18 ans ϟ Cursus secondaire ϟ Poney & Once ϟ Sang pur
Tristan … Tristan, prénom venant du mot celte tumulte. Oh, ça oui, Tristan porte bien son prénom. Tumulte ambulant, joueur infatigable, gamin irrémédiable … Autant de noms et d’adjectifs qu’on pourrait lui attribuer. La première forme de son patronus, d’ailleurs, lui correspond bien : un poney, toujours réactif et amusant. Un poney, dont la ressemblance avec son sorcier ne s’arrête pas là : en effet, Tristan, élevé par la famille Brown, a toujours été fasciné par ces chevaliers moldus, dont le courage était sans limite. Pris de cette passion depuis tout petit, il s’est laissé entraîner dans cet univers et ne jure que par lui. Mais bien sûr … Ses propres capacités ne lui ont jamais permis de réitérer leurs exploits, et c’est tout naturellement que son patronus, comme lui même est une parodie des chevaliers, soit une parodie de leurs montures. Un poney, donc.
Tristan est donc passionné des chevaliers. Il porte doublement bien son nom, chaque moldu sachant bien évidemment que Tristan était l’un des chevaliers de la Table Ronde. Petit clin d’œil des parents par rapport à la maison de leur famille ? Sûrement, dans tous les cas, ils n’auraient pas pu mieux choisir. Car le jeune garçon ne s’arrête pas à imiter les chevaliers lors de ses jeux … Constamment, il se comporte en gentleman, attentif à toutes les demoiselles croisant sa route, n’hésitant pas à aller les sortir d’une situation périlleuse grâce à sa carrure athlétique … Ou pas. Jeune, Tristan s’est souvent cru plus fort qu’il ne l’était, et s’est pris de nombreux coups durs. Coups qui auraient pu le pousser à grandir, et à arrêter de chercher des noises au premier belliqueux venu. Mais non. Le garçon a simplement travaillé son corps (et sa magie) pour devenir aussi fort et musclé que ses héros. Il n’hésite ainsi toujours pas à provoquer les hommes par pics et répliques, et à charmer les femmes par ses manières galantes et empreintes d’ironie.
Toujours un peu dans son monde, le jeune homme peut paraître bizarre au premier abord. Les réflexions étranges de sa part ne manquent pas ; de plus, il ne mâche pas ses mots. Mais il peut tout aussi bien revenir sur Terre, et rester attentif à ce qu'on lui dit. Malheureusement, il ne choisit pas souvent les bons moments pour .... Ce qui peut donner quelques situations rocambolesques.
Mais si son patronus est un poney, il a aussi une autre forme : une once. Froide, calme, massacrante, elle semblerait être tout le contraire de Tris. De fait, ce côté de sa personnalité ne se manifeste qu'en présence de bizarreries ... Cela semble étrange ... Lui, l’étrangeté incarnée, détesterai ce qui n’est pas normal ? On pourrait trouver plusieurs raisons à cela … Les reproches et les moqueries qui l’ont atteint bien malgré lui lorsqu’il était gamin, le fait qu’il aime être seul à porter cette bizarrerie maintenant, ce malaise en voyant les autres sortir de l’ordinaire … Peut-être est-ce la cause de toutes ses raisons, peut-être d’aucune d’elle. En tous cas, Tristan se démontre par cette bipolarité qui fait de lui un être légèrement instable. Capable de passer d’une franche rigolade à un masque froid et brutal en deux secondes, lorsqu’il est confronté à l’homosexualité, une jeune fille enceinte, un divorce … Et se montre à ces occasions démesurément froid et cassant.
A part ça, Tristan est très, très rancunier. D’un autre côté, il ne laisse jamais de dette non payée, de son côté comme de l’autre, toujours très à cheval – ou à poney – sur les principes. Mais une fois cette dette payée, il peut oublier tous les soucis.
Tristan étonne ses proches, et surtout sa famille, si ouverte d’esprit. Mais il n’y peut rien, et ne veut rien y changer. On l’accepte comme il est ou on ne l’accepte pas, et c’est tout.
a little something from you.
