BELLUM PATRONUM
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Version 34
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Groupes fermés
Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| does ash recall when it was fire; does it long to burn again? (silas) | | | does ash recall when it was fire; does it long to burn again? (silas)par Invité, Lun 25 Avr - 22:12 ( #) | Silouanos Nereus Brown ft. mathias lauridsen sang pur Vingt-trois ans célibataire hétérosexuel cinquième année d'enseignement magique; recherche ours kodiac, hibou grand duc pro-ordre tumblr+ elea. | | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] À propos Nom:Avant son adoption par les Brown, il portait le nom de Black ; fils d’un cracmol Arcturus Black, descendant d’une longue lignée anglaise, et de Sofia Katsaros, une sorcière grecque. Prénom:Silouanos raccourci en Silas pour la population anglaise, en l'honneur des forêts dans lesquelles sa mère a grandi. Son deuxième prénom Nereas est le nom du vieillard de la mer, le père des cinquantes Néreides, en l'honneur de Thétis, le deuxième nom de Sofia Katsaris. Âge et Date de Naissance: Il vient de fêter ses vingt-trois ans, le premier avril. Nature du sang: sang pur officiellement, bien que son affiliation avec les blacks soit officieuse, son père s’étant fait rejeté par sa famille. Situation familiale: Adopté par une famille nombreuse, Silas se retrouve avec plusieurs frères, des cousins. Il les rejette volontiers, Patronus: Hibou Grand Duc ; grizzli femelle nommée Sôteira. Miroir du Rised: Il verrait sa famille biologique gravant les marches du Panthéon d’Athènes. Epouvantard: Sa famille adoptive lui tournant également les talons. Composition de la baguette magique: Plume de phénix, bois d'orme, de trente quatre centimètres, rigide. Etudes Suivies: 5ème d'année d'enseignement magique, cycle secondaire. Il compte se réorienter l'année prochaine, ne cherchant même pas à sortir du parcours académique.Animal de compagnie: Il n'aime pas les animaux, et ne supporte que son patronus. | Caractère Qu’il porte un nom ou un autre, Silas est une créature fière. Chaque pore de sa peau respire dans l’orgueil qu’il a de lui-même, qui ne repose pas sur son sang pur, ni même sur la blondeurs de ses cheveux, mais sur sa personnalité, sa vie, ses expériences. Il est fier de ses croyances, de ses origines, de ses parents qui l’ont confiés à d’autres. Il est fier devant son adoption, devant son refus d’appeler ses parents adoptifs autrement que par leurs prénoms. Il est fier quand il réfute son lien familial avec ses frères ; Silas est brillant. Silas est hyperlexique. Silas passe sa vie avec un livre étrange, occulte, historique, sous les bras. Silas est intelligent, mais Silas n’a pas d’ambition. Il se moque de faire des grandes choses, il veut juste tout connaître, au dépit de l'éthique. Il veut juste tout faire, au dépit des réalités. Silas ne veut pas de métier comme les autres, il veut uniquement étudier, passer sa vie à voyager, à ramener avec lui des objets ainsi que la connaissance ; Silas est un anarchiste sans limite, un être qui oscille dangereusement entre la nonchalance extrême d’un être blasé de tout et l’excitation qui lui prend les tripes dès qu’un sujet qui l’intéresse vient sur le tapis. Il hésite entre le noble, assit avec élégance sur un canapé et l’enfant, les traits tirés par des mots trop rapides pour être compréhensible, le teint illuminé d’un caprice de bambin ; Le Brown reste foncièrement un enfant, comme s’il avait peur que ses parents ne le retrouvent pas s’il devient mature, responsable. Il a peur de changer, et n’a pas semblé évoluer depuis son adoption. Alors, pour compenser cela, il voyage, il change toujours de hobbies, il change de vêtements cinq fois par jour. ; Silas est paranoïaque, il craint l’abandon plus