Nom: Nott. Un nom que vous avez surement déjà entendu, nom d’une grande et prestigieuse famille de Sang-Pur, connu officiellement pour faire parti de la Haute Société de notre Monde, mais aussi pour mon Ancêtre qui a créé le Registre des Familles de Sang-Pur. Je suis un Nott, et cela comprend aussi que je fais parti de ceux qui ont suivi le Seigneur Voldemort parmi les premiers Mangemorts. Prénom: Audric Prénom qui chez les Celtes voulait dire Royal, au dessus des autres, qui chez les Germains signifiait le Noble ainsi que le Glorieux. Ce prénom m’a été donné en mémoire à mon arrière arrière grand père, Audric Nott, qui a créé une partie de la richesse familiale. Phyléas Qui signifie en Grec ancien, aimer… Surement ce qui au début de ma vie était le prénom qui me représentait le moins bien avant que je me rende compte que chez moi, aimer cela a un coté obsessionnel bien loin de la véritable image de l’amour. Quoi que j’aime la richesse, le pouvoir mais je n’ai pas pensé à le voir ainsi au début. Ce prénom m’a été donné en l’honneur de mon Grand Père Maternel, Phyléas Malefoy. Lucius est le prénom que m'a donné mon père en l'honneur d'un de mes ancêtres, mais aussi car il vient de Lux, la lumière et que mes parents espèrent que je puisse répandre la pureté de la lumière sur notre avenir. Krause Prénom reçu suite à une alliance commerciale entre ma famille et une famille Allemande du nom de Krause. Mes géniteurs ont décidé de me donner celui ci pour montrer qu’ils tenaient à cette alliance, mais je ne parle presque jamais de ce prénom, trouvant sa signification stupide… Le Frisé. Âge et Date de Naissance: Je suis né le 21 juin 1940 dans le Manoir familial en Angleterre, dans le Comté d'Essex. Chose sans importance, je suis du coup, d'un point de vue Astrologique, un Gémeaux et il faut dire que cela me représente bien. Donc j'ai fêté mes 41 ans. Un âge agréable, je dois dire que je ne me sens pas vieillir. Nature du sang: C'est une question dont la réponse est dans mon nom, ma famille, les Nott, est connue pour sa loyauté envers la Suprématie de la pureté du Sang, et le Registre des familles de Sang-Pur a été rédigé pour aider justement ces familles à garder la pureté de leur Sang Noble, donc comme vous pouvez bien vous en douter, je suis un Sang-Pur Situation familiale: Fils d’Edgard Eymerick Eren Nott, ancien Directeur du Département de Contrôle et de Régulation des Créatures Magiques au Ministère de la Magie, né le 16 mars 1915. Et de Scarlett Abigail Malefoy, ancien Professeur à Poudlard, née le 29 janvier 1921 et décédée d’un arrête cardiaque provoqué le 7 aout 1981. J’avais un petit frère qui répondait au nom de Lucius Edgard Krause Nott, employé au Département du Contrôle de l’Equipement Magique, né le 11 novembre 1948 et assassiné de mes propres mains le 25 décembre 1977 ainsi qu'une petite soeur Stefania Aurore Nott, travaillant au département de la Justice Magique, née le 4 février 1947. Je compte bien engendrer d’autres héritiers avec mon épouse Thalia Molly Delilah Prewett-Nott, Chercheuse prothésiste pour le département des accidents magiques née le 1er mai 1946. Une sorcière de Sang-Pur dont je suis tombé amoureux dès notre première rencontre, dont j’ai « pris » la main, éprouvant pour elle un amour obsessionnel et avec qui je suis donc fiancé depuis le 24 décembre 1965 et marié depuis le 21 décembre 1972 pendant le Solstice d’Hiver. Parrain d'Arseni Sevastyan Salazar Gaunt, membre du Bureau International des Lois Magiques, né le 11 février 1958, ainsi que de Beatrice Melrose Gaunt, élève à Poudlard dans la Maison Serdaigle en septième année, née le 21 décembre 1964 et maitrisant le don de Fourchelang. Patronus: C’est un Dragon de Komodo, une espèce de Varan des îles qui finalement me représente bien. Sa capacité de « sentir » par sa langue fourchue sur une très longue distance me rappel ma vigilance, son agressivité est très semblable à la mienne, mais aussi c’est un animal qui représente la réincarnation des êtres morts, ce qui me va aussi car en digne membre de ma famille, je compte représenter mes ancêtres comme si ils vivaient en moi. Et puis c'est normal qu'un être comme moi ait comme Patronus un animal reptilien au sang froid et dont la lignée de l'espèce est pure. Miroir du Rised: M’installant devant ce miroir, ma vision est exactement ce que j’espère déjà au fond de moi en dehors de quelques détails. En faite je me voyais Ministre du Ministère de la Magie à admirer Londres à feu et à sang auprès du Seigneur Voldemort. Mais j’y vois le Morsmordre trônant au dessus du Ciel Londonien avec mon épouse à mes cotés, me tenant la main, le ventre arrondit. Une image qui me perturbe je dois l’avouer car depuis nos années de mariage, elle m’abhorre de plus en plus et n’est jamais tombée enceinte. De toute façon, ce Miroir du Rised n’est qu’une idiotie qui ne fait que dévoiler nos désirs, mais le destin se trouve uniquement entre mes mains. Epouvantard: Je possède un Epouvantard captif dans une malle, créature que je garde justement pour vérifier régulièrement mes peurs, pour les combattre et être un homme sans crainte. Quand j’ai vu la première fois un Epouvantard, je n’étais qu’un jeune étudiant à Poudlard et je me suis retrouvé face à un Dragon. Pour combattre cela, j’ai poussé mes parents à m’envoyer en stage de vacance pour côtoyer de ces monstres dressés et perdre cette crainte. Quand je lançais Ridiculus sur l’épouvantard en Dragon, il se dégonflait tel un ballon. Une fois cette crainte vaincue, j’ai donc réussit à me procurer un épouvantard, j’étais à peine sorti de Poudlard… Celui ci me faisait voir simplement Voldemort décédé, brisant ainsi ma vision de l’avenir et du destin. Mais depuis un moment, l’épouvantard a changé de forme, il prend une toute autre apparence qui m’affecte et m’a surement aidé à être plus tolérant envers mon épouse, il prend la forme de ma femme pendue. Composition de la baguette magique: Ma toute première Baguette, celle que j’ai eu chez Ollivander à mes onze ans pour ma rentrée chez Poudlard, fut choisit par le vendeur, celui-ci ayant considéré qu’elle m’irait parfaitement. Elle avait comme cœur un Ventricule de Dragon et était sculpté dans un bois d’aulne, elle mesurait 28,5 centimètres se montrant très rigide. Mais lors du combat contre mon frère en 1977, celle-ci a été brisée, alors provisoirement j’ai utilisé celle de mon défunt frère qui était sculpté dans un bois d’ébène avec comme cœur un crin de licorne pour une taille de 24,75 centimètres. Mais comme cette baguette n’a jamais su réellement s’entendre avec moi, j’ai été dans l’obligation de la changer, de m’en trouver une autre. Refusant de retourner chez Ollivander pour chercher une nouvelle baguette, j’ai profité de mon poste au Ministère de la Magie pour prendre une baguette saisie à un criminel qui est enfermé à Azkaban. Parmi ces baguettes saisies, je me suis simplement laissé aller à l’instinct pour trouver celle qui prendrait place à mes cotés, ainsi je me suis retrouvé avec une Baguette sculpté dans un bois de If avec comme cœur une Plume de Phoenix et mesurant 32 centimètres, se montrant aussi rigide. Il m’a fallut presque une année pour réussir à dompter cette baguette et qu’elle m’accepte enfin comme véritable propriétaire. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Emploi: De 1951 à 1959, Poudlard dans la Maison Serpentard, de 1959 à 1965 Cycle secondaire en Justice Magique dans le Cursus Connaissances Approfondies du Monde Magique, de 1965 à 1969 Employé au Ministère de la Magie au département des Mystères, de 1969 à 1978 Langue-de-Plomb au Département des Mystères, et depuis 1978 je suis le Directeur du Département des Mystères au Neuvième Niveau du Ministère de la Magie à Londres. Après tout, c’est normal pour un fils de politicien de me tourner vers la politique aussi, la famille Nott est devenue de la Grande Société justement pour ses positions stratégiques. Animal de compagnie: Un Iguane vert qui me tient souvent compagnie, que ce soit au Ministère ou au Manoir, il est plutôt du genre calme à rester sur mon épaule et à regarder ce que je fais ou à fixer intensivement mon interlocuteur. Il répond au nom d'Apophis et c’est surement le seul être à qui je ne ferai jamais de mal.
Caractère
Audric le Jeune :Mystérieux, Audric n’a jamais fait beaucoup parler de lui à Poudlard, il savait déjà très bien qui étaient ses parents, leurs rôles parmi ce groupe qui était appelé les Chevaliers de Walpurgis et en connaissance de cause, il savait aussi que pour son avenir dans ce monde d’incompréhension face à une philosophie d’avenir, il devait passer pour tout monde. Ainsi ce voile de mystère était sa meilleure défense, ne pas trop se faire connaître, ne pas laisser les autres le cerner, agir simplement en personne de Noble Sang, avec un coté sérieux, studieux, mais surtout avec ce digne visage d’un Sang-Pur. Hautain, oui je l’étais à l’époque, après tout j’étais un Nott et de la maison Serpentard, j’avais tout pour donner une apparence supérieur à bien des autres, j’étais fier de mon Sang et même si je ne cherchais pas à me faire remarquer, je ne pouvais pas non plus aller contre ma propre nature. Dès mon plus jeune âge, j’étais déjà extrémiste dans mes pensées, mais après tout quoi de plus naturel pour un membre de cette prestigieuse famille qui porte parmi les siens celui qui a créé le Registre des 28 familles de Sang-Pur, mais aussi qui comporte un des tout premier a avoir rejoint le Gang de Tom Jedusor et les Chevaliers de Walpurgis. C’était dans mon sang, dans mon éducation et dans mon instinct. Bien entendu j’étais aussi quelqu’un de sportif, qui participait au Quidditch pour l’équipe de Serpentard, voulant que ma Maison soit digne de son nom, me montrant un batteur redoutable qui ne manquait pas de crans, de culot ni de sang froid, j’étais acharné sur le terrain car c’était mon seul exutoire pour libérer ma colère, mes frustrations ou ma mauvaise humeur. C’était bien mieux ainsi que de m’en prendre à un autre élève de l’école. Intelligent, je travaillais sérieusement, poursuivant mes études en visant l’optimal, visant que des réussites, même dans les matières que je ne pouvais pas supporter. Je savais que pendant ces études, je jouais mon avenir car si je voulais servir au mieux la cause de mes Parents, celle de ma famille, il me fallait atteindre un haut niveau dans la société, et cela était réservé à l’élite. Tout cela faisait qu’à l’époque j’étais quelqu’un de patient, quelqu’un qui savait se poser, écouter, travailler en se disant que plus tard j’aurai tout ce que je pourrai désirer, que plus tard je pourrai me rattraper sur ces années de calme. C’était peut-être justement car j’étais ainsi serein que personne ne pouvait connaître mes réelles motivations, mais malgré mes efforts je restais quelqu’un d’assez froid et renfermé, n’aimant point trop passer du temps avec les autres en salle commune, ou à me laisser aller aux plans foireux de certains. Je pouvais dire que fièrement je n’avais fait que rapporter des points à ma maison et je m’étais montré exemplaire. Rien ni personne ne pouvait m’éloigner de mon stoïcisme et je ne portais guère attention à ceux qui me nommaient l’homme de pierre.
Audric l’Etudiant : Dès le Cycle secondaire, certains changement s’étaient opérer chez moi. Déjà le gain de confiance en mon potentiel faisait de moi une personne pleine d’assurance, je pourrais même dire quelqu’un d’inébranlable. Mon sang-froid était de plus en plus présent, et je commençais à oser prendre des risques, cumulant les options supplémentaires dans mes cours, voulant prouver à ma famille que j’étais digne de leur nom et du destin qui m’était offert. Très rapidement d’ailleurs, c’était pendant ces études qu’à mon tour j’étais devenu un Chevalier de Walpurgis, ayant même rencontrer celui qui n’était pas encore reconnu de tous mais qui pour mes parents était le Seigneur. Jamais je n’avais douté de mon avenir, ni de mes chances de réussite, ni même de mon parcours. Toujours aussi travailleur, j’avais mis de coté le Quidditch pour me concentrer sur les matières de ces années, et croyez moi j’étais quelqu’un de minutieux voir perfectionniste, et chaque fois que je commettais une erreur, je passais du temps à l’étudier, la comprendre et chercher absolument à la corriger naturellement. Il était important pour moi d’analyser tout ce que je faisais pour ne point reproduire les mêmes erreurs, ce qui m’avait rendu vigilant, que ce soit dans mes actes mais aussi dans mes pensées. Cela m’avait permis aussi d’encore mieux voiler ma réelle personnalité, ce que je pensais de ceux autour de moi, arrivant même à sourire à un Sang-de-bourbe en me disant dans mon esprit que ceci n’était qu’un subterfuge car un jour j’allais le faire souffrir de mille et un maux. Faux, c’était un trait évident de ma personne, certains pouvaient dire aussi fourbe ou Maitre du Subterfuge, mais cela m’avait quelque part préparé à mon avenir. Oui dès cette époque j’avais appris à garder les choses secrètes, à étudier les autres ainsi que la magie et mes cours sans jamais dévoiler la moindre découverte, pensée, ou arrière pensée. Lorsque j’avais besoin de libérer mes frustrations, vu que j’avais abandonné le Quidditch, je me lançais simplement dans la course, courant pour me dépenser. Il m’arrivait aussi de temps en temps côtoyer une jeune femme, mais ne voulant point faire de promesses, ni avoir d’engagement, voulant que mon avenir passe avant tout, pour ce qui étaient des plaisirs charnels je me rendais simplement dans l’allée des Embrumes.
