BELLUM PATRONUM
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Version 34
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Groupes fermés
Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| "We built these paper mountains, then sat and watched them burn" ‡ Willow | | | "We built these paper mountains, then sat and watched them burn" ‡ Willowpar Invité, Ven 13 Mai - 20:11 ( #) | Willow Kyleigh Ambrosia Goyle ft. Abbey Lee Kershaw sang-pur 27 Ans Célibataire hypothétiquement promise Pansexuelle Professeur de Soins aux Créatures Magiques Poussés Un Glouton et Un Renne pro-mangemort à tendance neutre. Shiya | | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] À propos Nom: Goyle, qu’il soit susurré avec crainte ou honnis avec passion, la même aura de magie noire et de réclusion s’en dégagera, peut-être même qu’en fermant les yeux et y incorporant un peu d’imagination, les plateaux des Highlands se révèleront dans le processus. Prénom: Willow, j’ai hérité ce prénom de l’arrière-grand-mère de ma mère, une Malfoy réputée pour avoir un caractère aussi doux que digne, aussi bienveillante que droite et belle, à l’égale du Saule, d’où cet appellation tire toute son essence. J’ai découvert bien plus tard, que de nombreux cultes liaient l’utilisation du Saule à leurs rites, une preuve de plus du caractère mystique de cet arbre. Kyleigh, n’a pas de signification particulière, bien que ce prénom s’impose tout de même comme la marque de mes origines ; il demeure somme toute plus écossais que Willow. Ambrosia, j’ai toujours aimé la sonorité de cet ensemble de lettres, penchant qui grandit, quand j’en appris la signification. Nourriture ultime incomparable des dieux, que dire de plus sur les ambitions latentes que mes parents avaient déjà placées en moi depuis le berceau… Je tenterais tout de même d’éviter les psychopathes avec une trop haute estime d’eux-mêmes, le fait de finir en encas ne fait pas partie de mes projets. Âge et Date de Naissance:27 ans, le 27 Avril 1955 en Ecosse, sur les terres de la maison familiale. Nature du sang: Mon sang est indéniablement dénué de toutes souillures, mes armoiries et cet arbre généalogique fièrement affiché dans la demeure familiale, en sont autant de preuves. Situation familiale: J’ai souvent entendu dire, qu’il était de coutume, que les parents s’en aillent avant leurs progénitures, alors peut-être qu’il n’y a au final rien d’anormal au fait que je les perde assez jeune, n’est-ce pas ? Je suppose que ce qui importe réellement sont donc les circonstances, dans mon cas, leur décès fut brutal et pour cause, j’en ai été témoin. En ce qui concerne notre entente, je suppose que nous nous entendions bien, cela remonte à bien trop longtemps pour que je m’en souvienne.
Je ne possède à ma connaissance, ni frère, ni sœur, mes liens domestiques sont donc incarnés par mes relations avec ma proche famille, composés des Goyle et des Malfoy. Nos relations sont plus que cordiales et elles le resteront, tant que je fais honneur à ce sang qui coule dans mes veines.
Il fut un temps, ma « famille » s’incarnait en la personne de Hati Managarm, celle qui s’est occupée de moi durant une période assez sombre de mon existence. Durant mon enfance, elle fut à la fois mon père et ma mère, mais tout ceci est terminé, nous ne sommes malheureusement plus en aussi bons termes elle et moi. Pourtant, si je soude mes pensées avec honnêteté, j’admettrai qu’elle demeure ce qui se rapproche le plus d’une mère. Pour le reste, je serais très certainement promise. Patronus: Mon patronus a pour nom Dantalion, je le surnomme Dante histoire de faire plus court. Il arbore en forme principale celle d’un glouton, Wolverine pour les intimes et en seconde, mais somme toute plus rare, celle d’un renne. Miroir du Rised: Mon plus grand désir serait de préserver la toute-puissance des familles sang-pur et d’éradiquer les impurs. Néanmoins, quand je regarde dans ce foutu miroir, c’est une toute autre mélodie qu’il me chante, un tout autre désir qui se profile… Epouvantard: écrire ici Composition de la baguette magique: écrire ici Emploi: Professeur de Soins aux Créatures Magiques Poussés dans l’enceinte de la prestigieuse école de Poudlard, il n’y a pas à dire, c’est pompeux, mais agréable. Animal de compagnie: écrire ici | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Caractère Ici, c'est la partie où vous présentez votre personnage. Décrivez son caractère, c'est le plus important, donc n'hésitez pas à développer. Il vous est demandé, si jamais votre personnage est atteint d'une particularité moldue (La liste des Particularités actuellement présentes sur le forum se trouve [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) d'en