BELLUM PATRONUM


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It’s so much darker when a light goes out than it would have been if it had never shone.
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Message It’s so much darker when a light goes out than it would have been if it had never shone.
par Invité, Lun 16 Mai - 19:27 (#)
Astrid Uma
Lynn
ft. chantelle brown-young
sang mêlé
25 ans
célibataire
toujours en questionnement
brigade de réparation des accidents de sorcellerie
serpent des blés piebald et chouette effraie
pro-ordre
crédit images
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À propos
Nom: lynn, doux et simple, celui d'une lignée de sang mêlés aux idéaux différents des siens Prénom: astrid, nom du nord synonyme de force divine, embrassant sa détermination mise à l'épreuve de nombreuses fois déjà et uma, nom du sud et de lumière, caractérisant sa douceur pour lui rapeller qu'elle n'est pas synonyme de faiblesse Âge et Date de Naissance: le quart de siècle, elle est née une nuit orageuse au début d'avril 1957 Nature du sang: le plus beau des mélanges, celui des sangs, des couleurs, des origines.le métissage de la peau fait écho à celui du sang combinant le visible et l'invisible, c'est une force, une fierté que l'on porte au creux de sa peau et de son âme Situation familiale: il était une fois, une jolie petite famille, des parents, trois enfants, des cousins de tous les côtés, le bonheur en somme. puis l'horreur, les doutes, le manque, le deuil. aujourd'hui, on tente encore de recoller les morceaux sans se déchirer, d'apaiser les blessures qui ne guérissent pas. on tente de protéger une mère qui a détruite, sans la brusquer. on suit un père résolu à agir pour que son enfant ne soit pas mort pour rien. on tente de jouer les aînées pour un frère qui a dû grandir trop vite, quand bien même, on a pas pu sauver la plus petite. Patronus: un serpent des blés du nom d'Oshun, dont la peau fait écho à celle d'astrid grâce à ses belles tâches blanches.souvent confondu avec d'autres espèces, il est pourtant non venimeux et inoffensif. elle prend parfois la forme d'une chouette effraie à la belle tête blanche.Miroir du Rised: pendant la majeure partie de sa vie, le miroir lui avait offert une unique vision. elle se tenait seule et était lavée de toute tache, débarassée de ces discolorations qu'elle avait tant pu tant détester et elle savait que cette purification extérieure s'associait d'une guérison intérieure également. aujourd'hui, les tâches apparaissaient plus présentes que jamais, mais elle n'était plus seule, au contraire. sa famille était réunie, ils riaient, se chamaillaient, profitaient. lucy était là, elle avait grandit, elle était belle, heureuse et en vie. Epouvantard: le corps sans vie de son petit frère Composition de la baguette magique: bois de poirier et crin de licorne Emploi: membre de la brigade de réparation des accidents de sorcellerie (employée du département des accidents et catastrophes magiques du ministère de la magie, à londres) Animal de compagnie:
Caractère
Elle avait toujours visualisé ses maladies comme une entité à deux faces. Un monstre énorme et difforme qui détruisait sa peau, la laissant constellée de tâches blanches, comme essayant de l’effacer toute entière. Mais le monstre le plus gros, se sentant coupable de son aspect si repoussant n’était somme toute pas très dangereux. C’était dans son dos que poussait le tout petit monstre, beaucoup plus vicieux qui s’attaquait à son pancréas étape par étape. Longtemps, elle s’était imaginée guerrière pourfendant le dragon. Mais aujourd’hui, elle se sentait plutôt dresseuse de monstre. Avec le temps, elle avait appris à apprécier la symétrie de ses tâches, trouvant de la beauté en son statut de tableau évolutif et impromptu. Le gros monstre était devenu son ami, quelque peu encombrant certes, car avec lui, impossible de passer inaperçue dans la foule, de se faire petit, de vouloir disparaître. Etrangement, plus elle