BELLUM PATRONUM


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Groupes fermés

Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes

Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens.
Nous manquons également de Mangemorts.

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par Guest, Jeu 2 Juil - 18:01 (#)
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Apassiri Nil Koonajak
FEAT. im jin ah (nana)
20 ans ϟ Cursus secondaire + sport magique ϟ Ara bleu du brésil & diable de tasmanie ϟ Sang-mêlé

   

   Nom: koonajak. si les thaïlandais faisaient dans la simplicité, ça se saurait. Prénom: le premier est apassiri, s'il est thaïlandais et qu'il est censé lui porter chance, elle ne sait pas ce qu'il signifie. le second est nil, en référence au fleuve africain. Âge et Date de Naissance: née le 16 avril 1961, apassiri est âgée de 20 ans. Nature du sang: sang-mêlé, elle porte cependant le nom d'une famille qui, aujourd'hui encore, fait partie du registre des sang-pur. c'est donc officieusement qu'Apassiri est une sorcière de sang-mêlé. Situation familiale: Apassiri a toujours porté le nom Konnajak mais n'a jamais connu cette famille. Les relations avec des moldus, et encore plus s'il y avait un enfant, étaient largement interdites chez les Koonajak. Sa mère était moldue, ses parents ont donc du cacher Apassiri à la famille de son père pour éviter un drame. Apassiri était très proche de la famille de sa mère qu'elle a toujours connue et qui se résumait à quatre ou cinq cousins, une tante et un grand-père. lorsque sa mère a été tuée par la famille de son père puisque le poteaux rose avait été découvert, Apassiri a été forcée de quitter la Thaïlande avec son père et de quitter sa famille avec qui elle reste en contact par le biais de lettres ou d'appels. Patronus: pichaya, surnommé peach par apassiri, est souvent aperçu sous sa forme d' ara bleu du brésil. pichaya prend rarement sa forme de diable de tasmanie, ça n'arrive que lorsqu'apassiri entre dans une colère noire incontrôlée et incontrôlable. Miroir du Rised: elle se voit souriante, sa mère à ses côtés, une main sur son épaule, son père à ses côtés lui enserrant les hanches et ses cousins, sa tante et son grand-père tout près d'eux. Tout le monde sourit. Tout le monde est heureux. Les Koonajak n'existent plus. Composition de la baguette magique: faite en bois d'ébène, elle mesure 22,5 centimètres et contient un crin de licorne. Epouvantard: le corps sans vie de sa mère. tout simplement. cette vision l'a traumatisée et la suit depuis tout ce temps sans vouloir la lâcher. Etudes Suivies: élève de dixième année, apassiri suit le cursus de sport magique et plus précisément en spécialité. elle a pour options sortilèges et occlumencie.  Animal de compagnie: aucun.