Audric le Grand : Mes habitudes m’avaient donné plusieurs surnoms, dont celui du Grand à cause de ma vanité et du faite que je me tenais toujours droit comme un pique, que je regardais les autres de hauts me sentant supérieur. Mais aussi le surnom du Pervers, ayant été surpris dans l’Allée des Embrumes avec une compagnie peu recommandable. En faite aux yeux de certains j’étais devenu quelqu’un de malsain mais j’étais tellement détaché que cela ne me touchait pas, ni ne me perturbait car après tout je ne faisais strictement rien d’illégal, et puis j’avais des amis dans la famille Burke qui me couvraient pour justifier ma présence en ces lieux sombres. Etrangement d’ailleurs je me sentais bien dans cette allée, peut-être justement car une part noir m’envahissait, faisant de moi quelqu’un de plus ténébreux. Mes études et mes stages étaient à mes yeux des plus important et pour cela j’avais décidé de m’acharner ainsi que de profiter du maximum d’années. Il était important pour moi d’atteindre une réussite absolue et de me faire connaître comme quelqu’un d’une grande valeur. Je voulais être remarqué par le Ministère, je voulais être simplement vu comme un élite sans savoir que derrière, fierté de ma famille, j’allais être aussi pistonné. Ma patience me quittait par contre, côtoyer certains êtres me dégoutait de plus en plus, la vision de voir des nés-moldus vouloir rejoindre le Ministère de la magie, cela me donnait des nausées que je ne pouvais pas qualifier. D’ailleurs j’étais devenu quelqu’un de plus enragé, de plus violent, j’avais du indemniser une personne dans l’Allée des Embrumes après avoir endommagé une de ses employés, ayant montré une forme de haine qui s’était libéré soudainement et brutalement, c’était devenu incontrôlable. Ma frustration avait surement atteint ses limites et je n’arrivais plus à la contenir, mon regard d’ailleurs trahissait de plus en plus l’orgueil et la haine. Le plus difficile était de ne pas commettre d’erreurs, de rester quelqu’un de secret qui ne pouvait pas être cerné ni compris. Heureusement le faite que mes seuls « amis » ou connaissances étaient des personnes de mon rang, mais aussi de ma philosophie, cela rendait les choses plus facile car avec eux point de censures. Puis ma famille savait aussi intervenir pour nettoyer derrière moi. Nettoyer, c’était le mot juste car un coté sanguinaire était bien présent dans mon âme, un coté qui arrivait à effrayer ma famille proche. Pour vous dire, mon Père avait même demandé à un médicomage de vérifier que je n’avais pas été atteint par la lycanthropie en remarquant mon visage si bestial.
Audric le Langue-de-Plomb : Mais voilà, l’avenir professionnel pousse les gens à changer, s’adapter, à devenir quelqu’un d’autre pour de bonnes raisons. Avec le milieu du travail, j’ai appris à me maitriser, à devenir quelqu’un de plus responsable et professionnel, me montrant du coup bien plus stable. Oh je reste quelqu’un des plus hautain mais ce détail m’est vite pardonné par mes collègues car vu mon nom c’est presque une particularité génétique normale. Après tout, un Monstre n’est pas qu’un être fait de violence ou de brutalité, un monstre est aussi l’être qui rôde au milieu de vous, celui qui devient votre ami, et qui d’un coup abat des cartes sur une table en vous mettant à nu avant de vous jeter à la rue totalement dépouillé et humilié. Je suis réellement sérieux dans mon travail, consciencieux même, concentré sur chaque tâche qui m’est confiée, attentif à chaque travaux qui se retrouvent entre mes mains. Je cherche l’excellence dans ce que je fais, je désire être le meilleur dans ma profession. En plus il faut dire que les mystères de la magie, les secrets de ce monde, sont des choses captivantes. L’animal guerrier se retrouve maintenant avec un costume d’homme du grand monde, et je fais la fierté de ma famille en montrant à tous mes talents, mon intellect, prouvant à ceux qui se trouvent sur mon chemin que rien ne m’est impossible. C’est une période de ma vie où mon esprit s’est calmé, surement car le travail m’a permis de défouler tout ce qu’il y avait en moi, mais c’est aussi l’époque où j’ai appris à user d’une nouvelle arme, l’influence. Je crois que c’est ce travail qui m’a appris à porter plusieurs costumes, l’homme politique, le noble d’un haut rang social, le mangemort, le mari amoureux, le mari monstrueux… Peut-être que vous ne saurez pas qui je suis réellement, mais moi je le sais parfaitement, sans m’y perdre malgré ces tenues car je suis chacun d’eux, aucun n’est comédie, tous sont réels. Sombre, je le reste mais c’est une chose qui colle parfaitement à mon travail, un homme subtile qui sait user des mots, qui sait cacher ce qu’il est et ce qu’il fait.
Audric le Directeur du Département des Mystères : Quand je suis devenu Directeur du Département des Mystères, j’ai du changer une partie de mon comportement pour évoluer et entrer dans cette sphère de la société. Une image des plus noble tout en gardant la froideur digne de mon nom et de mon poste. Perfectionniste, je fais attention à tout ce qui se produit au Ministère, surveillant le travail de tous, me penchant sur chaque projet. Je suis devenu un requin, patient et létal, ne laissant rien m’échapper. Mais je suis ainsi aussi dans les réunions ou les festivités entre personnes de mon rang, n’hésitant pas à remettre à leur place ceux qui n’ont point à y être, n’hésitant pas à mettre en avant ma vanité, mon rang et ma stature. Droit, impérieux, je suis telle une statue vivante, avec la même dureté ainsi que son charisme, me montrant toujours imposant face aux autres. Oui, c’est exactement cela, j’impose ma présence, voulant que tous puissent sentir que je suis présent, que je suis la à porter mon regard sur leurs actes. Restant un être totalement intolérant envers les échecs, je ne veux que la perfection, que ce soit dans ma vie privée ou professionnelle. Mains n’y voyez point un trouble quelconque, n’y voyez pas un mal qui ronge mon esprit, c’est ma nature et ma volonté d’être ainsi. Quelque part, j’ai su renfermer la période la plus violente de ma vie, enfin l’enfermer aux yeux de tous. En quête de prestige, je ne veux que gloire sur mon nom, sur ma famille, je veux que tous reconnaissent les Nott comme il se doit, que mon nom apporte à la fois respect et terreur. Je suis Audric Nott, je suis celui que vous devez fuir, je suis celui qui fauche les âmes de ceux dans mon ombre… Je suis votre enfer. Moi fidèle serviteur de Voldemort
Audric le Mari : Ne croyez pas que le mariage ne soit que malheur, j’aime ma femme, je tiens sincèrement à elle, je suis épris d’elle d’un amour obsessionnel et inconditionnel, lui offrant tout ce que j’ai de bon et ma fidélité la plus totale. Aucune femme ne m’intéresse autre que celle qui porte mon alliance, mais cela ne lui suffit point. Non, elle me repousse souvent, elle me refuse son amour et cela me rend violent avec elle, il m’arrive de craquer, de lever la main sur sa personne. Ne croyez pas que cela me fait plaisir car quand je lui fais du mal, je me fais du mal, tout ce que je lui demande c’est qu’elle m’aime. Je tente pourtant de la séduire, lui offrant présents, lui offrant des intentions et mon attention. Elle est ma plus grande faiblesse, car j’ai peur qu’elle disparaisse, qu’il lui arrive quelque chose, elle est aussi la seule à réussir à m’apaiser, ou à me calmer quand je suis au bord de la crise de haine. Elle sait comment agir avec moi, comment me faire chanter en me menaçant de se faire du mal. Certes, notre mariage ne s’est pas construit sur l’amour, j’ai manipulé, usé de chantages, de moyens de pressions, tout cela pour obtenir sa main, elle femme si magnifique qui m’ensorcelle malgré sa surdité, elle femme qui fait battre mon cœur et me donne envie de la chérir. Mais elle ne voit pas cela, elle ne voit que le méchant Audric Nott et s’oppose à moi. Qu’est ce que je déteste quand elle est ainsi, me blessant gratuitement en se refusant à ma grandeur, m’humiliant quand elle me dit ne point m’aimer. C’est dans ces moments la que je ne veux plus l’entendre, que je deviens ce monstre qu’elle hait. Ce n’est pas un mariage facile, et pourtant je l’aime, je ne vais pas voir ailleurs, malgré qu’elle semble incapable de me donner des héritiers, je ne veux pas me séparer d’elle car depuis que je suis né, aucune personne n’a su me toucher, me faire sentir aussi bien qu’elle. Aucune autre femme ne mérite ma présence à ses cotés, et si quelqu’un ose la critiquer, ou la regarder de travers, cette personne a intérêt à courir loin pour sa vie car je saurai la défendre contre tout, la protéger contre les autres. Elle est précieuse à mon cœur, elle est ma source de force, ma muse… Elle si humble et douce, semblant être mon opposé. Tant que je vis, il ne lui arrivera rien, mais si un jour elle me trompe, elle comprendra que mon pire défaut est ma jalousie, si puissante, si virulente, si destructrice. Et pourtant je lui en ai fais vivre des choses, elle qui au début de notre mariage, je gardais enfermée dans notre demeure pour éviter qu’elle tente de fuir, elle que j’ai tenue éloignée de sa famille, que j’ai tenté de briser pour qu’elle se soumette. Mais ce n’est que détail car tout ce qui compte, c’est que je l’aime.
Audric le Mangemort : Surement un des rôles où je me sens le plus à l’aise car si je suis Mangemort, ce n’est point pour une raison politique, une soif de puissance ou la recherche d’obtenir une chose particulière de Voldemort, non c’est parce que je suis en totale osmose avec les préceptes du Sombre Seigneur et cela bien avant qu’il soit connu, bien avant que les Mangemorts soient. Depuis longtemps je suis un être suivant cette voie alors que nous étions encore que les Chevaliers de Walpurgis. Sous ce masque je suis naturel, froid, cruel, laissant parler mes plus sombres facettes, ne pensant qu’à l’extermination et la soumissions de ces moldus, ne pensant qu’à la vague de pureté que nous allons apporter en détruisant les Sang-de-bourbe qui rôdent dans ce monde, en brulant les Cracmols qui peuvent apporter magie à de futurs lignées impures. Dévoué à la cause et à Voldemort, je ne suis qu’un être sans cœur ni âme, inébranlable et implacable, un être qui ne désire qu’une chose, devenir le plus proche allié, le plus fidèle combattant du Seigneur des Ténèbres, celui qui aura la reconnaissance de notre sauveur et qui aura les éloges de cet être dont la grandeur est dans sa pensé et non uniquement dans sa magie. C’est une fidélité totale que j’offre à notre Maitre, attendant le jour où son nom sera victoire en ce monde, formant de jeunes Mangemorts, veillant à leur respect de nos préceptes, veillant à ce que missions soient exécutées avec perfection. Je suis Mangemort car c’est mon sang, mon âme et mon cœur, je suis Mangemort car c’est ainsi que je suis moi.
Drakes n’était au début qu’un Dragon de Komodo fait de brume et de lumière lorsque j’invoquais le sortilège du Patronus. J’usais des pensées les plus joyeuses et positives que j’avais en mon cœur et mon âme pour l’invoquer. C’est à dire mes fiançailles avec Thalia Prewett, mon mariage, mon intégration aux Chevaliers de Walpurgis et enfin des Mangemorts. Mais entre temps j’ai évolué pour donner réellement vie à ce Patronus, devenant un Daemon, donnant du coup un corps physique à mon patronus. Animal pur descendant du Mégalania, Drakes est un varan mesurant trois mètres pour un poids de quatre-vingt-douze kilogrammes. Malgré son nom, Drakes est une femelle représentant justement la sagesse que d’habitude je n’écoutais pas mais cela est aussi naturel vu que les Dragons de Komodo sont des animaux qui usent d’une reproduction monoparentale appelée Parthénogenèse. Elle arbore des écailles épaisses et ossifiées d’une couleur verte sombre avec un reflet de gris, des griffes imposantes ainsi qu’acérées, une mâchoire sanglante dont la salive est une combinaison d’infections et de bactéries provoquant des morsures gangréneuses. Malgré son apparence assez imposante, c’est un animal pouvant se déplacer rapidement mais à l’aveugle car ses sens sont assez faibles en dehors de son odorat au travers de sa langue qu’il sort régulièrement pour analyser son environnement.
Maintenant que vous avez une vue d’ensemble de l’apparence de cette chère Drakes, parlons de sa vision des choses, de son caractère et de ses préférences. C’est une Patronus gourmande et carnivore exclusivement, qui apprécie la viande morte comme vivante, elle affiche aussi un caractère des plus détestables et agressif si elle a faim, donc il est réellement nécessaire de combler son appétit. Il faut savoir que Drakes mange jusqu’à 80% de son propre poids, mangeant la chaire et broyant les os, ce qui vous laisse deviner que son appétit est féroce, mais au moins cela devient pratique quand il faut se débarrasser d’un corps. Elle se montre rapidement caractérielle et refuse de se laisser marcher sur les pieds, même par ma propre personne, usant rapidement de froideur quand elle me parle mais toujours en tentant de me guider et de me conseiller. Etant une part de moi, elle sait que je n’écoute point les mots libérés avec douceur alors elle s’impose, cherchant à me faire écouter pour m’apporter un peu de raison, me retenir dans mes actes ou me guider à une plus grande subtilité. C’est une réelle conseillère pour les pièges vicieux ou les coups les plus tordus, tout comme elle apporte la paix et le calme quand il s’agit de Thalia ou des enfants Gaunt. En faite je peux dire qu’elle joue autant le rôle du Shogun des Ombres, que celui de la Bonne Conscience, cherchant à me rappeler que certains actes sombres pourraient altérer mon avenir ou retourner la situation d’une façon que je ne désire point réellement. C’est une Patronus assez patiente malgré tout, qui sait parler longuement sans s’énerver, qui sait imposer ses idées et débattre, mais qui surtout est réellement bornée.
Ce que pense Drakes de mon entourage se résume facilement, et c’est surement cela qui fait d’elle ma bonne conscience car elle est ma raison avant ma rage, elle est cette part de moi embrumé par ma haine et sait du coup voir plus intensément en mon âme que ma propre personne.
• Thalia : Elle considère que cette femme est bien patiente de supporter tout cela, qu’elle est quelque part d’une grande force et volonté de vivre pour réussir à endurer de tels traitements et encore tenir debout, offrant de temps en temps des occasions que je n’arrive pas à saisir et qu’ensuite Drakes me reproche. Ma Patronus pense que si j’arrive à ouvrir un peu plus les yeux, tout pourrait changer avec Thalia, mais je ne l’écoute presque jamais à ce sujet. Je pense que Drakes admire quelque part la jeune Prewett qui est devenue mon épouse. • Arseni : Pour ce jeune Gaunt, Drakes le considère comme si il était mon propre fils, me rappelant souvent de lui consacrer plus de temps, plus de paroles et de me montrer telle une image paternelle digne de ce nom pour ce dernier. Il voit en ce jeune homme quelqu’un qui pourrait devenir un grand nom dans l’avenir des sorciers mais qui a juste besoin d’être un peu guidé, et elle tente souvent de me convaincre de laisser Arseni faire sa jeunesse, que la responsabilité arrivera bien assez vite à ce dernier. • Béatrice : Je ne sais pas pourquoi, mais Drakes ne l’aime pas du tout, peut-être une jalousie, ou je ne sais quoi d’autre, mais elle la considère comme instable, dangereuse et surement bonne à enfermer. Elle pense sincèrement qu’elle n’aura qu’une très mauvaise influence sur Arseni et le retardera dans son évolution. Elle cherche souvent à me pousser vers une moins grande tolérance pour cette dernière et me dicte de la pousser vers des fiançailles avec un mâle qui sera la dominer.
J’avoue qu’il m’a été facile d’accepter Drakes, déjà parce que je l’ai désiré mais aussi elle a su de suite comment s’imposer à moi, comment me parler et me convaincre de l’écouter. Elle me protège des autres et de moi même, alors un conseil, pensez à respecter Drakes sinon elle ne me retiendra pas.