que tout, il est persuadé que le monde est sur une vaste toupie, et qu’il est constamment sur le fil, basculant. Il va être abandonné une nouvelle fois, cela ne fait aucun doute. Alors il attend que ça passe, ou encore il attend que sa famille revienne.; Il est si loyal, si foncièrement entier dans son refus de s’attacher de nouveau. Il est si attaché à sa première famille qu’il a décidé de ne pas s’attacher à sa deuxième. C'était ce qu'il a décidé très jeune, et il ne se rend même pas compte qu'il a échoué ; Silas est un être ingénieux, y comprit dans les mensonges qu’il tourne autour de lui comme s’il était un danseur. Il est encore plus ingénieux quand il s’agit de se mentir à soit même. ; Son visage est si expressif quand il se laisse aller. Chaque mouvement de son visage semble alors trahir une nouvelle expression, comme son rire, ses sourires.; Silas souffre de paralysie du sommeil qui arrivent de manière fréquente, selon son état de stress. Il souffrait plus jeune de terreurs nocturnes. ; Il est fasciné par l’architecture, par les emboitements des pièces l’une dans l’autre, dans les œuvres spectaculaires réalisées par l’Homme. C’est leur faculté de résister au temps qu’il admire par dessus tout ; Il est accro au Lupivitan un boisson énergisante japonaise. Il fait tous les mois des aller retours pour aller s’en chercher. Il diminue sa consommation en l’incorporant dans son thé. ; Silas débat encore et encore. Il n’est jamais content des réponses qu’on lui donne, préfère les siennes, et tient à le faire savoir. Il adore remettre le débat moldu-sang pur sur le tapis avec un sourire presque carnassier. Il termine souvent ses argumentations par une injonction insultante. ; Il a lancé la rumeur selon laquelle il avait eu une relation sexuelle avec un fantôme. Certains l’ont cru. ; Il adore dire à tout le monde que son père est un Black. Il insiste lourdement sur son statut de cracmol. Il n'a jamais compris les arguments des sangs purs pro-mangemort. ; Silas n’a aucune conscience des réalités. Pourtant il est capable de faire preuve d’une grande logique quand il veut. Mais il n’a aucune conscience du danger. De la même façon, il se prédestine à une vie de dandy vivant de ses rentes ; Il a appris le langage des signes pour insulter les gens qui parlent dans la bibliothèque sans faire du bruit ; Silas se plaint trop souvent, dès qu’il peut en fait. La plupart du temps il n’en pense pas un mot et fait juste ça pour énerver. Ca marche alors il recommence. ; Il a fait des statistiques un peu près sur n’importe quel sujet (quelle est l’heure d’influence dans la salle commune, à quelle heure il faut se rendre dans le vestiaire de Quidditch pour voir le plus de filles nues, à partir de quelle minute peut-on se relâcher en cours de sortilèges). D’une manière générale, Silas adore les nombres, ils sont relaxants et sont présents dans toutes les langues. ; Il préfère s’écrire sur les bras lorsqu’il doit se rappeler d’un truc et sur les chevilles si ça prend vraiment trop de place. ; Silas est écrivain, poète à ses heures perdues. Il manie les mots avec une dextérité qu’il n’utilise pas à l’oral. ; Silas a horreur de prêter, ne serait-ce qu’une plume. Ses affaires sont organisées dans un ensemble chaotique dont il se sert pour que personne n’essaye de lui prendre un truc. De la même façon, il n’aime pas utiliser quelque chose déjà utilisé par une autre personne. ; Il a ses heures de vide, lorsqu’il rejette la culture anglaise qui l’a adoptée, lorsqu’il se réfugie dans sa langue natale, dans son alphabet qu’il voit s'évanouir de ses souvenirs. ; Silas fait plus vieux que ses vingt-trois ans. Il a des yeux qui sont trop sages, trop âgés pour vraiment lui appartenir. Même son visage paraît supporter des années en trop, comme s'il prenait constamment deux années au lieu d'une.