   
Caractère
    Elle est souriante, Apassiri. Elle est tellement souriante qu’on ne peut pas l’imaginer triste. Mais ce n’est pas parce qu’elle sourit qu’elle est de bonne humeur ; elle sait faire tout un tas de sourires. Des sourires niais, des sourires débiles, des sourires trop heureux, des sourires forcés. Mais surtout des sourires provocants, taquins, moqueurs, aux airs presque mesquins sans l’être vraiment. Apassiri ne prend rien au sérieux, l’amusement est une chose précieuse à ses yeux, et elle aime se foutre ouvertement de la gueule des gens. Se moquer, c’est son passe-temps. Mais elle ne se moquera jamais méchamment –du moins pas si elle n’en a pas envie. Apassiri est taquine, moqueuse, mais ça s’arrête là.
  Elle est chaleureuse, Apassiri. Accueillante, même. Elle ouvre grand ses bras aux autres et leur sourit presque sincèrement. On se blottirait bien dans ses bras, on l’enlacerait, si encore elle aimait les câlins. Apassiri touche mais on ne la touche pas. Elle est tactile mais les démonstrations d’affection physiques, elle en est allergique. Apassiri est extravertie, outrageusement sociable,  les autres la fascinent et elle aimerait connaitre chacun des visages qu’elle a l’occasion de croiser. Elle va vers les autres, elle leur parle ; elle est loquace, Apassiri. Loquace mais silencieuse quand même, parce que le silence c’est reposant et elle aime se reposer.
   Elle est déterminée, Apassiri. Déterminée et en possession d’une volonté de fer. Elle a ses objectifs en tête et s’est juré de les atteindre coûte que coûte et de ne pas abandonner avant d’être sûre et certaine que c’est peine perdue. Butée comme elle est, ce côté déterminé est parfois mal vu… mais Apassiri continue de penser que c’est une qualité même si on lui rabâche non-stop qu’à force de trop s’accrocher à des choses pas même concrètes, on risque de chuter de très haut. Mais si elle a des objectifs, un but qu’elle s’est promis d’atteindre, Apassiri a cessé de penser que ses rêves se réaliseraient. Les rêves ne sont plus qu’un trop plein d’imagination pour elle.
   Elle est relativement calme, Apassiri. Calme mais pas trop. C’est un peu comme l’océan : certains jours elle est d’huile et d’autres complètement déchaînée. Elle a toujours été de nature discrète et réservée, du genre à ne pas participer en classe et simplement écouter, bien que très sociable. Avant, elle restait en retrait, se cachait presque, et si ça a changé aujourd’hui, elle reprend parfois ses vieilles habitudes et s’enferme dans son cocon le temps d’une évasion. Mais elle ne reste jamais calme bien longtemps. Apassiri déjante rapidement en présence de personnes à qui elle s’est ouverte, leur montrant toute l’étendue de sa personnalité.
    Elle est paradoxale, Apassiri, contradictoire. Elle n’est pas obnubilée par ses études même si elle s’oblige à avoir tout de même des résultats corrects, elle n’est pas obsédée par la réussite et la perfection même si elle est perfectionniste et phobique de l’échec. Elle se méfie mais fait facilement confiance, elle ne s'aime pas mais elle aime ce qu'elle est, elle est flemmarde mais elle a envie de réussir.  
  Elle surprenante, Apassiri, elle est imprévisible, elle est capable de rendre une routine amusante. On ne sait jamais quand elle va exploser, mais on s’y attend. Apassiri trouve toujours quoi faire pour s’amuser, pour se divertir, quitte à faire une chose qui, normalement, est interdite. Et elle prendra soin d’entraîner les autres dans ses conneries.
   Elle est insouciante, Appasiri. Elle est imprudente, impulsive, irresponsable et accro à l’adrénaline. Elle fonce la tête baissée, se jette dans le tas en laissant son cerveau de côté, et ne pense pas aux conséquences de ses actes. Il n’y pensera qu’après. Alors elle est se retrouve souvent dans la merde, Apassiri, mais elle le cherche et elle en rit. C’est un aimant à problèmes.
  Heureusement, elle est débrouillarde, Appasiri. Elle est ingénieuse, astucieuse, et sait s’en sortir sans avoir besoin des autres. Parce qu’elle est indépendante Apassiri, elle vole de ses propres ailes et elle n’a besoin de personne pour lui dire comment voler ; elle vole comme elle le veut. Elle est impétueuse, Apassiri, un peu comme un jeune lionceau. Elle ne vit que pour elle-même, n’écoute qu’elle et ne fait que ce qu’elle a envie de faire. Nos conseils, avec elle, on peut se les rouler en cône et se les mettre dans un endroit bien précis de notre anatomie.
   Et puis elle est possessive, Apassiri. Elle aime s’approprier les choses –parfois même les gens qui l’entourent. Et il n’y aura qu’elle qui aura droit d’y toucher. Elle et seulement elle. Sinon on risquerait de se retrouver avec une furie impossible à calmer.
    Elle est susceptible, Apassiri. Susceptible et excessive. Un rien la vexe. Elle prend très à cœur les remarques qu’on peut lui faire, bonnes comme mauvaises, mais son entêtement et son impétuosité l’empêchent de réagir positivement. Apassiri peut même en devenir blessante si elle juge nécessaire de rendre la monnaie de la pièce à celui ou celle qui l’aura vexée involontairement ou non. Elle peut aussi devenir violente : parce qu’elle ne se contrôle pas, parce qu’elle ne réfléchit pas, parce qu’elle réagit au quart de tour et qu’elle ne fait pas dans la délicatesse, ni avec les mots, ni avec les poings.
    Et elle est sarcastique, Apassiri, ironique. Son humour noir finira par nous tuer, son répondant aussi. Ses mots, ses phrases, sont mesurés et sous-pesés mais il y aura toujours un petit quelque chose de provocant, d'insolent et rempli de sarcasme dedans. Elle est comme ça, on ne peut pas la changer.
   Mais sinon, elle est gentille, Apassiri. Un vrai petit ange.


   
a little something from you.