Pseudo et âge: Je suis le Papy Où as-tu trouvé le forum ? J'y suis et j'y reste Personnage: inventé-Famille de la saga As-tu un autre compte sur BP ? Oui Présence: tous les joursi Une remarque ? Run for your life
Enfant de l’été, je suis Audric Phyléas Lucius Krause Nott et ceci est mon histoire, ma grandeur, mon passé. Enfant de l’union d’un Nott et d’une Malefoy, j’ai grandi dans le luxe, la grandeur et la noblesse, éduqué dès le plus jeune âge à la discipline des Sang-Purs, formé par un père strict et distant, par une mère aimante et ambitieuse, j’étais leur espoir, j’étais leur trésor, j’étais le joyaux de cette famille qui m’a tout donné. Vie, corps, âme, pensé, force… Je dois tout à mes géniteurs, à mon environnement, à cette famille qui a toujours su me donner le meilleur. Mon père ne me parlait que de pureté, de grandeur, d’avenir, de destin, chaque morts sortant de sa bouche n’étaient que sur la gloire de la famille Nott, sur la pureté de notre esprit, sur la puissance de notre nom. Ma mère me parlait de Serpentard, de magie, d’occultisme, de philosophie, de la perfection que représente notre vie et la nécessité à protéger ce don, ce droit. Pour dormir, je n’avais point droit à une petite histoire féérique, non Mère me parlait du Registre des Sang-Purs, des lignées, voulant incruster en mon esprit les noms de chaque famille, de chaque personne importante de notre histoire, il n’y avait point la place pour les sentiments, pour la douceur maternelle ou pour les émotions, l’intellectuel et la noblesse primait sur tout. Une jeunesse où je ne manquais de rien, que ce soit matériellement parlant ou dans l’éducation intellectuelle, mais il n’y avait point de place pour l’amour chez les Nott, un enfant était un héritier, un remplaçant, quelqu’un qui est né avec des responsabilités futures à assumer et qui avait à peine assez de temps sur toute sa vie pour être prêt et digne des attentes de ceux qui l’ont engendré. J’avais sept ans quand Stefania a vu le jour, ma petite sœur, celle que j’adore mais que je jalousais car autant je recevais l’éducation, autant elle recevait l’amour familial, bercée par des intentions plus délicates, par des mots et des gestes plus tendres. J’étais envieux, et ce fut une leçon, celle que mon géniteur me donna… La jalousie, l’envie, c’est une arme, celle de chercher à posséder ce que l’on ne possède pas, éveillant l’ambition, poussant à forcer, à écraser ce qui est sur le chemin pour obtenir ce que l’on considère être un droit. Des mots que je ne vais jamais oublier, une ligne de conduire que je vais adopter. Ce que je veux, si ils ne me l’octroient pas, je le prends. A mes neuf ans, c’est Lucius qui fit son apparition, un petit frère qui est né fragile, plus faible, souvent malade et qui attira encore plus d’attentions et d’intentions que Stefania. C’est lors que j’ai compris que je ne suis pas juste l’ainé, je suis le pilier, celui qui devrait faire vivre cette famille, celui qui devra la représenter au travers du temps. Point de sentimentalisme dans cette vie, je suis le responsable des futurs générations, je suis l’enfant roi qui devra gérer les plus faibles, les plus jeunes, qui devra faire que le nom des Nott continue à grandir et être un symbole de grandeur, de crainte et de pureté. Pureté de l’âme, pureté du sang, enfant j’avais déjà compris que ma vie serait froideur, non par châtiment ou destinée mais par choix, être celui implacable, intouchable, pour le bien de ma famille, pour le bien de Stefania et Lucius. Je continue à grandir, à me préparer pour Poudlard, la magie apparaissant chez moi à mes dix ans alors qu’un des serviteurs de la maison, un Litz, voulait m’interdire de prendre un livre en disant qu’il était tant que le jeune maitre que j’étais aille se coucher, furieux qu’un être inférieur s’oppose à moi, je me suis rebellé, j’ai aussi le ton, et quand j’ai voulu pousser cet homme plus grand que moi c’est un flux de lumière qui éjecta le domestique, le blessant. Tout ce que j’en ai éprouvé était une fierté, celle de voir un petit filet de sang couler de son front, comprenant que bientôt un hibou apporterait le message m’offrant ma place à Poudlard comme mes parents m’avaient annoncé. J’avais ensuite pris le livre pour l’emporter dans ma chambre, montrant cette force qui m’anime, celle de ne laisser personne me commander et j’ai passé l’année à me préparer pour cette école qui aurait l’honneur de recevoir Audric Phyléas Lucius Krause Nott parmi ses élèves.
Premier Septembre, jour de la rentrée pour Poudlard, j’avais tout ce qu’il me fallait sauf la baguette, me rendant chez Ollivander avec Père pour faire acquisition de ce bois qui allait soit disant devenir très lié à ma personne, un outil rien de plus. Je n’avais jamais compris comment les Ollivander pouvaient être reconnu parmi nous comme une famille digne, une famille de Sang-Pur. Certes ils font un travail impressionnant mais ils n’ont rien de noble, ils sont des artisans et ne valent pas mieux que les Weasley, une famille dont le sang n’est point souillée mais dont le nom n’est en rien grand. Bref la bas, très rapidement le vendeur n’eut aucune hésitation en me regardant, il apporta une baguette dans sa boite, en Aulne avec un Ventricule de Dragon, m’annonçant qu’il ne faisait aucun doute que cette baguette me serait parfaite. Et bien sur le moment j’avoue que je m’étais dis que je verrai bien si ce sera le cas, mais que ce n’était pas à un simple vendeur de dicter ce qui me conviendrait le mieux. Je me notais déjà le visage de cet homme dans ma mémoire en me disant qu’un jour je viendrai l’écraser pour avoir osé prétendre mieux savoir que moi ce qui me serait parfait. Cet achat fait, je n’avais que libéré un souffle de dédain avant de rejoindre les autres sur le quai pour prendre le Poudlard Express. Je n’avais point montré de difficulté pour me mélanger à d’autres de mon rang, des Malefoy, des Flint, des Lestrange… Que des noms d’êtres qui pouvaient me comprendre ainsi que souffrir avec moi de la présence de certaines familles, ou de certains noms qui étaient presque de l’anonymat tant ils ne représentaient rien. Les premiers échanges étaient facilement prévisibles, chacun à notre tour nous mettions sur le tapis la grandeur de notre nom, des commentaires sur les positions sociales de nos géniteurs, des grands noms de la famille, discutant de notre supériorité évidente nous jeunes hommes de la grande société malheureusement obligés de se mêler à certains membres de la plèbe, des êtres qui ne devraient même point avoir droit de nous regarder. Arrivé c’était la fête, tous les élèves présents dans la grande salle, ceux de toutes les années, ceux attendant de voir qui sont les nouveaux et ceux attendant de connaître leur maison. Je n’avais aucun doute quand mon nom a été donné, me redressant fièrement pour me rapprocher de Choixpeau, m’installant alors sur le tabouret le temps que ce dernier donne son verdict. Mais ce stupide objet magique qui ne fait soi-disant jamais d’erreur semblait avoir des difficultés à se décider. « Le caractère d’un Gryffondor, l’Intelligence d’un Serdaigle, l’Ambition d’un Serpentard. » Il marmonnait ces mots et pendant un instant mon regard s’assombrissait. Je m’étais senti crispé jusqu’à entendre « SERPENTARD », me redressant ensuite en lâchant simplement que je le savais de toute façon. Choixpeau inutile et défectueux. Allant prendre place avec ceux de la digne maison j’attendais la fin des festivités pour prendre place aux dortoirs, installer mes affaires en instaurant mon cercle de vie. Dès le lendemain les cours allaient commencer et très rapidement j’avais trouvé mes préférences, certains attirant toute mon attention comme la Fabrication de Potions Magiques et la Métamorphose, d’autres quand à eux semblaient moins captivant comme le vol sur balai et l’Astronomie.
Une première année qui m’avait permise de prendre mes repaires, de me placer à Poudlard en commençant à former ma petite bande, trouvant alliés chez certaines personnes de grands noms, m’installant petit à petit pour placer des repaires fixes, des positions inébranlable dans cet établissement. Jeune j’avais déjà compris qu’il était important de trouver les secrets de ces murs, les lieux cachés, les lieux qui permettraient d’être hors des regards. Je m’étais aussi adapté par rapport aux différentes matières, montrant un comportement différent dans certains cours qui me captivaient plus que dans d’autres qui n’arrivaient pas à raviver mon intérêt. L’Astronomie était un cours que je prenais de haut, point très complexe ni intéressant, mais même si pendant ce cours je me montrais distant, je faisais attention de bien réviser par après pour ne point prendre de retard dans la matière car même si un sujet me dérangeait, il était important à mes yeux d’exceller. La botanique par contre m’intéressait, point parce que j’avais une infinité avec les plantes, loin de la… Mais bien parce que ces dernières avaient une grande utilité dans la fabrication de potions magiques, chose que j’avais très rapidement appris à apprécier car d’ailleurs ce cours de potions était celui qui attirait le plus mon attention, un cours prenant qui me laissait rêver car finalement la magie est puissante, la magie est grande mais pas toujours discrète alors que les potions permettaient justement d’user de plus de subtilité. L’autre cours qui arrivait à me captiver de la sorte était celui des métamorphoses, celui du pouvoir de transformer une chose en une autre, d’altérer la nature même d’un être ou d’un objet… Juste la théorie sur cette magie arrivait déjà à me rendre rêveur. L’Histoire de la magie quand à lui n’était qu’un cours d’études, de connaissances pures, donc point besoin d’une grande concentration. Les sortilèges comme la défense contre les forces du mal sont une base que tout sorcier est obligé de connaître, ils sont notre essence, alors oui je m’étais penché dessus avec autant de sérieux que possible, m’entrainant surtout personnellement après les cours. Pour ce qui était du dernier cours, le vol sur balais, j’avais pris le temps bien sur de suivre ces leçons mais avec une certaine légèreté. C’était aussi mon choix que de rester présent à Poudlard lors des vacances de Noël et de Pâques, préférant rester en ce milieu studieux que de rentrer chez moi et me laisser distraire. Oui cette première année était une prise de pouvoir, une étude du terrain et les premiers accords formés en trouvant de futurs alliés.
Le retour au manoir n’avait été qu’un passage éphémère pour me préparer à l’année suivante, prendre quelques avances pour les études, réfléchir aux options qui se présentaient à moi. Ma soif intellectuelle me poussait à vouloir toutes les options, ma raison me disait de prendre mon temps. Alors après une longue hésitation, pour cette seconde année, j’avais pris l’option des Etudes des Runes et des Etudes des Moldus. Oui Etudes des Moldus, chose qui peut paraître étrange venant de ma part, mais je voulais me faire mon propre avis sur les Moldus et ne point uniquement suivre l’avis de mes parents. Je ne m’étais pas intéressé à la Divination, considérant que cette matière était absurde, trop aléatoire et faillible vu qu’aucun avenir dévoilé n’est incontournable. Et l’étude des Arts et Musiques est faite pour ceux qui ont besoin de développer une part émotionnelle d’eux. J’avais aussi passé du coup les tests pour rejoindre l’équipe de Quidditch, car même si je n’aimais pas voler en balai, il était nécessaire pour la gloire et l’intégration de m’intéresser à cette discipline qui aiderait aussi au maintien de ma condition physique. Sérieux, travailleur, me faisant ma petite bande, devenant batteur pour Serpentard, suivant les cours tout en m’imposant, montrant aussi à certains professeurs que je ne me pliais point à des ordres si ceux ci manquaient de respect, j’agissais en élite dans un milieu qui se devait de me considérer comme tel. Je n’étais point un simple étudiant, point un pauvre petit venant de n’importe où, j’étais Audric Phyléas Lucius Krause Nott, fils d’un membre du Ministère de la Magie, héritier d’une grande famille ayant ses propres domestiques à son service. A nouveau les vacances se passaient à Poudlard, toujours par choix, et au retour au Manoir après cette seconde année, j’étais fier de pouvoir dire à mon Père qu’il avait raison, que ce que j’avais étudié sur les Moldus ne faisait que confirmer qu’ils n’étaient que des êtres pitoyables.
Troisième année, une rentrée comme les autres, deux nouvelles options s’offraient à moi, et sans hésitation j’avais pris l’Arithmancie qui m’aiderait dans le développement intellectuel et les Soins aux Créatures Magiques, non point par passions pour ces animaux étranges mais car il était nécessaire de mieux connaître les créatures de notre monde ainsi que comment les tuer ou ce qu’il pouvait être utilisé chez eux. D’ailleurs j’avais très vite ressenti un certain intérêt pour le sang de licorne. J’étais devenu aussi le chef de mon petit groupe composé de Serpentard, certains de grandes et bonnes familles, d’autres juste des larbins manipulés pour se salir les mains à notre place. Nous étions une belle équipe, fiers de notre sang, de notre rang, agissant pour se montrer comme nous étions… Supérieurs. De l’autre je me battais aussi avec l’équipe de Quidditch pour marquer l’école de mon nom, voulant réellement devenir quelqu’un. Ce qui comptait n’était point que mes parents puissent être fiers de moi, mais que je sois fier de mes exploits, voulant devenir un homme grand, responsable et puissant, un futur chef de famille. Je n’avais d’ailleurs aucun problème de comportement à Poudlard, ayant toujours su me comporter en suivant les règles et commandements mais si je devais faire des actes répréhensibles, je m’arrangeais toujours pour avoir un pigeon à lancer dans l’histoire, quelqu’un pour se salir les mains et prendre les blâmes sans me tacher. C’est à cela que servent justement les pigeons, les larbins, à se sentir fiers de trainer avec ces êtres qui leur sont supérieurs et à faire les sales tâches pour nous en contrepartie.
