelque part, c'est pas si grave. Enfin, mes parents semblent gênés en ma présence aussi mais... On ne se voit pas très souvent. Pendant les vacances d'été, deux semaines à Noël, on a beau s'envoyer quelques lettres... J'ai plus l'impression d'être chez moi à Poudlard qu'au Pays de Galles en fait. C'est bizarre, mais je me suis fait de bons amis ici. Et ils ne rentrent pas tous chez eux pour Noël, alors j'imagine que je peux rester ici. Peut-être même qu'ils seront contents. On verra bien. Je n'ai pas envie de me mettre la pression pour ça. Au passage, je crois que je sais dans quoi je vais m'orienter à la fin de mon cursus primaire. Bon, j'ai encore du temps, deux ans après mes BUSE, mais pas trop quand même. Je suis sûr que ça va arriver vite. Bref, je veux arriver à aller en médecine magique. J'ai envie d'aider les gens. Je suis sûr que je suis assez doué en magie pour ça, en plus. Les matières proposées dans les autres cursus m'intéressent moins, et de toute façon aucun métier ne m'attire sinon. Je ne suis pas fait pour rester dans un bureau toute la journée, mais pas non plus pour parcourir le monde sans arrêt... J'ai envie de dire que c'est un bon compromis. Mais pour ça il me faudra arriver dans les premiers de ma promotion pour mes examens de septième année. Enfin, il me faudra de bons résultats. Non pas qu'ils soient mauvais actuellement, mais il ne faut pas que je me relâche. Je n'ai pas envie, de toute façon. C'est tellement intéressant ce qu'on apprend que je ne me vois pas arrêter d'apprendre. À cause de ça, je me suis dit que je pourrais peut-être devenir prof, qui sait ? Mais en fait, je supporte absolument pas les enfants. J'ai seulement quatre ans et demi d'écart avec les premières années, mais ils me tapent déjà tous sur les nerfs.
29 juin 1971
Journal,
Au final, les examens finaux n'ont pas été aussi effrayants que je le pensais. J'ai eu toutes mes matières. J'avais peut-être révisé encore plus que d'habitude, mais... je ne sais pas, c'est bizarre. Et puis, c'est bizarre aussi de quitter Poudlard maintenant. J'y ai passé treize ans. Plus de la moitié de ma vie, en fait. J'ai comme l'impression de quitter la maison... vraiment. Ma vraie maison. Pas l'autre, que j'ai quitté il y a des années déjà. Ça fait des années aussi que je ne les ai pas vu, ma famille. Ça ne me manque même pas ? J'imagine qu'on doit être vraiment trop différent. Enfin. Avec mes économies j'ai loué un appart' en banlieue de Londres, et j'ai eu une réponse positive pour mon stage à Ste-Mangouste. Pas dans le service que j'aurais souhaité par contre, mais les blessures par créatures vivantes c'est intéressant aussi, j'imagine. Ce n'est pas l'un des plus calmes par contre, et j'imagine que j'y verrais des choses que j'aurais préféré ne jamais voir... Mais c'est ce que je veux faire de ma vie. Je veux me servir de ce que j'ai appris pour aider d'autres personnes à aller mieux. C'est la meilleure chose que je puisse faire, je crois. De toute façon, je n'ai pas envie de faire autre chose. J'espère que je serais à la hauteur quand même. Peut-être que je pourrais y travailler après mon stage, ce serait vraiment quelque chose pour un début de carrière. Même si ça me fait vraiment bizarre de me dire que je ne retournerais pas à Poudlard l'année prochaine. Que j'ai quitté la salle commune des Serdaigles pour la dernière fois, ce matin. Que je quitte la bibliothèque et les salles de cours, les repas faits par les Elfes de Maison... C'est vraiment bizarre. J'imagine que c'est normal, mais je n'aurais jamais imaginé que ça arrive aussi vite, en vérité.