   
Quand Pichaya est apparu il y a trois ans à l'époque de noël, Apassiri a cru qu'elle allait mourir. Déjà parce qu'elle ne savait pas d'où il sortait, ensuite parce qu'il parlait. Trop. Beaucoup trop. Elle n'avait jamais entendu autant de paroles en si peu de temps. Pichaya est un ara bleu du brésil qui fait honneur à son statut de perroquet : non seulement il parle énormément et à longueur de temps, mais en plus il prend un malin plaisir à répéter tout ce qu'on dit dès l'instant où les phrases sont courtes. Il sait que ça agace Apassiri et c'est pourquoi il ne s'en lasse pas. Pichaya est également très agité, il vole toujours un peu partout, se pose n'importe où, cri, parle, hurle, parle, parle, parle... il lui arrive souvent de foncer dans des murs ou des fenêtres, de se prendre les pattes dans ses propres pattes... il est désespérant. Néanmoins, Apassiri ne peut pas s'empêcher de le trouver attachant, parce que même s'il est gravement agaçant, trop dynamique pour elle et maladroit comme pas deux, il est aussi extrêmement attentif et affectueux. Pichaya réclame les câlins par dizaine et ne les offre qu'à Apassiri, les autres n'auront le droit qu'à un coup de bec qu'ils essayent de le toucher (lui ou Apassiri, hein, parce qu'il est aussi un poil possessif).
    La deuxième forme de Pichaya plait nettement moins à Apassiri. Un diable de Tasmanie effrayant, menaçant. Sous cette forme, Peach est beaucoup plus distant, refusant d'être touché, et très agressif. Il a déjà mordu Apassiri une fois. Et il s'est également déjà attaqué à d'autres patronus. Pichaya ne semble prendre cette forme que lorsqu'Apassiri est énervée au point d'en devenir violente et la jeune femme fait donc son possible pour que que la transformation ait lieu le plus rarement possible. Pichaya l'effraie vraiment sous cette forme, surtout qu'il met en moyenne quarante-huit heures avant de retrouver ses ailes d'ara bleu.
    Pichaya n'a pas été touché par la peste des patronus, il a donc toujours été un ara bleu du brésil et un diable de Tasmanie.


   
Tell me who you really are.

   
ϟ pseudo et âge: so6, 16 ans.  Igor
   ϟ Où as-tu trouvé le forum? sur un top site, je crois.  Hum
   ϟ Personnage: Inventé.
   ϟ As-tu un autre compte sur BP? noop.  Quickvafermer
   ϟ Présence: régulière, c'est les vacances ptn.  Igor par contre ma présence rp se résumera à 4/7.  wuuuuut
   ϟ Une remarque? ce design est orgasmique.  ALBERT good job.  Yeah!  


Dernière édition par Apassiri N. Koonajak le Dim 5 Juil - 18:07, édité 10 fois
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Message Re: (ANK) + 'cause baby now we got bad blood.
par Guest, Jeu 2 Juil - 18:01 (#)
You're not a sad story.

   
« parfois, une fausse joie vaut mieux que la tristesse dont la cause est vraie. » + Il pleuvait à grosses gouttes, comme si toute la pluie s’était concentrée sur Londres, provoquant un presque déluge. Personne n’osait sortir, les routes étaient trempées et mettre un pied sur le sol signifiait risquer une chute. Le vent soufflait. Il soufflait fort. Les volets qui n’avaient pas été fermés cognaient contre les murs, les arbres se tordaient et leurs branches se secouaient, provoquant des grincements à la limite de l’angoissant. Il ne faisait pas nuit : le soleil se couchait juste, laissant au ciel une teinte morne oscillant entre le sombre et un orange pâle. Un tableau déprimant. Londres était déprimant. Oh oui. Il l’était plus que tout, surtout aux yeux d’Apassiri, loin de sa Thaïlande natale dont il ne lui restait que quelques souvenirs qu’elle tenterait de chérir jusqu’à la fin de sa vie. Elle ne reverrait jamais Bangkok. Elle ne reverrait jamais la capitale Thaïlandaise, elle n’entendrait plus personne bouger sa langue sur le rythme du dialecte thaïlandais, elle ne mettrait plus les pieds dans le temple bouddhiste, ne courrait plus le long du Khlong Toei Port… elle ne verrait plus autant d’éléphants, elle ne sentirait plus le soleil asiatique caresser sa peau et ne se lèverait plus chaque matin en ayant sous ses yeux les grandes étendues vertes de son pays d’origine. Un soupir quitta les lèvres de l’enfant, ses sourcils se fronçant légèrement alors que ses yeux à la forme délicatement effilée se fermaient dans un élan de désespoir. « Apassiri… arrête de soupirer, tu veux. » Non, elle ne voulait pas. Elle n’aimait pas Londres, elle n’aimait pas l’occident, c’était trop différent, elle voulait rentrer chez elle et retrouver les autres, son grand-père, sa tante et ses quelques cousins. Alors elle soupirerait, encore et encore, pensant peut-être que ça changerait quelque chose. « Je sais que c’est brutal comme changement mais… s’il te plaît, fais un effort… » Si elle n’avait pas été si jeune, elle aurait eu un reniflement sarcastique. Elle était bonne celle-là. Faire un effort… encore faudrait-il qu’elle en ait envie, tiens. Et ce n’était pas demain la veille qu’elle allait arrêter de se lamenter, elle détestait beaucoup trop l’endroit qui serait dès à présent sa terre d’accueil pour ça. La gamine grogna en croisant ses bras, le regard fuyant, tentant d’échapper à celui de son père qu’elle percevait dans le rétroviseur. Elle ne le vit que trop bien rouler des yeux. « Aussi têtue que ta mère, hein… » L’enfant aurait voulu sourire à cette phrase mais le ton trop mélancolique qu’avait employé son père l’en empêcha. Elle ne fit que baisser les yeux et le trajet se termina dans un silence religieux aussi pesant que nécessaire. Son père lui souriait parfois mais son sourire était si faux qu'elle ne pouvait pas y croire.

