BELLUM PATRONUM


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She painted her soul with a shade so magical that everyone tried to shadow her (halcyone)
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Isaure Lenoir
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Isaure Lenoir
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Message She painted her soul with a shade so magical that everyone tried to shadow her (halcyone)
par Isaure Lenoir, Dim 27 Sep - 22:52 (#)
Arden Halcyone
Londubat
ft. Charlotte Free
sang pur
dix-neuf ans
célibataire
bisexuelle
offensive magique, sortilèges poussés
serpent corail de Malaisie bicéphale//lion de l'atlas
pro-ordre
Schizophrenic + tumblr
   
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À propos
Nom: Londubat est son nom de famille, et elle l'aime beaucoup. Il est moche, ridicule, et pourtant elle y est beaucoup attachée.Prénom: Arden, héritage celtique signifiant haut. Elle l'a abandonné lors qu'elle a apprit qu'elle était malade pour Halcyone, nom mythologique de la fille d'Atlas, pléiade changée en constellation. Âge et Date de Naissance: elle est née le vingt et un juin mille neuf cent soixante-et-un à Sainte Mangouste, ce qui lui donne maintenant vingt ans. Nature du sang: Londubat, Halcyone a le sang pur bien qu'elle déteste son sang. Elle est persuadé que c'est son sang pur qui rend les deux Londubat malades, et cela lui donne une grande rancoeur contre les pro-sang purs. Situation familiale: Halcyone a une grande soeur Rosemary qu'elle adore, qui est son unique modèle, partageant avec elle bien plus que du sang mais aussi la connaissance intime des couloirs de Sainte Mangouste. Patronus: Promethée est un lion de l'atlas dans sa première forme, sa deuxième étant une anomalie génétique, un serpent corail de Malaisie bicéphale, donc avec deux têtes. Miroir du Rised: il représenterait deux filles, toutes les deux blondes. Il s'agit de Romy et d'Halcyone sans leurs colorations, sans la leucémie qui força la plus vieille à se teindre les cheveux, et la sclérose en plaque qui poussa la cadette à suivre l'exemple de sa soeur.Epouvantard: un couloir qui forme un cercle dans lequel Halcyone se perd; elle n'a pas peur de la mort, elle a peur de se perdre en l'attendant, ne jamais pouvoir avancer. Composition de la baguette magique: Halcyone possède une magnifique baguette, faite de bois de cerisier avec un ventricule de dragon à l'intérieur, vingt-sept centimètres, assez rigide. Etudes Suivies: dans le but de travailler au département des mystères, Halcyone est en offensive magique, sortilèges poussés, en dixième année. Animal de compagnie: Halcyone reçut pour ses quinze ans une chouette chevêche qu'elle appela Benzaiten. Il n'est pas rare de la voir surnommer sa chouette Ben.
Caractère
Sauvage, cet éclat dans ses yeux qui parle d’une liberté que peu peuvent atteindre. Il y a dans ses yeux bleus une férocité qui la définit, une soif de vaincre peut-être, de tout découvrir. Il y a aussi ce côté désespéré dans son coeur ; ce côté qui la rend encore plus sauvage. Elle sait qu’elle est malade, elle sait qu’un jour elle ira droit dans le mur. Elle est sauvage dans sa manière d’être naturelle, chaotique, imprudente. Elle est sauvage quand elle parle, quand elle court. Elle est sauvage quand elle crie contre les conventions, quand elle parle de son sang. Mais tout être sauvage a quand même le droit à son repos ; et elle trouve le sien dans l’art, dans les bras de sa soeur, très loin des draps blancs de Sainte Mangouste. Halcyone c’est la jeune femme avec ce feu dans ce regard, cette lueur sauvage, cette liberté dans ses pores ; Halcyone c’est cette gamine toujours contradictoire, qui oscille entre le désir de s’envoler et celui de rester avec les autres.
Chaotique, la jeune femme est celle qui va peindre sur toutes les surfaces qu’elle croise, celle qui va créer des potions de couleurs différentes, celle qui va créer des sorts. Pour ensuite détruire tout ce qu’elle crée. Ce qu’elle dessine, elle le déchire après. Ce qu’elle peint, c’est toujours éphémère. Seules quelques peintures sont conservées par ses parents, parce que quand Halcyone crée quelque chose, elle doit le détruire après. Halcyone est une magnifique artiste, et ses oeuvres souvent d’une étrange douceur par rapport à la férocité de son regard. Les seuls oeuvres plus sombres sont seules qui accompagnent les poussées de sa maladie. La jeune Londubat semble dépareillée aux yeux des autres étudiants, pourtant elle fait de son corps une oeuvre également ; et pourtant le rose de ses cheveux est accordé à ses chaussettes montantes, l’une baissée et l’autre non, les dessins sur ses bras et mains toujours éphémères. Elle met en réalité beaucoup de réflexion sur comment s’habiller, bien qu’on pourrait penser le contraire.
