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Les sceptiques seront confondus — Yuvaraj
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Message Les sceptiques seront confondus — Yuvaraj
par Invité, Mer 18 Mai - 12:06 (#)
Yuvaraj Sagar
Narayanin
ft. Bob Morley
Sang-Mêlé
24 ans
Célibataire
Bisexuel
1ère année en Confection de potion avec Arithmancie et Études des Runes
Tigre d'Indochine & Léopard des mers
Neutre ; À tendance pro-Ordre depuis l'attentat de 1979. Anti Mangemorts
1 m 80
   
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À propos
Nom: Narayanin ; Ce nom colle à notre famille comme un insecte à une flaque de glue. Je l'ai adopté sans hésité lors de mon arrivée en Europe. Il est formel et me demanderas du temps pour être acquis. Prénom: Yuvaraj, un nom aux connotations d'un Prince qu'ont choisit mes parents pour porter bonheur à leur enfant. Prince, ce mot qui me qualifie désormais pour mon caractère, pour ma colère, pour qui je suis. Sagar ; S'il y a plusieurs choix pour vous traduire mon nom, beaucoup opterait simplement pour l'Océan, cette force inhumaine qui déplace des continents et détruit autant qu'il n'abrite la vie mais c'est aussi le nom d'un roi, l'allégorie d'un dragon. Il n'est employé que lors de discussions sérieuses. Âge et Date de Naissance: Je suis né le 20 Décembre 1958 à Agra en Inde ; J'ai 24 ans.  Nature du sang: Si la plupart des membres de la famille sont Sang-purs, ce n'est pas mon cas. Mon père est de sang pur, il est aussi un influent fils de la famille Narayanin et vit au chef-lieu de l'élevage de Boutefeux Chinois, quant à ma mère elle n'est qu'une née moldue qu'il a alimenté pendant des années. Chez nous le sang est moins important que la caste d'où nous venons. Mon père fait parti des hautes sphères, riche, influent, alors que ma mère est d'une caste inférieure et si elle vit correctement elle n'en reste pas moins mal vue par le reste de la famille qui respecte ma présence grâce à mon père. Situation familiale:Je suis fils unique, au grand damn de ma mère et des personnes qui l'entourait ; Je n'ai jamais eus de frère ou de soeur pour partager ma mère avec moi et d'aucun dirait que la façon dont je m'accrochais à elle venait de là, qu'elle n'avait as réussit à faire mieux. Mais j'aimais ma mère, j'aimais ma mère plus qu'un fils ne devrait l'aimer, je la protégeais bec et ongle, je ne comprenais pas toujours la fine limite entre la violence et l'amour. Il ne s'agit pas d'un oedipe, je l'aimais de la façon d'un lion s'attachant à sa proie.
Mon père, plus absent, reste une figure que j'appréciais énormément. Il savait mettre les limites et quelque part il me faisais peur. Seul homme à avoir jamais osé se dressé face à mes colères il y avait entre nous un lien soudé et important que n'approuvait pas le reste de sa famille.

Le fait est que je n'ai désormais plus aucun lien avec eux puisqu'ils sont décédés en Août 1979, lors d'un voyage en Amérique du sud pour les affaires. À Bélize.   Patronus: Satish est un Tigre d'Indochine ; Il peut aussi prendre la forme d'un Léopard des Mers. Miroir du Rised: Juste quelques mots, un retour dans le passé pour l'espace de quelques seconde, je me vois avec ma mère, elle est aussi belle que le souvenir que j'en ai, elle sourit et je peux lui dire à quel point je tiens à elle. À quel point elle me manquera. J'aurais juste voulu quelques secondes de plus. Epouvantard: Il s'agit d'un miroir. Je suis ma propre peur parce que je suis celui qui est le plus à même de détruire tout ce que j'ai. Composition de la baguette magique: Baguette de Houx contenant un crin de licorne et d'une longueur de 21,5 cm  Etudes Suivies: Il possède l'équivalent des ASPICs depuis l'école indienne de magie ; Après un peu plus d'un an, il vient d'arriver en Angleterre et vient suivre un cursus en Confections de Potions ; il suit en outre les cours optionnels d'Arithmancie et d'Études des Runes. Ce cursus a été un choix fait grâce à son oncle de part les facilités de Yuvaraj avec les potions, les plantes et autres remèdes. Il est en 1ère année de cursus secondaire depuis septembre 81. Animal de compagnie: Aucun mais il apprécie la compagnie des hiboux de la volière.
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Caractère