« ô roméo, pourquoi es-tu roméo ? » flashback + Elle courrait au bord du port à petites enjambées, son éternel sourire enjôleur sur les lèvres, et criait parfois des « je suis là, viens » à l’un de ses cousins en agitant la main. Ils la rejoignaient et, tandis que les quatre ou cinq enfants jouaient près des bateaux et des caisses en bois, la population s’activait doucement sur le port, déchargeant les nouveaux arrivages. « Fais attention Apassiri, Nichkhun est encore petit, ne jouez pas trop près du bord. » La gamine hocha la tête en signe de confirmation, adressant un sourire à sa mère et celle-ci reprit son activité, les autres mères suivant son geste. Elle laissait à Apassiri beaucoup de liberté malgré son jeune âge, elle la laissait jouer à son gré le long du port, mais elle gardait toujours un œil sur sa fille ainsi que sur ses neveux et nièces, Apassiri ayant toujours eu la fâcheuse habitude de les embarquer dans ses bêtises. Elle avait beau être la deuxième plus âgée du petit groupe, elle n’en était pas la plus prudente et la plus sage pour autant. La vie ici lui plaisait. Elle n’était pas riche mais n’était pas vraiment pauvre, ses matinées de travail sur le port étaient rythmées par les rires de ses collègues et les cris des enfants. Et puis ses soirées étaient partagées avec les deux prunelles de ses yeux : son fiancé et Apassiri. Leur situation n’était un secret pour personne, du moins du côté de la famille de Chailai (parce que c’était comme ça qu’elle s’appelait). Personne ne les jugeait, on leur souhaitait simplement bonne chance et on admirait leur courage. Partout autour d’eux ils entendaient dire que c’était difficile, ce qu’ils vivaient, et pourtant ils avaient réussis à se persuader du contraire. Parfois Chailai se languissait de son amour, ne pouvant le voir que lorsqu’il se décidait à venir et ne sachant jamais quand il allait pointer le bout de son nez, mais Apassiri était toujours là pour la distraire, dériver ses pensées sur autre chose. D’ailleurs, c’était ce que la gamine venait tout juste de faire alors que la jeune femme enlevait son tablier  et dénouait ses cheveux bruns. « Maman… raconte-moi encore votre histoire, s’il te plaît. » La gamine n’avait pas laissé le temps à sa mère de faire autre chose qu’elle était déjà venue s’allonger près d’elle, sa tête posée sur ses cuisses. Chailai eut un sourire tendre. Apassiri ne se lassait pas de l’histoire qu’elle lui racontait chaque soir, l’histoire de sa rencontre avec son père, une histoire à la Roméo et Juliette mais en moins tragique. Et elle ne se lassait pas non plus de la lui raconter. La main de Chailai vint doucement se poser sur la tête de sa fille, ses doigts se mêlant à ses mèches foncées et un peu emmêlées. « Ton père et moi, on s’est rencontré il y a neuf ans. Je travaillais au port, toujours au même endroit, et ce jour-là je le voyais pour la première fois. Il n’avait pas grand-chose de plus que les autres à part peut-être un style vestimentaire plus riche et excentrique. Il parlait énormément. Et à tout le monde. Et tout ce monde le connaissait, de nom ou de visage. Il en allait de même pour moi, d’ailleurs. Mais, à la différence des autres, j’avais décidé de ne pas trop m’en approcher. Après tout il y avait un faussé entre mon monde et le sien et les histoires arrivaient vite. Ton père n’était pas de cet avis : il est venu, encore et encore, chaque matin, pour me sourire, me regarder, mais jamais pour me parler. Il posait des questions sur moi par le biais d’autres personnes, souvent avec peu de discrétion, et s’il m’agaçait au début, le temps a su faire la part des choses. Il nous a fallu des mois, tu sais, Apassiri, avant tout se concrétise. Avant que tout ne finisse par nous sauter aux yeux : la simplicité de la chose, la subtilité des sentiments. Comme nous nous aimions… et nous nous aimons encore. Néanmoins nous ne pouvions pas vivre ensemble. » Chailai marqua une pause. Un silence la prit tandis qu’Apassiri ne bougeait pas, attendant simplement la suite qui ne tarderait pas à venir. Une suite un peu moins réjouissante, une suite qui l’obligeait à détester sans raison le morceau de famille qu’elle n’avait pas connu. La suite ne vint pas de la bouche de sa mère. « Depuis quand on ne m'attend pas pour raconter cette histoire, bande d'ingrates... » La jeune femme eut un rire léger à ces mots. Son fiancé venait de rentrer, un sourire sur les lèvres, et se faisait déjà attaquer par sa fille, trop heureuse de revoir son père. Elle lui sauta dans les bras, hurlant un « papa ! » sonore, et son père claqua un baiser bruyant sur la joue de l’enfant avant de s’asseoir auprès de Chailai, leur fille sur les genoux. « Raconte la suite papa ! » Apassiri n’avait jamais été patiente et elle l’était encore moins lorsqu’elle attendait la suite de cette histoire, c’est pourquoi elle ne laissa pas le temps à ses parents de se saluer un peu mieux avant d’ordonner à ce qu’on lui souffle enfin la fin du récit. L’homme ébouriffa les cheveux de la gamine puis s’assit plus confortablement avant de prendre la parole. « J’étais triste de ne pas pouvoir vivre avec ta mère, Apassiri, tu sais… tellement triste que je ne voulais même plus manger de crevettes, pour te dire ! Mais c’était comme ça. Je t’ai déjà parlé de la magie, hein ? Tu te souviens ? » Et tout en parlant, il sortit sa baguette de l’une des poches de son grand manteau pourpre et murmura une incantation qui illumina le bout du petit bâton. Apassiri adorait lorsque son père lui montrait quelques petits trucs comme celui-ci, se disant que plus tard elle saurait faire la même chose. « Eh bien, dans ma famille, tout le monde fait de la magie, tout le monde est sorcier depuis des millénaires. C’est mon arrière grand-mère, Absorn, qui dirige la maison. C’est toujours une femme qui commande, c’est le système, et toujours la plus âgée. Elle est très vieille, un peu comme le petit chien que tu as ramené la dernière fois, tu vois. Et mon arrière grand-mère a pour devoir de veiller à ce que les traditions soient respectées au sein de la famille. Un membre de notre famille n’a le droit de se marier et d’avoir des enfants qu’avec un autre sorcier qui lui-même n’a pour ancêtres que des sorciers, c’est très important. Mais tu sais que ta mère n’est pas une sorcière, Apassiri… elle est ce qu’on appelle une moldue. » L’enfant acquiesça, elle savait ce qu’était un moldu, elle savait déjà beaucoup de choses à propos du monde magique. « Et je n’ai normalement pas le droit d’aimer ta mère parce qu’elle n’est pas une sorcière. Pourtant j’en suis tombé amoureux et, à compté de ce jour, je lui ai tout dit. Je l’aimais, oui, follement, mais pour mon propre bien comme pour le sien, ma famille ne devait rien savoir. Alors tout est resté secret de mon côté. Finalement tu es née et comme nous savons très bien tenir les secrets, tout s’est passé magnifiquement bien. Ça fait neuf ans que ma famille n’est au courant de rien, ça fait neuf ans que nous nous aimons et ça fait huit ans que tu es là. Tout va bien dans le meilleur des mondes. », conclut le père de famille en enlaçant sa fille. Neuf ans c’était long. Très long. Pourtant il ne doutait plus. Combien de fois il avait eu peur que tout soit découvert, que la vérité éclate. Si c’était le cas, il perdrait tout. Chailai en premier. Sa famille ne ferait pas preuve de pitié : s’il y avait déshonneur, et surtout de ce genre, le moldu était tué et le sorcier exilé en compagnie de l’enfant. C’était comme ça que ça fonctionnait et c’était ce qui permettait aux Konnajak de demeurer une famille de sang-pur depuis trop d’années pour le savoir précisément. Mais après neuf ans de silence, il avait fini par se dire qu’il parviendrait à garder chacun de ses proches près de lui sans en perdre un seul.