Point besoin de tirer en longueur mon passage à Poudlard, je ne faisais qu’évoluer, me préparant à l’avenir, me montrant de plus en plus présent et imposant. Pour certains j’étais l’homme de pierre, celui qui ne connaissait aucune faille. Exemplaire j’avais reçu des récompenses à Poudlard pour mon sérieux, mon travail exemplaire et mes actes nobles. Hautain certes mais je faisais tout pour que mon nom soit marqué à Poudlard comme un de ceux qui ont fait l’honneur de cette école. Nott ne serait jamais un nom que j’allais entacher comme certains se permettent de faire, Nott ne sera que la gloire. La Quatrième année se passait à merveille, la cinquième aussi et sans le moindre accrochage, Je n’avais jamais faibli face à l’adversité, aux difficultés, me montrant certes distant envers ma famille, envers mon petit frère et ma sœur, mais ce n’était pas par haine ou jalousie, non je considérais que j’aurai tout le temps à l’avenir de m’occuper ou de veiller sur eux quand je serai devenu une personne importante en ce monde. J’avis pris du coup les BUSE avec sérieux, car même si ils ne sont que les premiers examens, pour moi ils étaient importants, considérant que tout acte passé sera marqué dans mon dossier et que tous les examens devaient montrer ma perfection, démontrer que j’étais un élève exceptionnel, une personne que tout le monde voudraient voir prendre place dans leurs postes. Mère qui me surveillait souvent, profitant de son rôle de professeur à Poudlard, tentait de s’imposer dans ma vie, venant surveiller mes résultats, se méfiant un peu de ma personne. Etrangement quand il arrivait un accident à un Sang-de-bourbe, ou qu’il y avait eu des règlements de compte, ou encore des accidents occultes, elle cherchait toujours à savoir si j’étais impliqué, même si rien ne pouvait me faire soupçonner, même si d’ailleurs ma propre personne n’était pas lié à un de ces faits. Je m’étais toujours demandé pourquoi elle n’avait point confiance en mon être, ce qu’elle craignait. Je savais que mes parents s’aimaient, que père n’avait aucun geste sombre envers ma mère, alors je ne voyais pas ce qu’elle pouvait me reprocher. Ne me doutant point qu’une mère connaît son enfant sans même lui parler et qu’elle voyait déjà dans mon comportement des actes ou des faits annonciateurs d’un avenir bien plus sombre que ce qu’elle pouvait accepter. D’ailleurs pendant la sixième année, j’avais ressenti l’obligation de faire face à ma mère, de discuter avec elle à Poudlard sur mes intentions, sur son comportement. Discussion était née, débat, dispute… J’avais haussé le ton en refusant de me laisser soumettre par une femme Malefoy, même si j’étais la chair de sa chair, je refusais qu’elle ose m’imposer quelque chose ou décider pour moi. Le ton de plus en plus fort, je n’avais pas su me contenir « Je n’ai point à t’écouter, tu n’es qu’une simple Professeur de ces lieux, je vise bien plus haut. ». J’avais totalement refusé de continuer la conversation pour reprendre le cours de ma vie, replonger dans mes études pour préparer les ASPICs, ces examens qui allaient clôturer mon premier cycle d’études. J’avais pris chaque cours au sérieux, chaque examen, et c’était fier que j’avais quitté cette dernière année du Cycle Primaire, retournant au Manoir en sachant déjà ce que je comptais faire l’année qui suivrait. Père voulu fêter mes résultats, mais j’avais clairement refusé, exprimé que ceci n’était qu’une pierre à la fondation de mon histoire et que fête aura lieux quand tout sera bâti et que je deviendrai quelqu’un. En attendant, même si j’ai le succès, même si j’ai eu récompense à Poudlard, je ne suis pas encore totalement satisfait car ce n’était qu’un premier pas et non la conclusion, le plus difficile reste à faire. Mais d’une certaine façon, j’allais recevoir ma récompense, une fête privée bien plus importante que tout ce que j’aurai pu recevoir de ma famille.
Alors que j’avais déjà préparé mes inscriptions pour Poudlard, comptant suivre le Cursus de Justice Magique en connaissance approfondie du Monge Magique, espérant dans l’avenir percer les mystères de la magie, des plus grands secrets, Père était venu me rejoindre, déposant sur la table un médaillon en me disant que celui-ci était un Portoloin, m’expliquant que si j’avais le courage, il me suffirait de prendre ce médaillon pour partir du Manoir et rencontrer ainsi une personne qui souhaitait me voir, une personne qui avait suivi mon évolution et qui semblait être un allié de Père. Je ne connaissais rien de cette histoire avant ce jour, je n’avais jamais entendu parler des Chevaliers de Walpurgis. Certes j’avais vu le nom de Tom Jedusor mais c’était celui qui avait eu les plus grandes distinctions à Poudlard, telle que la Médaille du Mérite, un nom présent dans la salle des Trophées, mais je ne m’attendais pas à tomber sur une toute autre histoire. J’avais regardé ce médaillon en me posant bien des questions, me demandant quel piège cela pouvait avoir, réfléchissant à ce qui pouvait m’attendre. Qui aurait pu suivre mon évolution et être lié à mon père ? Qui pourrait s’intéresser à un jeune étudiant qui ne faisait que suivre sa voie vers un avenir politique pour rétablir l’ordre des choses et la suprématie de la pureté ? Le temps était passé longuement, le temps s’écoulait très lentement, mais finalement j’avais cédé pour prendre ce médaillon et me faire happer par la magie, emmené au loin sur une terre que je ne connaissais point, dans un environnement plutôt funeste pour voir une silhouette noir à quelques pas, voir un homme se rapprocher de moi au visage couvert. Il est complexe de résumer ce qu’il s’était passé ce jour la, des questions, des mots échangés, une potion au gout étrange forçant mes mots à se dévoiler sans détours. La magie qui s’y trouvait était sombre, de la douleur était aussi présente, mais je ne pliais pas, je refusais d’être traité en chien. Les mots continuaient, les interrogations, les idées, les ordres, les menaces, la converse était des plus particulière, des plus improbables. Suite à toute cette discussion… Confrontation ?... Finalement l’homme au visage caché m’avait donné une tâche, apporté un objet dans une demeure du monde Moldu, une demeure qui appartenait à un Sorcier qui semblait porter un grand intérêt pour ceux sans magie, qui d’ailleurs serait marié à l’une d’elle. Cet objet, je le connaissais, je l’avais étudié dans un des livres de la demeure Nott, c’était un objet dangereux, destructeur mais je n’avais rien dis, comprenant ce qu’ils attendaient en sachant quelle prudence je devrais faire preuve en utilisant celui-ci.
Rentrant en usant du médaillon, je n’avais pas pris le temps de m’adresser à père, ne faisant qu’obéir à cette demande, à la fois par curiosité face à la suite mais aussi car une part de moi était convaincu que c’était la chose à faire, que je devais suivre ces indications pour trouver place la où mon destin voulait me guider. Je m’étais déplacé des plus discrètement au milieu de ce monde étrange et sans sorcier, ce monde basé autour d’une technologie hérétique, un monde d’êtres ignorants et apeurés face à l’inconnu. Je me rendais à cette demeure, faisant le tour en regardant par les fenêtres, ouvrant la porte arrière en toute discrétion pour entrer en ces lieux et y déposer le présent de l’homme au visage inconnu. A peine cela fait, je l’activais et ressortais sans attendre pour rentrer au Manoir et attendre des nouvelles. Les jours passaient, le temps défilait, la rentrée à Poudlard allait approcher et une part de moi rageait intérieurement, me disant que maintenant ce service rendu, ils n’allaient plus me contacter. Mais je m’étais trompé car alors qu’un jour je me levais, m’apprêtais pour la journée à venir, Père m’avait attrapé par l’épaule pour transplaner avec moi, m’emmener dans ce lieu sombre où j’avais déjà été, sentant le parfum funeste qui habitait les lieux. L’homme au visage masqué avait décidé du coup de me présenter la silhouette sombre qui se trouvait déjà présente la dernière fois, l’homme qui n’était autre que leur chef, un Mage Noir des plus puissant, un Mage Noir qui se battait pour notre suprématie. Celui-ci avait décidé vu mes débuts, mon évolution, mes pensées et la tâche que j’avais accepté que je représentais un avenir pour ce dernier, que je pourrai servir à ses objectifs. Ainsi comme mon père, qui semblait connaître ce Sorcier noir depuis longtemps, j’étais devenu un Chevalier de Walpurgis, un des premiers serviteurs de celui que le monde allait connaître comme le Seigneur des Ténèbres.
Le retour à Poudlard s’était faite avec une nouvelle force en mon cœur, un nouveau désir, une nouvelle ambition. Je n’étais plus juste un futur chef de famille qui devait viser un poste important pour imposer la grandeur des Nott, j’étais aussi maintenant un homme lié à un groupe d’êtres aux convictions idéales, des convictions qui étaient naturellement les miennes et qui me donnaient l’impression de ne point être seul à être lucide en ce monde. Ce groupe encore méconnu de beaucoup était pour moi la solution de l’avenir et pouvoir apporter ma pierre dans son évolution était important alors je commençais mon année en Justice Magique, Connaissances Approfondies du Monde Magique en sélectionnant mes options avec grand intérêt. Défense contre les Forces du Mal, car après tout rien n’était plus important pour un être comme moi de voir comment les sorciers pourraient justement combattre ceux de mon rang, l’Etudes des Moldus pour continuer à surveiller ce monde, ainsi que le Droit Moldu qui me permettrait d’approfondir mes connaissances et personne ne pourra contester que ma vision sur les Moldus était entachée par un manque de connaissance sur le dit sujet. J’avais maintenant mis de coté le Quidditch, occupation certes distrayante mais bien moins importante que le reste de mes travaux, par contre je n’avais point hésité à postuler comme Préfet de Serpentard, après tout j’avais été connu à Poudlard pour mon sérieux, mon comportement exemplaire et strict… Ce qui est normal, j’avais des larbins pour faire le sale boulot à ma place. Ce fut un retour où je m’imposais comme étant noble de sang, d’esprit et de foi, m’imposait face aux autres en regardant les inférieurs de haut, agissant en digne Serpentard, travaillant sur chaque cours avec un sérieux exemplaire, travaillant sur chaque matière comme si toutes étaient importantes, refusant de m’éloigner de l’avenir que je me donnais, refusant d’ailleurs toutes positions autres que celle pour mes objectifs. Ainsi j’avais repoussé toutes les avances de femmes qui désiraient se nouer à ma personne, ayant d’ailleurs imposé à ma famille de ne point me prévoir de mariage arrangé. Après tout je n’avais pas besoin de m’encombrer d’une compagne alors que je pourrai totalement me débrouiller pour trouver femme pour me combler en temps et en heure, mais point pour l’instant, cela pourrait nuire à ma progression sociale et intellectuelle. Je me montrais faux, menteur, agissant en noble qui acceptait la présence de ceux que je voulais annihiler, voulant donner à Poudlard une image de moi approchant la perfection, les plus belles attentes, je me dépensais alors pour me calmer en faisant de la course simplement, me défoulant par un sport simple qui ne demandait point trop de concentrations et me permettait de réciter mes leçons. Alors oui j’avais toujours ma bande, la même qu’avant, toujours avec certains de mon rang, avec d’autres larbins, et j’avais déjà eu une Lestrange qui avait tenté de s’approcher de moi, de me faire des avances. Oh je me doutais déjà que c’était un intérêt par rapport à ma famille, voir peut-être un arrangement avec mes parents, mais je l’avais repoussé en faisant simplement comprendre une vérité. « Tu me flattes, mais je n’éprouve rien pour toi et si j’avais envie de m’amuser, j’irai me payer quelqu’un… Allez maintenant va-t’en, ce petit jeu ne m’amuse plus. ». Oui, si vraiment j’avais des besoins charnels, et bien pour éviter touts les sous entendus d’une liaison, toutes les attentes, disputes, et futilités qui se trouvent dans une relation de couple, je me rendais juste à l’Allée des Embrumes pour dépenser quelques Galions avec une simple compagnie qui ne demanderait aucune nouvelle le lendemain.
Les examens passent, une nouvelle année commence, et à coté quand je retourne au Manoir pour l’été, des cours particuliers se forment, père m’emmenant au Ministère pour que je découvre le futur monde que j’occuperai, mais aussi des cours avec de ses « amis » pour me préparer à l’avenir, à des arts occultes, des secrets du monde magique, des particularités que Poudlard n’enseignera jamais. Mais aussi quelques petites missions, des actes pour servir cette nouvelle cause, ces Chevaliers dont je faisais parti. Oh je me doute bien que tous ceux ci n’étaient que des tests pour s’assurer que mon avenir sera bien tourné pour cette cause que servait le Maitre des Ténèbres. Mais malgré mon désir de servir, d’agir, et d’évoluer sans avoir de contretemps, un allait s’insérer dans ma vie, une jeune femme. Elizabeth Bishop. Une femme qui allait s’incruster dans ma vie avec un réel talent, une femme qui allait profiter de mon évolution au sein des Chevaliers et de Poudlard pour se rapprocher de mon être.
Les années évoluaient comme je le souhaitais, Préfet de Serpentard, me montrant des plus studieux et responsable, j’étais digne de l’image que je voulais donner de moi, de ce mensonge que j’imposais à tous. Mais une femme était rentrée dans ma vie, une vile flatteuse, une femme qui avait un don pour manipuler et se rapprocher. Elizabeth Bishop, menteuse fourbe qui avait su me charmer, qui avait su jouer pour avoir mon intérêt et devenir intime avec mon être. Elle était particulièrement ravissante, elle démontrait une réelle intelligence et avait su en tout cas attirer mon intérêt. Cette femme m’était devenue intime, on partageait une relation particulière et pour moi c’était en faite la première relation qui n’était pas juste payée. Mais j’aurais du rester sur mes objectifs, rester sur ma concentration et mes travaux, j’aurais du ignorer cette femme séduisante pour ne point m’égarer car celle ci a été une erreur, une leçon, et une histoire qui avait prise une tournure que peu voudraient connaître. Après quelques mois de liaisons, cette femme du s’absenter à cause de son travail, enfin elle m’avait annoncé que son absence était étroitement lié avec son emploi et qu’elle devait partir en mission. Oh j’avais déjà compris quel était son travail et j’y voyais aussi un intérêt personnel car de cet emploi je pouvais surement en retirer des informations qui me serviraient et serviraient le Seigneur des Ténèbres. Mais cette femme mensongère se jouait de moi, ce que je ne savais pas encore, c’est que cette jeune Auror s’en était allée pour accoucher d’un enfant. Elle avait surement bien fait de me cacher ce fait car j’aurais surement arraché la vie qui grandissait en elle, cette vie qui était le fruit d’une relation avec un autre homme. Je l’aurais arraché d’une façon odieuse pour faire comprendre que personne ne se joue d’Audric Phyléas Lucius Krause Nott. Elle n’était donc pas revenue dans ma vie après sa fausse mission, mais alors que ma dernière année avait à peine commencée un de mes alliés était venu me voir après un petit rendez vous dans l’Allée des Embrumes. Cet homme était un des fidèles, un qui allait m’annoncer une nouvelle sombre, une trahison.
Liz m’avait menti, elle s’était rapprochée de moi car elle tentait de prendre des informations sur les Chevaliers de Walpurgis et sur les Mages Noirs, elle travaillait contre moi. Mais c’était aussi ce jour la que j’avais appris que cette belle et ravissante jeune femme était mère, qu’elle s’était faite passée pour morte car elle avait compris que les autres Mages Noirs l’avaient repérée. C’est alors naturellement que j’avais décidé de la retrouver un week-end, que j’avais décidé d’apporter avec moi le médaillon portoloin. Au début j’étais apparu devant elle, la où elle tentait de se dissimuler, où elle se cachait, jouant celui qui était touché de la revoir, qui avait souffert de sa mort et c’était au moment de l’embrasser que j’avais passé le médaillon autour de son cou, non comme un présent mais bien comme un piège, disparaissant soudainement avec elle pour nous retrouver en ce lieu sombre où j’avais rencontré Voldemort la première fois. Un lieu sans échappatoire pour elle, car avant de lui donner la chance de transplaner pour fuir, je venais de mettre fin au baiser en mordant violemment, la repoussant pour la faire chuter et sortant la baguette lancer un sort sur le médaillon qui se mettait à la stranguler. Je ne laissais celui ci que se desserrer pour répondre à mes questions, profitant de ces lieux bien reculés pour user d’une magie sombre que j’avais appris par mes petits cours particuliers pour créer la douleur, la souffrance chez cette femme. Je vais vous épargner les détails, censurant pour votre regard la séance de torture que la jeune femme avait connu, cette haine que j’avais libéré sur elle. Mais rien n’arrivait à sortir de chez cette jeune femme, rien ne semblant vouloir venir. Elle me disait juste qu’elle n’avait encore rien trouvé, rien communiqué, qu’elle n’était pas assez loin dans son enquête. J’usais encore de souffrance, faisant comprendre que si silence reste, sa progéniture serait surement la prochaine personne à connaître ces maux. Mais elle restait sur cette histoire, seule le nom de Prewett était sorti, mais rien de plus, aucune information, aucun écrit. Alors que les heures étaient passées, un geste suffisait et le collier du médaillon s’était resserré jusqu’à la priver totalement d’air, et j’étais resté la, froid et insensible, à la regarder rendre son dernier souffle. « Tu vois, au moins cette fois tu me combles dans notre relation. » Son corps avait été brulé pour effacer les traces, sa baguette brisée en deux et brulée séparément d’elle et avec la magie je m’étais débarrassé de ce qui restait de ses os avant de reprendre le cours de ma vie comme si de rien n’était, prévenant mes alliés pour qu’il soit vérifié que rien ne restait de notre rencontre, que sa vie soit fouillée.