arborait fièrement sa peau bicolore, moins les gens semblaient la remarquer. Le petit monstre n’était toujours pas son ami, mais elle le comprenait mieux aujourd’hui. Il était comme un petit animal apeuré, qui s’attaque lui-même dans la panique. Il nécessitait des dispositions particulières, des rendez-vous de contrôle chez le médicomage, des habitudes à prendre. Le petit monstre pancréatique permettait de réconcilier monde moldu et monde sorcier, tentant tous les deux sans succès de le vaincre. Il lui rappelait ce qu’elle était, au carrefour de deux mondes, de deux sangs, de deux couleurs. La maladie avait finalement aidé à forger ce qu’elle était devenue aujourd’hui. L’acceptation de son apparence lui avait permis de s’assumer, de développer une personnalité plus forte, d’assumer ses prises de positions envers et contre tous. C’était sa force, son petit plus, qui lui permettait de continuer, de ne pas se laisser abattre. Mais aujourd’hui, il n’y avait plus Lucy. Elle avait emporté avec elle une part d’Astrid. En apparence, elle était toujours la même jeune femme loyale et joyeuse. Le changement était subtil, invisible aux yeux non aguerris, c’était un voile qui passait dans son regard après avoir croisé une jeune fille aux cheveux bouclés, c’était un sourire qui mettait quelques millisecondes de trop à se déployer. C’était un trou en elle, qui ne voulait se combler, un gouffre qu’on ne pouvait qu’observer impuissant. Alors, elle faisait comme si de rien était, comme si elle allait bien, comme si elle n’avait pas besoin d’aide. Elle ne pouvait pas avoir besoin d’aide, c’était à elle d’aider les autres, c’était son rôle. Elle se mettait peut-être trop la pression la p’tite Astrid, mais c’était le cas depuis toujours, d’apparence désinvolte, elle pensait devoir protéger son entourage, devoir les supporter, les soulever par-dessus les montagnes. Quitte à rester de l’autre côté de la montagne. Quitte à s’oublier dans l’équation.
Patronus
Tu te loves dans le creux de sa clavicule, t’enroules autour de son cou, accorde tes tâches aux siennes. Vous vous complétiez, sa douce chaleur corporelle compensant ton ectothermisme. Tu l’observes en silence pour ne pas la réveiller. C’est qu’elle est belle quand elle dort la petite. Il faudrait qu’elle dorme plus. Elle était pas comme ça au début, mais bon, elle avait vécu des trucs pas cools. Et puis franchement, t’avais pas à te plaindre avec elle. Elle t’avait regardé d’un air méfiant pendant quelques jours, s’attendant à ce que tu disparaisses aussi vite que t’étais arrivé. C’était comme si, elle te jaugeait un peu, pour vérifier si elle pouvait te faire confiance, si t’allais pas lui faire le coup d’la pomme comme ils pensaient les moldus. Une histoire de serpent pas net et de pomme interdite. Mais elle avait vite capté que t’étais pas ce genre de serpent là, toi, t’étais tranquille, pas venimeux et pas méchante pour un sous. Alors en même pas une semaine, elle t’avait adopté, comme une extension d’elle au sang froid. T'étais devenu son cadeau de noël suprise, celui qu'on attendait pas mais qui correspond finalement à ce dont on avait besoin. C’était vraiment une chic fille Astrid, et franchement vous formez une fine équipe. Puis grâce à elle, tu redores un peu l’image de l’espèce, comme si les serpentards avaient le monopole des rempants à sang froid.  La petite commence à remuer, elle allait bientôt se réveiller. Il faudrait pas qu’elle t’entende penser des choses trop gentilles non plus, elle allait prendre la grosse tête après.  
Pseudo et âge: Cécile, 19 ans dans 10 jours  Arrow  Où as-tu trouvé le forum ? bonne question, je cherchais un forum pour me réinscrire après une pause étude et un ami me l'a sorti de son chapeau et coup de coeur  Brille  Personnage: Famille de sorcier (Dearborn) As-tu un autre compte sur BP ? non, j'apporte du sang neuf  Hey  Présence: je suis en vacances, donc aussi souvent que possible Une remarque ? vos designs sont trop beaux  bave   