« le bonheur est dans le déni. » +
La maison dans laquelle ils vivaient depuis deux ans ne lui plaisait toujours pas. La ville où ils vivaient depuis deux ans ne lui plaisait pas non plus, pour changer. L’occident lui paraissait trop étrange. En deux ans, elle n’avait fait aucun effort pour s’intégrer. Elle refusait catégoriquement de manger avec des couverts, elle regardait les églises avec un œil presque mauvais, elle soutenait avec force et véhémence que la nourriture était immangeable et, pourtant, elle était capable de manger des kilos de pudding… elle n’aimait pas la façon dont les autres enfants, les enfants moldus, la regardait parfois, elle n’aimait pas non plus les questions qu’on lui posait sur la Chine alors qu’elle était thaïlandaise et non pas chinoise. Apassiri ne se sentait pas bien à Londres. Elle pouvait s’y sentir comme chez elle mais elle ne voulait pas. Elle passait la plupart de son temps chez elle, à fixer les vieilles photos de sa mère montrant des images d’elle en train de danser ou de rire et, en regardant ces photos, elle avait l’impression de regarder un film grâce à la magie qui faisait bouger les images. Elle préférait de loin la photographie sorcière à la photographie moldue qui ne faisait que capturer un moment d’une vie en l’imprimant sur du papier glacé. C’était tout ce qu’elle faisait : l’image ne bougeait pas, c’était statique. Juste une image. Alors qu'avec ces photos où elle pouvait voir le sourire de sa mère s’élargir et voir ses yeux effilés se plisser, elle avait l’impression d’entendre à nouveau son rire qui lui manquait tant. Elle se sentait un peu coupable du comportement fermé qu’elle pouvait avoir par rapport à son père qui, lui, faisait son possible pour s’adapter à la vie londonnienne et ainsi oublier sa vie passée… il avait souffert plus qu’elle mais, contrairement à elle, il s’ouvrait à un nouveau monde alors qu’elle restait hermétique. Ce n’était pas son genre de réagir ainsi. Apassiri avait toujours été synonyme de sourire et de chaleur. Et pourtant. Les évènements passés n’auraient pas du la changer à ce point.