Un souffle chaud sur sa nuque … De fins fils chatouillant son torse dénudé … Une présence réveillée dans son dos … Tristan, les yeux toujours fermés, à moitié endormi, se retourna pour passer un bras protecteur autour de la jeune fille qui partageait son lit. Bras qui … toucha le matelas sans rencontrer d’autre présence. C’est vrai qu’il était en vacances dans la maison de famille … Et qu’il n’y invitait pas de demoiselle. Mais alors … A qui appartenait le souffle ?
Le jeune homme ouvrit brusquement les yeux. Une énorme forme se détachait dans l’obscurité de la chambre, masquant presque totalement la tapisserie du fond. Tristan poussa un hurlement suraigu et sauta de son lit, s’emmêlant dans ses draps, avant de parvenir jusqu’à sa baguette, de se mettre dans une position de combat et de s’écrier « En garde manant ! Lumos ! ».
Au lieu du méchant mage noir ou autre poulpe avide de vengeance, il trouva un … Poney. Un joli poney d’ailleurs. Pie, blanc et marron, des petites tâches autour des yeux … Il cligna des yeux avant d’abaisser lentement sa baguette, se rendant compte du ridicule de la situation. Mais qu’est-ce qu’un poney faisait dans sa chambre ?
« ROSHARIO BROWN ! » hurla-t-il, sans aucune considération pour le sommeil des autres.
C’était forcément elle. Forcément. Qui d’autre aurait pu lui faire cette blague ? Ici, dans la maison de famille, où ils se retrouvaient entre cousins ? Restait à savoir comment elle avait dégoté cet animal, et comment elle l’avait amené ici. Mais il n’entendit ni rire, ni bref pouffement étouffé. Diantre ! Mais qu’était-ce donc alors ? Si ce n’était pas une blague … Tristan s’approcha doucement de l’animal aux yeux attentifs, sans trouver d’explication. Peut-être était-ce une intervention du mal ? Le poney était ensorcelé par les mangemorts qui lui envoyaient pour l’écraser dans son sommeil ! Oui … Ou pas. Ou alors … C’était un poney magique ! Il avait réussi à se télétransporter jusqu’à dans sa chambre pour lui offrir une armure ensorcelée ! … Non plus.
Tristan s’approcha encore plus de l’animal, qui n’avait toujours pas bougé d’un poil, le regard pétillant. Et alors que le jeune homme s’apprêtait à flatter son encolure, l’équidé balança sa tête et l’envoya en plein dans la poitrine du garçon, en hennissant bruyamment.
« Doucement le canasson ! Tu sais, je vais pas te bouffer, hein. Même que j’ai jamais mangé de viande de cheval. Ouais, j’ai dix-neuf ans et j’en ai jamais mangé ! T’y crois toi ? Ça serait peut-être le moment d’essayer remarque ! »
Tristan se rendit compte qu’il parlait tout seul, mais ça ne le dérangea pas. Ça lui arrivait souvent. Et puis le poney s’ébroua, avec toujours cette once de malice dans le regard.
« Mais … Mais tu es en train de te foutre de moi ? »
En disant cela, Tristan finit par réussir à toucher l’encolure de l’animal. Le contact ne fut pas comme d’habitude, avec un ressentit purement physique … Non. Ce fut bien plus profond. Comme si lentement, un chemin se formait entre eux, un chemin qui apportait bien-être et échange.
« Ouep. » fit une voix rieuse dans sa tête.
Tristan comprit instantanément que c’était le poney qui venait de lui dire ceci. Elevé entre le monde de la magie et celui des chevaliers et de leurs fantastiques épopées, le jeune homme n’eut aucun mal à y croire.