Yuvaraj au prénom digne de la famille de son père, signifie le prince. Peut-être est-ce un hasard mais d’aucun semble être d’accord sur le fait que ce nom lui va a ravir ; Princier est peut-être le premier mot qui pourrait caractériser son apparence. Élégant, se tenant généralement avec prestance il aime à être bien sur lui et sait se mettre en valeur. S’il sait sourire il sait aussi se servir de ce dernier quand il y a quelque chose à la clef et n’hésitera pas. S’ile st franc il peut aussi se servir de l’hypocrisie avec tact et du mensonge avec encore plus d’aisance. S’il souhaite avoir le dernier mot il saura trouver ceux juste pour remettre à sa place celui qu’il aura en face de lui sans en arriver aux mains, chose qu’il n’apprécie que peu en temps normal. Il préfère combattre les mots par les mots et sait se montrer extrêmement saignant dans ses paroles.
Il est malgré tout quelqu’un d’humain et d’honnête dans ses bons jours ; Il n’hésitera pas à aider quelqu’un dans le besoin si celui ou celle ci en fait la demande ou s’il se trouve concerné par ce dernier - Généralement s’il s’y retrouve en miroir - ; Yuvaraj n’est pas le type de personne qui s’attache facilement, il est plutôt cet animal en cage que l’on admirerait mais qui pourrait vous broyer la main en retour. Il est un solitaire avéré, un opportuniste capable de se mêler à la foule. Il est ce genre qui se fait autant d’amis qu’il ne créé de monstre désirant sa mort. Il est de ceux que l’on apprécie ou que l’on hait sans commune mesure ; Rapidement il devient clair qu’il faut se méfier de lui comme de l’eau qui dort.

Car c’est là que le prince perds ses repères. En effet Yuvaraj est atteint d’un trouble mental conséquent, l’hyper-activité fut le premier symptôme ; Trouble de l’attention malgré de nombreux efforts, une impulsivité glacée, le besoin constant de garder une bulle de solitude et une incapacité à cacher son trouble ; Puis le diagnostique est tombé. Le jeune indien a glissé dans les bras d’un hyper-attachement chronique ; S’il considère quelqu’un comme lui étant proche il peut faire preuve de crises d’une jalousie sans pareil, si les personnes le troubles, si d’autres touche à ceux qui lui son chers alors il ne peut plus retenir ses colères et lui qui semble habituellement si distant peut en venir aux poings, à la violence et à une certaine forme de maltraitance orale. Ces crises sont généralement suivies d’une période de calme ou même l’hyper-activité semble oubliée, ce sont les moments où Yuvaraj est le plus vulnérable : Risques suicidaires, instabilité et incapacité à se défendre sont les trois moteurs qui le font alors fonctionner. S’il prends ce qu’il nomme ses « drogues », autrement dit ses médicaments, les oublier ne serait ce qu’une fois peut provoquer les rechutes et le retour d’une saute d’humeur.
En découle l’incapacité d’accepter la défaite ou ses tords, il n’acceptera pas d’être contre-dit et tentera de prouver par A+B que son interlocuteur est dans son tord si besoin est. Il est d’ailleurs particulièrement obstiné et entreprendra tout ce qu’il faut pour avoir ses réponses ou pour atteindre son but.

Égal à lui même, Yuvaraj apprécie d’être en haut de l’échelle. Il a apprit ce qu’il valait et ne compte pas se rabaisser à plus bas ; Il sait ce qu’il vaut et n’hésitera pas à le faire valoir. S’il n’est pas un exemple en cours, Yuvaraj n’en est pas moins un bon élève s’il fait des efforts. Son hyper-activité l’empêchant d’être assidu et de suivre correctement il doit redoubler d’effort pour arriver à tenir le rythme bien qu’il soit le dernier à vouloir passer une nuit à la bibliothèque. Il le fera pour l’honneur et parce que son côté mauvais-perdant refuserait de se voir perdre du terrain mais il sait qu’il est la cible la plus aisée pour l’échec scolaire.
Fier, il est pourtant relativement simple à vexer et part au quart de tour lorsque l’on parle de sa famille en mal. Il tends à prendre les gens de haut, l’âme de meneur malgré qu’il n’en soit peut-être pas capable, il n’hésitera pas à donner des ordres à des gens comme on demanderait à son animal de se pousser du passage.