Entière, Halcyone aime souvent trop.Trop même, hypersensible, hyperesthésie rationnelle. Halcyone aime, trop, trop fort, sans limite, sans barrière. Trop pour son petit cœur qui craque bien trop souvent.On pourrait croire que cela la rend particulièrement loyale, et c’est vrai, mais comme elle ressent toutes les émotions si fortement, elle s’emporte aussi comme un volcan, et peut se montrer cruelle et trahie. Pour se protéger, elle adopte souvent une attitude nonchalante, mais la vérité réside dans ses yeux bleus océans, dans ses sentiments trop puissant, dans ce coeur qui se protège maladroitement. Quand elle pleure, c’est tout son être qui pleure, et c’est la même chose quand elle rit. Mais cette qualité, qui se transforme si souvent en défaut chez elle lui donne un aspect particulièrement charismatique, un éclat qui attire.
Battante, ceci n’est pas étonnant quand elle est une Londubat, qu’elle a suivit sa soeur dans une maladie. Son enfance, rythmée par les murs de l’hôpital et les saignements de sa soeur  lui a donné une réelle force et un grand courage. Elle ne s’estime pas brave, cependant, pensant qu’il faut avoir surmonter ses peurs pour l’être, et Halcyone n’a pas souvent peur. Elle n’est pas effrayée par ce qui est considéré comme phobique, pas par la mort, pas par la noirceur, même les animaux ne l’effraient pas. Elle a peur de céder, de ne plus se battre, pourtant. Elle a peur de son propre sang, qu’elle déteste, de ses poussées.
Halcyone est également violente, bien que cela ne signifie pas qu’elle va frapper sur tout ce qu’il bouge. Non, elle est violente car elle n’a pas de compas moral. Elle ne voit pas ce qui a de mal à faire souffrir les autres quand ils le méritent. Elle a certes la capacité de faire du mal, mais ne va pas forcément le faire. Elle est violente dans ses mots, crue et vulgaire quand il le faut. Si elle ne va pas chercher les conflits ouvertement, elle reste trop rancunière, et applique souvent le principe oeil pour oeil, dent pour dent. Quand on la trahit, elle est se dévoile en femme cruelle, sans pitié, et qui fera tout pour rendre la douleur qu’elle a subit à celui qui le lui a infligé. Son caractère chaotique l’amène donc à avoir des réactions violentes, qu’elle ne peut contrôler. Elle le sait, et ne fait rien pour changer. Car elle est ce qu’elle est, et se trahir serait une hérésie. Alors elle s’investit à fond dans sa cause, pensant qu’en combattant pour le bon côté, elle donnera une raison à cette violence intrinsèque. Elle n’est pas tendre, et son amour ne l’est pas non plus ; mais il est entier, humain et donc défectueux, doux et pourtant agressif.
Halcyone malgré une grande ingéniosité n’est pas une élève exceptionnelle.  Intelligente et originale, elle arrive dans les matières qui l’intéressent à obtenir de bonnes notes, voir très bonnes si elle travaille de manière efficace. Mais se laissant souvent distraire par une feuille sur laquelle elle va dessiner, elle procrastine un peu trop. Elle considère les études comme des parents ; elles apportent beaucoup mais attendent aussi un peu trop d’elle. Cependant, elle est doué pour créer des choses, et cela l’aide en potions ou sortilèges. Si elle ne sera un grand cerveau réfléchissant à tout, elle compense par une ingéniosité imprévisible, qui lui permet de se sortir de certaines situations.
Malade parce qu’on en revient souvent à ce terme chez les Londubat. Troisième enfant de la famille, après une enfant morte-née, Arden est passé comme le miracle, ne montrant pas les signes d’une leucémie comme sa soeur. A huit ans, après une crise d’épilepsie, aucun diagnostique ne fut donné. Ce ne fut qu’un an après, après plusieurs signes qui ne pouvaient tromper qu’elle fut diagnostiquée avec une sclérose en plaque, possiblement le fruit d’une anomalie génétique ou d’un virus. Si cette maladie n’a pas la gravité qu’a eu le cancer de Romy, elle l’a cependant empêché d’être donneuse. Agissant par poussées, la sclérose en plaque provoque des crises d’épilepsie, des sensations douloureuses dans les membres, de la fatigue, des troubles du mouvement, et une perte d’équilibre. Ces poussées, imprévisibles, sont le plus souvent annoncés chez Arden par un nystagmus.