« Par Toutatis, mais tu parles ! Ça existe, ça, les poneys qui parlent ? Non parce que je sais que les perroquets ça parle, mais les poneys … J’ai jamais entendu parler d’un chevalier dont sa monture lui parlait … Ça serait carrément pratique d’ailleurs ! Imagine, même pas besoin d’utiliser tes mains et tes jambes pour donner des indications ! Eh mais … On pourra faire ça dis ? Ça serait tellement énorme ! Je pourrais même combattre les ennemis pendant que tu géreras toi même où il faut aller ! Oh, vraiment, faut qu’on fasse ça ! »
« Apprenti chevalier, apprends d’abord à contrôler ta parole avant quoi que ce soit. Et mon coco … Tu ne monteras jamais sur mon dos. »
« Mais … »
« Tu apprécierais de te laisser monter comme une vulgaire bête de somme ? J’ai mon amour propre tout de même ! »
A cette phrase, moult pensées tendancieuses montèrent à l’esprit du jeune homme, qu’il chassa bien vite, pour enfin se poser les bonnes questions : mais … Que se passait-il ? Pourquoi un poney était apparu dans sa chambre sans prévenir, et que maintenant, il lui parlait ?
« En fait … une seconde … Que … »
Il fut interrompu par l’entrée absolument pas gracieuse de son père qui, encore à moitié endormi, rentra dans sa chambre, mécontent de s’être fait réveillé :
« Tu parles tout seu … Avec un poney ? Attends … Mais qu’est-ce qu’un poney fait dans ta chambre ? »
« C ’est la question que je me pose aussi, papa … »
***
« Tiens, t’as toujours pas de nom, poney. Huuuum … Que dirais-tu de Cacahuète ? C’est bien un nom de poney, ça ! Et puis, c’est bon les cacahuètes ! Croquant, salé, jaune. Jaune. Le problème c’est que t’es pas jaune. Ça, c’est bête. Alors … Blanc et marron … Je sais ! Noisette à la Chantilly ! … Quoi ? Ça ne te plait pas ? »
Le poney se contenta d’observer Tristan d’un air blasé. Il commençait déjà à être habitué au jeune homme, toujours à babiller sur tout et n’importe quoi.
« Moi ça me plait ! A partir de maintenant, tu t’appelles Noisette à la Chantilly ! J’y pense ! J’ai pas mangé de dessert ! Faut que je me fasse ça, je suis sûr que ça doit être super bon ! Quoi que … Ça serait un peu comme te manger … Alors peut-être pas. »
Pendant que le jeune homme bavardait seul, son patronus fut pris d’un vague mouvement de stress. Tristan plaisantait, non ? C’est ce qu’il avait cru au début … Mais il commençait à croire de moins en moins à la blague.
« Eh, oh. Noisette à la Chantilly, t’es pas sérieux ? » « Oh que si ! En plus, contracté, ça fait Nalc. Joli tout plein, non ? » « Tu es pathétique, Tristan. » « C’est pour ça qu’on m’aime ! » répondit-il avec un grand sourire.
Le poney ferma les yeux en soupirant, sentant qu’il ne gagnerait pas contre son compagnon d’âme …
***
« Regarde ! Le Sepentard, là, t’as vu son patronus ? Franchement. C’est tellement pathétique. Un chaton. Pour un Serpentard. Franchement, qui est assez stupide pour avoir un chaton comme patronus ? Et puis, qu’est-ce que ça doit être horrible d’être un chaton. Toujours tout petit, à ne rien pouvoir faire … »
Tristan regarda dans la direction que lui indiquait Nalc. Puis regarda de nouveau son patronus.
« Tu t’es vu ? Un poney ? T’es mal placé pour critiquer ! »
Vexé, le poney se transforma en sa deuxième forme, une once. Et reprit la critique de tous ceux qui passaient, Tristan finissant par se prendre aussi au jeu … Mais pendant longtemps, Nalc ne voulut plus prendre sa forme de poney. Susceptible ? Absolument pas …
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: Alrianne, 16 ans ϟ Où as-tu trouvé le forum? Par moi même /meurt ϟ Personnage: Inventé mais de la famille Brown 8D ϟ As-tu un autre compte sur BP? Ben oui ϟ Présence: TOUT LE TEEEEEEMPS ϟ Une remarque?
Dernière édition par Tristan Brown le Dim 14 Avr - 22:19, édité 10 fois
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Re: Tristan Brown ~ I'm a Knight and a King and a God ... Ah, je me fais des films ?
This one moment when you know you're not a sad story.