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Patronus Il a de l’espoir, Silas, de revoir ses parents un jour. Alors, il les attend si férocement, que son être entier est tourné dans la vision de les entendre revenir. Ses deux parents ne sont même plus des êtres vivants dans son esprit de gamin pourchassé par leurs images lointaines ; Sofia est devenue la sagesse personnifiée, Athéna souveraine, aux milles attributs de protection. Arcturus, redevient Arcas, roi d’Arcadie, transformé en étoiles, adoré d’Artémis, la chasseuse. Alors il ne fut pas surpris de voir le hibou arrivé en premier, symbole animal de la fille préférée de Zeus. C’était sa mère de nouveau. Puis vint le tour de l’ours, de ses grandes pattes et de son corps robuste, prenant la place de l’oiseau nocturne. C’était son père. Kourotrophos,, nourrice. Silas l’a accepté avec un tel empressement, comme un enfant à qui on offrait le premier animal de compagnie. Ils étaient revenus, ses parents. Presque. Il était si heureux. Puis la peste arriva, et quand elle repartie, elle avait enlevé avec elle ses parents. De nouveau, il avait été abandonné, dans son coin. Le toucher maternel du hibou, la protection de l’ours. Silas avait eu raison de croire à l’abandon permanent ; il se réalisait enfin. Il avait prié à ses dieux, à ceux qui ne l’avaient pas écouté quand il les suppliait de ramener ses parents. Mais cette fois-ci, ils l’avaient entendu. Puis, ils sont revenus. L’ours, le hibou, le ricanement dans sa tête, les touchers protecteurs. Sôteira, sauveur. Mais l’illusion parentale s’était brisée, et Silas ne retrouvait plus ses géniteurs dans les formes du patronus. Il y avait retrouvé bien plus, le sarcasme d’une sœur ainée, son geste affectueux sur sa joue.
| Pseudo et âge: louise et vingt deux ans Où as-tu trouvé le forum ? depuis le temps je m'en souviens même pas Personnage: famille de sorciers As-tu un autre compte sur BP ? si peu si peu Présence: tellement tellement Une remarque ? wesh |
Dernière édition par Silas N. Brown le Mar 25 Oct - 18:52, édité 5 fois |
| | Re: does ash recall when it was fire; does it long to burn again? (silas)par Invité, Lun 25 Avr - 22:12 ( #) | *** On revient. « D’accord. » C’était ce que j’avais dit, parce que d’accord. Ma mère, avec ses longs cheveux clairs à la Artémis, se baissa et posa ses lèvres sur mon front. Je lui souris. Elle était si belle ma mère. Un jour, elle m’avait dit Katsaros signifie cheveux bouclés. C’est pour cela qu’on a tous des boucles. Et c’est pour cela que j’ai épousé ton père. J’avais ris, j’avais tiré sur les boucles noires de mon père. Il avait alors rajouté comme cela, j’ai les cheveux décris par les noms que je porte. Des cheveux bouclés noirs. J’avais alors fais la moue, parce que j’avais les cheveux de ma mère. Mais Silouanos signifiait forêt, et maman disait que j’avais les yeux verts. Alors j’étais un peu comme mon père, avec mes noms qui annonçaient mon apparence physique. Mon père me prit dans ses bras, et bien que ronchonnant, parce que j’avais sept ans et que j’étais grand, que je n’avais pas besoin d’être dans ses bras, je tenais très bien tout seul, je passai mes bras autour de ses épaules. Il était grand mon père, il me disait souvent qu’il ressemblait aux hommes de son ancienne famille. Parce qu’il ne leur parlait plus, qu’ils n’avaient plus rien à se dire. Papa n’était pas comme moi ou maman. Il avait été soulagé lorsque j’avais fais de la magie plus jeune. Il ne pouvait pas en faire lui. Je suis comme un moldu, Silouanos. Je m’en moquai tellement. Il était mon père, c’était tout. C’était celui qui m’avait mis la première fois sur un balais avec le même sourire complice qui avait étiré mes lèvres, c’était lui qui m’avait appris à lire, à parler anglais quand je n’en voyais pas l’utilité. « Vous revenez bientôt, hein ? » Je ne voulais pas dire cela, passer pour l’enfant trop collant devant les autres adultes qui étaient présents. Ma mère les avait présenté comme des vieux amis, en qui je pouvais avoir toute confiance. Mon père me serra contre lui et j’enfouis ma tête dans le creux de son épaule. « On va tout faire pour. » Ma mère posa sa main sur ma tête et je levais les yeux pour l’observer, elle et son sourire tranquille. « Tu ne vas pas faire le difficile, n’est-ce pas, Silouanos ? » Je secouai la tête. Maman m’avait dit que je devais être bien élevé, que je devais sourire et être poli. Elle avait eu l’air si sérieuse, que je n’avais rien dit. Mon père me déposa par terre, après une dernière étreinte. Il repoussa les boucles blondes qui étaient négligemment posées sur mon front. Il me poussa en direction des deux adultes, avec leurs sourires identiques, et leurs yeux brillants. A côté, mon père paraissait si sombre. Seule ma mère ne semblait pas détonner à leur proximité. La femme prit ma main, et me tira vers elle, et je la suivais parce que ma mère m’avait demandé d’être poli. La main de l’homme sur mon épaule, je regardai mes parents m’adresser un dernier regard avec de prendre une poignée de cendres et la jeter dans la cheminée. On revient.