Mais derrière ses airs, il reste quelqu’un de doux. Il est fidèle à ses idées et à ses amis et bien qu’il n’use souvent du mensonge pour lui même, il est rare de le voir le faire à quelqu’un qui lui est proche si cela la met en danger. Il sait le mal qu’il peut faire, il sait aussi qu’il est important de ne pas être seul trop longtemps, que la compagnie des hommes est la seule façon de montrer son existence au monde ; Si d’aucun dit de lui qu’il est idiot, il y a fort à parier que cette personne ne connait Yuvaraj que de loin car l’indien est souvent parfaitement conscient de ses actes et l’imbécilité est sans doute l’un des traits qui le caractérise le moins. Il calcule, il mesure, il réfléchit au meilleur moyen de faire pour mettre le plus de chances de son côté et éviter les pièges. Il élimine la concurrence à l’aide de beaux sourire et d’un couteau qu’il vous planterait dans le dos.

Sagar comme la mer qui sous ses airs merveilleux peut dessiner une arme dangereuse grouillant de vie. Sagar parce qu’aucun ne peut le contrôler ni prévoir quel courant viendra le tirer à l’eau.
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Patronus

Sitash. Dans ma langue natale Satish correspond textuellement au « Victorieux ». Il est apparu un beau matin alors que j’étais en train de me battre avec un tas de vêtements propres à étendre sur l’un des grands fils devant la maison. La vue d’un tigre m’a glacé le sang et ma première réaction fut celle de m’enfuir comme un animal, atteignant bien rapidement la limite entre lui et moi dans une douleur aigüe. Les tigres sont une peur commune dans nos pays, ils incarnent la force, la vie, mais aussi le méga-prédateur sans qui la vie ne trouverait pas de fin. Sa voix résonna dans ma tête comme si elle y avait toujours eut sa place ; Pour me dire son nom, se présenter et m’autoriser à le toucher. J’appris rapidement que c’était un animal à la hauteur de sa prestance. Charismatique et fier il est d’une sagesse sans limite ce qui lui confère peu d’humour mais des conseils avisés. Il sait comment me calmer alors qu’il vient poser sa lourde tête contre moi et est devenu rapidement la prolongation de mon être ; J’avais en sa présence l’impression que rien ne pouvait m’arriver et il me conférait un force toute relative. Nous ne pouvions être l’un sans l’autre, et ce compris rapidement qu’il était cette partie d’âme enfouie le plus profond au coeur de mon esprit, celle là même qui semblait souvent m’être inconnue.
Sa seconde forme, il ne me la présenta pas. Il la prit un jour alors que ma colère remontait dans mon sang et qu’à la place de son pelage orange se dessina un poil rêche, gris et moucheté. D’un poids bien supérieur au tigre, j’avais eus devant moi l’un des super prédateurs marins les plus dangereux, le léopard des mers. Jamais je n’en avais vu et pourtant il fut clair qu’il l’avait prit pour dissuader quiconque de m’approcher, pour créer un espace serein autour de moi. Son caractère était toujours le même mais il semblait connaître la fureur, il semblait en écho avec mon propre esprit… Satish ne prends cette forme qu’à deux conditions. Sa forme change automatiquement lorsque mes crises se font violentes, lorsque mes troubles sont prédominants sur mon caractère normal, mais aussi lorsqu’il est en présence d’eau, dévoilant alors la grâce d’un animal qui s’il parait dangereux hors de l’eau se montre lourd et placide. Sous l’eau se dévoile toute sa grâce et sa puissance. Ses formes semblent représenter les extrêmes de mon moi intérieur et elles restent pourtant l’image même de leur sorcier. J’ai l’impression d’avoir toujours vécu avec lui,  alors qu’il n’y a que quelques années que nous nous sommes rencontré…
   
Pseudo et âge: Inkyshane // Léonard et 22 ans Daengelo Où as-tu trouvé le forum ? J'en suis à 5 comptes Ophis Personnage: Inventé de la famille Narayanin HOHOHOHOHOHOHOHOHHO As-tu un autre compte sur BP ? Quatre autres jaredditoui Ils sont dans mon profil. Présence: ALBERT Une remarque ? Il est normal qu'il soit en 1ère année de cursus secondaire, cela a été vu avec une admin Daengelo 