« la douleur est aussi nécessaire que la mort.  » flashbakc + Apassiri était allongée sur le sol, à l’ombre, cherchant un peu de fraîcheur tant le soleil frappait fort et la rendait molle. Il faisait si chaud qu’elle en était incapable de bouger. Ses cousins étaient là, eux aussi, allongés autour d’elle et se lamentant. Ils s’éventaient avec leurs petites mains et leur grand-père se foutait d’eux en faisant le plus de bruit possible, lui se frottant presque le visage au ventilateur qu’il gardait précieusement contre lui. « Papi… t’es vraiment méchant de nous faire ça… t’as pas d’cœur… si mamie était là, elle te frapperait… et si j’en avais la force, je le ferai aussi… » Les menaces d’Apassiri auraient pu être crédibles si encore elle n’avait pas les yeux fermés et la bouche grande ouverte entre chaque pause qu’elle faisait dans sa phrase. Le rire de son grand-père redoubla de plus belle. Peau de vache, va. Apassiri grogna sans plus bouger. Cette journée allait être d’une productivité… « Je m’ennuie… », fit Issara, cadette d’Apassiri de tout juste quelques mois. « ‘fait trop chaud pour aller jouer… ennuies-toi en silence Issa… », lui répondit Dao, l’ainé de la petite brochette. Pour toute réponse, la gamine soupira aussi fort que possible mais ne tenta de faire aucun geste. Il avait raison, il faisait beaucoup trop chaud pour aller jouer. Surtout en plein soleil. Alors ils resteraient là toute la journée, collés au sol de la petite maison traditionnelle, un ventilateur à quelques mètres d’eux mais monopolisé par un grand-père diabolique. La seule chose qui mit fin à cet état végétatif fut l’arrivée paniquée du père d’Apassiri qui manqua d’écraser chacun des enfants allongés parterre en arrivant. « Niran, où est Chailai ?! Où est-elle ?! » Il s’agitait dans tous les sens, angoissé, paniqué, apeuré. Et personne ne comprenait. Le grand-père se redressa en entendant son nom et eut un sourire en apercevant son genre entrer dans la maisonnée avant de le perdre de suite face à sa mine inquiète et ses mots précipités. « Euh… je… bah, sur… sur le port, j’imagine… elle aidait à trier le textile arrivant il y a une heure… mais il est arrivé quelque chose de grave ? » Sans un mot de plus, et donc sans prendre le temps de répondre à la question que tout le monde se posait, l’homme quitta la pièce en courant. Apassiri s’était levée elle aussi, l’inquiétude de son père l’ayant gagnée. Elle avait peur de comprendre. Elle avait peur de savoir ce qu’il se passait ou ce qu’il allait se passer. Elle disparut elle aussi à l’extérieur, tentant de suivre les grandes foulées de son père.
    Un mot. Un seul mot. Un mot qu’elle avait reconnu malgré elle. Avadakedavra. Et puis un éclair vert. Trop vert. Son père s’était précipité vers le corps de sa mère qui venait de se tendre brusquement avant de retomber. Elle, elle était restée là où elle était, immobile. Ces visages elle les connaissait ; certains ressemblaient à celui de son père, et elle en avait vu sur des affiches à travers Bangkok. Ils étaient son autre moitié de famille. Celle qu’elle n’aurait jamais du connaitre pour préserver leur secret. Elle les haïssait déjà avant d’apercevoir un gramme de leur cruauté. On lui jeta quelques regards, des regards haineux, dégoûtés, comme si elle avait été un troll, un chuchota quelques mots puis un plus distinctement s’adressant à elle et son père : « Disparaissez. » puis tout s’arrêta. Ils disparurent et Apassiri ne bougea toujours pas. Son père secouait vainement le corps inerte de sa mère, il la serrait dans les bras, priait le ciel pour qu’elle rouvre les yeux alors qu’au fond il savait que c’était impossible. Il hurlait, il pleurait. Peu à peu les gens commencèrent à s’agglutiner autour d’eux. Des amis rejoignirent son père des larmes et les lamentations, des inconnus dans les prières… son grand-père écarta les curieux d’un grand coup de canne et son visage d’ordinaire si doux prit les traits de la fureur et d’une tristesse sans nom. C’était sa fille qui venait de mourir. Après sa femme on lui prenait sa fille et il savait qu’on lui prendrait aussi cet homme qui pleurait dans le coup de sa défunte amante et qu’il avait appris à aimer pendant neuf ans malgré toutes les surprises, bonnes et mauvaises, qu’il cachait et que sa petite fille qui ressemblait tant à sa mère lui serait également enlevée. Sa colère retomba sur les autres, sur ceux qui l’entourait, il les chassa violemment, leur hurla de partir. Il s’agenouilla tout près du corps de sa fille et passa son bras autour des épaules de son presque fils, pleurant avec lui. Il savait ce qui avait causé tout cela. Il en avait voulu à cet homme pendant une fraction de seconde. C’était de sa faute. Lui, sa famille, sa magie et son sang. Mais il ne parvenait pas à lui en tenir rigueur. Il avait aimé Chailai autant que lui l’avait aimé, moins longtemps mais avec plus de passion. Bien vite les enfants arrivèrent, pleurant à chaudes larmes, et Apassiri ne se mêla à eux que quelques minutes après, cachée entre son père et son grand-père, enlacée par chacun des membres de sa famille maternelle.
    Le soir même elle faisait ses valises et son père se confondait en excuse sans parvenir à stopper ses larmes sur le chemin de l’aéroport. C’était fini. On l’avait piégé et on en avait profité pour tout lui prendre. Neuf ans n’étaient pas assez, en fin de compte. Ils avaient fait semblant de ne pas savoir, le laissant croire, et puis ils avaient frappé. Il ne s’était pas assez méfié : il avait tout perdu. Presque tout. Apassiri lui était dorénavant plus précieuse que n’importe quoi  et qui d’autre.