Cette affaire réglée, j’avais pu terminer mon année avec les honneurs, des résultats brillants et une ouverture au Ministère de la Magie. Certes, je ne vais pas le cacher, j’avais eu un petit piston venant de mon père, mais j’avais considéré cela comme naturel car après tout mon Père m’avait juste ouvert la porte pour y rentrer mais j’allais faire mon chemin par moi même, gagner ma place par le mérite et mon travail. Ma place au début était assez simple, un assistant, mais au moins cela me permettait d’apprendre à mieux connaître les lieux, à trouver ce qui deviendra ma place, de me faire mes premiers contacts dans ce milieu, de montrer mon ambition, ma soif de grandir et de devenir quelqu’un d’important au sein du Ministère. Tout comme à coté je continuais mes contacts avec les autres Chevaliers de Walpurgis, suivant les réunions en présence du Sombre Seigneur, écoutant les recommandations, les ordres donnés, agissant des deux cotés en voulant obtenir la meilleure place dans les deux cas. J’avais aussi profité de la fin des études pour renouer des liens avec la famille Burke, surtout que cette famille était experte dans certains artefacts peu recommandables tout comme ils ont une place intéressante dans l’Allée des Embrumes, sans compter leur rapprochement avec le Maitre. Père avait d’ailleurs profité de l’occasion pour venir à moi, venir me voir au sujet de mon nom et de mon avenir, mais point du coté financier ou professionnel. Etrangement il ne semblait point avoir de doutes la dessus, chose qui me faisait quelque part rire vu qu’il semblait bien plus s’intéresser à mon frère et ma sœur qu’à ma personne. Mais soit… Il voulait me parler de mariage, de fiançailles, d’avenir familial en disant qu’il serait temps que je me trouve compagne pour avoir des héritiers, que je trouve une personne avec qui faire perdurer le nom des Nott. Ce fut un long débat, une longue conversation où je refusais d’écouter ce qu’il désirait quand il tentait de m’imposer un mariage. Il avait usé de menace comme de me priver des vivres familiales et j’avais simplement fait comprendre à cet homme qui était mon père, qui m’avait en parti forgé comme j’étais que cela n’était point une menace qui allait me faire plier. « Si tu veux perdurer assez pour voir naitre des héritiers, tu ferais déjà mieux de cesser de te prendre pour un Chef avec moi. Père ». Ainsi le sujet était clos, laissant mon père sous l’effet de surprise, surtout qu’il sentait à mon regard que je ne bluffais pas. Mais de toute façon il allait être satisfait car à la fin de l’année, alors que j’avais entendu parler d’une petite fête chez les Shakelbolt, fête à laquelle la famille Prewett était invitée, chose que je ne pouvais pas ignorer à cause de Liz Bishop, j’allais rencontrer une personne qui allait changer ma vie. Décidé donc de me rendre à cette fête pour croiser cette famille de paysans, d'éleveurs d’Hippogriffes, j’avais décidé de ranger dans une boite la chevalière Bishop, adressant juste quelques mots pour la défunte, disant que je retrouverai ce qu’elle m’a caché. D’ailleurs pour cette fête, je m’étais décidé de m’y rendre sous mon visage le plus noble, certes hautain, certes froid et imposant, mais je comptais tenter de rester correct, montrer que je suis au dessus des différences sociales. Je m’étais donc vêtu sur mon trente et un pour m’y rendre sans imaginer un seul instant la révélation qui m’attendait. J'avais accepté que mon Père, mon frère et ma soeur m'y accompagnaient, refusant de laisser croire à quelqu'un que je pourrais venir à cause d'un doute, ou d'une affaire plus personnelles, préférant faire passer cela pour un honneur que faisait la famille Nott en se montrant présents.
Une fête étrange, une fête particulière, une fête magique… Au début en m’y rendant je ne voyais qu’un tas d’abrutis qui se réunissaient pour festoyer, je ne voyais que peu de vraies familles de Sang-Pur intéressantes mais je n’étais pas la pour m’amuser, j’étais venu m’informer sur les Prewett, chercher si un membre de cette famille pourrait avoir des liens avec Liz Bishop. Discutailler, échanger, rencontrer différentes personnes, je faisais mon travail petit à petit en regardant mon père faire de même pour ses propres ambitions, ma petite sœur agissant comme elle savait si bien le faire, c’est à dire rabaisser les autres et mon frère se montrant encore une fois trop sympathique avec autrui. Lui il avait un réel problème dans son caractère, bien trop ouvert envers autrui. Mais c’était sans prévoir ce qui allait me tomber dessus… J’avais croisé un membre de la famille Lestrange que je connaissais, discutaillant simplement avec celui de choses et d’autres, de politique surtout, quand j’avais posé mon regard sur une jeune femme qui ne semblait point tenir une étoffe des plus luxueuses mais qui avait un charme particulier, non un charme envoutant, irrésistible. Mon compatriote de converse m’avait dit d’oublier, que ce n’était qu’une paysanne qui n’avait ni ouïe ni parole, mais je n’écoutais rien, je ne voyais qu’une femme qui rendrait blafard de jalousie nymphe et vélane. Sans attendre je m’étais dirigé vers elle pour lui tendre main, l’invitant ainsi à danser car si elle était incapable de m’entendre, la danse ne demande qu’à suivre et le langage corporel était tout aussi explicite. Mon regard était perdu dans le sien, pardonnant à chaque fois qu’elle me marchait sur les pieds alors qu’une autre aurait surement finie humiliée en publique, venant offrir baise main et appréciant l’instant. J’avais tenté de discutailler avec elle, d’échanger mais heureusement cette femme peut-être sourde arrivait à s’exprimer malgré tout, et comprenait le déplacement de mes lèvres. Croyez ce que vous voulez, mais même le démon pouvait avoir le coup de foudre, et c’était le cas. Cette femme je la voulais, elle devait être mienne, elle devait m’appartenir coute que coute. J’en oubliais ma mission sur le moment, mais après tout cette femme n’avait rien d’une Auror ou d’un Agent d’Elite, je n’avais rien à craindre la dessus. Et je m’étais ensuite rendu chez la famille de celle-ci, les parents de cette femme magnifique pour faire comprendre mon désir d’en avoir sa main. Oh la converse n’avait point été facile, cette famille d’ailleurs qui semblait pourtant bien présente pour trouver époux à leur chère fille ne montrait aucune envie de la livrer à un être comme moi. Mais ce qu’ils ne pouvaient pas savoir, c’était que je n’étais pas un petit homme simple qui abandonnait ainsi. J’avais prévenu mon géniteur que j’avais trouvé une future épouse, à nouveau il en discutait, se demandant si j’étais devenu fou, qu’elle n’avait rien à apporter aux Nott, elle paysanne sans richesse, sans grandeur. Mais rapidement j’avais tapé du poing sur la table pour faire comprendre qu’il n’y avait point à discuter, que ce n’était pas un débat mais un choix définitif. Emporté comme par un torrent incontrôlé et obsessionnel. Cédant face à la pression et mon insistance, il m’offrait ce dont j’avais besoin, son pouvoir, son soutien et j’étais revenu voir les parents de cette femme que je devais avoir… Oui j’en parlais comme un bien… J’avais repris donc le débat sur la main de leur fille, mais comme ils semblaient toujours contre ce sujet, de subtiles pressions s’installaient. « Il serait dommage que le Département de Régulation des Créatures Magiques se penche trop sur votre petit élevage. » Ils pouvaient tout a fait me dire qu’ils n’avaient rien à se reprocher mais j’avais très rapidement fait comprendre qu’il y a toujours des failles, laissant presque comprendre qu’elles pourraient arriver comme par magie le jour d’un contrôle. « Ce serait tellement triste que votre famille se retrouve au dépourvue, perdue, fauchée… Perdant ferme, argent et apportant malheur à ses enfants… Alors que liés à ma famille, vous serez au moins protégés face aux coups durs, vous vous assurez un avenir pour votre fille et les vôtres. » Les mots usés avaient été assez imposants pour faire comprendre ce que je désirais, pour montrer que je n’allais pas flancher sur le sujet et que j’aurais plus d’une ressource en poche, laissant comprendre clairement que si je le voulais, je renverserai le monde pour que malheur tombe sur leur famille, sur chaque membre. Après quelques heures dépassant d’ailleurs les festivités, cette famille avait acceptée et prudent, sans attendre plus longtemps ou un autre jour, j’avais fais signer cette promesse, cette accord de fiançailles. Après tout cela ne change pas grand chose des mariages arrangés habituels.
Fiançailles établies, j’avais fait en sorte que tout cela devienne réellement officiel, rencontrant peu de temps après ma chère futur épouse pour que promesse ne soit plus uniquement mots et papiers, venant officialiser rapidement ces fiançailles pour les rendre plus que réels, pour marquer quelque part mon territoire, sans jamais demander à cette jeune femme si cela l’arrangeait. Après tout, pourquoi demander son avis alors qu’elle doit simplement dire oui le jour venu et se taire pour le reste ? Et croyez moi, je n’allais pas juste faire en sorte que ce futur mariage soit connu, je m’étais aussi arrangé avec certains contacts, ainsi qu’avec ma petite sœur se trouvant à Poudlard, pour surveiller Thalia de loin, subtilement, discrètement, savoir tout ce qu’elle faisait, savoir si elle trainait avec certaines personnes, surveillant mes intérêts. Point encore marié que la jalousie et la possessivité s’étaient déjà installées en moi. Mon travail, il n’y avait rien à redire, tout se passait bien, j’étais toujours aussi exemplaire que comme étudiant à Poudlard, je travaillais avec sérieux en contenant toute ma rage dans mon cœur et mon âme. J’évoluais en surprenant mes employeurs, j’imposais mon travail pour montrer clairement que je ne doutais pas, montrer mon assurance. Fidèle à mes convictions, je faisais toujours ce que me demandaient mes « sombres alliés », continuant aussi à veiller à mon propre avenir. Après peu de temps, Père avait recueillit au sein de la famille deux personnes, Béatrice et Arseni Gaunt, chose qui me paraissait étrange à la base. En effet j’avais eut une longue conversation avec Père à ce sujet, demander pourquoi prendre sous son aile des Gaunt, deux membres d’une famille quasi éteinte, une famille qui s’est dirigée toute seule vers son auto destruction par leur folie consanguine, par la destruction de leur richesse. Je n’étais pas réellement d’accord avec cela au début, m’opposant à l’idée de voir des Gaunt nuire au nom des Nott, mais la première chose qui m’avait fait « accepter » leur présence, c’était quand Père m’avait annoncé que la jeune fille était Fourchelang. Bien accordant donc un délai avant de revenir sur le sujet Gaunt, je m’étais consacrer de plus belle à mon travail, arrangeant aussi quelques petites affaires « commerciales » pour les Burke, aidant cette famille à trouver des accords avec d’autres familles ou de simples citoyens, qui étaient en possessions d’artefacts occultes. Faisant ma place, j’avais enfin reçu le poste que j’attendais au Ministère de la Magie, devenant Langue-de-plomb, un travail qui me passionnait, l’étude des mystères de la magie, de ses plus grands secrets, un travail de confiance offert à ceux qui avaient fait leurs preuves. J’éprouvais un réel intérêt pour les différentes salles du Neuvième niveau du Département des Mystères, sur TOUTES les salles sans exceptions.
La plus étrange à mon gout est la salle de l’Amour, celle qui est dit comme possédant la plus puissante, la plus grande des magies, celle qui offrirait le pouvoir de vaincre tous les ennemis quelque soit leur puissance, mais étrangement cette salle est close, jamais personne n’était arrivé à l’ouvrir, même dans les archives il n’existait aucune trace à ce sujet et j’avais essayé encore et encore de passer cette porte, j’avais tout tenter de déplacer cette porte, de passer au travers, de me téléporter à l’intérieur. Certains étaient surpris de voir mon acharnement face à cette porte mais je considérais que si une telle puissance existait, il était nécessaire de la connaître, que ce soit pour la maitriser, la contrer ou l’annihiler. Cette porte restera surement le plus grand échec de ma vie et carrière. La salle des Planètes aussi appelée salle de l’Espace était un lieu intéressant avec ses propres mystères, un lieu où se trouvent notre système solaire flottant naturellement mais où la gravité n’est plus, laissant flotter ceux y pénétrant. C’était certes une salle intéressante pour voir le déplacement des planètes et leur alignement, mais qui n’apportait presque aucune réponse à la magie. Elle aidait par contre à identifier les meilleurs moments d’un point de vue astronomique pour certains rituels ou enchantements. La salle des Cerveaux, un lieu qui apportait beaucoup mais me dégoutait un peu, il fallait dire que voir un tas de cerveaux flotter dans une marre bizarre n’avait rien de bien charmant, mais cela n’était rien à coté du moment où un de ces cerveaux se mettait à sortir de ce « bassin » en flottant dans les airs et libérant un enchainement de petits papiers tranchants comprenant idées et savoirs. Ce lieu était souvent visité car souvent il pouvait apporter réponses à des questions, mais aucune n’apportait solution pour ouvrir la salle de l’Amour. La salle des Prophéties, ou du futur, comme vous souhaitez la nommer, était une salle très appréciée par beaucoup de Langues-de-plomb, car celle ci comprenait des étagères immenses touchant le plafond et cela dans des couloirs à perte de vue. Ces étagères étaient surchargées par des sortes de boules de cristal, chacune comprenant une prophétie sur un être, un événement, une situation. Souvent des prophéties assez énigmatiques, d’autres fois des prophéties plus claires. Mais beaucoup aimaient les étudier, même moi qui n’appréciais pas les cours de Divination m’intéressais à ces sphères de cristal et leurs énigmes. J’en avais d’ailleurs étudié plusieurs pour mon travail particulier au sein du département des mystères mais je n’avais jamais trouvé celle comprenant une prophétie à mon sujet, pourtant elle existait, j’en étais persuadé. La salle du Temps n’apportait pas grand chose, elle était surtout un mystère à étudier de la magie, lieu d’un blanc étonnant aux lueurs fortes présentes, il y vivait horloges, pendules et retourneurs de temps, tout en cette salle était lié au défilement du temps ainsi qu’à la magie permettant de la modifier. Cette salle allait m’apporter une promotion sans le vouloir car alors que j’étais occupé à étudier une part de la magie sur le temps qui passait, j’avais surpris un employé du Ministère se servir et voler un retourneur de temps. Il était bien entendu illégal d’user d’un de ces artefacts ou d’en avoir en sa possession sans être déclaré au Ministère. Suivant le sorcier en question, je l’avais surpris occupé à tenter de revendre en noir cet artefact. J’étais directement intervenu pour mettre fin à cette histoire, arrêtant ces deux hommes que j’avais ramené au Ministère, dénonçant leurs activités. Certes j’étais un Chevalier de Walpurgis, mais au Ministère j’étais un homme travaillant sérieusement, faisant dorer son blason. Mais passons, la dernière salle était surement la plus captivante, la plus sombre et étrange, la salle de la Mort. Cette salle comprenait une Arche magique très particulière, la porte entre le monde des vivants et des morts, une porte à ne point franchir si nous voulions rester en vie, mais une porte qui permettait, avec de la volonté et de la foi, d’entendre les messages des morts. L’existence de cette arche était un mystère et quelque part j’espérais joindre la Mort au travers d’elle, ne fusse que pour pouvoir lui quémander aide ou soutien, me guider vers les reliques de la mort, me guider vers mon destin. J’étais quelque part pris d’une intime conviction que la mort était la plus grande alliée à se faire.