*** « Tu veux faire un truc? » Je ne quittai pas des yeux mon livre. Il était plus important que le garçon près de moi. Il avait treize ans, j’en avais huit. Il articulait ses mots avec un rugissement bestial, comme si quelque chose voulait sortir de son corps dès qu’il ouvrait la bouche et qu’il le retenait juste pour son amusement. Mais je savais que ce n’était qu’un masque, qu’un bandage qu’il étalait sur son torse. Je ne le connaissais que depuis qu’un an, mais je connaissais mieux son cœur indépendant que lui. Il était lisible, dans chaque recoin, dans chaque sillon. « T’as trois autres personnes à embêter. Choisis entre eux. » Les mots sifflèrent et je sentis l’agacement de Jaxsen près de moi. Il bouillonnait. Lui, les autres, tous les Browns. Les trois frères qu’il avait à côté. Ma cousine de trois ans de moins. Ils étaient comme Jaxsen. Elle, elle était un feu follet qui ne s’éteignait jamais, et je me souvenais du feu éternel des prêtresses de Hestia, de la famille. Ils bousculaient tout sur leurs passages, et je sifflais d’indignation devant l’absence de distance. Puis, je me prenais au jeu, je laissais le père de Jaxsen lancer un sujet qui m’intéressait, et le feu des Brown devenait mien, mes tripes brûlées par l’excitation qui me prenait. Je devenais la mer d’Egée, contre mon grès. Je devenais un héro des légendes, loin de chez lui, loin des siens. « Tu devrais te sentir heureux, sur mes quatre frères, je t’ai choisi toi. » « Je ne suis pas ton frère, Jaxsen. » Il y avait une preuve de notre relation adoptive tangible, malgré nos yeux bleus et nos cheveux blonds. Jaxsen tenait son physique de son père, le corps grand, les muscles puissants et efficaces. Je tenais le mien de mon père, avec une taille trop grande, des membres élancés et souples. Nous avions deux carrures différentes, et surtout il avait cinq ans de plus. Alors je me retrouvais par terre, la moitié du visage chauffant, une douleur vive se répercutant dans le reste de mon visage, le poignet souffrant en ayant arrêté ma chute. Je levai la main, abasourdi, les sourcils froncés. Il était là, imposant, devant moi. Jaxsen était satisfait, et il avait arrêté de retenir ce qu’il y avait dans son torse. Ma main se posa sur ma joue gauche. Elle brûlait. Et un liquide chaud coulait sur mes doigts. Je montai ma main devant mes yeux. Du sang. Le même rouge qui se retrouvait sur la chevalière de la famille Brown qui brillait sur un doigt de Jaxsen. « T’es marqué Silas. T’es un Brown que tu le veuilles ou non, maintenant. »
***« Tu devrais aller jouer avec tes cousines, Silas. » Et les mots tant redoutés fusèrent au dessus de mon livre que j’abaissais avec ennui. Je n’étais pas encore habitué aux consonances anglaises qui prononçaient mon surnom. J’avais du mal avec le prénom que je jugeais trop court, trop anglais. J’avais du mal avec tout, avec cette mère adoptive qui pensait que l’absence de mes véritables parents lui donnait le droit de me présenter comme son fils. Je savais objectivement qu’elle avait fait bien plus que ce que mes parents lui avaient demandé, mais mon cœur m’interdisait l’option de lui faire une place, et de laisser ses sourires me réconforter au besoin. Et je ne pouvais pas lutter contre cela. Pas plus que je ne pouvais lutter contre la paralysie qui m’avait prit ce matin au réveil. Quand j’avais repris conscience dans un corps qui ne bougeait pas, avec l’horrible impression d’être pris au prisonnier dans un corps qui ressemblait étrangement au mien. J’avais eu l’impression d’être dans un être différent. « Tu aimes tout autant le Quidditch que Roshario alors vas-y, amuse toi un peu. » Dans cette famille, lire n’était pas un passe temps accepté. Il était regardé dignement, mais ce n’était pas