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Patronus
Halcyone a pu lancer le sort du Patronus assez jeune, et avait observé avec délice le pur sang arabe sortir, argenté et majestueux, de sa baguette. Quand deux ans plus tard, le sort lancé par le Ministère avait touché la plus jeune des soeurs Londubat, elle avait accueillit l’étalon noir, lustré, avec beaucoup d’affection. Pendant plusieurs jours, elle n’avait pas pu le nommer, le cheval ne parlant pas. Puis, lors d’une poussée de sa maladie, qui dura deux semaines, l’étalon se transforme cependant en un serpent coloré, long d’une cinquantaine de centimètre, fin, et possédant l’étrange particularité d’avoir deux têtes, les deux s’agitant dans des directions différentes. « Prométhée. »
Et lors des années suivantes, Halcyone vécut avec un serpent dont les deux têtes lui indiquaient des choses différentes, Prométhée l’équivalent du démon et de l’ange sur ses épaules. Et elle avait l’étalon, sombre et magnifique qui ne parlait jamais. L’entente était étrangement magnifique, un respect intrinsèque formant leur lien. Elle aimait sincèrement Prométhée, son serpent qui malgré le fait d’être le symbole d’une des maisons fourbes de Poudlard était bien plus taquin et téméraire que les gryffondors qu’elle connaissait. A l’instar de cette figure mythologique, frère d’Atlas, le patronus offrait à la fois le feu et les brûlures.
Atteinte de la peste des patronus, Halcyone vit Prométhée tomber malade, son propre état s’aggravant considérablement suite à la Peste. Comme la sclérose en plaque était également une maladie auto-immune, le résultat fut catastrophique pour Halcyone, et elle passa l’ensemble de la quarantaine sur un lit d’hôpital, ses poussées presque continues et terriblement fortes. Lorsque son patronus disparut, il fallut prendre la potion, et ce fut un lion de l’atlas qui apparut à ses côtés, un rugissement passant sa gueule. Prométhée garda cette forme pendant quelques semaines, si bien qu’Halcyone crut pendant tout ce temps avoir perdu la forme de serpent, au profit de ce lion qui lui parlait que rarement. Prométhée et ses deux têtes réapparurent cependant par la suite, lorsque la jeune femme reprit la route pour retourner à Poudlard.
A la différence de nombreux élèves, leur relation n’a pas changé avec la Peste, les deux étant déjà très proches avant ; Halcyone trouvant beaucoup de fierté à exhiber les deux animaux ; le lion et sa crinière énorme, et le serpent coloré. Elle aime la force du lion, celle qui la protège lorsqu’elle se réfugie contre son flanc, et la présence du serpent. Le fait que son serpent soit un de ceux dont le venin s’attaque au système nerveux ne lui a pas échappé, elle dont les cellules s’attaquent aux autres.
   
Pseudo et âge: louise, stray thoughts, vingt-et-un an Où as-tu trouvé le forum ? barre des favorisPersonnage: scénario jkshgkjdhs de laura Daengelo  As-tu un autre compte sur BP ? eszter, leviathan, cythère, thorun et jawhar. What else?Présence: trop dead Une remarque ? je vous aimeeeeee Hot Hot  


Dernière édition par A. Halcyone Londubat le Dim 4 Oct - 21:40, édité 6 fois
Isaure Lenoir
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Isaure Lenoir
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Message Re: She painted her soul with a shade so magical that everyone tried to shadow her (halcyone)
par Isaure Lenoir, Dim 27 Sep - 22:53 (#)
Histoire
She’s raw, real, rough, rude and reckless.
She’d bruise your heart but she’d never break it.
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There is so much of me that is missing,’ she declared, in a tiny voice, ‘something keeps on taking me away ✻✻✻Elle ria, son rire cristallin, celui d’une enfant de huit-ans, résonnant entre les troncs des arbres qui l’entouraient. Ses jambes la lancèrent entre les arbres, et elle attrapa une branche, son corps fin d’enfant possédant assez d’agilité pour se hisser sur la branche. Elle s’assit, ses yeux bleus cherchant derrière elle afin de voir une blonde lui courir après. « Tu ne m’auras jamais Romy ! »Et Arden était sûre de cela. Elle pouvait éviter sa soeur pendant des heures encore. Parce qu’Arden pouvait, si elle voulait, monter jusqu’en haut de l’arbre. Alors elle attendit, elle balança ses pieds dans le vide, laissant son dos tomber dans le vide, ses bras assez solides pour la retenir. Elle avait l’habitude de venir. Arden était la petite dernière d’une famille