'Darkness' is a subjective word; it depends what your viewpoint is and how you live life.
Cela faisait presque deux ans que j’avais pris la décision de me donner cette image de rockeur solitaire, deux ans que j’essayais d’oublier David et surtout deux ans que je n’arrêtai pas d’être le fantasme de filles dont j’ignorais le nom. Cela aurait pu être une bonne chose, mais bon, j’en avais strictement rien à foutre de ces groupies moi… N’ayant jamais été quelqu’un de très sentimentale, je n’avais aucun mal à faire semblant d’être amoureux de certaines filles juste pour me créer une couverture, cependant depuis quelque temps je faisais face à un problème dont j’avais du mal à m’extirper. J’avais dragué cette Gryffondor parce qu’elle était du genre à raconter chaque chose qui pouvait bien ce passer dans sa misérable vie et qu’ainsi mon homosexualité aurait été encore mieux dissimulée aux yeux des autres élèves. Après quelques semaines passées avec elle, j’avais pris la décision de la laisser tomber, je possédais dans mon tiroir des dizaines de lettres de rupture que je glissais souvent à l’entrée de leur dortoir puisque je ne pouvais pas aller plus loin à cause du sortilège de Dumbledore. Celle que je lui avais laissé était remplie de phrases bateaux qui marchaient à tous les coups: « Je sors d’une relation compliquée », « Je ne veux pas te faire de mal et ruiner une si belle complicité » patati patata et Adieu ! Je n’étais malheureusement point au courant que je sortais avec une malade mentale. En effet, au bout d’une petite heure, elle fit la découverte de la lettre, je le su en entendant son cri de rage qui fit sursauter mon patronus qui vint automatiquement se cacher derrière ma nuque. J’étais entrain de renouveler le stock de mon étui à cigarettes lorsqu’elle accouru, en larmes, à son tour dans la salle commune en criant mon nom. Je détestais voir les gens pleurer, cela me rappeler à quel point je n’avais pas la moindre compassion pour mes semblables, je pris donc la courageuse décision de partir me réfugier dans un dortoir. Je ne fuyais pas, non, je me cachais simplement le temps qu’elle se calme et ainsi éviter tout le côté dramatique de la rupture pour passer directement au moment où elle m’annonçait que j’étais un goujat et qu’elle ne voulait plus m’adresser la parole, ou alors au « on reste ami hein ? ». Je ne pouvais pas me rendre dans mon propre dortoir, elle m’aurait trop facilement retrouvé et j’aurai du la consoler. Il fallait donc que j’aille autre part. M’en remettant à ma bonne étoile inexistante je pénétrai à l’intérieur d’un dortoir choisi au hasard. A cette heure-ci la plupart d’entre eux devaient être vide, mon cours de potion ayant été retardé j’avais à présent une heure à tenir avant de pouvoir m’enfuir. Avant même de vérifier la présence d’autre sorciers à l‘intérieur de la pièce j’eu le réflexe de bloquer la porte d’entrée en collant l’un des lits contre celle-ci d’un coup de baguette. Je ne comprenais pas pourquoi Dumbledore n’avait pas également jeté un sortilège pour empêcher les filles d’entrer dans le dortoir des mecs. Me retournant pour chercher un autre lit à utilisé comme fortification anti-ex, je tombai nez à nez avec Lorcàn: « Eh merde… » Laissais-je échapper presque instinctivement. Accourant vers le gryffondor avant même qu’il est le temps de dire quoique ce soit, je vins poser violemment ma main sur sa bouche avant de lancer d’un ton menaçant: « Oses parler fort et je te promet que tu vas passer un mauvais quart-d’heure ». Malachai changea durant un court instant sa forme de scorpion contre celle d’une anguille électrique géante pour augmenter le côté intimidant avant de retrouver sa forme initiale: « Ecoutes, il y a une fille dehors que je n’ai vraiment pas envie de croiser, donc tu restes avec moi et tu ne bouges pas d’ici tant qu’elle ne c’est pas calmée, d’accord ? »