Dernière édition par Yuvaraj S. Narayanin le Mer 25 Mai - 0:38, édité 6 fois
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Message Re: Les sceptiques seront confondus — Yuvaraj
par Invité, Mer 18 Mai - 12:07 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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Agra, grande ville Indienne caractéristique. C'est là que je suis né et comme tout enfant j'ai grandis dans l'innocence d'une liberté toute relative. Ma mère se nomme Malati, elle est belle, ses yeux sont d'un vert inimitable tandis que sa peau hâlée semblait sentir l'odeur du soleil qu'elle appréciait tant. C'est elle qui m'a appris à rire face au monde, me montrant cette magie dont elle a héritée en tant que née moldue. C'est aussi elle qui m'enseigna comment vivre. Comment se battre contre le monde ; Sans doute mon caractère vient-il d'elle. Battant, tel l'animal qui vit dans la forêt, tout autour de nous peut à la fois être dangereux mais aussi prospère. Et si chacun à sa place elle m'a apprit qu'il fallait toujours gardé cette longueur d'avance, être un peu plus qu'eux.
De l'autre côté il y avait mon père. Un sorcier de sang pur, toujours bien habillé. Toujours tiré à quatre épingles et dont le regard est aussi froid qu'il vous rassure. Il n'était pas là autant qu'un père classique ne l'aurait été et pourtant il a marqué ma vie. C'est de lui que vient ma capacité à emmagasiner et surtout ce sentiment de vengeance froide qui m'habite lorsque je suis en danger.
Puis est arrivé, vers mes huit ans les premiers symptômes, d'abord la magie, des signes quasi invisible tel qu'un verre reversé dont l'eau ne coule pas ou encore une balle qui aurait dû atterrir chez un voisin mais qui revient comme par magie. Ces symptômes n'avaient étonnés personne puisque depuis petit ma mère était déjà habituée à ces cheveux changeant de couleur ou aux changements de visages, apparitions d'attributs animalier tels que des moustaches.
Non. Ce sont les autres qui ont commencés à l'inquiéter. Si un enfant est facilement colérique je montrais déjà des colères dignes d'un adulte ; si d'autres s'énervent pour un jouet ou pour quelque chose qu'ils refusent, je devenais violent parce qu'un ami la monopolisait trop longtemps. Mes colères étaient froides, elles explosaient d'une seconde à l'autre alors que j'avais l'habitude de garder mes sentiments pour moi. Je devenais peu à peu le "drôle de petit gars". Le distant et silencieux, celui qui malgré un magnifique sourire peut prendre votre place en vous poignardant dans le dos.

Lorsque je suis entré à l'école de magie, la maladie a explosé. Le manque de ma mère s'est fait ressentir dés le premier trimestre et lorsque je l'ai revue, ce fut comme si un fauve retrouvait l'animal avec lequel il avait grandit. C'était de l'amour mais ma force et mes griffes avaient entaillé sa peau comme pour la tuer. Si cet épisode ne m’a jamais quitté, s’il m’a marqué à vie, je n’ai pas pour autant la capacité de réfréner ces colères qui arrivent comme un coup de fouet. Puis viennent ces longues périodes de calme, celles qui sont ponctuées de rires. Chaque matin est devenu une roulette russe, aidée certes par les médicaments qui s’ils ne me shootent pas, contiennent mes colère loin de nous et me permettent une vie plus paisible, comme si vous regardiez un ouragan se transformer en une simple tempête.
Je n’ai jamais été un mauvais élève ; De bons résultats en sortilèges, une baguette qui s’allie à ma personnalité et surtout une détermination à ne jamais rester à la traine. Toute ma scolarité a été rythmée entre les rires d’autres élèves lors de mes moments d’impuissance face à mes dons de métamorphomages -Cette gêne qui vous transforme sans que vous ne puissiez la cacher, cette colère qui éloigne tout le monde de vous parce qu’ils voient qu’elle arrivent avant vous…- et la fierté lorsque mes résultats se montraient à la hauteur. En effet si je n’étais pas mauvais élève j’avais l’incapacité totale d’être aux ordres, d’obéir, de fixer mon attention… Surmonter ce handicap relevait du travail d’Hercule et ce fut mon premier challenge ; Leur montrer à tous ma valeur…

J’appris tôt l’existence de la famille de sang-pur d’où venait mon père. Jamais nous n’étions invité aux grandes réunions, jamais nous ne les avions en visite et mon père était bien le seul à venir me voir, menant de l’argent à Malati pour qu’elle prenne soin de moi. Je pensais d’abord qu’il y avait quelques choses de mystérieux là dessous, jusqu’au jour où nous avons rencontré par hasard l’un des membres des Narayanin ; Grand, charismatique, un regard envoyant la braise jusque dans vos os. Je m’étais soudain sentis petit, j’étais resté derrière mon père dans l’espoir de devenir invisible et j’ai appris en quelques minutes qu’ils n’approuvaient rien de mon sang, de mon statut, de mon père ou de moi même. Jamais je n’aurais du être reconnu comme son fils et pourtant jamais il n’accepta de revenir sur sa parole. Je n’étais pas fais pour leur monde et j’étais pourtant le seul fils légitime d’un homme qui aurait du en choisir une autre.