soudée, certes, mais elle était seule trop souvent. Romy était à Poudlard depuis des années, et si sa grande soeur faisait l’effort de jouer avec elle, Arden savait que cela allait s’arrêter dès que septembre arriverait. Et quand elle était seule, elle courait dans la forêt qui bordait sa maison, elle s’amusait à attraper la peinture de sa chambre pour peindre les arbres, elle s’amusait à voir la peinture craqueler ensuite pour s’effacer au fil des saisons. Et quand venait l’hiver, et que la neige recouvrait les couleurs, elle montait en haut des arbres, et lançait dans le vide encore plus de couleurs. Et elle redescendait ensuite, se jetant dans la neige colorée avec la sauvagerie d’un animal, ses cheveux s’enduisant de milles couleurs. Et lorsque sa mère la forçait dans un bain, elle laissait ses cheveux garder ces couleurs multiples, regagnant trempée sa chambre, dessinant de nouveau sur les murs. « Rose ! Mary ! Je m’ennuie. Viens ! »cria la petite fille, ses mains tapant la mesure, ses cheveux dorés alertant sa présence entre les troncs marrons. Elle se redressa, ses oreilles captant un son. Elle posa une main sur son oreille droite, grimaçant. Depuis quelques jours, des céphalées brisaient toute sa concentration ; depuis quelques jours elle souffrait quand elle entendait des bruits qui d’ordinaire n’étaient pas déstabilisants. Ses yeux, toujours à l’affût de sa soeur, s’écarquillèrent en voyant la Poufsouffle venir vers elle, et Arden attrapa une branche supérieure, commençant rapidement sa montée vers la cime. Toujours plus haut, toujours plus loin. Elle pouvait monter jusqu’au ciel, sans haricot magique, sans rien, juste avec la force de ses bras. Arden baissa la tête, un rire sur son sourire. Elle planta ses yeux bleus dans ceux de sa soeur, lisant l’affection sur ses traits. Sa soeur passait trop de temps à l’hopital, et Arden détestait voir Romy dans la robe blanche. Non, sa soeur méritait toutes les couleurs du monde, elle méritait, elle, de ne pas finir en morceaux comme les dessins d’Arden, elle méritait de rester toujours la même, avec cette joie de vivre et cet amour peint sur le visage. Alors Arden la suivait dans les murs de Sainte Mangouste, petite gamine aux cheveux blancs, prenant le visage des médecins pour faire rire la plus grande. Petite gamine aux yeux trop gros, jaunes, rouges, aux yeux qui voyaient mais qui ne comprenaient pas. Elle était trop petite, trop jeune. Elle voyait de la déception dans le regard de ses parents, et non de la détresse, elle voyait la joie dans les yeux de sa soeur, et non pas la rage de vaincre parce c’était peut-être bientôt la fin.. Ou peut-être au contraire, qu’Arden voyait trop. Peut-être qu’elle voyait si bien, que son esprit ne pouvait assurer ; qu’il retranscrivait ce qu’il ressentait en rouge, en noir, en dessins si sombres que la fillette les cachait sous son lit, dans un coffre fermé. Peut-être qu’elle comprenait bien plus, peut-être que c’était conscient, sa peau pâle, ses traits tirés, ses cheveux blancs, et ses veines apparentes. « [color=palevioletred]Non, je vais pas descendre. Si tu veux gagner, faut que tu montes.[color] » Et Arden monta d’une branche, dans les yeux un défis. Et elle oubliait que sa soeur ne pouvait pas d’effort physique, et elle oubliait que sa soeur était sous traitement. Parce que les enfants étaient cruels, et qu’Arden n’avait jamais démontré les prémices d’une personne parfaite. Parce qu’elle était crue, difficile, impossible et désastreuse. Parce qu’elle était une gamine miracle, parce que ses cheveux se coloraient magiquement et que pourtant elle avait l’impression d’avoir un trou dans la poitrine quelque chose lui manquant. Mais elle ne pourrait jamais dire qu’est-ce que c’était, qui était autre part que dans sa cage thoracique. « Romy ! C’est trop beau de là haut ! » Et elle plongea ses yeux dans la vision qui l’attendait, dans les couleurs naturelles du ciel, dans le soleil qui se couchait après avoir réchauffer une belle journée d’été. Elle voulut s’approcher du bout de la branche, mais la voix insistante de Romy la stoppa. Alors elle recula, jusqu’à toucher du dos le tronc, le regard encore perdu dans le ciel couchant. « ARDEN ! »Et Arden ne put l’entendre, car elle avait déjà perdu connaissance, son corps commençant quelques secondes plus tard à se convulser, des mouvements saccadés agitant ses orbites, les cris de sa soeur ne faisant rien pour la sortir de son état.