Je m'étais foutu dans un pétrin pas possible avec Murphy, franchement, c'était devenu carrément tordu. Elle était censée être ma plus proche amie, ma complice, ma meilleure amie et maintenant qu'elle éprouvait des sentiments pour moi et bien, j'étais totalement perdu. Couché dans mon lit, je n'avais pas cour, du coup, je profitais de ce moment pour réfléchir à la situation. Magyar était couché à mes côtés, prenant une bonne partie du lit comme sa propriété. Bof, pas grave, il avait tous les droits mon félin. J’enfouis mon visage dans sa crinière, gémissant comme un gamin. * Arrête de te prendre la tête avec ça. * Ben oui, facile à dire, lui ne devait pas gérer ce genre de sentiments, de situations. Et si je perdais Murphy à cause de ce baiser ? Et si rien était plus jamais pareil... Non, je ne pouvais même pas imaginer une chose pareil, c'était inadmissible, inenvisageable, elle comptait bien trop à mes yeux. Mon patronus pousse un soupire et garde le silence, fermant légèrement les yeux, m'écoutant penser sans pour autant relever le mot. Pour une fois il faisait bien, je n'avais pas besoin qu'il me fasse la leçon, même si j'éprouvais envers lui une grande affection. Un cri de rage résonne brusquement dans la salle commune et je me redresse, les sourcils froncés. C'est quoi encore ça ? Curieux, je m'apprête à me lever, enfilant un pantalon parce que oui j'étais en boxer et me dirigeant vers la porte. Sauf que voilà, celle-ci s'ouvrit à la volée et Damon entra dans le dortoir, déplaçant le lit de Slaine pour bloquer le passage d'entrée. Tient, tient, j'aurais mis ma main à couper qu'il n'y était pas pour rien.
Un léger sourire s'affiche sur mon visage quand il remarque enfin ma présence, lâchant un juron peux agréable à mes oreilles. Il avance brusquement vers moi et sa main se plaque sur mon visage. Magyar réagit au quart de tour et gronda furieusement, là, Damon jouait clairement avec le feu...J'écoute ses paroles et je lèves les yeux au ciel, surtout face à son Patronus qui tentait de se la jouer intimidant. J'étais à Poudlard depuis plus longtemps que lui, du coup, j'en avais vu des vertes et des pas murs. Je dégage sa main de mon visage tout en faisant un signe à Magyar de se calmer, car déjà, il montrait furieusement les crocs. « Du calme mon mignon, fallait le dire que t'avais besoin d'une nounou. » Un sourire amusé s'affiche sur mon visage, alors que je reculais d'un pas, allant me reposer sur mon lit. Mon patronus lança un regard mauvais à Damon avant de me rejoindre sur le lit. « Pour ta gouverne, jouer avec les filles ça n'attire que des emmerdes... Surtout avec les folles hystériques, tu devais le savoir depuis le temps. » Je garde ce petit sourire sur mon visage, alors que je prenais appuie sur mes coudes. * Me dis pas que tu le trouve mignon. Mon dieu Lorcàn...comme si ta vie n'était pas assez compliqué ainsi * Les cris de la jeune fille résonnèrent une fois de plus, hurlant le nom du jeune homme comme une hystérique. Et bien, il avait été chercher la plus cinglée de toutes. Je tourne mon regard vers Magyar alors que nous nous retenions de rire. Cette situation était assez cocasse et savoir Damon dans une telle situation était assez plaisant. Je reporte mon attention sur le jeune homme de plusieurs années mon cadet.
« Tu lui as fais quoi à celle-là ? Bon, vu que je suis coincé dans ma propre chambre, autant me mettre à l'aise. » Ben ouai, j'étais dans mon dortoir quand même. * Tu joues avec le feu Lorcàn. * Je hausse les épaules et sans gêne j'enlève de nouveau mon pantalon pour me remettre sous mes couvertures. Voilà qui était déjà mieux. Je pose mes mains derrière ma tête, un long soupire s'échappa de mes lèvres. « Bien que ta compagnie ne me déplaît pas, je ne mords pas, du coup, pose tes fesses quelque part tu me donne le vertige. » * Ouai ben pas trop près de toi quand même, sinon je le bouffe * « Jaloux » * Non, même pas. * Je ricane légèrement en pousse Magyar qui s'écroule sur le sol, glissant du lit dans un grondement de mécontentement.