« et si tu as des problèmes tu sais que je t'aime ; ça t'aideras. » +
Poudlard fut la seule chose qui permit à Apassiri de s’ouvrir à nouveau, de se retrouver. Le début de sa première année fut difficile. On la pensait taciturne, froide, distante à cause de l’absence d’un sourire empathique sur ses lèvres… et elle n’aimait pas se voir comme ça. Parce que ce n’était pas elle, parce qu’elle n’était pas comme ça, parce que ça ne lui allait pas. Le naturel n’est revenu au galop qu’en presque fin d’année. Apassiri s’était fait des amis, elle se sentait bien. Elle souriait de nouveau, aux autres comme à son père. Peut-être même plus à son père. Quelque fois elle se perdait dans ses pensées un peu trop loin, ressassait les mauvais moments, mais il y avait toujours quelqu’un pour venir la distraire le moment d’après. C’était pour ça qu’elle aimait tant les autres. Le reste du temps passé à Poudlard fut simplement banal. Apassiri s’était retrouvée toute entière. Elle s’amusait, souriait, riait, se moquait… chez son père c’était la même chose. Elle se rattrapait doucement. Elle lui rappelait sa Chailai. Elle lui demandait parfois de lui raconter à nouveau leur histoire… et elle la terminait elle-même en disant que, oui, c’était une romance à la Roméo et Juliette qui se finissait peut-être plus mal, au final, puisque l’un était mort et l’autre vivait… mais, au moins, avec tout ça, les liens s’étaient resserrés. Quelques fois elle prenait des nouvelles de sa famille restée à Bangkok. Elle était un peu déçue de se dire qu’elle ne verrait aucun de ses cousins à Poudlard, puisqu’ils étaient tous moldus, et encore plus de se rendre compte qu’elle ne reverrait plus leur visage, mais entendre leur voix, leur parler, lui suffisait amplement. Quant à la famille du côté de son père, celle dont elle portait le nom comme marque de provocation -à leur plus grand damne- elle ne s’en souciait simplement pas. Il y avait de forte chance qu’un autre Konnajak soit présent dans l’enceinte de Poudlard, que des querelles familiales éclatent à nouveau alors que tout s’était calmé, mais elle s’en foutait comme de sa première paire de chaussette. Qu’on les laisse tranquilles. C’était tout ce qu’elle voulait.