Dernière édition par Astrid U. Lynn le Mar 24 Mai - 20:58, édité 13 fois
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Message Re: It’s so much darker when a light goes out than it would have been if it had never shone.
par Invité, Lun 16 Mai - 19:27 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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I.


Avant, qu’est ce qu’il y avait eu avant ?

Avant, il n’y avait rien. Rien d’autre que le bonheur aveuglant de l’enfance, l’insouciance démesurée des premières années. Des parents aimants, une famille unie, heureuse, harmonieuse. Aucun souvenir ne persiste vraiment, trop de bonheur, en continu. C’était ça, la joie gazeuse qui emplissait tout l’air, rien que ça.

Il y avait eu quelques tâches.

Par-ci, par-là. Rien de bien méchant, comme une tâche de naissance inversée.

Puis plusieurs. Plus grandes, plus grosses, toujours plus nombreuses.

Elles envahissaient ton corps inexorablement, se logeaient dans les creux, exubérantes sur les reliefs de ce corps encore enfantin. De leurs traces blanches, les tâches arrachaient le masque de l’enfance, le broyaient, n’en laissaient que ce vague souvenir d’un bonheur révolu.

Puis un jour, la marée avait arrêté de monter. Une stabilisation. Une accalmie. C’était fini, pensait-tu naïvement.

Mais ce n’était que le début, que la première facette, la première bataille qui donnait un avant-goût de la guerre. La difformité de ton corps n’était là que pour affirmer ta faiblesse face au destin que l’univers te concevait. L’invasion semblait s’arrêter, oh oui tu y avais cru. Que ce n’avait été qu’un mauvais moment, que tout irait mieux.

Elle ne s’était pas arrêtée, bien au contraire, elle s’était faite plus vicieuse. Des symptômes vagues. Pas vraiment alarmants. C’est qu’elle n’était pas bien grosse la p’tite là. Est-ce qu’elle était correctement nourrie au moins ? Personne ne comprenait, la croissance peut être. Les traits blanchis et affinés, ta vie ressemblait à ça. La bouche sèche mais la vessie qui veut exploser. Les accidents nocturnes bien longtemps après avoir passé l’âge socialement acceptable.

D’une enfant lambda, comme tous les autres enfants heureux, lisses et beaux avec leurs sourires édentés, tu étais devenue une personne. La maladie te mangeait, de l’extérieur, aux yeux de tous. De l’intérieur aussi, de tes organes, mais aussi dans ta tête. Croquant des morceaux de bonheurs, les ternissant. Ajoutant nausées, vomissements. Elle te façonnait. Tel un marionnettiste cruel s’amusant de sa créature, elle te contrôlait, formait insécurités et peurs, complexes et douleurs dans ce petit corps jusque-là préservé par l’étreinte familiale et protectrice.

10 ans.

10 ans, mais le double de doutes. Les rendez-vous à sainte-mangouste. Le retour à la réalité, pas de retours en arrière. C’était ton corps. Ton propre petit corps qui avait décidé de s’autodétruire. Les deux maladies n’en était qu’une, destinée à te faire tomber à genou. Pas de traitements. Des potions symptomatiques. On t’expliquait que c’était facile à gérer. Fallait pas faire cette tête jeune fille, c’était pas grave. Juste pour toujours. Juste une vie centrée sur une erreur de son propre corps.


II.

Ensuite il y avait eu Poudlard, le choixpeau, Poufsouffle comme ta mère. Le regard des autres. C’était fini le cocon familial. Jetée dans la fosse aux lions. Elle était grande et peuplée la fosse. Pas que de lions d’abord. D’animaux en tout genre, plus ou moins accueillants. Il fallait affronter les regards, insistants, les mots acides et piquants.

Au début ils s’enfonçaient dans ta peau comme des épines, dans la douleur. Puis à force, ta peau était devenue carapace. Les doutes du début ne faisaient que renforcer ta détermination au fil des ans. La puberté, premier grand moment de changement pour les autres n’avait fait qu’appuyer ta nouvelle confiance en toi. Quand les autres affrontaient leur première remise en question, tu l’avais déjà eu ton renouvellement. Et celui-ci t’apportait enfin l’équilibre nécessaire.

Tu avais survécu aux premières années, à la cruauté des grands enfants. Tu avais fini ta mutation, les tâches s’étaient stabilisées, te laissant le temps de les apprivoiser. La chrysalide avait éclos. Ta peau était le canvas de ton histoire, elle s’y traçait en même temps qu’elle se déroulait. Comme des tatouages, elles représentaient les étapes de ton évolution.

Grâce à la présence lointaine et bienveillante de Brannan, tu avais fait ta place à poudlard au fil des années. Le sport, tu avais vite dû abandonner, plutôt habituée à côtoyer l’infirmerie, vérifications de glycémie, malaises, pertes ou prises de poids rapides. C’était dommage, tu avais toujours aimé ça le sport. Pouvoir contrôler ce corps qui t’échappait trop souvent. Mais pas assez fiable, sur le long terme, trop imprévisible ce corps. Aucun sort ne pouvait te guérir, on ne limitait que les symptômes, t’en causant d’autres. L’apprentissage de l’équilibre, entre les couleurs de ta peau, entre les valeurs de glycémie, du trop au pas assez. L’équilibre n’était pas fixe. L’équilibre c’était la variation autour du point de consigne.

Si ce n’était pas le sport, ce serait tout le reste. Tu étais résolue à te rendre utile, où on aurait besoin de toi, jonglais entre les différents clubs et activités, hyperactivité sociale pour compenser les désordres internes. Tu devenais la porte-parole des différents, trop petits ou trop grands, jugés trop maigres ou pas assez, ceux qui sortait de la norme imposée, ceux qui le revendiquaient ou ceux qui auraient aimé enfouir la différence au plus profond d’eux même, la nier jusqu’à s’en tuer de l’intérieur.

