BELLUM PATRONUM
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Version 34
Nouveau tournant, nouvelle version installée ainsi que les nouveautés qui vont avec ! Vous pouvez la commenter ici.
Groupes fermés
Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| why so serious ? × saskia von sachsenheim × finish. | | | why so serious ? × saskia von sachsenheim × finish. par Invité, Dim 31 Mai - 22:23 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]saskia ebba fiekchen von sachsenheim FEAT. Holland Roden. 17 ANS Ϟ NEUTRE Ϟ 7ÈME ANNÉE Ϟ CORBEAU ET AUTRUCHE ϟ SANG-MÊLÉNom: Mon nom n’est qu’un héritage. Il fait se retourner n’importe quel sorcier allemand sur le chemin. En Angleterre, peu le connaissent mais pourtant le respectent. Von Sachsenheim Prénom: Je suis allemande pourtant mon prénom est d’origine Hollandais. Je déteste qu’on le prononce mal. Saskia n’est pas un nom très courant en Angleterre. C’est assez rare, c’est doux à prononcer, il s’amuse à jouer autour de la langue de quiconque le prononce. C’est un son mélodieux et innocent qui correspond à une certaine partie de ma personnalité. Mon deuxième prénom, quand à lui, est purement allemand. Ici, en Angleterre on dit qu'il est diminutif du prénom Sophie : Fiekchen. Âge et Date de Naissance: J’ai actuellement dix-sept ans et je suis née une belle journée ensoleillée de 8 Juillet 1963 Nature du sang: Mon statut est tenu secret aux yeux de tous. Ma famille est de Sang-Mêlé, pourtant tout le monde nous croit Pur. Situation familiale: Nous sommes deux filles dont une adulte et moi, l’adolescente, et un enfant garçon. Je suis donc la petite fille du milieu, celle qui ne récolte que la réputation de son aînée et se trouve toujours comparée à son cadet. Patronus: Mon patronus prend deux formes différentes dont deux races d'oiseau : une autruche et un corbeau. Miroir du Rised: Je me vois, debout entourée de tous les membres de ma famille. Un sourire étire mes lèvres alors que mes parents me serrent contre eux. Mon père me tapote l’épaule et ma mère me serre étroitement contre elle. Ils sont fières de moi. Pour la première fois, ma sœur et mon frère sont laissés de côtés, tout au fond, ils se dessinent dans un coin du miroir, loin de ma petite bulle de bonheur. Composition de la baguette magique: 22,5 cm, bois de cornouiller, tige de dictame. Très souple. Epouvantard: Je me vois, moi-même. Je hurle, je pleure. Mes yeux saignent de ma souffrance et mes mains tremblent. La manche de ma robe de sorcière est humide. C’est un liquide rougeâtre et sombre qui la détient prisonnière. Mon bras saigne, ma marque saigne. Je me vide de mon sang puis je finis par m’enflammer, comme un phœnix, laissant derrière moi un brouillard de la marque des ténèbres. Etudes Suivies: Je suis en septième année et pourtant, malgré mes ASPICS cette année, j’ai choisit plusieurs matières optionnels que j’apprécie particulièrement comme l’Arithmancie, la Divination et l’Etude des Runes. Animal de compagnie: Un petit chaton, doux et facile à apprivoiser. De bonne compagnie, toujours là pour m’épauler. Caractère Il arrive parfois qu’on me compare à une petite bulle : petite, discrète et facile à faire exploser. N’importe quel toucher est capable de me détruire. Je voyage dans les airs sans que personne ne s’y intéresse vraiment. Une bulle parmi tant d’autres. Une bulle qu’on pourrait comparer à une jeune adolescente au sourire naïve et respirant la joie de vivre. Une bulle qui prend la peine de s’arrêter rien que quelques instants pour faire sourire les enfants fascinés par cette forme éphémère. Mais au-delà de cette carapace de fillette qu’est ce qu’on pourrait bien voir ? Je ferme les yeux : Ce que moi, ce que je vois c’est une jeune femme qui n’a pas encore conscience du monde qui l’entour. Moi, ce que je vois c’est un bout de femme qui se donne corps et âme pour ses études sans même avoir de projets futur. 