1978 ; Dernière année scolaire mais aussi la première année me liant à Satish, un magnifique tigre d’Indochine au pelage plus clair que ses cousins du bengale. J’appris à mes dépends que son caractère était un propre retour de ma personnalité et si j’avais une entière confiance en sa forme féline, voir apparaître un léopard des mers -animal totalement inconnu de ce côté du monde où je suis né- avait été un choc non négligeable. Il avait été couplé à ces colères qui prenaient parfois le dessus sur tout le reste, et s’il ne pouvait toucher, mordre ou déchiqueter quiconque, sa simple présence suffisait à faire reculer bien des personnes. Moi y compris.
Alors seulement il revenait vers moi sous sa forme gracieuse et féline, posant sa lourde tête sur moi afin que je plonge mes mains dans cette fourrure dense et si précieuse. C’est dans cette positon que nous étions quand ma mère est entrée dans la chambre cet été là, me prévenant de son départ. Elle et mon père partaient en voyage qu’il avait qualifié de voyage d’affaire mais je n’étais pas dupe. Ils partaient pour être seuls à l’autre bout du monde, loin de la famille dont je portais le sang. Ils partaient parce qu’ils se protégeaient et je ne pouvais leur en vouloir bien qu’au fond de moi la jalousie était là, qu’elle ne me quittait pas… J’avais haussé les épaules, je lui avais fait un sourire et avait dit bon vent, comme tout gamin qui verrait partir sa mère en voyage. J’avais oublié de lui dire je t’aime car je pensais qu’elle le savait. Jamais je ne l’ai tant regretté.

Août 1979. Un attentat à l’autre bout du monde fait parler de lui dans toutes les gazettes et j’attends des nouvelles, trépignant d’un pied sur l’autre au Ministère Indien. Pour la première fois je perdais l’impression de supériorité que je montrais au monde. Pour la première fois j’avais peur. Pour la première fois je ne savais pas comment réagir, comment prendre les choses en main. Pour la première fois j’avais envie de pleurer alors même qu’on ne m’avais encore rien dit. Et c’est là que la nouvelle est tombée ; Aussi simplement qu’un appel téléphonique, aussi rapidement que l’on repose le combiné. Jamais je ne reverrais ma mère, jamais je ne reverrais mon père, plus jamais ils n’auraient à supporter mes troubles, plus jamais je ne pourrais leur dire que je les aimait. Je me souviens de l’homme qui m’a annoncé la nouvelle, il avait des lunettes rondes un peu vieilles, quand il m’a annoncé la nouvelle son regard s’est transformé avant qu’il ne cherche un siège pour que je m’assied ; Si habituellement les émotions fortes se traduisent par des couleurs de peau ou de cheveux, la pression silencieuse qu’exerce un décès venait de faire tomber les trois quart des cheveux que j’avais sur la tête et on dut me forcer à m’asseoir. Même Satish ne pouvait m’approcher.
Et c’est en sortant,e n voyant la vie des autres continuer alors que la mienne semblait s’arrêter que je compris que nous n’étions pas unique, que la vie d’un être ne vaut que très peu sur la balance, qu’aucun des gens qui marchaient dans cette rue n’était au courant qu’à Bélize, à l’autre bout du monde, étaient morts les deux parents d’un sorcier.

Les quelques mois qui suivirent se passèrent d’Enfer à Hécatombe. J’étais le seul descendant connu d’Ekaraj et la famille de ce dernier se mordait les doigts sur ce nouveau cas de sang impur. Je n’y connaissais rien mais il était hors de question de laisser ce patrimoine entre leurs mains en reniant le nom de mon père. Ils ne cessèrent de tenter, alors tout s’amoncelait peu à peu sur mes épaules. Leur mort. La solitude. Les règlements de compte. J’oubliais mes cachets une fois, puis deux, puis ce fut la semaine complète et les choses s’envenimèrent peu à peu. J’espérais que les Narayanin me laisserais en paix mais lorsque l’un d’eux me découvris dans une marre de sang dans le canapé alors qu’il passait les bras chargés de papiers, ce fut le moment idéal pour m’envoyer à l’hôpital sorcier le plus proche non pas pour des soins, cadet de leurs soucis, mais pour enfermer ce faux descendant comme il se doit.
Je ne m’étais jamais considéré comme un fou ; J’aurais voulu sortir, mais ce ne sont pas les malades qui signent la paperasse.