Tu protégeais ceux qui en ressentaient le besoin, ou te battais à côté de ceux qui soutenaient la cause. Peu importe leurs maisons, leurs origines, leurs histoires, l’injustice sociale, les moqueries, le harcèlement scolaire, tout cela te révulsait. On te méprisait probablement, trop idéaliste, utopiste même. On pensait de toi que tu devais vivre dans un monde d’illusions. Ce qu’ils ne comprenaient pas, c’est qu’il t’apparaissait limpide le monde, rempli d’horreurs, empli de haine et de dégoût. Mais tu refusais de t’y abaisser.


Hatred is too strong an emotion to waste on someone you don't like.


III.

La fin d’une époque, le début d’une vie. Quitter l’enceinte rassurante de poudlard pour rejoindre l’effervescence de Londres et du Ministère. Devenir adulte. Nouveau saut vers l’inconnu, tu sautais loin, en dehors de ta zone de confort, loin des amis, loin des repères. Tu te dépéchais, ne voulais pas arriver en retard pour ton premier jour, ton premier travail, ton premier pas vers le concept flou de l’adulte. Nouvelle décennie, nouvelle ministre, nouvelle ère. Tu arrivais au niveau 3 du ministère, pile à l’heure.

Département des accidents et catastrophes magiques. On pourrait croire que l’on parlait de toi, petit accident de la nature, que la magie ne pouvait soigner.

Brigade de réparation des accidents de sorcellerie. Nom vague mais plein de promesses, aux facettes multiples. Tu allais pouvoir apporter ta pierre à l’édifice, plus efficacement, au cœur du ministère, là où tout se jouait.

Tu étais prête à ouvrir les bras à la vie. La maladie était une force que tu portais en étendard, ton idéalisme à bras le corps, pour changer les choses vers le meilleur. Réparer les accidents, effacer les problèmes.

Tu entrais dans le bureau du directeur de brigade pour te présenter. Il te jauge un instant avant de te prendre par le bras et de t’emmener dans la grande salle.
Toi nouvelle. Pas le temps. Accident. Poudlard Express. Pas infos. Grave. Morts. Se renseigner. Vite.

Persuadé de t’avoir donné toutes les informations nécessaires, il te plante là et retourne donner des ordres. Dans le tourbillon qu’est devenu le service, tu restes immobile. Les mots passent autour de toi, vides de sens. Les gens crient, s’agitent, se dépêchent. Personne ne sait ce qu’il s’est passé. Tous essayent de récupérer des bribes d’informations, d’obtenir des nouvelles de leurs contacts sur place. Accident ou pas ? Notre service ou pas ?

Incapable de bouger, tu regardes voleter hiboux et avions en papier, chargés de nouvelles. Tu imagines le train éventré, vidé de ses étudiants, formant un chaos sans nom. Tu peux voir les débris voler, la fumée qui s’en échappe. Tu peux entendre les cris et les appels au secours.

L’air n’entre plus dans tes poumons. Tu penses aux tiens qui sont là-bas, te demandent ce qu’ils font, s’ils ont réussi à aider leurs amis à sortir. C’est impossible que quelque chose leur soit arrivé. C’est impossible. C’est le genre de chose qui arrive aux autres.
Pourtant tu le sens. C’est le doute qui s’insinue en toi. Et si ?

Haletante, tu interpelles un des personnes présente. Des nouvelles ? Blessés, morts ?
On t’explique que les infos n’arrivent que par bribes, se contredisent, ne sont pas claires. On ne sait pas vraiment. Mais des morts oui. Blessés aussi.

Pas un accident. La rumeur enfle dans la pièce.

Ce n’est pas un accident. Bientôt, le murmure assourdissant fait ressortir un mot. Mangemorts.

Un poing invisible te frappe dans le ventre, te pliant de douleur. Tes genoux faiblissent. Ton corps t’abandonne. Tu refuses de savoir. Mais tu le sens. Tout autour, le monde tourne, trop vite, ils avancent, courent, crient, vivent.

Une main amicale se pose sur ton épaule. Tu la laisses faire, dernière ancre dans la réalité. On te conseille de rentrer chez toi. Famille dans le train ? Incapable de parler, tu hoches la tête, comme une enfant timide qui ne comprend pas le langage des adultes.