Toute ma vie allait changer, déjà par le mariage tant attendu, un moment magique… Mais malheureusement aussi magique que le monde des sorciers avec sa part de bonheur et sa part de ténèbres. La soirée était plaisante, l’impatience de revoir celle qui allait devenir mon épouse était forte, mais quand elle était apparue dans sa magnifique robe, elle semblait que peu heureuse. Je pense que je pouvais dire ce jour la qu’elle semblait être comme une condamnée se rendant devant le bourreau, elle semblait aussi malheureuse que j’étais empli de joie. La cérémonie magique avait lieu, l’instant était parfait et même si je sentais le malaise chez Thalia, celle-ci jouait parfaitement son rôle, faisant un réel effort qui arrivait presque à me convaincre, par contre dès la première danse j’avais pu constater qu’elle n’avait toujours pas pris de leçon de danse… Point d’effort alors que de mon coté j’avais appris le langage des signes pour elle, pour communiquer avec elle en facilitant notre rapport, du coup déçu de constater ceci, je ne comptais point dévoiler le travail que j’avais fais sans la prévenir, chose que je voulais offrir telle une surprise, en gardant pour moi le faite que le langage des signes m’était maintenant acquis. Ce qui comptait, c’était qu’elle était mienne, m’appartenait jusqu’à ce que la mort nous sépare, qu’elle était ma possession pour le meilleur et le pire. C’était notre soirée et pourtant au fur et à mesure je sentais bien que ce n’était pas la sienne, que cela n’était qu’une torture où elle se battait pour ne point craquer. Oh je n’allais pas en tenir rigueur, je l’aimais cette sourde dingue, je l’aimais vraiment et je pouvais pardonner pour cette fois… Enfin c’était ce que je croyais car cela m’avait marqué plus que je ne le pensais, ne voyant point un sourire naturel, ni de joie alors qu’elle était devenue une Nott, une prestigieuse jeune femme dans une puissante famille et plus une pauvre sauvageonne paysanne. Je me montrais respectueux envers sa famille présente, même si je n’avais qu’une envie, les chasser de la eux qui faisaient tache dans le décor, mais pour elle je faisais cet effort. Après cette belle soirée venait la nuit de Noce, nuit qui devait être parfaite car je l’attendais depuis le jour de notre rencontre, depuis des années… Mais malheureusement le dégout de cette femme était bien présent, trop pour rendre ce moment idyllique. Cela tournait vers un refus, elle était encore chaste, elle ne ressentait aucun désir pour ma personne malgré tous mes efforts, malgré tout mon amour pour son être, me blessant par ce simple fait, m’énervant, me faisant perdre le contrôle en libérant une haine particulière qui vivait en moi, ce plus sombre visage, celui du monstre que j’étais. La nuit de noce avait bien eu lieu, mais elle n’avait rien eu d’enchanteresse, cauchemar surement pour elle, cri et violence, c’était un moment que personne n’aurait voulu vivre surement, mais j’avais consommé notre mariage, j’avais savouré l’instant de notre union autant qu’elle l’avait détesté. Une part de moi était comblée, une autre part éprouvait une étincelle de regret, mon premier regret depuis le début de ma vie… Voilà ce que l’amour avait créé, une haine, sentiment proche d’ailleurs, une rage, et un acte irréparable qui arrivait à m’affecter car j’avais blessé le premier être qui comptait à mes yeux. Mais c’était de sa faute, elle qui refusait de m’aimer.
Maintenant mariée, elle était venue vivre au Manoir, notre Manoir où Père et mère étaient venu nous rejoindre au début avec les enfants Gaunt, ainsi que la famille Litz, nos elfes de maison sorciers. La famille allait pouvoir se construire, laissant comprendre à cette époque que j’attendais que Thalia m’offre de beaux et forts héritiers. Au début j’avais bien remarqué qu’elle n’était pas réellement heureuse, qu’elle ne pensait qu’à pouvoir fuir ce milieu et méfiant je refusais de lui donner cette chance, trop méfiant je lui avais même enchanté son alliance, faire en sorte qu’à tout moment je pourrais localiser cette bague et donc retrouver mon épouse. Juste au cas où elle tenterait de fuguer, surtout qu’au début de notre relation je la gardais enfermer au Manoir, l’empêchant de sortir, de voir sa famille, ses amis. Oui, avec Thalia au début ce n’était que disputes, c’était souvent colère, voir haine… Il m’arrivait de lever la main sur elle, furieux de son comportement, enragé qu’elle refuse de m’aimer comme je le mérite, mais elle n’en faisait qu’à sa tête, m’obligeant à agir de la sorte, à la retenir captive, à lui faire du mal.
La violence conjugale était de mise dans notre histoire, mais heureusement plusieurs choses allaient changer tout cela. Premièrement, Père me demandait d’accueillir les deux enfants Gaunt au Manoir, de devenir leur Parrain officiel et de veiller sur eux, sur leur éducation, leur évolution au sein du monde des Sorciers. J’avais eu beaucoup de difficultés à me dire que les Gaunt seraient comme de la famille, trouvant que ceux ci représentaient toute la déviance de l’extrémisme malsain de la pureté du sang. Certes j’étais un extrémiste, je l’admet, mais pas à ce point la, au point de ne prendre pour épousailles une sœur, une cousine, ou une mère juste pour s’assurer qu’un don persiste dans le sang familial. Mais en faite, en apprenant à connaître ces deux Gaunt, j’avais vu dans leur regard, leurs mots, qu’ils n’avaient pas cette pensée, j’avais presque l’impression qu’ils avaient été comme révulsés par l’image de cette pureté absolue poussant à l’auto annihilation. Malgré leur jeunesse, ils m’avaient montré qu’ils n’étaient pas des engeances ratées et attardées d’une famille pervertie par la folie et me donnaient du coup une vision meilleure sur leurs personnes. Ainsi, petit à petit, cette famille trouvait le jour, devenait quelque chose avec des règles établies, et je commençais à voir un réel potentiel en ces enfants Gaunt même si j’avais une colère en moi, une crainte naissante car Thalia ne semblait point tomber enceinte mais aussi car nos disputes étaient toujours fréquentes. Oh je me souviens du soir où furieux j’étais venu apporter présent à mon épouse, elle si souvent en larmes, lui donnant une Pensine accompagné de quelques mots froids et distants. « Puisque que tu aimes pleurer pour un rien, que cette eau te soit utile. Avec cette pensine tu pourras continuer à vivre dans la nostalgie du passé. »
Mais voilà, à force de malmener ma chère et tendre épouse qui était aussi sourde que bornée, celle-ci avait mise sa vie en danger, acte qui aurait du ne point me toucher mais qui au contraire m’avait affecté. Bien plus que je ne le pensais… Il m’arrivait souvent de me rendre à la cave pour ouvrir la male contenant un Epouvantard que j’avais gardé pour tester mes frayeurs et pour les combattre, mais cette fois, au lieu de la peur habituelle, l’épouvantard me faisait voir Thalia pendue, me frappant d’une image qui me faisait mal, qui me faisait souffrir. Jamais je n’avais dévoilé celle ci, gardant secret ce qu’il s’était produit mais j’avais réalisé que si je continuais ainsi j’allais perdre mon épouse alors j’avais décidé de lui accorder la liberté de sortir du Manoir, celle de pouvoir trouver un travail et avoir une vie réelle et non celle d’une prisonnière. Elle en profitait d’ailleurs, quittant le manoir pour aller voir sa famille, un père mourant… En quoi était-ce si important d’aller voir un géniteur à l’agonie ? Je n’arrivais pas à le comprendre, mais soit… Cette période était aussi celle d’un autre évènement, celle où lors d’un repas avec certains Sang-Pur j’avais fais la connaissance d’une jeune damoiselle, un petit brin de femme qui semblait posséder une certaine faiblesse magique compensée par une puissante intelligence et vision logique. J’avais décidé de lui accorder un peu de mon temps pour converser avec elle pendant cette soirée, découvrant une famille Allemande que je ne connaissais que de nom mais que j’allais apprendre à réellement connaître vu que la jeune damoiselle n’était autre que Cythère, jeune qui m’impressionnait par ses pensées, par ses réponses à mes petits pièges verbaux. Je n’avais pas hésité car en elle j’avais vu quelque chose de particulier, j’avais vu un esprit brillant qui pourrait renforcer mon avenir et comme le Seigneur des Ténèbres m’avait tendu la main à ma jeunesse, j’avais décidé d’en faire de même avec elle, la prenant comme disciple. Au début j’avais exprimé que c’était pour l’aider dans ses lacunes magiques mais en réalité c’était pour améliorer encore son esprit et sa vision du monde des sorciers, la guider vers les Chevaliers de Walpurgis. J’allais ainsi passer du temps à former à la fois Arseni Gaunt mais aussi Cythère Von Sachsenheim, en faire des disciples en partie pour des entrainements magiques, pour accentuer leurs connaissances et compétences, mais aussi tester leurs visions de notre monde. D’ailleurs ce dernier test m’avait montré rapidement que Cythère était plus rapidement prête à rejoindre Voldemort qu’Arseni, mais c’était un détail car une part de ma personne me disait que le passé de l’enfant Gaunt devait influencer sa vision de la pureté.
Finalement, Cythère était bien devenue celle que j’espérais et quand Voldemort s’était décidé de former les Mangemorts, de rénover ainsi ce que nous étions, j’avais présenté à celui-ci, ainsi qu’à l’assemblé des Chevaliers de Walpurgis, la jeune étudiante de Poudlard des plus prometteuse. Je l’avais laissée passer ce teste seule avec eux, ne pouvant point m’en mêler étant donné que j’étais son mentor, et il semblait qu’elle avait réussit avec brio vu qu’en sortant de la, il m’était annoncé que celle-ci était des nôtres. Ainsi les Mangemorts voyaient le jour, ainsi la marque des ténèbres était arrivée sur mon bras mais aussi sur celui de ma disciple qui venait de me rendre fière. Etait ce une façon pour moi de reporter l’absence d’héritier que de me concentrer sur les Gaunt et elle ? Possible, je ne pourrais pas le dire, mais cela ne changeait rien à la fierté que je ressentais. J’avais alors décidé, de prendre du temps pour entrainer les deux dans un lieu reculé et abandonné, les entrainer à la magie la plus sombre et impardonnable. Plus le temps passait, plus je commençais à voir Cythère comme une fille, Arseni et Béatrice comme mes enfants, mais jamais je ne l’avouais même pas à ma propre personne. Plus le temps passait et plus je me calmais avec mon épouse, certes violence était encore fréquente car elle arrivait toujours à me blesser et m’offenser, mais je lui laissais plus de liberté, je lui accordais plus de patience et je tentais à certains moment de me montrer suave, flatteur, charmant et séducteur, même si souvent cela ne servait à rien que de remarquer qu’elle était insensible à toutes formes de charmes. Je voulais faire des efforts pour elle, je tenais réellement à le faire mais elle arrivait si souvent à me mettre hors de moi, à me faire éclater de rage. Heureusement que je connaissais le bonheur du coté professionnel, travaillant beaucoup pour le Ministère dans des recherches plus secrètes liés à ce fameux département des Mystères, recherches que je faisais aussi pour le Seigneur des Ténèbres d’ailleurs. J’avais tenté d’ailleurs de trouver une Prophétie pour Voldemort, mais malheureusement celle-ci était introuvable mais aussi magie vivait dans ces sphères car personne d’autre que la personne visée par la dite Prophétie ne pouvait la prendre sans subir les conséquences d’une magie défensive puissante vu que celle ci était impardonnable, la magie de l’Impérium. Mais par contre je pouvais tout a fait faire part de tous les secrets hantant les lieux, veillant à chaque fois que j’en transmettais à mon Seigneur de venir effacer de mon esprit cette dite rencontre. Ainsi c’était un Rappeltout qui venait m’informer que je devais user du Portoloin pour venir voir Voldemort, celui ci me rappelait alors cette mission, je lui confiais les recherches du département des Mystères, je retournais au manoir et buvais la potion qui me faisait oublier l’heure précédente.
Les années passèrent, les choses évoluèrent cela même si mon épouse était toujours si peu reconnaissante face à tous mes efforts si innombrables et tellement improbables vu qui j’étais. Par exemple, elle allait accueillir pendant un mois sa petite sœur Murphy Prewett, et voulant lui permettre de garder une image noble et non humiliante pendant cette période, j’avais fais preuve d’un grand effort, je m’étais montré presque en prince charmant, agréable avec elle et sa sœur, respectueux, sans jamais levé le ton, jamais lever la main sur elle. J’avais fait en sorte que Murphy soit bien accueillie, dans un environnement sain et que Thalia n’avait point à cacher des blessures ou des traces d’une dispute. Je ne savais pas si Thalia avait compris que c’était un présent que je lui faisais, mais voilà un effort qui normalement était improbable en me connaissant, un réel effort. Quelque part, le séjour de sa sœur était un moment de répit pour elle, un moment sans souffrance ni peine où elle avait pu profiter entièrement de cette invitée. Mais à nouveau, une chose allait arriver et changer ma vision sur ma propre famille, alors que j’étais fier de voir mon petit frère rejoindre le Ministère de la Magie, un de mes confrères marqué était venu m’annoncer une nouvelle bien sombre à son sujet. Il paraissait que celui-ci côtoyait régulièrement une Sang-de-bourbe qu’il aurait rencontré à Poudlard, et du coup ma méfiance était tournée vers lui. Mon regard inquisiteur posé sur mon frère, le regardant avec un certain sérieux, j’avais lancé ma propre enquête pour avoir la certitude que tout cela n’était point rumeur. Etudiant et surveillant mon petit frère Lucius, gardant à l’œil l’évolution de Cythère, Arseni et Béatrice à Poudlard, travaillant sérieusement en collaborant pleinement avec le Sombre Seigneur, je pouvais dire que je n’avais plus beaucoup de temps pour moi, et pourtant croyez moi que je voulais en passer avec mon épouse… Du coup il m’était arrivé de venir la voir à son travail à Sainte Mangouste, même si elle n’avait point de temps à me consacrer, je venais la regarder travailler, dès fois en signalant la présence pour ne la voir que quelques secondes entre ses activités professionnelles, dès fois sans prévenir en restant dans l’ombre à juste porter mon regard sur elle.