1…Ce que je vois, en me regardant c’est une jolie fille qui n’intéresse personne mais qui garde toujours espoir, elle ne baisse jamais les bras, elle se bat pour s’imposer, elle se bat pour se laisser vivre. Vivre mais à quel prix ? 2… L’absence me ronge, elle grignote mon corps et fait hurler mes membres. Je suis victime d’une absence meurtrière, d’un manque que je ne suis plus capable de contrôler. 3… POUF. La bulle explose. Les écailles de mon visage s’éteignent soudainement. Mon visage est voilé. Mon masque a trouvé sa place, il serre ses liens derrière ma tête et s’emmêle à ma masse de cheveux dressés. Le masque trouve refuge dans ma peau et s’y tient gardien d’une âme prisonnière brisée. Mes lèvres s’étirent. Elles fondent dans un adorable sourire en parfaite harmonie avec la nuance de naïveté qui a jeté son ancre dans mon regard clair. Je suis seule au point de boire tout ce qu’on me dit. Cela parait si facile. J’avale leurs paroles tel eau bénie par Merlin. Je bois, avide et assoiffée au milieu d'un désert. Le soleil brûle, à vous faire rougir, le sable est chaud et doux mais pourtant il est sale : salie par le sang rouge qui crachote sur la couleur doré. Ils sont l’eau, je ne suis que voyageur ensorcelé tel pantin dont il suffirait de tirer sur la ficelle pour le faire bouger. Tu vois, même si j’essaie de me cache derrière cette carapace de solitude que je me forge au fil des années, cela ne sert à rien. L’image que tout le monde a de Saskia Von Sachsenheim est toujours la même, la vraie image de cette gentille fillette exemplaire. La petite naïve des Von Sachsenheim, celle qu'on prend pour la petite enfant qui ne connait encore rien au monde qui l'entour, la petite timide qui peut rougir à la première flatterie, qui s'énerve rapidement et qui perd rapidement son sang froid, celle qui vient parfois à se demander si du Sang familial coule réellement dans ses veines. a little something from you. Ce ne sont que des lumières, des jeux d’ombres qui languissent autour de moi. Des heures passent, pourtant le spectacle ne s'achève pas. Ils s’unissent pour donner à une forme vie. L’animal est debout, il se dresse devant moi. Un gros oiseau est debout, nez à nez devant moi. Un cri retentit dans la classe vide, aux cachots et je laisse mon livre d’Astronomie m’échapper des mains. « POURQUOI TU CRIES ? » La forme s’est vite cachée et, hystérique, je regarde autour de moi à la recherche d’une explication. Mes membres tremblent pourtant je ne peux m’empêcher d’avancer d’un pas en avant, à la recherche de l’animal qui vient d’apparaître. « Par ici. » Je plisse les yeux en tendant l’oreille. Je n’ai rien entendu pourtant, cette voix…On dirait qu’elle est… « En toi. » La Gazette ! Les patronus ! Ce…Cet oiseau… « Pas trop tôt j’ai envie de dire. » Une grande silhouette se matérialise devant moi. L’oiseau me dépasse de deux têtes au moins, son cou est tellement long que j’arrive à peine à la moitié. Il baisse sa tête et la rapproche de la mienne. Par pur réflexe je me recule d’un pas, les bras dressés devant moi en croix. « Je ne peux pas te faire de mal, tu en es consciente ? Je suis une partie de toi. » Mes sourcils se froncent, barrant mon front d’un gros point d’interrogation. « Tu...Tu es… » « Une Autruche mais appelle-moi Sid. » « Arrête de me suivre c’est embarrassant ! » Mes pas résonnent contre le