I pray, but in my heart the past still plays its tune like the devil, persistent, condemning ✻✻✻ «Alors ? Qu’est-ce qui est tombé des résultats ?» Elle se mordit les lèvres, la petite aux cheveux bleus foncés. Elle observait de ses yeux sombres le médecin devant elle, une grimace sur le visage. Pour la première fois de sa vie, elle était à l’hôpital de manière volontaire. Pour la première fois, il ne fallait pas la trainer, criant de tous ses poumons, hurlant et tapant. Pour la première fois, elle avançait entre ses murs avec un feu si violent, pour une fois il n’était pas éteint. Et l’angoisse lui serrait les tripes, lui craquait les mains. A tel point que la marque rouge en masque de loup sur son visage apparu, son masque habituel de magie laissant place à la réelle nature de la sorcière. Halcyone leva ses yeux vers le médicomage. Elle voulait voir ce qu’il y avait dans ses yeux, voulait voir si la pitié allait être présente. Ils avaient toujours pitiés d’elle ; ils parlaient dans son dos, déplorant que son don la rende malade, déplorant cette famille dont les enfants étaient tous touchés par la malchance. L’une avait besoin d’une greffe, et l’autre ne voulait qu’une chose ; être compatible. Halcyone n’en pouvait plus de leurs regards ; elle continuait à avancer, parce que c’était comme cela que ses parents l’avaient élevée, mais des fois, elle voulait juste abandonner, se laisser tomber, se mettre en position de fœtus et pleurer. Juste une fois, crier contre ce destin de merde. Mais elle ne le faisait pas, parce qu’il était trop facile de pleurer, qu’il fallait plus de force pour relever la tête, et elle était une Londubat. Elle souriait, remettait du rose dans ses cheveux, enfermait ce qu’elle pensait dans son torse trop maigre et repartait avec son patronus. « Vous allez accoucher ou un truc comme ça ? Je suis pas là pour entendre une mouche voler. » Elle haussa un sourcil ; croisant les bras. Elle voulait sa réponse. Et Halcyone obtenait ce qu’elle voulait. « Mademoiselle Londubat, la situation est plus compliquée qu’un simple test. »Une tache noire se répandit sur les cheveux d’Halcyone et elle mit machinalement une main dessus, comme si la seule présence de sa peau au dessus des mèches avait la capacité d’enlever cette tache. Oh, elle pouvait retrouver sa chevelure d’avant, mais pas dans son état, pas pendant que ses nerfs se tordaient sur eux-mêmes. « Tout ce que je veux savoir, c’est si je suis compatible, si je peux aider ma sœur. C’est pas compliqué. Juste... » Elle serra la main sur son patronus, le serpent enroulé autour de son cou, soufflant des sons intelligibles dans son oreille depuis leurs arrivées. Pourquoi mettait-il autant de temps à dire ce qu’elle attendait. Halcyone le vit prendre une grande respiration. « Vous êtes compatible avec votre sœur, Halcyone. Cependant, vous ne pourrez pas être donneuse pour la greffe. » Elle tomba des nues. Elle ne comprenait pas. Elle était compatible. Et Halcyone sentait son cœur retomber si bas dans sa cage thoracique qu’elle voulait vomir. « N’es-tu pas fière d’être compatible avec ta sœur ? A ta place je serrais fier. » Une tête siffla dans son oreille, et l’autre tira le corps dans la direction opposée. « Tu pensais réellement pouvoir donner ta moelle épinière en tant que métamorphomage maudite, Arden ? » Halcyone hoqueta ; puis se mordit la langue pour ne pas éclater en sanglot. « C’est à cause de ma métamorphomagie ? » Et elle n’avait jamais autant détesté son don, celui que sa famille trouvait si adorable. Les Londubat aimaient quand elle prenait la forme de tous ceux qu’elle voyait, quand elle remettait sur ses cheveux de la couleur, toujours plus. Quand les parents avaient l’impression d’avoir plusieurs enfants en une, l’impression qu’ils n’avaient pas perdus un enfant des années plus tôt, mais au contraire en avait gagné plusieurs. Mais Halcyone avait un système immunitaire qui ne reconnaissait pas les cellules qu’elle modifiait avec son don comme les siennes, un système immunitaire qui cherchait à détruire ces nouvelles cellules. Alors les symptômes de la maladie qu’elle présentait s’étaient aggravés, débordant de leur coin d’origine pour toucher sa peau, pour toucher ses articulations. Elle savait qu’elle avait eu de la chance, d’avoir uniquement une maladie qui agissait par poussée, et pas aussi définitive que celle de sa sœur. Quelle chance n’était-ce pas ?
« Nous avons pu constater que vos cellules sont compatibles, il est vrai, mais votre métamorphomagie rend le prélèvement de vos cellules très difficiles. Et plusieurs prélèvements n’est pas une option dans votre situation. » Ma situation. Halcyone voulu pleurer. Elle avait eu cette chance d’aider sa sœur, de lui rendre l’aide que son ainée lui avait donné. Une seule et unique chance. Et elle ne pouvait même pas le faire ; son propre corps avait décidé que non, Rosemary n’avait pas le droit d’être sauvée. Et elle le détestait, ce corps trop maigre. « Vous ne pouvez rien faire ? » Et lorsque le médicomage secoua la tête, un air désolé sur le visage, comme à chaque fois qu’il lui parlait et aujourd’hui il avait eu une raison supplémentaire de le faire avant de continuer. « Je suis sûre que votre sœur aura la possibilité de trouver un autre donneur. » Mais ce donneur ne serait pas elle. Et lorsqu’elle attrapa le pinceau qui sortait de son sac pour l’envoyer sur le médecin alors qu’elle savait qu’il n’avait rien fait d’autre que son travail quand elle cria, quand elle hurla, quand elle renversa les chaises, et qu’on eut à la tenir loin du médicomage, que ses mots se transformèrent en un grognement animal, elle songea qu’elle ressemblait enfin à la jeune fille qu’on trainait auparavant dans une salle de consultation.