la solitude qui était recherché, mais des rires tonitruants et les sifflements de l’air coupé par un balai conduit harmonieusement. Alors je soupirai, refermant avec soin mon livre et je sortis en direction du bruit qui venait de dehors. Il y avait plusieurs enfants et aucun qui ne m’intéressait particulièrement. Mais j’avais promis à mes parents d’être poli, alors une dernière fois, je posai sur mon visage un sourire agréable. « Tu trompes personne, tu sais. » Les mots provenaient de la gamine qui suivait Jaxsen partout. Je comprenais pourquoi elle le suivait autant, ils se ressemblaient sur bien des points. Les deux étaient capables de voir outre le sourire poli que j’accordais à ma famille adoptive. Les deux avaient très bien compris que mon attachement serait toujours limité par celui que je devais de manière presque néfaste à ma famille biologique. Jaxsen lmavait marqué au visage pour lui montrer que je lui appartenais et je me demandais ce que Roshario trouverait pour en faire de même. Elle essayait sans cesse de copier le plus vieux après tout.
Dernière édition par Silas N. Brown le Dim 8 Mai - 1:40, édité 3 fois |
| | Re: does ash recall when it was fire; does it long to burn again? (silas)par Invité, Lun 25 Avr - 22:12 ( #) | *** « Brown ! » Je me retournai rapidement, levant un sourcil à la vue de la blonde qui me rejoignait rapidement, et je lui accordai un signe de tête. Nous étions ensemble en cours d’études des runes. « Je voulais juste te dire que j’étais impressionnée. » Je laissai un sourire arrogant prendre possession de mes lèvres. Je ne savais pas de quoi elle parlait, mais cela ne me surprenait pas. J’étais doué dans un peu près toutes mes matières du moment qu’elles demandaient une dose de connaissance importante. « Enfin, c’est vrai quoi. Tu as lus le grec sans accent, on aurait presque dit que tu parlais anglais! Je galère personnellement, mais en même temps c’est une langue morte... » Je ne l’écoutai déjà plus, et mon cœur battait trop fort tandis que j’arrêtai mes pas. Je voulais me tourner vers la blonde qui pensait m’avoir fait un compliment. Je voulais lui crier, lui hurler que non, mon nom n’était pas Brown, que le grec moderne était ma langue maternel, que c’était normal de savoir le prononcer. Mais elle ne pouvait pas le savoir. Et ce n’était même pas de sa faute, mais de la mienne. C’était moi qui me retournais dès qu’on m’appelait avec un Brown. C’était moi qui signais d’un Silas Brown toutes les feuilles qui passaient devant moi. Moi qui avais appris les consonances anglaises, les tons, les rimes, jusqu’à ce qu’elles coulent sur mes lèvres de façon naturelle. Moi qui avais appris l’accent anglais pour faire oublier ma prononciation naturelle. Moi qui disais Merlin au lieu des dieux qui avaient chéri mon enfance. Je l’avais rejeté, le Silouanos Katsaros Black qui avait grimpé les ruines des temples anciens. Je l’avais laissé derrière, dans un coin de mon esprit occupé par l’absence de mes parents. J’avais oublié mon alphabet, j’en utilisais un autre, plus commun. Je tournais les talons, sans un mot. Je m’en voulais tellement. On revient, c’était ce que mes parents m’avaient dit, ce qu’ils avaient murmuré à mon oreille. Ils m’avaient promis, et j’étais là, des années plus tard à les abandonner, à croire en la peau que j’avais posé sur mon corps. Je m’étais perdu dans l’idée que mes parents adoptifs avaient de moi, j’avais presque oublié que j’avais des parents plus loin. Ils ne me reconnaîtraient pas. C’était impossible pour eux. Ils avaient laissé un petit garçon grec, ce n’était pas un jeune homme anglais qu’ils voulaient récupérer. Ils ne me retrouveront jamais. C’était moi qui les avait rejeté, et j’en avais si honte. On aurait presque dit