béton froid des couloirs du troisième étage. Les bras surchargés d’encre et de plusieurs mètres de parchemin, je me hâte vers les escaliers de l’étage. « Ce n’est pas possible, tu le sais. » Un soupire s’échappe de la paroi de mes lèvres. « Une autruche ! Les gens ont des petites souris, des chatons, moi, j’ai une autruche ! » Les tableaux grommellent à notre passage, murmurant des paroles incompréhensibles entre eux. « On joue à un jeu ? » Sid sautille derrière moi du haut de ses deux mètres. Je ne prends même pas la peine de répondre, descendant les escaliers avant qu’ils ne bougent à nouveau. « Devine qui je suis. » Un bruissement d’ailes, un petit couinement et enfin l’arrivée soudaine d’un nuage sombre devant moi. Je sais qui il est, l’animal, pourtant je lâche un petit cri de surprise. C’est un animal totem associé aux mystères de la vie et de magie. C’est un corbeau qui a pour pouvoir de fournir la perspective et les moyens nécessaires pour soutenir les objectifs et les aspirations. Alors, c’est ça qui me protéger ? Un oiseau va, au sens propre du mot, me prendre sous son aile ? On dit que les corbeaux sont signe de chance, et si justement il ne réussissait à me protéger que par pure chance ? Le seul point qui me relie à ce bec pointu est sa capacité à observer ainsi que la connexion avec la magie de la vie. En tant que guide ou animal protecteur, le corbeau vous soutient dans l’exploration des mystères de la vie et dans le développement de votre capacité à percevoir les changements d’énergie subtils en vous et dans votre environnement. Il a la capacité d’aller au-delà des apparences et des illusions, en particulier de la dualité entre bien et mal, intérieur et extérieur. Mais au fond, qui sait ? Il est souvent associé à la magie de la vie, l’intelligence, l’audace et l’adaptation. Peut-être qu’au fond, j’étais véritablement un corbeau ? Les corbeaux s’unissent toujours pour chasser plus grands qu’eux. C’est très utile, dans la vie de tous les jours de se liguer avec autrui. Il fait partie de moi, il communique avec moi. Je l'ai nommé. Dunkelheit est son nom, en allemand cela signifie l'obscurité. L'obscurité qui pourrait sommeiller en moi. Plus intimement, c’est Sid. Welcome to Hogwarts. Poudlard, 1874. J’ai l’impression que des cris et des applaudissements explosent autour de moi. Le bonheur illumine petit à petit peu la salle déjà bien pleine. Les tables sont vides mais pourtant tous les élèves de l’établissement sont réunit dans la pièce centrale de l’établissement de sorcellerie. Un homme est debout devant tout ce monde. La mine grave, les traits tirés par un sourire bienveillant. Les élèves s’agitent. Le bois du parquet luit sous les nuances chaudes des lumières, l’espace se fige et une silhouette se rapproche d’un pas assuré jusqu’à la table. Leurs démarches sont maîtrisées et calculées tout comme leurs lèvres figés dans un sourire qui se voulait vrai mais qui n’était que tentative échouée. Leurs yeux sont pour la plus part vides et ils dégagent une sorte de mauvaise énergie. C’est les Serpentards. Maître de la table sur laquelle plane le drapeau aux couleurs argent et vert. Insectes, parasites qui envahissent nos terres de jour en jour. Terrains entiers sont désormais à leur merci, ils sont Maîtres de leurs lieux et n’hésitent pas à combattre qui compte s’impose sur leur pouvoir. Ils cherchent un espace à envahir, à soumettre anciens propriétaires de leur nouvel espace. Je manque de sursauter. Mes opalescences illuminées par la lumière de bougies suspendues dans les airs sont vides, mes lèvres sont entrouvertes et ma main recouvre ma bouche. Mon pouce