Tout s’enchainait, mon enquête arrivant à bout j’avais la confirmation que Lucius s’acoquinait avec une Sang-de-bourbe, pire que cela il s’était fiancé en secret avec celle-ci, cachant cela à ma personne, à la famille. En faite seule Mère semblait être au courant mais je ne pouvais point le vérifier sans trahir mon investigation. Faisant suivre Lucius, j’avais découvert leur lieu de rencontre secret, m’y rendant pour intercepter la jeune femme que j’avais passé à tabac avant de la frapper d’un sortilège d’oubliette pour faire tomber dans l’oubli notre rencontre pour finalement l’asperger d’alcool pour lui faire penser qu’elle avait trop bu et que cela avait mal tourné. La laissant ainsi assommée dans un lieu calme j’attendais mon frère qui s’était montré choqué en arrivant et me voyant. L’agrippant j’avais directement transplané avec lui dans un lieu éloigné, me disputant, lui hurlant dessus face à son idiotie, mais ce dernier osait me dire qu’il l’aimait, que rien de ce que je pouvais faire ne changerait cela. Il se trompait malheureusement. Rage montait en moi, haine envers celui de mon propre sang, et d’un coup alors qu’il disait qu’il l’aimerait jusqu’à la mort, la solution était arrivée, lutte magique s’était faite, sortilèges lancés… Deux sortilèges se croisaient, le sien venant briser ma baguette en tentant de me désarmer, le mien lui était « Avada Kedavra », abattant cet homme qui avait été mon petit frère mais qui était traite à son sang. Ma baguette brisée, je m’approchais du corps de mon frère, prenant la sienne qui me serait surement utile avant de détruire son corps comme si il n’était rien, ne méritant point d’enterrement, ne méritant point de disparaître avec sa baguette. J’effaçais toute emprunte de magie usée en ces lieux avant de disparaître et retourner au Manoir, une blessure dans le cœur, celle de la trahison amère.
Gardant la baguette de mon frère, à la fois comme trophée mais pour remplacer la mienne, j’avais difficile à la maitriser, celle-ci loyale envers le défunt. Ma famille semblait s’inquiéter de l’absence de Lucius, de sa disparition, mais je jouais le jeu, laissant venir alors le jour où ce qui était rumeur allait faire surface, laissant les autres découvrir cette liaison secrète de mon frère et s’imaginer son absence comme une fuite, comme peut-être une honte de cette trahison envers notre pureté. Je ne faisais que suivre la vision des miens sans intervenir, pourtant le regard de mère me laissait dubitatif, me faisant penser qu’elle avait naturellement compris mes actes, qu’elle se doutait. Mais passons car tout cela serait vite une affaire oubliée pour moi quand au Ministère ma progression se faisait à nouveau. Lorsque mon supérieur au sein du Département des Mystères avait pris sa retraite, le poste se libérant, c’était un confrère bien placé au Ministère qui m’avait recommandé, au début sans me prévenir. Bien entendu le poste m’intéressait, entrevues avaient lieux, discussions aussi face à une telle responsabilité. Candidature posée officiellement, accompagné d’un dossier exemplaire que ce soit de mon passé étudiant ou de mon travail au sein du Ministère en tant que Langue-de-plomb, il me restait qu’à attendre le résultat du Comité Magique et du Ministre de la Magie. Ainsi quelques temps étaient passés avant que je sois convoqué pour recevoir mon Mandat en tant que Directeur du Département. Une promotion qui était bien entendu accepté avec une fierté sans nom, avec un plaisir personnel et une soif d’ambition que plus grande. Ce poste était ce que j’avais espéré depuis un moment, il était la récompense de mon dur labeur, de mon sérieux, de ce perfectionnisme professionnel. Mais je savais que j'allais devoir être plus prudent et minutieux dans mes actes, dans mes pensées ainsi que mes contacts.
J’avais pris mon poste très au sérieux, travaillant réellement ce qui donnait beaucoup de répit à mon épouse, beaucoup de « vacances » si je peux dire ainsi, la laissant respirer en passant bien des heures au bureau mais aussi à me faufiler pour certains contacts. Mais je tentais malgré tout d’offrir de mon temps à la famille, même si petit à petit je faisais comprendre à Mère et Père que leur place n’était plus en mon Manoir, surtout qu’un froid c’était clairement installé entre moi et Mère, un froid qui me donnait envie de la repousser, de la chasser. D’ailleurs aux fêtes de Noël, celles où étaient arrivés les Patronus, j’avais demandé à mes parents de les passer seul avec mon épouse et mes filleuls Gaunt. Un repas qui au début était assez convivial, ayant décidé d’offrir cela en cadeau à ma femme, un véritable repas de famille sans guerre ni reproche, un repas où nous allions simplement échanger, offrant d’ailleurs un présent aux deux Gaunt pour montrer qu’ils étaient bien devenus important à mes yeux, montrer un attachement autre que celui d’un Parrain les accueillants. A nouveau cela devait venir de l’absence d’héritier, mais je voulais marquer ces fêtes, donnant à Béatrice et Arseni une chevalière Nott à chacun, un symbole de cette famille les accueillant, de cette famille dont ils sont réellement membres. Mais le repas était interrompu par l’arrivé de ces Patronus, arrivé dont l’accueil avait été violente vu que par instinct et surprise j’avais lancé une magie sur cette créature magique, frappant celle ci et faisant souffrir du coup Arseni avant de comprendre que les deux étaient liés, voyant d’ailleurs Thalia se comporter avec lui comme une mère protectrice. Dès cette soirée qui devait être paisible et qui avait un peu mal tourné, je m’étais penché sur les Patronus, trouvant cela que plus intéressant, profitant un peu de mon poste pour me renseigner.
Cela m’a pris un temps fou pour réussir ce tour, un temps qui avait surement permis à mon épouse à se consacrer à d'autres choses, peut-être me trahi, un temps où je me suis consacré à cette étude, à cette évolution, trouver non point uniquement comment invoquer mon Patronus mais bien comment lui donner vie. Il m’avait fallu plusieurs essaies sans réussite pour trouver la force et le don en moi, trouver comment maitriser cette particularité pour que l’animal fait de brume et lumière prenne une vie physique. Cela ne faisait que quelques mois et pourtant je pouvais voir que beaucoup ont déjà étudié ainsi que travaillé sur ce sujet ce qui m’avait arrangé et donné beaucoup d’informations utiles pour mieux cerner cette particularité magique. Agissant donc avec intelligence, étude de la magie, des Patronus, compréhension de cette part de ma propre conscience, j’avais travaillé durement, des heures et des heures, des jours, des mois pour réussir à faire apparaître cette créature impressionnante, un Dragon de Komodo, un reptile… Je caressais Apophis, mon Iguane vert, en regardant cet être impressionnant, me disant que ma passion pour les êtres de sang froid n’était surement point un hasard, et finalement j’appréciais cette vision en me disant que c’est une part de mon âme qui se trouvait devant moi, une créature froide et imposante, une créature agressive mais vigilante… J'étais un Dragon de Komodo, un animal d’une grande pureté qui n’avait pas été croisé avec d’autres reptiles inférieurs.
« Tu sais mon ami que tu es une créature très intéressante, un être dont la salive n’est qu’un mélange de bactéries et d’infections pouvant gangréner n’importe quelle morsure que tu offriras ? Hum je pense que je vais t’appeler Venom. » Avais je dis à voix haute en regardant cet animal, me tenant d’un air impérial avant que celui-ci ne me réponde en me regardant droit dans les yeux. – Déjà, tu n’as point besoin de parler à voix haute et ensuite je n’aime pas ce nom, appelle moi Drakes. – A peine existant et il montrait déjà des points communs avec ma personne, refusant de se laisser imposer quelque chose de la part d’un autre. Bien, au moins j'étais certain déjà du lien qui m’unissait avec ce Patronus, ce Drakes. Puis le ton froid dont il avait fait preuve résonnait en moi comme l’écho de ma propre intonation. Je déposais Apophis sur une table pour me rapprocher du Patronus, admirer sa grandeur, sa présence. « Bien Drakes, mais changes rapidement de ton avec moi, tu me dois obéissance comme tout serviteur. » d'un ton froid en voulant tenter de le dominer, de m’imposer. – Je ne te dois rien, je suis toi et tout comme toi, je ne serai jamais soumis. Tu ne peux pas me faire de mal, tu ne peux pas m’imposer ta volonté, alors soit tu apprendras à me respecter comme tu te respectes, soit je pourrai faire de ta vie un enfer. – Le ton de mon Patronus semblait dévoiler une certaine arrogance et fierté, s’imposant face à moi comme je ferais à sa place. Il était mon reflet, mon miroir. Un instant je prennais ma baguette, hésitant à châtier l’être mais je n’avais point étudier pour rien, je savaos que sa douleur sera la mienne comme je l'avais constaté avec Arseni, alors lentement je la rangeais en affichant un petit sourire convaincu. Il était bien ce que je pensais, il était bien digne de mon image, de mon âme et de mon esprit, il était un prolongement de mon être. Alors je m’installais sur mon siège en posant un bras sur le bureau, toujours à le fixer lui avec sa langue qui battait dans l’air pour sentir les lieux.
- Tu vas travailler maintenant alors que je viens de t’apparaître ? Ta curiosité serait elle si facilement nourrie ? Tu me déçois, mais soit, tu seras surement surpris au travers du temps par ma présence et regrettera de ne pas avoir cherché à me cerner avant. – J’haussais un sourcil, venant d’halluciner ouvertement… Est ce que mon Patronus venait de me faire une réflexion ? Une leçon de morale ? Je posais mes doigts sur mon menton en le fixant d’un air plus intense, plus insistant en essayant de comprendre ce qu’il cherchait à me dévoiler de la sorte. J’haussais un sourcil perplexe face à ce commentaire, mes doigts quittant mon menton pour venir tapoter sur le bureau dans un rythme lent montrant que j'étais désappointé. - Rassures toi Audric, j’aime ta vision des choses, mais il faut que tu apprennes à faire des concessions, sinon ta propre épouse viendra te trahir, tu perdras tes deux filleuls que tu vois comme tes propres enfants. – « Je ne les vois pas comme mes enfants… Tu t’égares. » - C’est pour cela que tu leurs a donné la chevalière des Nott ? – Je me taisais alors face à cette remarque. Il avait gagné, il avait toute mon attention sur le moment et mon regard ne le quittait point. Ainsi, mon Patronus nouvellement arrivé et moi avions passé le reste de la soirée à discuter, à parler de mes projets, de ma situation ainsi que de ma position envers autrui, écoutant ses conseils alors qu’il dévoilait des parts de moi que je tentais d’ignorer ou que je n’arrivais pas à entrevoir correctement.
Petit à petit je prenais des gestes plus élégant envers mon épouse, suivant quelques fois les conseils de Drakes, j’avais aussi montrer aux Gaunt qu’ils avaient une plus grande place dans ma famille qu’avant, je continuais à veiller sur Cythère, toujours présent quand elle avait besoin de conseil, de s’améliorer ou de travailler sur certains aspects de la magie, lui confirmant d’ailleurs que je considérais sa liaison avec Thaddeus Lestrange comme un « bon choix », bien meilleur que si elle s’intéressait à un Black, Goyle ou Crabbe. Ma position avec Voldemort, quand à elle, se faisait que plus grande, plus importante, n’espérant qu’une chose au fond de moi, que ce dernier fasse de moi son bras droit, celui en qui il aurait le plus confiance, surtout depuis les années où j’étais à son service, dévoué, fidèle, presque dans un certain aveuglement mais surtout car ses convictions étaient totalement les miennes. Le Seigneur des Mages Noirs n’étaient pas un enfant de cœur, moi non plus et je comptais bien user de ma position ainsi que de la politique pour le servir au mieux, offrant la discrétion au sujet des Mangemorts, ainsi que mon regard et mon ouïe sur ce qu’il se passait au sein du Ministère et surtout de son neuvième étage. Il arrivait que Drakes me conseillait de me méfier, mais je savais qu’elle n’avait pas totalement confiance envers le Seigneur des Ténèbres, pensant que son coté sanguinaire dépassait sa logique, mais je ne voyais juste qu’un pragmatisme en plus d’un pouvoir lui permettant d’abattre sa puissance sans craindre les conséquences. Après tout, personne en ce monde ne serait capable d’abattre le grand Voldemort. Et je prouvais ma loyauté, ayant participé avec d’autres Mangemorts à certains actes importants, ayant offert soutien que ce soit pour l’attaque de Belize ou pour la grande évasion d’Azkaban. Mais Drakes m’avait surtout prévenu d’une autre chose, elle me disait toujours – Ta mère le sait… - Et je savais qu’elle avait raison, ma mère savait ce que j’avais fais, alors j’avais décidé de placer la malle avec l’épouvantard dans le salon, connaissance la faiblesse cardiaque qui affectait cette Malefoy qui m’avait donné vie, j’avais décidé de discuter avec elle, de la faire avouer de qu’elle avait deviné, compris… La discussion était de plus en plus forte, et elle s’était levée pour me pointer du doigt, me disant que j’étais un monstre, que je devais protéger ma famille, pas lui apporter malheur si elle ne correspondait pas à mes attentes. Cette méfiance était de trop, et j’avais juste ouvert d’un coup la malle laissant sortir l’épouvantard qui faisait rapidement son effet sur cette femme, l’effrayant sur le coup. En la voyant tomber assise sur le canapé, sa main serrant son cœur, j’avais renvoyé l’épouvantard dans la malle, disant adieu à ma mère en pleine attaque, la laissant ainsi disparaître d’une mort naturelle que Père allait surement découvrir en revenant au Manoir. C’était ce jour la que j’avais appris que Père aimait ma mère plus que de raison, effondré devant sa mort, effondré par ce qui s’était abattu. Un enterrement avait eu lieu avec les honneurs pour une ancienne professeur de Poudlard, et Père avait décidé de retourner vivre à notre autre demeure, dans le Conté d’Essex, me laissant en chef de famille… Enfin. Mais même si lui n’allait jamais rien dire, j’avais vu la peur dans son regard.
Abbott : Peut-on réellement dire que les Abbott sont encore une famille de Sang-Pur ? Qu’ils se lient de trop avec des Sang-de-bourbe ou même des moldus ne m’étonnerait pas, cette famille n’a rien de noble, rien de grand et je suis sur qu’elle disparaitra avec le temps dans l’oubli. Si cela ne tenait qu’à moi leur nom ne serait plus du registre.
Avery : Une famille ancienne prête à tout pour avoir un peu de reconnaissance, elle se dit « neutre » malgré qu’elle trempe dans la magie noire, montrant peut-être une certaine peur à se positionner réellement vu leur faiblesse actuelle. En faite ce sont à mes yeux des chiens chiens ramassant les susucres que leur lancent les plus nobles familles. Mais un chien reste un chien, même si il devient dominant il ne remplace pas un Maitre. Qu’ils assument leurs choix pour commencer et après nous discuterons de leur position sociale.