She’s a little bit scared and a little bit scarred and extremely terrified that someone might see how she feels. ✻✻✻Et elle fit un pas en avant, mais ses jambes tremblèrent, et elle perdit l’équilibre. Halcyone attrapa l’encolure du pur sang arabe à ses côtés la douleur dans ses bras lui arrachant un grognement. Elle se serra à son patronus, Promothée ne disant rien, comme était l’habitude de sa forme équine. Il n’y avait personne dans ce couloir de quarantaine, et Halcyone appréciait cette paix qu’elle avait. Parce que non seulement son lien avec son patronus était attaquée par une Peste mais la douleur engendrée par cette maladie magique a poussée sa sclérose à se réveiller, et les symptômes étaient présents depuis bientôt deux semaines. Et elle voulait crier, elle voulait hurler dès que ses membres étaient parcourus par une douleur sourde. Et elle voulait pleurer quand elle voyait son patronus se dissoudre en une fumée blanche, voyant leur lien déjà affaiblit disparaître complètement. Elle savait qu’elle avait passé le stade du silence, même si elle le vivait différemment parce que le cheval avait toujours été silencieux. Halcyone se passa une main dans ses cheveux blonds, la métamorphomagie l’ayant abandonné pour la laisser blonde et un masque de loup sur le visage.
Ses jambes craquèrent de nouveau, et un cri accompagna sa chute lorsque le cheval disparu. Elle était trop faible pour se retenir, et si ses poignets réussirent à amortir le choc, la douleur se répandit dans tous ses bras, et ses respirations furent courtes. Quelques secondes plus tard, elle se hissa afin de s’asseoir dans le couloir. Elle avait si mal, ses poignets gonflés, ses jambes secouées de tremblements. Elle voulait pleurer, laisser les larmes qui lui piquaient les yeux se répandre sur ses joues froides. Elle voulait les bras de sa mère, les sourires de sa soeur, elle voulait le confort de son père. Elle déglutit, cherchant à avaler ses larmes avant même qu’elles ne coulent. Il fallait qu’elle aille à l’infirmerie, il fallait qu’elle bouge, même si ses jambes ne coopéraient pas. Alors elle fronça le nez, laissant ses cheveux se teindre de noir, ses yeux se peindre de noir. Et lorsqu’elle se leva, sachant que maintenant ses traits ressemblaient à ceux de la Croupton, elle s’appuya contre le mur et prit la direction de l’infirmerie. Elle ne voulait pas aller encore se plaindre parce que son corps était trop faible, qu’il lui faisait défaut. « C’est la faute de mon sang. »Alors elle prenait une autre forme, sachant que si jamais ses traits abandonnaient leurs formes, elle pouvait toujours prétendre être l’autre métamorphomage. Et si cette dernière travaillait avec les médicomages, alors Halcyone trouverait une autre solution. Mais elle ne voulait pas réintégrer cette pièce qui était devenue sa cage depuis qu’elle avait contracté la Peste. Et elle détestait les cages.
Elle arriva péniblement à regagner l’infirmerie, poussant les portes en grognant, ses muscles ne lui faisant plus mal, mais encore endoloris. Ses poignets tremblaient, et elle les présenta à un médicomage. Elle soupira à la sensation désagréable de la magie de l’autre intégrant la sienne, quittant rapidement le docteur pour aller rejoindre un lit sur lequel elle s’assit, les genoux contre son torse, un drap tiré devant son lit. Elle voulait Promothée. Elle voulait son serpent qui lui chuchotait quelque chose pour rajouter le contraire deux secondes après. Elle voulait la force tranquille du cheval. Elle voulait beaucoup de chose qu’elle ne pouvait avoir, Halcyone.
Elle souhaitait voir son corps débarrassé de sa maladie, elle souhaitait voir son patronus réapparaître. Elle souhaitait avoir sous les doigts un pinceau, et non pas ces feutres. Elle sortit ces derniers, sachant qu’il fallait faire avec ce qu’elle avait. Et comme lorsqu’elle dessinait, elle ferma les yeux, pour les réouvrir, fixés sur la feuille blanche, à plat contre ses genoux. Halcyone était sauvage, dissipée. Pourtant quand elle laissait libre court à son imagination, elle était plongée dedans. Elle saisit le noir, l’ouvrant et le posa sur la feuille. Elle dessina pendant de longues minutes, ses pensées derrière elle, les couleurs trop peu nombreuses, le jaune et le rose abandonnés sur le sol, le noir son meilleur ami. Et lorsqu’elle passa une main sur son visage, elle laissa derrière elle une trainée noire, se mêlant au maquillage qui avait coulé dans le couloir. Elle referma son petit coeur derrière ses côtes, rajouta du noir sur la feuille blanche, clignant des yeux peu souvent. Puis elle observa son dessin, appréciant les contours abruptes, les traces violentes, l’agressivité qui sortait de la teinte unique. Elle saisit son dessin de deux mains, et dans toute la violence qui faisait battre son torse, elle déchira la feuille blanche, observant alors les morceaux descendre jusqu’au sol avec une joie incontrôlable.