frôle ma lèvre inférieure et c’est un liquide rouge et chaud qui tâche sa peau froide et laiteuse. C’est le sang qui coule dans mes veines, qui alimente mon être tout entier, qui me nourrit et qui lui permet de vivre. Le sang de mes parents, le sang de ma famille. Le sang de ceux à qui j’appartiens. Le sang d'une Sang-Mêlé qui fait tout pour se passer pour une Pure. Family first. Manoir Sachsenheim, 1977. Je m’appelle Saskia et j’ai 14 ans. Ma famille a toujours eu cette habitude d’organiser des réceptions et des soirées entre famille. Quand tout le monde se réunissait autour de la longue table du salon, discussions n’en finissaient point. Politique et finances étaient toujours les principaux sujets abordés par les adultes. On laissait aux adolescents et aux enfants la liberté de renforcer les liens entre futurs héritiers. J’aimais bien quand on se réunissait tous chez nous pour les longues soirées où l’ont finissaient toujours mort de fatigue le lendemain matin. Ce que je n’aimais pas par contre, c’était les petites soirées familiales improvisées par mes parents, en compagnie de mes frères et sœurs. A chaque fois, je ressentais ce vide au fond de moi. Je sentais ce gouffre qui séparait nos deux mondes, nos différentes relations avec nos parents, avec mon cadet et mon aînée. « Cythere à gauche… Oui comme ça ! Lothar, juste à côté. Rapproche-toi un peu de ta mère…Parfait ! Le cadrage est parfait mais il manque quelque chose...Saskia ! Où est Saskia ? » Hilke et Berthold Von Sachsenheim se jettent un regard interrogateur avant de se retourner vers leur aînée qui pour seule réponse se contente d’hausser les épaules. Vous voyez le tableau de la petite famille parfaite, aux parents encore jeunes et aux enfants modèles adorables, c’est l’image qu’essaie de se forger ma famille. Les Von Sachsenheim, qui, en Allemagne un nom très connu comme celui de l'une des plus anciennes et des plus puissantes familles de la noblesse allemande, en Angleterre, ils se font beaucoup plus discret. C’est le genre de famille typiquement allemande qui entretient de fortes relations entre eux. L’éducation chez les Von Sachsenheim est très stricte et depuis notre plus jeune âge, nous sommes informés du fait que toute notre lignée suivra les traces de ses ancêtres, soit la voie sombre du Seigneur. Nous vivons dans l’attente constante de se faire poser la marque, ainsi, chez nous, c’est le signe officiel de l’atteinte de l’âge adulte. Tout le monde est passé par là, même les plus jeunes. A dix-sept ans à peine, ma sœur aînée Cythere a rejoint les rangs de Lord au plus grand bonheur de mes parents. Dans quelques années à peine, ce sera mon tour. Je ne me sens pas encore prête à passer cette étape de ma vie. Je suis jeune pourtant j’ai conscience des conséquences que pourraient avoir cette marque sur mon futur. Je sais aussi que je ne veux pas ressembler à eux tous, Mangemorts sans pitié, exterminant quiconque se met à travers de son chemin. Dead. Poudlard, 1979. La nuit il fait froid. Dans le parc c'est une ambiance lourde et pesante qui règne. Lourde et humide, elle chevauche l'espace, l'engloutissant dans les plus profondes et sinistres profondeurs de la forêt. L'hiver nous a quittés, seul souvenir qui nous en reste, vent froid de Mai. Le printemps s'est imposé à son tour, il a combattu et a finalement gagner la guerre en saisissant les dernière fraîcheurs hivernales. La nuit, une histoire débute. C'est l'histoire d'un manteau de glace qui m'habille. Vent froid souffle à vous faire vibrer, à parcourir votre échine et à vous arracher un frisson. Il pleut, il pleut autour de moi. Il pleut des