'Darkness' is a subjective word; it depends what your viewpoint is and how you live life.
Lorcàn et moi étions amis depuis longtemps, je l’avais rencontré alors que je n’étais qu’un premier année vulnérable et avec très peu de confiance en moi, il faisait d’ailleurs parti des rares personnes à m’avoir connu ainsi. Pendant une période je le suspectais même d’être au courant pour David. Je pense que c’est d’ailleurs pour ça que je me suis un peu éloigné de lui après sa mort, il me rappelait la personne que j’étais avant ce changement radical de look et de personnalité. La chose qui, quand à elle, n’avait jamais changée était le talent qu’il avait pour être agaçant dans n’importe quelle situation, il parvenait toujours à trouver les mots pour m’énerver ou pour me mettre dans une situation inconfortable. Pour être franc, il m’arrivais de temps à autres d’avoir envie de lui coller mon poing dans la figure, mais bon il faisait un peu plus d’une tête de plus que moi et puis je n’avais pas envie de défigurer un si beau visage.
Comme à son habitude, Lorcàn me fit un petit discours moralisateur me disant que jouer avec le coeur des filles était mal, chose que bien sur je savais déjà. Mais ayant toujours privilégié le mal au bien, cela ne me dérangeait en rien de me comporter de la sorte. Et puis ce n’était pas de la méchanceté gratuite puisque cela me faisait bénéfice à la fin en me permettant de conserver ma couverture. Malachai représentai d’ailleurs la part de bonté qu’il existait en moi. Ne lui donnant pour réponse qu’un simple regard noir, je le regardai se mettre à l’aise en laissant sans le vouloir s’échapper le sourire charmeur que je faisais quand je faisais parfois lorsque je voulais attirer l’attention d’un beau garçon.
Comme à son habitude, Lorcàn me fit un petit discours moralisateur me disant que jouer avec le coeur des filles était mal, chose que bien sur je savais déjà. Mais ayant toujours privilégié le mal au bien, cela ne me dérangeait en rien de me comporter de la sorte. Et puis ce n’était pas de la méchanceté gratuite puisque cela me faisait bénéfice à la fin en me permettant de conserver ma couverture. Malachai représentai d’ailleurs la part de bonté qu’il existait en moi. Ne lui donnant pour réponse qu’un simple regard noir, je le regardai se mettre à l’aise en laissant sans le vouloir s’échapper le sourire charmeur que je faisais quand je faisais parfois lorsque je voulais attirer l’attention d’un beau garçon. L’ancien moi serait surement devenu rouge écarlate en se rendant compte du sourire qu’il venait de faire, mais je n’étais plus ce sorcier, je fis donc passer la pilule en empilant un second lit sur le premier afin d’augmenter les fortifications qui me protégeaient de la Gryfonne avant de plonger mon regard dans celui de lorcàn: « Rien c’est ça qu’est incroyable, on est juste sorti ensemble aller quoi … Deux semaines ! Je lui ai laissé une lettre de rupture tout à l’heure pour ne pas avoir à vivre le moment trop dramatique mais elle obstiné celle-là. Elle est enco- » M’arrêtant dans ma phrase, je me souvenu soudainement d’un détail important la: « Bordel, elle a mon odeur ! » J’avais eu la charmante idée de fréquenter l’une des rares lycanthropes de l’établissement, comment avais-je pu être aussi idiot. Il me fit les cents pas pendant une trentaine de seconde avant de m’arrêter subitement: « Déshabille-toi et donne moi ton t-shirt ! J’avais totalement zappé que Lana était une loup-garou » Lui dis-je en retirant le mien ainsi que mon jean noir. Attrapant mes vêtements pour les placer sous mes bras, je vins les jeter dans la salle de bain. Sortant une cigarette de son jean étendu sur le sol, il l’alluma avant d’en prendre une grande bouffée histoire de se calmer un peu les nerfs, les louves pouvaient être parfois un peu trop susceptibles. Je n’aimais pas vraiment être torse-nu devant Lorcàn, non pas que j’avais honte de mon nouveau physique, au contraire ! Je m’étais juste fais faire, sans en parler à personne, plusieurs tatouages notamment un contenant la date de naissance et la date de mort de David.