7 février 1972
Je crois que j'avais vraiment pas imaginé comme ça. J'ai été pris à l'hôpital de New York y a un mois, au service que je voulais, à la base... tout se passait bien, en fait. J'étais content de faire ce que je savais faire de mieux, mais je crois que j'avais rien compris. Si j'avais voulu continuer à croire que le monde magique est magnifique et superbe, j'aurais définitivement dû m'orienter dans un autre métier. Certains des patients que j'ai dû soigner n'étaient pas des anges certes, mais... Il y en a d'autres, même ici aux Etats-Unis, qui pensent comme ceux qui se nomment Mangemorts en Angleterre, qu'on a vu émergé ses derniers mois... Ceux qui pensent que seuls les sang-pur doivent vivre, et que ceux comme moi devraient mourir. Il y en a un qui a même refusé que je m'approche de lui en me repoussant violemment lorsqu'il s'est rendu compte de mon statut de sang. Je savais que ça existait, mais... Je dois soigner des gens pareils ? Les aider à s'en sortir, en souriant et en faisant tout pour qu'ils puissent ressortir de l'hôpital ? Ils ne me traitent même pas comme un être humain, et pourtant je dois sacrifier mon temps et mon énergie pour des personnes pareilles... Heureusement qu'il y a les autres, qui ne sont pas là pour me donner envie de tout plaquer. Qui me donnent envie de continuer, pour faire le bien. Mais si j'aide des personnes qui possèdent des idéaux discutables, je mets peut-être d'autres personnes en danger, par la suite... Quand j'en ai touché un mot à une autre personne, on m'a dit de ne pas faire attention. Qu'au fil du temps on s'occupait moins de ce genre de détails. Des détails ! Ça me sidère complètement. Ça me déprime, même. Mais je peux rien faire contre tout ça. Juste... fermer les yeux, et faire comme si de rien n'était.
15 janvier 1979
Je suis de retour à Ste-Mangouste, depuis hier. La demande de mutation que j'ai fait il y a à peine trois semaines s'est réglée très rapidement, peut-être un peu trop en fait. Bref, c'est pas plus mal. J'ai entendu tout ce qui s'est passé avec les Patronus, évidemment. C'est arrivé jusqu'à New York ces conneries. Tous les enfants sorciers du monde, en fait. Je suis bien content d'avoir passé la limite d'âge pour ces trucs. J'ai immédiatement demandé à revenir en Angleterre, pour pouvoir les étudier et essayer de comprendre quand même. C'est tellement étrange, comme situation. Combien de temps ça durera ? Et à quoi ça sert ? Le Ministère semble débordé, comme s'il avait plus le contrôle sur rien. Enfin, ces dernières années, on dirait qu'il n'a jamais le contrôle. Enfin. Il me semble que plusieurs autres médicomages travaillent sur la question, mais ils manquent de volontaires, ça tombe bien. C'est intéressant quand même, comme phénomène. Ce sortilège a dû être tellement puissant... Je me demande si la personne qui l'a lancé est encore en vie où s'il a totalement drainé son énergie vitale. Faire apparaître aux côtés de chaque enfant sorcier du monde un Patronus... Ca a du lui demander beaucoup trop d'efforts. Enfin, ce n'est pas la question. Je me suis rendu en plein pays en guerre juste pour voir la source du problème. Du coup, j'aurais sûrement trois fois plus de travail. Ça ne m'a jamais dérangé, de travailler. Mais quelque chose me dit que je vais encore réduire mon temps de sommeil.