larmes, il pleut une douleur. Un manque que le servage n’a pas réussit à apaiser. Toutes ces promesses envolées, évaporées en même temps que la saison qui vient de s'achever. Je suis perdue dans le noir le plus complet. Il fait sombre et la seule lumière qui m'éclaire et celle de Terrain qui, au loin me sourit encore. Un papier réchauffe ma paume glacée. Les mots coulent dans mes mains, ils réchauffent la glace qui abrite les cellules de mon corps, ils me brûlent le cœur. Ils coulent comme les larmes qui menacent de noyer mes yeux, océan déchainé, rivière impure. J’ai besoin de forces, j’ai besoin de mon sang. Lenore est la seule personne à qui je fais entièrement confiance à Poudlard et il faut que je lui parle. Mes jambes me guident, aveuglent elles m’entraînent dehors. Le froid me claque la joue, je tombe dans un espace sans fin, je me noie dans ma propre noirceur. Le terrain est seul, il est vide. Il saigne de sa propre solitude et me tient compagnie. Il me console, me serre contre lui et efface mes joues d’une simple caresse glacée. Un bruit l’arrête. L’espace sursaute et s’arrache à moi brusquement, je trésaille. Mes sens s’aiguisent et menacent de faire nouvelle victime. L’ombre vole. Elle se fond dans la masse, elle se noie dans le décor puis s’ancre enfin sous mes yeux. La fin de l’année approche. J’ai peur. J’ai cette peur constante de sombrer comme Eurydice a sombré. Nous n’étions pas ce qu’on pouvait qualifier de très proches mais c’était un membre de ma famille que je venais de perdre. Quelqu’un de cher à mes yeux, quelqu’un qui partageait non pas que le même nom mais aussi le même Sang que moi. Close your eyes. Un cauchemar parmi tant, petite ruelle de l’Allée des Embrumes. Je brûle. Je suis une flamme dans un incendie, je suis phénix. Je m'embrase et je ne suis plus que cendres. Je rêve. Il n'y a aucun endroit sur cette Terre où l'on peut se sentir bien. Si détendu, si paisible. Je suis prisonnière d'un mirage dont j'ai été la seule à avoir le contrôle jusqu'ici. J'y plonge, je m'y noie, je m'y nourris encore. Délicieux frisson où je m'abandonne, je le laisse couler contre mon corps. Aucun endroit sur cette terre ne peut le remplacer. Je suis libre. Je bouge encore, sent l'air dévorer ma peau. Je gémis tout bas et me resserre contre cette source de chaleur si douce. Et ce parfum qui revient encore plus fort, j'en boirai toute la sainte journée. Le nuage a déjà consumé mon corps. Il coule dans mes veines, avide, il m'enflamme. Mon corps est chaud, il est en flammes, la chaleur enrobe mon cœur de glace, elle l'habille, elle l’incendie. La glace se fissure, elle se commence à fondre. Le peu de raison qui me restait s'est envolé. Je suis là, au plein milieu d'une ruelle mal-éclairée. La lumière est faible, elle m’aveugle et brûle mes opalescences. Elle me pénètre, elle me possède : je perds le contrôle, j’étouffe sous tant d’extase, je tousse et je m’appuie contre un mur. Le contact froid du béton crispe mes muscles, contact délicieux qui me fait frémir. Mes doigts se rejoignent autour de ma baguette que je tiens en main. Quelque chose en moi explose, je suis un volcan en pleine éruption. Ma lave coule, chaude et brulant mains vives essayant de la maintenir hors de mon corps. C'est ce magma qui veille, emprisonné dans cette prison d'or paralytique. J’ai délaissé mon habit de fille modèle pour me transformer en adolescente insouciant. Je l’ai laissé glisser lentement, puis je l’ai déchiré. Écorchant mes doigts, me brûlant la peau, écrasant et comprimant toutes les cellules malsaines et noircies sommeillaient en moi. Un bruit vint me murmurer à l’oreille. Il