Nos chambres avaient toujours été proches. Depuis mon arrivée à l’hôpital magique d’Agra je n’avais vu que des visages se détourner de moi et tout ceux qui s’attardaient semblaient à la fois emplis de pitié, d’agacement, de colère ou d’un ennui mortel. Ils me regardaient comme s’il n’y avait aucune chance pour que je ne sorte d’ici un jour et pourtant en quelques jours j’avais été sorti de la chambre sans fenêtre où j’avais été installé pour une chambre plus paisible, j’avais l’accès à une salle de relaxation et la chambre voisine était occupée par un enfant. Qui est le monstre qui avait déposé ce petit à la peau sombre dans un endroit pareil?
Il semblait à la fois perdu et parfois complètement ailleurs et alors qu’un infirmier était passé remettre les pansements sur mes avants bras, les serrant sans doute un peu trop fort, je m’étais levé pour sortir et l’avait remarqué dans un coin de la salle commune de l’hôpital. Il semblait petit, chétif et solitaire, il n’adressait la parole à personne et se contentait d’observer ce qui l’entourait à l’image d’un animal jeté dans la rue après quelques années de bons et loyaux services ; Je m’étais alors approché à pas tranquille, mains dans les poches en observant les dessins au mur -Créés par je ne sais quel barge du coin- pour m’accroupir à sa hauteur, les mains sur les genoux en m’efforçant de ne pas appuyer mes avant bras où ils étaient encore sensibles.
« Eh… T’es tout seul? Je sais que ça fait peur dans le coin mais si tu regarde bien, c’est pas si mal. La bouffe est immonde mais les lits sont confortables… »
Il avait levé ses grands yeux noirs vers moi qui n’avait put retenir un sourire à voir que j’attirais son attention avec efficacité puis il avait resserré ses pieds contre lui. « Puis on est tout les deux… Il peut rien t’arriver ici. » En jetant un regard autour de moi pour aviser ou non la présence d’un infirmier, j’avais reporter mon attention sur lui et poser un doigt sur mes lèvres pour l’intimer au silence avant de fermer les yeux en prenant une grande inspiration alors qu’apparaissaient à la place de mes oreilles celles d’un labrador accompagnées de vibrisses noires sur les joues. Le tigre, couché plus loin, émit un grondement dans mon crâne comme s’il n’aimait pas la tournure des évènements. Je lui fit un signe de la main pour le faire taire alors que je reportais mon attention sur le jeune bargeot qui vivait dans la chambre accolée à la mienne. « Je peux m’occuper de toi? »
Jamais Ô grand jamais je n’aurais imaginer telle réaction, habituellement les enfants appréciaient ce genre de jeu et pourtant le cri déchirant qu’il poussa me fit me remettre sur mes deux pieds en quelques secondes alors que le tigre d’indochine se relevait derrière moi. « Mais arrête! t’es complètement tapé ou quoi?! » Il ne fallut pas longtemps pour que mes oreilles reprennent leur forme normale alors que le gamin hurlait toujours, alertant presque aussitôt les infirmiers et le corps surveillant de l’hôpital. « Yuvaraj! Tu recule!
-J’ai rien fais! »
Mais qu’il la ferme, qu’il se taise et cesse de hurler comme si j’avais tuer son ours en peluche. Je levais les mains au ciel alors que les deux agents de sécurité m’attrapais pour me faire reculer plus vite que je ne m’y attendais ; Frustration, incompréhension, colère envers cet ingrat petit gamin. « Mais lâchez moi! » Je refusais d’être coupable de quelque chose que je n’avais pas fais, je pouvais reculer tout seul et pourtant ils avaient agit comme si j’avais été violent, comme si je leur avait causé soucis. Du coin de l’oeil je remarque que Satish a soudainement prit la forme de l’immense phoque qu’il prends parfois. Je le vois pousser un cri sur mes infirmiers alors que je tente de sortir d’une étreinte que j’ai moi-même fait se refermer. Là, alors que des hommes qui me prennent pour un fou me maîtrise je vois glisser du pourpre le long de mes mèches noires, qui vire au rouge comme la colère qui grimpe dans le flot continu de mes veines. Là bas, il ne hurle plus, ses cris sont remplacés par ceux que forme ma colère alors que l’on m’enferme dans ma chambre. Puis le silence revient, le calme aussi, le tigre vient poser sa lourde tête sur moi. Si je suis certain d’être saint d’esprit, ce genre d’évènements leur prouve que je ne suis qu’un barge de plus et les deux tours dans la serrure terminent de l’approuver. Alors je m’assied sur le lit en y croisant les jambes et invitant le tigre à venir contre moi en faisant crouler le lit sous son poids, je l’attrape contre moi comme une énorme peluche. Je ferme les yeux, j’ai besoin de calme, j’ai besoin d’un peu de temps.