22 août 1979
Je n'ai jamais été aussi éreinté par une journée de travail. Enfin, travail... je n'aurais jamais crû que j'aurais à faire ce genre de choses. En toute logique, ça aurait pu arriver, mais... J'aurais toujours crû que ça n'arriverait pas. Mes pensées n'ont plus aucun sens. J'ai l'impression... J'ai l'impression que j'ai été avec eux lors de tout ça. C'est stupide, je n'ai été contacté qu'après, lorsqu'ils sont rentrés en Angleterre. Comme les médicomages appelés en renfort. Blessures par sortilèges, bien sûr que j'allais être dans les premiers à me rendre sur place... Il s'est passé une catastrophe, cette nuit. Une véritable catastrophe. Alors que Dumbledore avait envoyé les élèves à l'autre bout du monde pour les protéger, semble-t-il, les Mangemorts ont rappliqué pour... pour je ne sais pas quoi, à vrai dire. Juste porter un grand coup avant de repartir ? Ils ont attaqué l'endroit où il se trouvait. Je n'ai jamais vu autant de sang d'un coup, et certainement pas autant d'élèves blessés... Je ne comprends même pas le but de cette attaque. Poudlard n'a jamais été aussi dangereux, j'ai l'impression. Pas mal de parents ont retiré leur enfant de l'école, et c'est compréhensible. Ça n'a été que la première journée de travail, mais je devrais continuer demain, et sûrement toute la semaine. Je ne suis pas psychologue, alors mon travail ici va s'arrêter un jour ou l'autre, mais certains sont tellement atteints... Ce ne sont que des enfants, pourtant. Et moi qui déteste avoir de l'eau sur moi ne serait-ce qu'une seconde, j'ai du passer de longues minutes sous la douche pour retirer cette impression d'avoir toujours leur sang sur ma peau, sous mes ongles. Rien que d'y penser... Je ne vais pas beaucoup dormir cette nuit. Je vais probablement continuer d'aider à l'infirmerie, il y a encore tant de choses à faire. C'est vraiment la guerre. J'ai beau le savoir depuis des mois, y être confrontés tous les jours avec mon métier... ça me fait toujours aussi mal. Dissimulé mon vrai statut de sang il y a des années maintenant me semble être la meilleure idée que j'ai jamais eu. J'imagine qu'un médicomage né moldu est une cible plutôt facile. Enfin... Je ferais mieux de repartir, être utile.
1er septembre 1980
J'ai l'impression d'avoir déjà vécu cette situation. Comme si les Mangemorts s'acharnent sur Poudlard sans raison précise. Enfin, j'imagine que c'est eux. Le Poudlard Express est un train enchanté, ça m'étonnerait qu'il se démantèle de la sorte. Et je ne vois personne d'autres faire un truc pareil. Toujours est-il qu'un an après, je suis de retour à Poudlard pour réparer des élèves. Il y en a même certains pour qui c'est déjà trop tard. C'est tellement... atroce. J'ai l'impression que l'odeur du sang s'est imprégné dans mes vêtements. Tiens, j'ai retrouvé Leviathan Faust, qui s'affairait à soigner les élèves, lui aussi. Pourtant, il était dans ce train. Il a failli y rester aussi. Je me demande pourquoi il y a toujours autant d'élèves entre ces murs. Et surtout pourquoi l'école est encore ouverte. C'est certes la guerre, mais ça ne m'a pas l'air d'un endroit sûr pour ces enfants. Je suis crevé. Une seule journée dans cette école et j'ai envie d'aller dormir pour le restant de la semaine. Je ne sais pas comment ils tiennent le coup. À leur place, j'aurais sûrement déjà craqué. En tout cas, je ne serais pas resté ici. C'est beaucoup trop dangereux. Mais bon, plus aucun endroit n'est sûr avec les Mangemorts... Mais j'ai l'impression que Poudlard encore moins que d'autres endroits. Attaquer un train... Je ne vois même pas l'utilité d'une telle chose. Tuer d'autres enfants, quel acte de bravoure, franchement bravo.