Take me by the soul and let’s dance to our ruin, slow, let it be slow. ✻✻✻Elle se laissa tomber sur le dos, ce dernier arqué, des yeux jaunes se perdant dans le ciel étoilé. Trop de noir, trop de blanc. Elle voulait de la couleur, elle voulait plus que ces teintes qui pourtant lui offraient de la lumière dans le couloir du septième étage. Ses doigts glissèrent sur le sol froid en pierre et tâtonnèrent pour trouver le pinceau qu'elle avait laissé là. Halcyone était hors d'atteinte des préfets, endormis depuis bien longtemps. Et elle les enviait, dans leurs lits tandis qu'elle même était allongée sur le sol, ses cheveux rouges étalés tel du sang sur la pierre. Mais elle avait été réveillé par ce mal de crâne qu'elle connaissait que trop bien, ce mouvement saccadé de ses orbites et par la brûlure qu'elle ressentait sur son visage, brûlure qui annonçait que sa peau s'élevait, devenait rouge et que demain, quand elle se regarderait dans un miroir, le masque de loup était présent. Ce masque de loup qui n’était qu’un des millions de masques de porcelaine qu’elle posait sur son visage, quand elle transformait son visage en un autre, quand elle laissait une peau parfaite recouvrir la peau soulevée et rouge. Un peu comme ses peintures, elle empilait les couches de peau différentes sur celle qui était véritablement la sienne, jusqu’à croire qu’elle n’était pas malade, que tout cela n’était qu’une autre façade de son don. Non, elle n’était pas malade, ce n’était que la métamorphomagie.
Alors elle avait attrapé ses pinceaux, sa peinture et était venue profiter de l'air froid, coulant sur sa peau fiévreuse tel un baume calmant. Elle était venue peindre les murs, ses bras couverts de multiples couleurs, ses cheveux humides collant à sa peau. Elle se redressa, ses yeux cherchant dans l'obscurité la trace de ses pinceaux, la couleur qu'elle souhait être du rose lui faisant sourire. Elle suivit la trace de ses doigts, fins et tremblants, remontant jusqu'à ce que de ses bras lâchèrent. Dès demain, la peinture murale se sera évanouie, et c'était tout ce qu'elle voulait. Passer devant ce mur nu et savoir qu'elle avait posé sa marque. Instant éphémère comme les couleurs qui secouaient ses cheveux lors de ses émotions. Elle avait besoin de savoir que tout était éphémère, que même les poussées de sa maladie allaient passer, que les saisons s'arrêtaient et que ses traits s'effaçaient quand elle le voulait, aussi facilement qu’il lui était possible de casser une de ses toiles. Que si rien ne durait autour d’elle, alors il n’y avait pas à s’inquiéter. Il n’y avait pas besoin que son cœur s’emballe dès que sa sœur était pâle, dès qu’un de ses amis était malade ; de toute façon rien ne restait comme ça.
Elle leva le pinceau, non sans l’avoir plonger dans le jaune, pour qu’il aille toucher le rose, et traça lentement ce que son inspiration lui donnait, ses mouvements calmes et posés. Ils allaient bientôt être différents, quand ses membres allaient trembler, quand ses muscles allaient se tendre pour ne pas redescendre de leur montagne. Et ses mouvements seront alors violent, les couleurs moins douces, et le rouge et le noir allaient annoncer leur domination à grand coup de pinceaux.
« Tu pourrais rajouter du bleu, » souffla une des têtes du serpent roulé en boule près de la boite contenant les peintures. « Ou du vert, »proposa l’autre. Halcyone tourna la tête à droite puis à gauche, comme si elle était en train d’écouter les sifflements des deux têtes de son patronus. Elle secoua la tête, laissant ses mèches rouges envoyer des gerbes de peintures dans toutes les directions. Elle peigna son bras, formant des arabesques sur la peau pâle de jeune femme. Elle laissa les poils caresser sa peau, laissant la peinture imprégner ce qui formait cette enveloppe corporelle. Parce que Halcyone n’avait pas cette interrogation que beaucoup de métamorphomages avait concernant leur réelle apparence physique ; celle de Halcyone revenait toujours au grand galop, dès qu’une poussée la mettait à terre. Ses cheveux redevenaient blonds, ce même blond que son père, et ses yeux, brillants de part leurs larmes, avaient cette lueur bleus qui existait dans ceux de sa sœur. Non, elle savait parfaitement à quoi elle ressemblait, et elle voulait fuir cette image d’elle malade, celle qui était intrinsèque à son corps de Londubat.