Tristan, 8 ans
« SHAAAAA ! Mais tu triches, t’as pas le droit de te battre, t’es la princesse ! Une princesse ça se bat pas ! C’est moi qui doit te sauver, pas toi qui te débarrasse toute seule des ennemis, sinon moi je sers à rien, c’est même pas drôle ! »
Tristan, une épée en bois à la main, disputait sa jeune cousine dans le jardin de la maison familiale des Brown. La petite, sept ans, faisait déjà ce qu’elle avait envie de faire, c’est à dire, ne pas rester tranquillement assise à attendre que Tristan la délivre, mais plutôt sauter de son perchoir et décimer tous les ennemis imaginaires à coups de pieds et de bâton.
« J’fais ce que je veux ! T’as qu’à faire la princesse toi ! »
« Mais t’es folle ? Je suis un garçon, je peux pas faire la princesse ! C’est les filles qui font ça ! »
La petite le regarda de haut, avant de rentrer à grands pas dans la maison.
« Mais non reviens ! On fera tous les deux les chevaliers ! »
Elle revint, un grand sourire aux lèvres, victorieuse. Elle savait que son cousin n’aimait pas jouer seul. Après tout, pourquoi faire jouer de son épée s’il n’y avait personne à impressionner ?
Tristan, 9 ans
L’aîné des Brown posait son regard joueur sur ses frères, sœurs et cousines. A sa tête, tous sentaient qu’il avait encore préparé un mauvais coup. Les petits étaient surexcités, comme à chaque fois qu’ils se retrouvaient en douce. On aurait pu penser, qu’au bout de nombreuses bêtises et remontrances qui allaient avec, ils se seraient lassés, mais … Non. Les fuites en balai volés, les cognards lâchés dans la maison, les beuglantes envoyés aux voisins sorciers … Non, les Brown ne manquaient pas d’idées. Il faut dire qu’avoir un oncle laxiste, qui les supportaient presque dans leurs bêtises, les aidait à continuer. Après tout, les gamins aimaient leur oncle, leur oncle riait aux bêtises des gamins, alors … Ils continuaient. Pour lui faire plaisir, évidemment.
Aujourd’hui, les yeux de Tristan pétillaient de machiavélisme enfantin. Il leur expliqua rapidement ce qu’il comptait faire, puis les fit sortir doucement par la porte de derrière, en direction du grand jardin. Les rires étouffés, les "chuuuut" prononcés trop fort un grand sourire aux lèvres, finir par s’arrêter lorsqu’ils arrivèrent dans la partie interdite du jardin. Elle était dangereuse, et c’était pour ça qu’ils ne devaient pas y entrer. Mais loin d’effrayer Tristan, le garçon continua courageusement à braver l’interdit. Il se retourna alors vers les autres enfants :
« Vous êtes des Brown ou pas ? »
Il continua s’enfoncer dans les profondeurs du jardin, sans regarder derrière lui. Il savait qu’ils allaient le suivre. Le courage était la valeur la plus importante chez les Brown. Personne voulait ne pas suivre cela … Enfin il le pensait.
C’est alors qu’il sentit une vive douleur à la cheville. Loin de lui faire peur, pleurer ou crier, ce fut un large sourire qui étira ses lèvres. Il se pencha pour capturer le gnome accroché à son pied, avant de le brandir comme un trophée en direction des enfants. Des cris de joie s’élevèrent, avec un petit cri de douleur vite étouffé. Un autre gnome venait de mordre un autre enfant, et il capturèrent celui-ci bien vite aussi.
Puis il rentrèrent en douce jusqu’à l’une des salles de bain, avant d’attacher les créatures en forme de patate aux chaises qu’ils avaient préparé.
« Alors, c’est bien moche tout ça, on leur refait une beauté ? »
Sourire mi-étincelant, mi-sadique de la part de tous les enfants. Des poupées vivantes. Peut-être moches, mais vivantes. Tellement plus drôle.