chuchote dans le noir, enroule son voile autour de mon corps et me rapproche de lui, emprise incontrôlable qu’il a sur moi. Je suis pantin, Maîtresse incontrôlée. Je brûle, je me glace sur place. « Qui va là ? » Ma voix tonne remplissant l’espace vide. Sourde, cassante, me sortant de ma torpeur. Les effets du l’excitation chauffent toujours mes muscles, ils s’entortillent et s’ancrent dans ma chair et mon sang, ils me réchauffent mais mes os se gèlent dans le mouvement. Je me fige, mauvais pressentiment faisant vibrer mon échine. « Il y a quelqu’un ? » C’est un écho perdu qui tonne dans l’espace. Le vent souffle et me répond de m’enfuir au plus vite. Mes jambes s’enfoncent dans le sol alors que je tente de faire marche arrière. « Saskia Von Sachsenheim. » Je ne sais pas d’où provient ce son mais la voix me fait trembler de tous mes membres. Je tremble ma peur, je tremble mon insouciance. « Fille de Berthold et Hilke Von Sachsenheim, dix sept années à attendre votre intégration parmi nos rangs, dix-sept années où vous avez pu profiter de votre liberté la plus totale. Aujourd’hui est un jour… » Ses mains se crispent et sa bouche s’ouvre. Elle crie à s’en percer les tympans, elle hurle à s’en arracher la trachée. « Non ! Je ne veux pas ! Non ! Lass mich gehen*! » Les paroles de la voix sont de plus en plus fortes, elles détruisent la barrière qui se dresse autour de l’adolescente qui tombe à genoux. Son bras la brûle, il la pique, elle a l’impression que l’on lui arrache la chair. Cri perçant déchira le silence mortuaire. Le temps se figea. Les couleurs s'effacèrent. Elles dégoulinent désormais le long des murs. Les ombres se réduisent à des points invisibles. Quelque chose tombe au sol. Une chevelure de feu s’étend sur le sol froid, une paire d'yeux la fixant. Son regard et vide et ses yeux gorgés de sang. Ses yeux où brillait une lueur qu’on connaissait maintenant très bien : la peur.
suite, réveil brutal, Manoir Von Sachsenheim, 1980. Un bruit sourd et étouffé retentit. Les cris se font entendre mais ses oreilles n'entendent plus rien, son cœur rate un battement, ses mains tremblotent. Les murs se resserrent. Encore et encore. Elle manque d'air, sa respiration se fait saccadée, son corps s'enfonce dans le matelas de son lit beaucoup trop grand pour elle : sa couverture l'emmitoufle en l'engloutissant dans les profondeurs de sa chambre baignant dans l'inconnu, le froid, le noir. Sa chambre baignée dans la solitude. Ce n’est qu’un mauvais rêve… Mais les secondes s'écoulent lentement tel des grains de sable dans un sablier. Le temps est précieux. Il fait noir là où je me trouve. Je suis enfermé dans une pièce noir où je n’arrive à distinguer que les murs assombrit contre qui je me cogne. C’est une petite pièce vide de tout meuble, dénudée de toute chaleur humaine à part la mienne. Ma peau est froide, mes yeux injectés de sang, je tremble. Il n’y a ni fenêtre ni porte. C’est comme si j’étais debout au plein milieu du néant. Debout nulle part, terres inconnues qui m’encerclent. Un rayon de lumière flirte du plafond et forme une flaque colorée dans le sol creusé par la noirceur. La lumière m’aveugle et je recule de quelques pas en protégeant mes yeux, clignant plusieurs fois et plissant les yeux. Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Ange, 17 ans dans deux mois exactement. ϟ Où as-tu trouvé le forum? Sur Bazzart, après avoir longuement hésiter, avec une amie on a décidé de tenter l'aventure ! ϟ Personnage: PV. ϟ As-tu un autre compte sur BP? Non pas pour le moment aha. ϟ Présence: Cela varie mais généralement 4j/7j ϟ Une remarque? Non, tout est parfait ici.