Elle passa une main sur le bras peint, enlevant d’un coup rapide la peinture, et observa la trainée rose laissée derrière, et fronça le nez, le petit bout de chair remontant, créant ainsi des ridules dans la peau jeune de la femme. Et lorsqu’elle passa de nouveau sa main sur la chair peinte, elle observa une peau rose, éclairée modestement par la lumière de la lune. Elle était œuvre d’art, elle était éphémère. Elle n’était pas supérieure, son sang ravagé par des siècles de sang supposé pur. Elle n’était pas belle, pas avec son masque de loup, pas avec son corps trop fin, avec ses crises d’épilepsie. Mais elle n’était pas sensé être belle, elle était sensée être unique, éphémère.
Et son serpent lui mordit la jambe, avant de reprendre son apparence de lion, sa sombre crinière balayant le sol, son robuste corps lui permettant de regarder de haut la sorcière. Et elle n’était pas sensée être douce, Halcyone, malgré le nom de colombe qu’elle avait. Elle était cette dualité, entre le lion et le serpent, entre la maladie et le don magique.




Dernière édition par A. Halcyone Londubat le Mer 7 Oct - 17:06, édité 3 fois
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Message Re: She painted her soul with a shade so magical that everyone tried to shadow her (halcyone)
par Invité, Dim 27 Sep - 22:53 (#)
preums.

edit: Twisted Chou love Han! Youpi Daengelo Seb Hug Lalalaa AlexetIsy NONPASAUBAAAIN RUUN She painted her soul with a shade so magical that everyone tried to shadow her (halcyone) 2895445845 GAGA HOHOHOHOHOHOHOHOHHO roger
f i n a l y .
it's been 84 years.
je suis trop contente que tu sois enfin là.
je te dis pas rebienvenue, tu connais la maison.
j'ai hâte pour les liens. et pour les feels. dauphins.
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Message Re: She painted her soul with a shade so magical that everyone tried to shadow her (halcyone)
par Invité, Dim 27 Sep - 22:57 (#)
Elle est absolument trop choupi ! Brille Brille Brille SilversautesurBrao
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Message Re: She painted her soul with a shade so magical that everyone tried to shadow her (halcyone)
par Invité, Dim 27 Sep - 23:01 (#)
Re bienvenue ! Brille
Elle est cute, ouais. bave
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Message Re: She painted her soul with a shade so magical that everyone tried to shadow her (halcyone)
par Invité, Dim 27 Sep - 23:02 (#)
Re bienvenue à la maison HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
Tes patronus sont trop classes, hâte d'en lire plus sur ce perso qui envoie clairement du lourd Chou :hugs:
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Message Re: She painted her soul with a shade so magical that everyone tried to shadow her (halcyone)
par Invité, Dim 27 Sep - 23:06 (#)
Reeeebienvenue Chou
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Message Re: She painted her soul with a shade so magical that everyone tried to shadow her (halcyone)
par Invité, Dim 27 Sep - 23:10 (#)
Charlotte free Han! + En offensive magique + 20 ans Brille  Je veux un lien Daengelo
En attendant Rebienvenue et bonne chance pour ta fiche  love
Ps: les prénoms et la famille sont parfait aussi Chou


Dernière édition par Angharad L. Lannister le Dim 27 Sep - 23:25, édité 1 fois
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Message Re: She painted her soul with a shade so magical that everyone tried to shadow her (halcyone)
par Guest, Dim 27 Sep - 23:17 (#)
Pretty babyyy Chou
Un lion de l'Atlas bave
Amuse-toi bien avec cette nouvelle perle, bonne rédactiooon Daengelo Daengelo Daengelo
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Message Re: She painted her soul with a shade so magical that everyone tried to shadow her (halcyone)
par Invité, Dim 27 Sep - 23:22 (#)
Rebienvenue petite Longdubat HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
Nous faudra des liens hihi
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Message Re: She painted her soul with a shade so magical that everyone tried to shadow her (halcyone)
par Invité, Dim 27 Sep - 23:25 (#)
Re re re re re re bienvenue HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
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Message Re: She painted her soul with a shade so magical that everyone tried to shadow her (halcyone)
par Invité, Dim 27 Sep - 23:39 (#)
Londubat + Charlotte + les prénoms bave
Rebienvenue Louise, j'ai hate de lire les aventures de ce sixième personnage HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
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Message Re: She painted her soul with a shade so magical that everyone tried to shadow her (halcyone)
par Invité, Lun 28 Sep - 8:39 (#)
Comment t'es belle Chou Hot
Liens.

Rebienvenue chez toi Queen Amy Chou
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Message Re: She painted her soul with a shade so magical that everyone tried to shadow her (halcyone)
par Invité, Lun 28 Sep - 8:55 (#)
Re bienvenue chez toi HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
Liens Brille
Très bon choix d'avatar et de famille Daengelo
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Message Re: She painted her soul with a shade so magical that everyone tried to shadow her (halcyone)
par Invité, Lun 28 Sep - 10:54 (#)
CHARLOTTE FREE DLKHGLKDFGHKLDFGHKL. Chou Elle est tellement belle. :(
Rebienvenue à la maison. hihi Liens. HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
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Message Re: She painted her soul with a shade so magical that everyone tried to shadow her (halcyone)
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