Ce sont les vacances de Noël, je suis revenu de l’école comme beaucoup d’autres jeunes sorciers et pourtant l’ambiance n’a rien de festive, les lieux sont vides parce que je suis arrivé en avance. Je me suis affalé dans le canapé dont la mousse s’est écrasée au fil du temps et je regarde le plafond, un pain de glace au coin des lèvres. Le fait que Satish ne soit pas à mes côtés me montre que je dois avoir aux environs de quinze. L’âge con. Je n’ai pourtant pas le regard d’un de ce jeune qui est aller se battre et pour cause plus tôt dans la journée, alors que tout à chacun préparait ses affaires pour rentrer chez lui, j’ai haussé le ton envers l’un de mes voisins de dortoir, celui que tout le monde regarde parce que son visage est beau, parce qu’ils se souviennent de lui après une semaine de vacances… Alors que je suis ce gamin au visage quelconque, ce gamin qui se bat pour réussir ses cours, ce gamin qui hausse le ton, mais aussi ce gamin petit et frêle parce qu’il grandit moins vite, l’étrange petit dont les cheveux viraient tantôt au violet, tantôt au rose.
J’étais revenu à la maison avec un bleu le long de la joue et les muscles tendus. Si la magie est un moyen de défense utile elle est aussi une arme redoutable et si mal utilisée, douloureuse. Alors que j’entendais le bruit de la porte d’entrée et la voix enjouée de ma mère, je m’enfonçais dans le vieux canapé. J’aurais voulu disparaître. Mais au lieu de ça je décidai de prendre les devants en effaçant de mon visage ces marques qui entacheraient la journée comme je pouvais changer se visage à volonté ; Je me redressais à peine qu’elle entrait dans la pièce pour venir m’attraper au cou alors que sa voix à semi cassée fendait l’air et mes tympans. Plusieurs semaines sont longues pour une mère quand elle ne voit pas son enfant et mes bras se refermèrent autour d’elle sans perdre le sourire avant d’être le nez dans ses vêtements. Ma mère m’avais toujours appris que ce don était un cadeau et aujourd’hui j’en avais la preuve rien qu’avec son sourire.


« Debout là-dedans »
Je me réveille en sursaut, la lourde tête de Satish encore sur moi et une douleur extrême au cou au vue de ma position. L’animal se pousse, lâchant un bâillement sonore en descendant du lit alors que je me masse la nuque. À l’entrée de la pièce se trouvent deux hommes en tenue d’infirmiers et les même gardiens qu’un peu plus tôt. « Vous venez me mettre la fessée? »
Pourtant je perdis rapidement ma langue en voyant le visage qui se dessinait derrière ; Un physique semblable à celui de mon père au regard plus dur, plus adulte peut-être. Des vêtements digne de notre famille. Un homme que j’avais peut-être vu quand il était beaucoup plus jeune, quand j’étais moi-même enfant. Un homme grâce à qui ma vie changerait du tout au tout.
Et si on dit qu’il ne faut pas se faire de cheveux blancs pour les choses qui nous inquiète, je suis l’être le plus mal placé pour parlé alors qu’ils étaient aussi gris que ma peau était pâle lorsque je sorti de l’immense bâtiment hospitalier en suivant l’autre Sang-mêlé des Narayanin…