que tu parlais anglais. Elle me félicitait. Mais de quoi ? D’avoir oublié ma langue maternelle au profit d’une langue barbare ? De mieux connaître l’anglais que ma propre langue, celle qui m’avait bercée, celle qui avait prononcé pour la première fois mon prénom ? Je me laissai tomber contre un mur. Je voulais m’arracher cet organe dans ma bouche que j’utilisais pour manier des mots qui n’étaient pas les miens. Je désirais détruire cette enveloppe corporelle qui ressemblait trop à celle des Brown. On m’avait creusé une place dans cette famille blonde aux yeux bleus, une place que je ne voulais pas, et on m’avait donné un nom, un nom que je ne voulais pas. On m’avait couronné de nouveaux titres, frère, cousin, fils, neveu ; mais je n’en voulais pas. Silouanos Katsaros n’en voulait pas. Ce n’était pas les siens.
*** Je m’avançai au niveau de l’enfant, aux grands yeux bleus, aux cheveux blonds. Elle était magnifique, la petite Ariel, celle qui causait un déséquilibre dans le cœur de son père, un effet que sa mère ne pouvait créer. Je me penchai pour me mettre à sa hauteur, plongeant mes yeux dans les siens. C’était une petite chose, que j’observai avec sûrement trop de détachement. Elle était ma nièce par le nom qu’elle portait. Elle était la fille d’un homme que j’avais plongé dans mon torse sans le vouloir, sans m’en rendre compte. Mais ce n’était pas elle que je voyais, lorsque je passais la paume de ma main sur sa joue tendre et sans marque. Je me voyais dans ces yeux trop heureux, trop brillants. Elle avec la même lueur que j’avais eu un moment, dans les yeux, avant d’être confié à une famille qui n’était pas la mienne. « Au moins, tu es avec les tiens, n’est-ce pas, kopela mou ? » Elle était avec ses parents. Qu’importait s’ils s’aimaient, du moment qu’ils l’aimaient elle, non ? J’ignorai si mes autres frères appréciaient Shiloh, je n’avais pas porté assez d’importance au fait de savoir leurs sentiments. Je savais que Jaxsen aimait cette petite, et cela se voyait dans tous les gestes, et le lion s’était calmé pour ce petit lionceau d’or. Je traçai l’alpha et l’omega dans sa main, souriant de ses rires d’enfants qui résonnaient dans la pièce. Ses parents étaient dans la cuisine avec les miens. Je captai la voix de sa mère qui arrivait à mes oreilles, et je me redressai, attrapant Ariel par la taille pour la mettre contre mon torse. Comme son père avant elle, elle leva la main pour la poser sur ma joue. La partie de moi plus Brown que Katsaros, plus Silas que Silouanos. Non, je n’appréciai pas Shiloh, celle qui était arrivée comme cela, et qui avait été adopté dans le moule de famille Brown. Parce qu’elle me rappelait mes parents, qu’elle me rappelait ma propre arrivée, qu’elle me rappelait qu’elle avait plus de légitimité que moi à porter le nom de famille Brown. Mais elle avait fait le bon choix d’amener Ariel ici. « Un enfant doit rester avec ses parents. » Je murmurai ces quelques mots en grec dans l’oreille de ma nièce et elle riait, et je souriait à mon tour. J’étais le mieux placé pour savoir ce qu’il arrivait lorsqu’un enfant grandissait sans savoir où étaient. Je les cherchais encore, je partais dès que je le pouvais. Mais rechercher le monde moldu et magique n’était pas une chose facile, et ma soif inassouvie de connaissance me ramenait trop souvent à Poudlard pour attendre de manière plus importante mes recherches. Alors je les attendais, parce que c’était sûrement ce que j’avais de mieux à faire. « On les attendra ensemble d’accord ? » Ariel se retourna, comme si cela n’en valait pas la peine. Je ricanai, un sourire particulièrement dépréciatif sur le visage. Même un bambin savait que je ne trompais personne. Même Ariel remarquait à quel point j’étais pathétique.