Dernière édition par Apassiri N. Koonajak le Dim 5 Juil - 16:49, édité 2 fois
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par Invité, Jeu 2 Juil - 18:03 (#)
Très jolie pseudo Brille

Si tu as des questions, n'hésite pas en tout cas bonne chance pour ta fiche Haww
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Message Re: (ANK) + 'cause baby now we got bad blood.
par Invité, Jeu 2 Juil - 18:04 (#)
Ton pseudo dead et Im est magnifique GNOE

Bienvenue à toi Brille
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Message Re: (ANK) + 'cause baby now we got bad blood.
par Invité, Jeu 2 Juil - 18:19 (#)
Joli pseudo Brille Bienvenue ! Haww
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Message Re: (ANK) + 'cause baby now we got bad blood.
par Invité, Jeu 2 Juil - 19:08 (#)
J'adore ton avatar Brille
Bienvenue!
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Message Re: (ANK) + 'cause baby now we got bad blood.
par Invité, Jeu 2 Juil - 19:31 (#)
Un personnage thailandais. Han! C'est super original, et du coup tu me ramènes à des souvenirs de vacances magiques, merci. ** Puis avec tous les "-porn" de là-bas, tu aurais pu te faire un pseudo humoristique haha. C'est drôle que tu aies choisi un avatar coréen pour le coup. Bienvenue parmi nous jolie Apassiri. Daengelo
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Message Re: (ANK) + 'cause baby now we got bad blood.
par Invité, Jeu 2 Juil - 19:50 (#)
CET AVATAR + PSEUDO dead

Bienvenue Chou
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Message Re: (ANK) + 'cause baby now we got bad blood.
par Invité, Jeu 2 Juil - 19:52 (#)
bienvenue ! Chou
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Message Re: (ANK) + 'cause baby now we got bad blood.
par Invité, Jeu 2 Juil - 19:55 (#)
Bienvenue (ANK) + 'cause baby now we got bad blood. 1094600113
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Message Re: (ANK) + 'cause baby now we got bad blood.
par Invité, Jeu 2 Juil - 20:15 (#)
Bienvenue parmi nous Daengelo très joli nom Chou
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Message Re: (ANK) + 'cause baby now we got bad blood.
par Guest, Jeu 2 Juil - 20:51 (#)
rooh, vous êtes trop meugnons. gérardrpz  tant d'amour, j'en serai presque émue. hihi en tout cas, merci pour ces petits messages de bienvenue, ça fait plaisir ! Haww et encore plus quand je vois que mon pseudo a l'air de beaucoup vous plaire.  hihi

+ merlin mouais, j'ai voulu ramener du bridé par ici. Igor et comme j'aime tout particulièrement les prénoms thaï, beh voilà quoi. GNOE écoutes, de rien, ça m'fait plaiz. Quickvafermer so, merci beaucoup ! Yeah! Daengelo
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Message Re: (ANK) + 'cause baby now we got bad blood.
par Invité, Jeu 2 Juil - 21:15 (#)
bienvenue ! Brille
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Message Re: (ANK) + 'cause baby now we got bad blood.
par Invité, Jeu 2 Juil - 21:20 (#)
Bienvenuue Brille
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Message Re: (ANK) + 'cause baby now we got bad blood.
par Invité, Jeu 2 Juil - 21:30 (#)
Bienvenue Chou
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