L’étagère au dessus du lavabo fut vidée de tous ses produits, crèmes, masques, fond de teint, rouges à lèvres, poudres, blush, eye-liner, labelo … Et les jeunes Brown se donnèrent à cœur joie pour les vider sur les petites créatures, attendant qu’ils deviennent aussi beaux que des princesses … Ou peut-être pas. Après tout, les cerveaux des enfants sont souvent durs à sonder …
En tous cas, les mères des enfants ne furent pas ravies lorsqu’elles découvrirent les dégâts … Par contre, les enfants furent récompensés d’un joli éclat de rire de la part des hommes.
Tristan, 11 ans
Le Chemin de Traverse. Un lieu plus qu’excitant pour un jeune sorcier normalement constitué. Tristan ne sortait pas du lot ce jour là, et déblatérait un nombre de mots à la minute phénoménal. Même chez Olivanders, lieu qui d’habitude faisait taire nombre d’enfants, Tristan continua son bavardage, commentant tout et n’importe quoi.
Alors qu’Olivander le mesurait, le jeune garçon se tourna vers l’étal, et au grand daim de ses parents, qui espéraient toujours qu’un jour, il se comporterai convenablement, alla chercher lui même sa baguette, la trouvant dans un étui tout en bas d’une étagère. C’est ainsi qu’il trouva comme fidèle compagne une baguette en cyprès, de 28 cm et, plus important : avec un cœur en plume de phénix. Tristan savait que les plumes de phénix n’en faisaient souvent qu’à leur tête. Mais loin de le déranger, le garçon en était ravi.
Surexcité, sautant dans tous les sens, babillant tout et n’importe quoi à qui voulait l’entendre, le jeune Tristan attendait avec ses camarades dans le hall d’entrée de Poudlard. Le lac, les bateaux, l’immensité du château et ses multiples tours ne l’avaient nullement impressionné. Après tout, c’était un Brown. Et il ne doutait pas de finir chez Gryffondor, comme presque toute sa famille. N’avait-il pas fait preuve d’un courage exemplaire toutes ces années ? En tous cas, cela serait une défaite personnelle si il n’y atterrissait pas. L’aîné des Brown, tout de même, se devait de montrer l’exemple ! Mais, il n’avait rien à craindre. La seule autre maison possible dans sa famille était Serpentard … Et il n’avait jamais été attiré par tout ce qui était noir. Gryffondor, donc.
Mais plus il se rapprochait du moment du Choixpeau, et plus l’attente était difficile …
Tristan, 13 ans
Les troisièmes années, regroupés au fond d’une salle de cours, attendaient avec nervosité leur tour de passer devant l’épouvantard. Bien sûr, les gryffondors faisaient semblant de ne pas avoir peur, tandis que les poufsouffles étaient bien plus hésitants. Tristan, lui … N’avait absolument pas peur. C’est vrai. A quoi pourrait ressembler son épouvantard, à part à rien ? Il n’avait peur ni du vide, ni des araignées, ni de la douleur, ni de la mort.
Alors, il s’avança, confiant, lorsque ce fut son tour. Et à ce moment là … La chose se transforma en une brume noire qui l’enveloppa tout entier. Elle rentra par les pores de sa peau, par son nez, sa bouche, ses oreilles, à travers ses vêtements … Tristan tomba à genoux. Son courage, sa force, son envie continuelle de se battre, tout fut aspiré par cette brume. Remplacé par une peur profonde. Le garçon s’effondra sur le sol, la tête dans les bras, essayant de repousser cet épouvantard pire que tout ce qu’il aurait pu imaginer. Un épouvantard qui lui volait sa raison d’être. La formule magique avait disparu de sa tête ; il se concentrait pour ne pas pleurer, le corps parcouru de frissons. Au bout d’une minute, le professeur se décida à intervenir. Il fit sortir l’étrange créature du corps de Tristan, avant de l’envoyer à l’infirmerie en voyant que ça n’allait toujours pas.
Une fois remis de cette séance, le garçon se réprimanda de n’avoir pas su gérer. Et demanda à recommencer.
La deuxième fois fut tout aussi pathétique. Mais il n’abandonna pas. Il voulait vaincre. Peu importait comment.
Et il finit par y arriver.