Dernière édition par Saskia Von Sachsenheim le Ven 19 Juin - 19:04, édité 21 fois |
| | Re: why so serious ? × saskia von sachsenheim × finish. par Invité, Dim 31 Mai - 22:59 ( #) | bienvenue parmi nous par contre, sophie turner déjà prise (par moi obviously ) donc il te faudra changer d'avatar pense à bien vérifier le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] avant d'en choisir un nouveau excellent choix de famille sinon |
| | Re: why so serious ? × saskia von sachsenheim × finish. par Invité, Dim 31 Mai - 23:01 ( #) | Très bon choix de famille Bonne chance pour ta fiche et pour trouver une nouvelle tête |
| | Re: why so serious ? × saskia von sachsenheim × finish. par Invité, Dim 31 Mai - 23:03 ( #) | Saskia J'ai un personnage Von Sachsenheim Puis le titre Bienvenuue |
| | Re: why so serious ? × saskia von sachsenheim × finish. par Invité, Dim 31 Mai - 23:05 ( #) | Un VS Bienvenue et bon courage pour ta fiche N'hésite pas si tu as besoin d'aide pour trouver un nouvel avatar. |
| | Re: why so serious ? × saskia von sachsenheim × finish. par Invité, Dim 31 Mai - 23:12 ( #) | Une nouvelle VS Saskia est un personnage que j'adore en plus Bon courage pour ta fiche |
| O. Jill Peverell membre - i don't want just a memory Répartition : 11/04/2015 Hiboux Envoyés : 11656
| Re: why so serious ? × saskia von sachsenheim × finish. par O. Jill Peverell, Dim 31 Mai - 23:32 ( #) | Encore une VS Welcome ! |
| Nam So Hyun admin - the universe is full of intentions Répartition : 19/01/2014 Hiboux Envoyés : 1391
| Re: why so serious ? × saskia von sachsenheim × finish. par Nam So Hyun, Dim 31 Mai - 23:49 ( #) | MA PETITE SOEUR Déjà je suis trop contente que le perso t'intéresse Et je suis désolée, c'est ma faute je crois, parce qu'on a du mettre Sophie Turner pour idée d'avatar, et à l'époque, elle n'était pas prise onaoubliédechanger Si jamais tu as du mal à trouver des avatars que tu aimes, n'hésite pas à demander Bref, merci d'avoir pris Saskia, et si tu as des questions sur la famille et le perso+ses liens, envoie moi un mp |
| | Re: why so serious ? × saskia von sachsenheim × finish. par Invité, Dim 31 Mai - 23:50 ( #) | Une VS ! je joue l'un de tes cousins, il nous faudra un lien Bienvenue ! |
| | Re: why so serious ? × saskia von sachsenheim × finish. par Invité, Lun 1 Juin - 0:22 ( #) | Bienvenue sur BP ! |
| | Re: why so serious ? × saskia von sachsenheim × finish. par Invité, Lun 1 Juin - 2:04 ( #) | Bienvenue cousine ! - Saskia Von Sachsenheim a écrit:
- Nature du sang: Mon statut n’est un secret pour personne. Je suis de Sang-Mêlé, grand mélange d’une grande lignée de sorciers et de moldus.
Par contre, je t'arrête tout de suite, la nature du sang des VS est justement leur plus grand secret. Personne ne sait qu'ils sont de sang mêlé, ils font tout pour le cacher et pour qu'on les croit encore purs. |
| | Re: why so serious ? × saskia von sachsenheim × finish. par Invité, Lun 1 Juin - 3:18 ( #) | Bienvenue |
| | Re: why so serious ? × saskia von sachsenheim × finish. par Invité, Lun 1 Juin - 3:37 ( #) | Bienvenue |
| | Re: why so serious ? × saskia von sachsenheim × finish. par Guest, Lun 1 Juin - 7:08 ( #) | bienvenue sur BP et bon courage pour ta fiche |
| | Re: why so serious ? × saskia von sachsenheim × finish. par Invité, Lun 1 Juin - 9:07 ( #) | L'adorable Saskia Bienvenue à toi et tu as choisis la meilleure famille du forum |
| | Re: why so serious ? × saskia von sachsenheim × finish. par Contenu sponsorisé, ( #) | |
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