Londres. C’est une ville qui n’a rien de beau à côté de l’Inde. Le temps n’y est pas beau, les couleurs semblent ternes, les gens semblent distants malgré leurs bonnes manières. J’avais l’habitude des riches sorciers de notre famille et voilà que j’avais l’impression d’être totalement passe partout ici. Je suis arrivé en Janvier 1981, et de ma bouche ne sortait pas un mot d’anglais. Pire qu’une créature perdue dans la grande ville. Ce jour là il pleuvait et la capitale anglaise semblait faire le deuil de mes parents, elle avait trempé mon visage avant même que je n’ai eus le temps de m’en rendre compte alors que je suivais les pas de celui grâce à qui je ne me réveillerais plus dans une chambre blanche. Mandhatri, l’un des frère d’Ekaraj ; Je ne l’avais vu qu’alors que j’étais très jeune et je ne savais que peu de choses sur lui si ce n’est qu’il occupait un rang haut placé en Angleterre et que son sang était identique au mien. Mon père n’était pas bavard mais il m’avais présenté sur le papier tout les membres de sa famille. Son frère avait fait la moitié du monde pour venir me chercher, me ramener dans ce pays où j’entrerais à l’école de magie en Septembre 1981 pour continuer une formation digne de ce nom. J’étais peut-être plus vieux qu’eux tous, mais je partais avec le désavantage certain de ne pas parler plus que quelques mots d’anglais lors de la rentrée.
Il faudrait pourtant que je m’adapte et je pourrais compter sur les conseils de ma mère bien qu’elle ne soit plus là. Pour faire honneur à ma famille.



Dernière édition par Yuvaraj S. Narayanin le Mer 25 Mai - 0:40, édité 1 fois
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Message Re: Les sceptiques seront confondus — Yuvaraj
par Invité, Mer 18 Mai - 12:11 (#)
wuuuuutwuuuuutwuuuuut PERSONNE ME PREVIENT wuuuuut

REBIENVENUE RUUN liens hihi
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Message Re: Les sceptiques seront confondus — Yuvaraj
par Invité, Mer 18 Mai - 12:12 (#)
OHHHHHH

RUUN IL EST LAAAAA

Vient par là gamin Hug
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Message Re: Les sceptiques seront confondus — Yuvaraj
par Invité, Mer 18 Mai - 12:15 (#)
Rebienvenue hihi

AvecBobenplus bave
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Message Re: Les sceptiques seront confondus — Yuvaraj
par Invité, Mer 18 Mai - 12:16 (#)
BOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO[.....] OOOOOOOOB Chou
Bienvenue à la maison hihi
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Message Re: Les sceptiques seront confondus — Yuvaraj
par Invité, Mer 18 Mai - 12:19 (#)
Rebienvenue monsieur dont le prénom est mon nom de famille HOHOHOHOHOHOHOHOHHO

J'ai hâte de découvrir ce loulou maintenant du coup wuuuuut
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Message Re: Les sceptiques seront confondus — Yuvaraj
par Invité, Mer 18 Mai - 12:20 (#)
Nahuel : Eh bah NAN hihi Je me disais qu'une surprise te ferais plaisir hihi

Mandhatri : Tontonnnn RUUN Il me tarde de vous rejoindre Daengelo

Sebastian : Entre princes, j'ai déjà des idées de liens jaredditoui Daengelo

Romeus / Alex : Merci love Et oui, Bob hihi Quel gâchis qu'il n'ait pas encore été prit!
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Message Re: Les sceptiques seront confondus — Yuvaraj
par Invité, Mer 18 Mai - 12:26 (#)
Sebastian, Yavaraj, l'intérêt c'est que Mandhatri, c'est aussi le nom d'un prince HOHOHOHOHOHOHOHOHHO

Rejoins nous vite gamin PatPat
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Message Re: Les sceptiques seront confondus — Yuvaraj
par Invité, Mer 18 Mai - 12:27 (#)
rebienvenue et bon courage pour ta fiche Brille
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Message Re: Les sceptiques seront confondus — Yuvaraj
par Invité, Mer 18 Mai - 12:35 (#)
REBIENVENUUUUUUUUUUUE Chou
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Message Re: Les sceptiques seront confondus — Yuvaraj
par Invité, Mer 18 Mai - 12:38 (#)
Mommy wuuuuut

Re-bienvenue Haww
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Message Re: Les sceptiques seront confondus — Yuvaraj
par Invité, Mer 18 Mai - 15:16 (#)
Bobby hihi Chou Arrow

rebienvenue ! love
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Message Re: Les sceptiques seront confondus — Yuvaraj
par Invité, Mer 18 Mai - 15:19 (#)
Je passe sous le bon compte sinon je vais m'y perdre hihi
Finis moi vite cette fiche, hâte de voir comment tu va tourner le gamin Robert47cm

ReBienvenue!
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Message Re: Les sceptiques seront confondus — Yuvaraj
par Invité, Mer 18 Mai - 15:49 (#)
BOB amen Rebienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche love
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Message Re: Les sceptiques seront confondus — Yuvaraj
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