Tristan, 14 ans
« Me touche pas … Arrête … NON ! »
Tristan accouru en direction du bruit dans le couloir sur sa droite. Devant ses yeux, se déroulait exactement la scène qu’il s’était imaginé. Une fille, de son âge ou un peu plus petite, était plaquée contre un mur par un gamin un peu plus vieux que lui. Malgré sa carrure athlétique, ses bras épais et sa baguette à ses côtés, Tristan n’hésita pas à interpeller le garçon :
« Si tu veux la toucher, il faudra d’abord me passer sur le corps. »
Tristan avait peut-être regardé trop de films moldus, mais la baguette qu’il pointa alors sur l’autre garçon eut un petit effet.
Un temps. Une seconde après, l’autre éclatait de rire. Sûrement que la silhouette menue de Tris n’était pas apte à lui faire peur. Mais le plus jeune avait l’avantage de la vitesse et l’adresse, et il ne se priva pas pour lancer un "Experliarmus" bien placé. L’autre, rempli soudain d’une colère froide, se précipita en courant sur Tristan. Il voulu lancer un autre sort, mais déjà trop tard : un poing se refermait sur sa mâchoire. Sa tête fine fut projetée en arrière, le reste de son corps suivant, tandis qu’une violente douleur pulsait depuis l’endroit touché. Mais Tristan se reconcentra très vite, habitué aux coups d’épée en bois perdus que sa cousine ne manquait jamais de lui envoyer. Le regard balançant entre les différentes parties du corps de son adversaire, le garçon choisit très vite la partie la plus sensible de son anatomie. Après tout, vu ce qu’il avait voulu faire, autant le castrer tout de suite. Grâce aux multiples faux combats auxquels le garçon jouait, il avait une idée très précise de comment il pouvait y arriver. Se protégeant la tête avec les mains, Tristan bondit sur le sol pour faire une roulade. Il grimaça, le sol de Poudlard étant nettement plus dur que l’herbe tendre à laquelle il était habitué. Puis dans le même mouvement, il balança son talon en direction de l’endroit. Mais il n’avait pas prévu que l’autre lui attraperait le pied à pleines mains, avant de le tordre de toutes ses forces. Les deux garçons entendirent nettement quelque chose craquer, l’un avec un sourire sadique, l’autre avec un cri de douleur. Tristan se débattit comme un fou furieux ; mais un coup de pied bien placé dans la tête le fit se calmer. Ensuite, tout devint un peu flou, comme embrumé par la douleur. Finalement, il sombra dans l’inconscience, laissant avec regrets la fille, qu’il espérait lui avoir donné le temps de s’échapper.
Quelques heures plus tard, réveillé à l’infirmerie, il refusa de décrire le jeune qui lui avait fait cela. Il tenait à se venger lui même, et rien de ce que les adultes puirent dire ne le fit changer d’avis. Il le chercha simplement dans les couloirs, en quête de son nom, avant d’aller le dénoncer pour avoir violenter une fille, quelques jours plus tard.
Et depuis ce jour là, fit tout pour qu’un jour, l’autre rembourse sa dette.
Dernière édition par Tristan Brown le Dim 14 Avr - 22:18, édité 3 fois
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Re: Tristan Brown ~ I'm a Knight and a King and a God ... Ah, je me fais des films ?
RE BIENVENUUUUUUE JE T'AIME, TU AS PRIS UN MEMBRE DE LA MEILLEURE FAMILLE INTERGALACTIQUE, ON EST LES MEILLEURS ON A TROP LA CLASSE TOUT LE MONDE NOUS AIME PERSONNE NOUS ARRIVE A LA CHEVILLE :save: :friends: :phoe: :paf: :albus: :rock: :rock2: :banane:
Un poney, trop archi-cute Je compte sur toi pour botter les fesses de Seth Je suis ta cousine préférée hein hein hein hein Hein tu m'aimes Hein on est les meilleurs
Dernière édition par Roshario Brown le Dim 7 Avr - 19:49, édité 1 fois
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Re: Tristan Brown ~ I'm a Knight and a King and a God ... Ah, je me fais des films ?