Aymslowe : Famille qui tente de grimper socialement dans le monde magique, famille qui désire prendre de la grandeur mais pourtant qui montre une certaine neutralité par rapport aux choix qui vont arriver. La seule chose de bien chez cette famille, c’est le regard qu’ils ont sur les moldus mais je pense que celui ci n’est autre qu’un regard calculé pour espérer gagner des points dans la haute société.
Bishop : Une famille de traitres, une famille que je hais particulièrement même si je n'ai connu que Elizabeth Bishop. Celle-ci a voulu me piéger, me porter préjudice et elle en est morte. Je ne veux plus rien avoir à faire avec les Bishop, jamais car ils ne trouveront jamais place en mon coeur ni à mon regard.
Black : Toujours pur hein ? Les Black sont une très grande et puissante famille, je ne discute pas cela, ni leur niveau social d’ailleurs. Mais je ne les aime pas, ils s’éparpillent, se nouant avec bien trop de familles même si celles-ci sont opposées à leurs convictions, ils touchent trop à tout le monde en se répandant sans veiller aux maladies qui commencent à les consumer. Non je n’aime pas les Black car ils commencent à s’éloigner de la grandeur de leurs aïeux.
Bones : Famille encore neutre mais qui va surement prendre une position allant contre la seule et véritable voie à suivre. Je considère que cette famille doit sombrer au plus vite car il semblerait que le Felx Felicis coule dans leurs veines, apportant chance à tout ce qu’ils font. Des portes bonheurs vivants, soit il faut les corrompre, soit les tuer.
Borthwick : Des sang-mêlés d’une classe moyenne, des personnes qui semblent « joyeuses », moi je dirai que cette famille s’est accouplée avec des lutins farceurs. Ils ne représentent point un grand intérêt à mes yeux.
Bulstrode : Une famille liée à la Maison de Serpentard mais qui ne prône aucunement les convictions du fondateur Salazar Serpentard. Je ne tiens point de respect pour ceux-ci en me disant que perdre cette famille ou la voir s’éteindre n’apporterait préjudice à personne.
Burke : Experts de la magie noire, experts des artefacts les plus obscures, la famille Burke est une alliée inestimable, d’ailleurs il m’est souvent arrivé de travailler avec eux. Ils n’ont peut-être pas le statut imposant des plus grands nobles ou des familles les plus hautes placées, mais à mes yeux les Burke sont des personnes qu’il ne faut pas mettre de coté, qu’il faut avoir dans sa poche. Il est rare que j’apprécie autant une famille qui n’est point dans le gratin.
Carrow : Des personnes bien discrètes et pourtant avec les mains pleines de sang, les Carrow ne sont pas à négliger, ils peuvent apporter la mort sans que nous nous méfions d’eux. Je pense qu’ils sont des atouts pour le Seigneur des Ténèbres, une famille qu’il faut garder en contact car leur pureté est réelle ainsi que leur esprit est sombre.
Crabbe : Une famille qui n’est ni imposante, ni d’une grande richesse, ni nombreuse vu qu’il ne reste qu’un héritier. Certes ils suivent la voie de Voldemort mais pour moi les Crabbe sont juste des larbins.
Croupton : Une des familles les plus ancienne, peut-être même la plus ancienne existante. La famille Croupton est prestigieuse de nom, possédant plusieurs politiciens dans leurs rangs, une famille qui comprend des personnes se dirigeant autant vers la pureté que d’autres vers la tolérance. Une famille qui pourrait peut-être comporter quelques bons éléments.
Dearborn : Descendants impurs des Greengrass, cette famille est déjà une erreur dans sa propre existence. Ni puissante, ni riche, ni socialement bien placée, elle est simplement à éviter, presque à renier.
Diggory : Une famille de traitre à leur sang, bien trop tolérante, bien trop ouverte. Même si les Diggory ont prouvé un certain niveau en prenant des places prestigieuses, leur mentalité va les pousser à leur perte. D’un coté trop tranquille, trop discrète et calme, d’un autre trop proche des impurs pour perdurer.
Fawley : Fawley ? Ils existent encore eux ? Ah, il faudrait que j’en croise un pour donner mon opinion.
Flint : Une famille importante, puissante, tournée vers la magie noire, une famille connue aussi pour quelques exploits dans le milieu du Quidditch. Personnellement je ne porte pas intérêt à leur grandeur sportive mais bien au faite qu’ils représentent un atout pour Voldemort dans leur vision de la pureté.
Gaunt : J’avais pensé que les Gaunt étaient des dégénérés, le fléau d’une pureté extrémiste trop poussée vers la consanguinité pour garder un don au sein de leur sang. Ils ont tout perdu par leur propre faute, mais mon avis a changé sur eux avec Arseni et Beatrice, me laissant croire qu’il existe encore un espoir d’avenir pour cette famille héritière de Salazar Serpentard.
Goyle : Ils sont peut-être doués en occulte mais à force de vouloir vivre reclus en Ecosse et ne pas trop se mêler face à ce qu’il se prépare, et bien nous allons surement les abandonner en chemin. Qu’ils s’impliquent un peu sinon ils sont inutiles.
Greengrass : Une famille venant encore de la belle maison de Serpentard, une famille pure qui prône une mentalité matriarcale. Pourquoi pas ? Après tout cela ne me dérange pas de voir des femmes régner dans une des familles, cela peut apporter une autre vision. En plus c’est une famille que je côtoie vu leur importante présence au sein du Ministère de la magie.
Ingherneils – Mortensen : Des souillés qui élèvent des dragons, des souillés qui défendent les moldus. Tout est la, ils n’ont pas leur place dans notre société, ils sont une honte par leur vision et leur sang. Des traitres à traiter sans égards.
Lestrange : Famille noble et riche, possédant d’ailleurs un beau grand coffre chez Gringotts, une famille qui veut la suprématie de la pureté. Que demander de plus, je suis sur que mes Lestrange seront revenir avec la puissance qu’il leur était connu d’antan et j’attends avec impatience ce moment.
Londubat : Pitié, ils devraient avoir honte d’exister, des traites à leur sang trainant avec des inférieurs comme si ils étaient des frères. Les Londubat sont des ennemis par leurs choix mais aussi par leur façon de vivre… Qu’ils disparaissent.
Macmillian : Famille assez discrète et neutre, famille traditionnaliste qui respecte la pureté de leur sang mais qui semble vouloir se tenir à l’écart de tout ce qui ce passe dans le monde magique. Et bien, je ne vais pas tenir compte d’une famille sans opinion.
Malefoy : Mère était une Malefoy, c’est une famille noble, une famille puissante, une famille au Sang Pur et fière de cela. Mais c’est surtout une famille riche, socialement haut placée et très liée à la magie noire, une famille qui ne peut que servir le Seigneur des Ténèbres et que j’apprécie pour les échanges politiques et les conversations lors des festivités réservées à l’élite.
McLeod : Riches, Purs, liés au Seigneur Voldemort, liés aux Nott, les membres de cette famille sont intéressants et reçoivent un grand intérêt de ma part. Je considère les McLeod comme des cousins respectables et ils ont droit à tout mon soutien et mon attention. Alors respectez les McLeod où sinon vous aurez affaire à moi.
Ollivander : Bon, ils sont utiles, ils restent les meilleurs artisans de Baguettes Magiques, mais franchement ils ne sont que cela, des artisans, des travailleurs sans noblesse. Ils n’ont à mon sens aucune grandeur dans leur nom, juste une bonne réputation et une utilité incontestée. Mais cela s’arrête la.
Parkinson : Une famille qui prône la suprématie de la pureté du sang, une famille qui refuse de se croiser à des impurs, une famille qui suit la bonne voie. Les Parkinson sont des personnes intéressantes qui ont une bonne place dans notre société. Et puis malgré certaines discrétions, la famille Parkinson partage ma haine pour les Moldus qui doivent se retrouver soumis à un Despotisme Magique.
Peverell : En voie d’extinction, cette famille est pourtant ce qui reste de plus pur, descendante de Salazar Serpentard mais ayant été épargnée par la folie comme les Gaunt, elle représente une possibilité, surtout que cette famille serait liée au secret des reliques de la mort. J’avoue que si je peux lier Arseni avec une Peverell, je le ferai sans hésiter.
Potter : Leur nom est synonyme d’ennemi, des opposants à Voldemort qui croient en un avenir avec les moldus, surement des dignes penseurs que Merlin aurait félicité mais pour moi ils sont des rebus de cette société, des personnes qu’il faudra combattre pour sauver notre avenir.
Prewett : De pauvres paysans, des sauvageons, mais je vais épargner les commentaires négatifs sur cette famille vu que j’ai choisi une des leurs comme épouse et que cette femme, même si elle vient de la boue, je l’aime et la considère comme presque mon égal. Alors crachez sur les Prewett si vous souhaitez, mais pas devant mon épouse, et encore moins sur elle.
Rhodes : une famille matriarcale comme les Greengrass mais avec une moitié de bonne vision. En effet les Rhodes sont pour la supériorité des Sorciers face aux moldus mais considèrent que tous les sorciers sont égaux, autant Pur que Sang-de-bourbe. Cette erreur de jugement pourrait leur couter cher.
Rosier : Une famille qui a tout compris, une famille qui ne cache pas sa position par rapport au Seigneur des Ténèbres, la magie noire et leur vision au sujet des impurs et des moldus. Voilà une famille qui mérite mon intérêt et qui, même si elle ne fait pas partie de la très haute société, a surement un grand avenir devant elle.
Rowle : Famille devant discrète, ayant eut un rôle politique, semblant suivre les préceptes de la pureté et de son extrémisme. Les Rowle restent des personnes intéressantes mais semblent devenir de plus en plus rares.
Selwyn-Ombrage : Une famille intéressante, possédant une certaine place politique, adepte de la pureté. C’est dommage que cette famille ne soit plus aussi nombreuse que dans les temps anciens, mais je garde espoir que les derniers membres héritiers nous réservent un bel avenir.
Shacklebolt : Cette famille a droit au respect par sa grandeur politique et sa noblesse, la pureté de son sang et sa position sociale. Mais malheureusement cette famille défend des préceptes douteux de tolérance envers les moldus, d’harmonie de vie avec ceux ci. Dommage qu’un nom de si grand rang soit gangrénée par de telles idées.
Shafiq : Une famille pure venant d’Afrique du Nord, d’Egypte, une famille riche mais qui malheureusement ne semble plus garder autant de respect que cela pour la pureté de leur sang. Je crains qu’à l’avenir les Shafiq finissent par se perdre, en plus malgré qu’ils soient bien installés ici, en Angleterre, je trouve que cela reste des étrangers qui n’ont pas encore leur place dans la haute sphère.
Slughorn : Famille ambitieuse liée à la maison de Serpentard, mais une famille qui ne semble pas pour autant vouloir prendre part réellement à la guerre à venir. Les Slughorn sont pourtant des personnes aimant la grandeur, la puissance, et aimant surtout être reconnus pour leurs talents mais peut-être qu’ils sont couards et ont peur de tout perdre.
Travers : Sans grand intérêt, même si adoptent une philosophie proche de la pureté, ils ne sont plus assez nombreux pour avoir un vrai poids sur l’avenir et ce qu’il se prépare.
Von Sachsenheim : famille Pur Allemande que j’apprécie particulièrement suite à quelques échanges que j’ai eu avec eux lors de soirées mondaines. Mais il n’y a aucun doute à avoir sur mon intérêt pour les Von Sachsenheim vu que j’ai pris Cythère sous mon aile comme disciple, que je vois presque comme ma fille. J’espère qu’aucun membre de cette belle famille ne s’égarera car cela pourrait leur couter cher.
Weasley : Mouarf, Weasley… Que dire… Des personnes vivant dans le seconde main qui ose se montrer généreuse envers les autres alors qu’ils ont déjà difficile à s’occuper d’eux même. Franchement, ils sont une honte pour les Sang-Pur, ils sont à mes yeux des inférieurs quelque soit la pureté de leur sang.
Yaxley : Encore une famille qui pourrait être intéressante si elle pensait un peu à améliorer leur fertilité. Famille pure et liée à la politique, il m’est agréable de débattre avec un Yaxley mais est ce qu’ils survivront longtemps avec ce faible taux de reproduction ?
Vision philosophique
- La pureté du Sang prime sur tout le reste, les seuls Sorciers dignes de la Haute Classe Sociale, des Postes à responsabilité et dans la Noblesse sont les Sang-Purs, les Sang-mêlés ne sont que la classe intermédiaire, des personnes qui doivent travailler pour les purs et les Sang-de-bourbe sont des chiens, des soumis, des esclaves ou des morts… Ils ne doivent pas apprendre la magie, ne doivent jamais avoir de réelles responsabilités, ni avoir de libertés autres que d’être des serviteurs. Ils ne valent pas plus que des elfes de maison et toute recherche de pouvoir doit être châtié par l’extermination. Les Traitres à leur sang doivent perdre tout leurs droits, leurs privilèges et ainsi que les responsabilités qu’ils avaient, ils doivent être reniés et leur nom effacé. Les Cracmols sont des erreurs de la nature qui ne doivent pas être traités à la légère, leurs noms doivent être effacés et leur existence exterminée. Ils ne doivent pas partir chez les Moldus car de leur sang affaibli peut naitre des Sorciers qui seront impurs. Ils sont des Moldus né sorciers.
Sang-purs : Nobles, Dirigeants, Ministère de la Magie, Professeur, Psychomage, Médicomage,…
Sang-mêlés : Assistants, commerçants, employés,…
Sang-de-bourbe – Traite à leur sang - Moldus : Esclaves, serviteurs, domestiques, prostitutions,…
Cracmols : Extermination
- Vu que la pureté est la seule raison d’être, il est évident que les Moldus ne représentent rien. Il est inadmissible que les Sorciers doivent cacher leur existence de ces êtres inférieurs qui ont fait souffrir les nôtres à plusieurs reprises dans le passé. Il ne faut pas attendre une ère d’obscurantisme ou d’inquisition mais agir pour dominer ces êtres sans magie et les plier à nos lois et notre volonté. La Grande Bretagne doit être un Royaume dirigé par les Sorciers, le point de départ d’une Dictature Mondiale sous un régime magique. Il est fini le temps où les sorciers se cachaient, il est venu l’ère où ils prendront enfin le pouvoir sur ce monde pour le diriger vers un avenir meilleur.
- Pour le Seigneur des Ténèbres et pour que sa grandeur reste au travers des âges, il est nécessaire de trouver le secret de l’immortalité, permettre au Maitre de vivre au travers du temps et veiller à ce que jamais ses mots ne soient oubliés, qu’au travers des époques il puisse veiller à ce que le monde suive la seule et unique voie et cela accompagné de ses plus fidèles serviteurs.
- La Noblesse est importante, la grandeur sociale aussi, un artisan est un artisan, un politicien est un politicien. Les Grandes Familles qui se trouvent à la tête hiérarchique doivent faire respecter cette vision, protéger leur grandeur et ne pas permettre aux autres de prétendre être leurs égaux. Il est important d’entretenir le contact entre les grandes lignées, tout comme il est nécessaire de rester « respectueux » avec les invités pour protéger l’honneur de la maison, même si cette famille n’est point une alliée.
Dernière édition par Audric P. Nott le Mer 18 Nov - 15:48, édité 10 fois