31 mai 1981
J'ai vraiment l'impression de ne faire que des allers-retours à Poudlard, cette année. Enfin, même si ces derniers mois, c'était plutôt un aller-simple. J'ai tellement été accaparé par tout ce qu'il y avait à faire que j'en ai oublié d'écrire ici, tiens... La quarantaine m'a bouffé tout mon temps libre et toute mon énergie. J'ai passé tant de temps dans cet endroit avec les mômes que j'aurais presque l'impression d'être aussi malade qu'eux. Enfin... C'est fini, maintenant. Presque, fini. Ça fait des mois qu'ils sont enfermés, j'ai parfois eu l'impression d'être un peu trop dur avec eux, sans les laisser sortir, sans les laisser envoyer des lettres. Ils ont dû être totalement déprimé. Je sais bien à quel point on nous prenait pour des débiles. Mais je ne sais pas s'ils se sont rendu compte de la gravité de la situation, et à quel point nous n'en savions rien... Alors ouais, on était complètement dépassés. On savait pas quoi faire, et je pense qu'on a fait ce qu'on pouvait de mieux. Et au final, une dégénérescence de l'âme... ces Patronus me semblent n'apporter que des ennuis, hein. Pourtant, la majorité des gamins les aiment bien. Je comprends pas trop pourquoi, mais je les ais écouté, et beaucoup ne veulent pas les voir disparaître. D'autres si. Pourtant, pour l'instant on est obligé de les faire réapparaître. Les élèves s'affaiblissent rapidement, physiquement et mentalement lorsqu'ils n'ont plus leur bestiole à côté d'eux. Enfin, maintenant que notre équipe à pu créer un antidote, la situation semble s'améliorer. La majorité des élèves ont pu quitter la quarantaine sains et saufs, d'autres sont encore à l'infirmerie, attendant d'atteindre le stade V pour pouvoir prendre l'antidote... ça me frustre que cette foutue dégénérescence soit inévitable. J'ai l'impression qu'on se moque de nous et de nos efforts. J'ai beau me dire que c'est déjà un exploit d'avoir un remède... ce n'était pas assez. Enfin... Je crois que je vais enfin pouvoir dormir. On m'a demandé de rester sur place pour les prochains mois, pour suive les élèves que j'ai déjà vu en quarantaine, et aussi pour vérifier qu'une nouvelle maladie n'arrive pas. On voudrait être près au cas-où ça arrive. Même si j'espère que non. J'ai toujours mon travail à Ste-Mangouste, mais à mi-temps désormais. Et je pense que ça va se calmer au château, en tout cas j'espère. J'ai pris un logement à Pré-Au-Lard, alors que je vivais surtout dans la quarantaine ces derniers mois. Je vais me reposer un peu, j'estime que je le mérite. Oh, et peut-être que je trouverais enfin le temps d'adopter ce chien dont je rêve depuis des années, tiens. Il sera mieux à Pré-Au-Lard que dans un appartement à Londres. Enfin, on verra.
Dernière édition par Aslan R. Hellström le Sam 26 Sep - 11:33, édité 5 fois
Leviathan Faust
admin - shame to die with one bullet left
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Re: Aslan – Jumping up and down the floor, my head is an animal.
coucou copain photophobe. etfuturcopainaquaphobedefesses. T'es beau même en voyant.
Rebienvenue
j'aimetontitrechangepas
coucou copain heureusement que je peux voir t'imagine je pourrais pas voir à quel point je suis sex sinon /pan/ Merciiiii ettroptardpourletitrec'estdommagehein
Megan C. Aymslowe a écrit:
Rebienvenuuuue J'ai hâte de lire ce nouveau perso
Etfaudraqu'onaitdesliens.
Merciii dhgkfh j'espèrequ'ilplaira
Et oui.
Ryan A. Rosier a écrit:
...
...
...
Tu vois tu l'as eu ton 7eme compte
Rebienvenue a la maison
Oups Et toi c'est pour quand alors ? /pan/ Merciiii
Maxim N. Brown a écrit:
charlie est un excellent choix rebienvenue chez toi alors
Merci beaucoup !
Caïn C. Magedore a écrit:
Re bienvenue Em' Ce perso a l'air tellement chou Nous faudra un lien Amuses toi bien pour la fin de ta fiche
Caïnouuuu ! oui il nous faudra un lien c'est pas négociable Merci j'vais essayer de pas la faire trop longue, mais déjà rien que la taille de l'emploi j'y crois pas trop
Deshawn J. Mercer a écrit:
EM Re bienvenuuuue J'ai hâte de lire ta fiche.
Merciiiii j'ai hâte de la finir j'espère qu'il plaira gdhfkjgdh etliens.
Orpheus Von Sachsenheim a écrit:
CE PRÉNOM DE FOU Re bienvenuuuue Sexy collègue
MERCI j'aigaléréàletrouvermaishgkd
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Re: Aslan – Jumping up and down the floor, my head is an animal.