Tu arrives devant la belle porte en bois, pleine de souvenirs enfantins, de rires et de joies. Tu ne sais pas comment tu es arrivée ici. Quelqu’un a dû te ramener. Le temps s’est arrêté. Volonté de rester dans l’insouciance précieuse, tu allonges les quelques secondes nécessaires pour entrer. Précaution inutile, tu étires le temps, sauvegarde ces derniers moments.

Tu entres.

Tu croises le regard de ta mère. Et tu sais.

Cela fait bien des années que tu l’as dépassée, avec tous ces centimètres en trop. Pourtant tu cherches à te faire toute petite, à rétrécir, jusqu’à ne plus exister, ne plus ressentir. Tu la serres dans tes bras bien trop grands, pose ta tête au creux de son cou.

Ne dis rien.

Tu murmures, ou bien peut être le penses-tu. Tu ne sais plus.

Ne dis rien. Pas encore.

Tout doucement, avec la douceur d’une mère qui manipule son nouveau-né, elle prend ton visage entre ses mains, caresse tes cheveux. Regard insoutenable, qui en dit beaucoup trop, qui montre déjà la brisure de son âme.

Qui ?

Lucy.


.


Dernière édition par Astrid U. Lynn le Mar 24 Mai - 13:07, édité 4 fois
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Message Re: It’s so much darker when a light goes out than it would have been if it had never shone.
par Invité, Lun 16 Mai - 19:35 (#)
bienvenue ! Brille
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Message Re: It’s so much darker when a light goes out than it would have been if it had never shone.
par Invité, Lun 16 Mai - 19:39 (#)
Ooooh une miss Dearborn mêmesielles'appellepasDearborn c'est good HOHOHOHOHOHOHOHOHHO

Bienvenue à toi et bonne chance pour ta fiche Brille Si tu as des questions n'hésite pas surtout. Haww
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Message Re: It’s so much darker when a light goes out than it would have been if it had never shone.
par Invité, Lun 16 Mai - 19:44 (#)
Bienvenue encore une fois ! Yaaa RUUN SilversautesurBrao
Ca me fait tellement plaisir de te voir prendre ce personnage ! Bienvenue dans la famille Brille et bon courage pour la rédaction de ta fiche !
Daengelo

Et elle est beaucoup trop belle ma cousine jaredditoui
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Message Re: It’s so much darker when a light goes out than it would have been if it had never shone.
par Invité, Lun 16 Mai - 19:57 (#)
Quels bons choix de famille, de perso et de vava bave Chou
Bienvenue parmi nous Hug bonne chance pour ta fiche Brille
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Message Re: It’s so much darker when a light goes out than it would have been if it had never shone.
par Invité, Lun 16 Mai - 20:00 (#)
Merci tout le monde Brille

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Message Re: It’s so much darker when a light goes out than it would have been if it had never shone.
par Invité, Lun 16 Mai - 20:02 (#)
Ce choix d'avatar bave
Bienvenue Chou
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Message Re: It’s so much darker when a light goes out than it would have been if it had never shone.
par Invité, Lun 16 Mai - 20:13 (#)
Bienvenue Brille
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Message Re: It’s so much darker when a light goes out than it would have been if it had never shone.
par Invité, Lun 16 Mai - 20:27 (#)
Bienvenuuue Queen Sou
Isaure Lenoir
admin - war is the sea i swim in
Isaure Lenoir
Répartition : 27/09/2015
Hiboux Envoyés : 656
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Message Re: It’s so much darker when a light goes out than it would have been if it had never shone.
par Isaure Lenoir, Lun 16 Mai - 20:41 (#)
Chantelle est tellement magnifique bave

Très bon choix d'avatar et de famille Daengelo bienvenue!
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Message Re: It’s so much darker when a light goes out than it would have been if it had never shone.
par Invité, Lun 16 Mai - 20:43 (#)
Chantelle bave Bienvenuuue Chou
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Message Re: It’s so much darker when a light goes out than it would have been if it had never shone.
par Invité, Lun 16 Mai - 20:56 (#)
Merci tout le monde Daengelo
C'est vrai que Chantelle est magnifique dead
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Message Re: It’s so much darker when a light goes out than it would have been if it had never shone.
par Invité, Lun 16 Mai - 20:57 (#)
OMG Chantelle c'est tellement rare de la voir sur les forums dead Je suis absolument fan de tes choux dead dead dead

Bienvenue Brille
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Message Re: It’s so much darker when a light goes out than it would have been if it had never shone.
par Invité, Lun 16 Mai - 21:28 (#)
Bienvenue Brille
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Message Re: It’s so much darker when a light goes out than it would have been if it had never shone.
par Contenu sponsorisé, (#)
 

It’s so much darker when a light goes out than it would have been if it had never shone.

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