***
Je testai le lien qui maintenant ma relation avec Sôteira. C’était un jeu d’enfants que nous entretenions continuellement, dans le seul but était un amusement morbide. Nous tournions autour de la douleur qui nous reliait, nous l’embrassions avec ardeur et nous étirions le fil de nos vies. Les battements d’ailes de l’hibou ralentirent, et je sentais son souffle râle dans mon crâne. Nous étions deux gamins qui tentions parce que pourquoi pas, en réalité. C’était idiot ces jeux. C’était enfantin. Nous n’essayions même pas de devenir oblamens, nous étions seulement ces gamins qui voulaient toujours aller plus haut sur la balançoire. Nous allions tomber un jour, autour le faire de plus haut, là où la chute sera plus douloureuse, plus mémorable. Les rayons du soleil coulaient sur mes paupières clauses et un bruit sourd attira mon attention vers la droite. Elle était là, allongée de tout son corps par terre, et j’observais celle qui était considérée comme ma cousine. Je m’approchai d’elle, retrouvant dans les courbures et les angles de son corps la paralysie qui me prenait souvent au réveil, lorsque que je me retrouvais prisonnier d’un corps qui ne répondait plus à mes commandes. Sasha était différente depuis son retour du Japon. Elle était autant une Brown que moi, et c’était peut-être pour cela que je l’appréciais. Peut-être que l’absence qu’elle entretenait avec sa famille était pourquoi je la trouvais intéressante. Elle avait une famille, la rejetait. Je me voyais vaguement dans ses mouvements. J’appréciais ce que je voyais. « Tu as déjà essayé de te balader avec un coussin pour amortir les chutes ? » Je posai ma tête sur mon poing, continuant mon observation nonchalante de la jeune femme, un sourire quasiment amusé sur les lèvres. « En tout cas, je suis soulagé de te voir aussi confortablement installée par terre. » Elle commença à bouger et je me levai d’un coup, mes mains se posant sur ses épaules et la redressant dans le même mouvement. Son retour en Angleterre s’était effectué peu de temps auparavant. Jaxsen m’avait remercié, d’avoir ramené la sœur de Roshario à la maison, comme si c’était pour la plus jeune que je l’avais fais. Un an plus tôt, elles avaient perdu leurs parents, et j’avais détesté le regard que mes frères adoptifs m’avaient lancé. Leurs yeux criaient ce qu’ils pensaient tout bas, je ne voulais pas te rappeler cela, Silas, je suis désolé, mais tes parents, enfin tu peux comprendre Roshario et Sasha non, tes propres parents sont morts. Je leur en voulais de croire de telles choses, comme s’ils voulaient me persuader de la mort de mes parents. Je savais qu’ils étaient en vie. Ils n’y croyaient pas. Ils n’avaient sûrement jamais cru dans ce que je disais enfant, ouvrant ensuite leurs yeux pour s’apercevoir que le monde était fait de cruauté. Non, je ne comprenais pas les deux Brown. Parce que mes parents étaient en vie, il fallait juste que je les trouve. Ils n’essayaient même pas d’y croire. « Ta chambre est où ? Je ne peux pas décemment de laisser au milieu du couloir, ton grand père risquerait de se casser quelque chose. » Elle était ennuyée, avec ses sourcils froncés, ses lèvres pincées, et cela m’amusait. Elle ressemblait à un chat mouillé.
Dernière édition par Silas N. Brown le Dim 8 Mai - 1:25, édité 5 fois |
| | Re: does ash recall when it was fire; does it long to burn again? (silas)par Invité, Lun 25 Avr - 22:12 ( #) | fdfdf edit ; NON MAIS DEJA DEJAAA DEJAAAA JE PREUMS Je prend deux secondes pour me féliciter parce que neeeeaaaah *prénom de ouff* Il est tellement beau, cette cicatrice a un effet trooop bizarre sur moi Silas devrait remercier Jaxsen tout ce qu'il pourra pécho grâce à son bro J'ai tellement hate de découvrir ce nouveau bébé non mais déjà le brotp de folie Sixsen Les Brownies c'est les plus beaux Les plus beaux ! Re-bienvenue à la maison ma Louiseuuuh je te déteste vraiment mais : PAS TOUCHE PAS TOUCHE PAS TOUCHE SHIPEZ LE PAS maybe he's mine
Dernière édition par Jaxsen Brown le Lun 25 Avr - 22:18, édité 1 fois |
| | Re: does ash recall when it was fire; does it long to burn again? (silas)par Invité, Lun 25 Avr - 22:15 ( #) | ESTZER Ceciditt'essexyaussienBrown liens. c'est pas négociable. Rebienvenue chez toi ma grande |
| | Re: does ash recall when it was fire; does it long to burn again? (silas)par Invité, Lun 25 Avr - 22:16 ( #) | Re bienvenue |
| | Re: does ash recall when it was fire; does it long to burn again? (silas)par Invité, Lun 25 Avr - 22:22 ( #) | Re bienvenue chez toi ! njhkbe en tout cas partout voilà parce qu'il est beau comme tout Bon courage pour ta fiche |
| | Re: does ash recall when it was fire; does it long to burn again? (silas)par Invité, Lun 25 Avr - 22:31 ( #) | Nora plor Il est beau le petit Rerererereeeeebienvenue à la maisooooooooon |
| | Re: does ash recall when it was fire; does it long to burn again? (silas)par Invité, Lun 25 Avr - 22:54 ( #) | Re-bienvenue voui sa cicatrice me fait bizarrement de l’œil aussi Un hibou en Patronus :3 j'aime les hiboux |
| | Re: does ash recall when it was fire; does it long to burn again? (silas)par Invité, Mar 26 Avr - 0:49 ( #) | - Silas N. Brown a écrit:
hétérosexuel Je suis déçu. Re bienvenuuuue Louise Je viendrai te harceler avec mes persos |
| | Re: does ash recall when it was fire; does it long to burn again? (silas)par Invité, Mar 26 Avr - 1:30 ( #) | Tu étais belle et tu es devenu beau enfincanon Re-bienvenue lien.. évidemment |
| | Re: does ash recall when it was fire; does it long to burn again? (silas)par Invité, Mar 26 Avr - 9:31 ( #) | |
| | Re: does ash recall when it was fire; does it long to burn again? (silas)par Invité, Mar 26 Avr - 9:49 ( #) | REBIENVENUUUE Liens. |
| | Re: does ash recall when it was fire; does it long to burn again? (silas)par Invité, Mar 26 Avr - 11:35 ( #) | |
| | Re: does ash recall when it was fire; does it long to burn again? (silas)par Invité, Mar 26 Avr - 11:40 ( #) | j'adore ton avatar rebienvenue et bon courage pour ta fiche |
| | Re: does ash recall when it was fire; does it long to burn again? (silas)par Contenu sponsorisé, ( #) | |
| | does ash recall when it was fire; does it long to burn again? (silas) | |
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