parler explicitement dans votre fiche. Minimum de 250 mots. | Patronus Dans cette partie, vous pourrez parler du patronus de votre personnage. Etant donné que votre personnage est adulte, il n'a pas de patronus corporel mais vous pouvez parler de s'il maîtrise le sort ou non (sachant que c'est l'un des plus complexes) et de son ressenti face à la situation actuelle. Minimum de 100 mots. ATTENTION: Les patronus sont apparus durant les vacances de Noël 1978 (nous sommes en 1982 dans le jeu), ni avant ni après. | Pseudo et âge: répondre ici Où as-tu trouvé le forum ? répondre ici Personnage: Inventé ? Scenario ? Famille de sorciers ? As-tu un autre compte sur BP ? répondre ici Présence: répondre ici Une remarque ? répondre ici |
Dernière édition par Willow K. Goyle le Sam 14 Mai - 20:08, édité 7 fois |
| | Re: "We built these paper mountains, then sat and watched them burn" ‡ Willowpar Invité, Ven 13 Mai - 20:11 ( #) | Histoire Happiness can be found even in the darkest of times [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]I ‡ I didn't pay attention to the light in the dark. L’on ne peut résumer une entité entière et composite, en la qualifiant simplement d’un seul trait de caractère, pourtant, il y a ces ressentis complexes et atrocement simplistes à la fois, que l’on peut sans peine considérer comme étant des données s’appliquant à l’ensemble du genre humain, du glorieux sorcier pur à la plus basse raclure issue, des fanges moldues : l’insatisfaction de sa condition. Il est de nature selon moi de désirer, à un point culminant de son existence, ce que l’on ne peut avoir, que cela soit la fortune ou la liberté, l’indolence d’une existence sans honneur ou la bêtise de croire aux futilités d’une entente cordiale entre la haute classe pensante et le petit-peuple abruti par les tâches ingrates. Ainsi, j’ai pu entendre ou observer bon nombre de mes pairs, se lamenter sur le peu de liberté que leur offrait leurs conditions, la sévérité de leur éducation, allant pour certains, jusqu’à jalouser la simplicité de l’existence des non-purs et de leurs adjoints. S’il m’est arrivé de nombreuses fois de me pencher au-dessus de l’abysse pour observer ce qui se passait dans les tréfonds, je n’ai jamais éprouvé le besoin de plonger dans ce bain d’acide, qui m’aurait départit de mon honneur, aurait rongé de mes valeurs jusqu’à mon image, pour me laisser départit de tout ce que j’avais connu. Non, quand je regardais l’abysse, je n’y voyais que mon propre reflet, digne et représentatif de mes pensées profondes dénuées de regret et aucunement attiré par ce qui se déroulait en contrebas, chez ses autres.
Je n’ai pas appréhendé le moment où mes parents me présentèrent ma fiancée, j’avais depuis longtemps accepté cet instant, comprenant parfaitement l’importance de la pureté du sang, mais aussi des accords tacites qui s’établissaient entre les deux familles, renforçant les liens et les ententes. Néanmoins, je voyais beaucoup plus loin que ma famille, dont la réclusion était le credo, pour la première fois, je voulais tellement plus que cette jeune femme, certes issue d’une grande famille sorcière, mais dont l’ambition n’avait d’égale que sa fadesse. Ainsi, je n’ai pas regretté celui où, pour nourrir mes envies, je me suis détourné de cette femme respectable, pour en épouser une autre dont la fratrie avait assis sa puissance depuis des années en Europe et dont la beauté n’avait d‘égale que sa terrible intelligence, Juno Grace Malfoy. Faire accepter à mes géniteurs, ma future femme dont les origines n’étaient plus à prouver, rencontré lors d’une soirée mondaine réservée à l’élite, fut chose aisé. Le pacte fut scellé et après avoir obtenu nos diplômes respectivement en Neuropsychomagie, pour ma part et en Commerce international, pour Juno. Nous avons emménagé par la suite dans une aire de la demeure familiale que je n’avais jamais occupé auparavant, suffisamment près pour que mes parents « veillent » au bon déroulement du « placement » que nous étions, mais aussi assez éloigné pour que nous puissions prendre la pleine mesure, du fait que nous allions passer le reste de notre existence ensemble. Il ne me suffisait alors que d’un regard dans ses grands yeux bleus pétillants d’intelligence, un sourire et quelques mots ourlés de cette ironie élégante, et je me sentais près à risquer le reste de mon existence.
Tout se passa à une vitesse folle, notre emménagement, puis notre mariage, la prise des marques dans nos travails respectifs, nous étions déjà dans un cycle, sans même en avoir pleinement conscience ou ignorant ce fait intentionnellement. Tout était plus que parfait, que cela soit vis-à-vis de mes parents, qui ne cessaient de couvrir Ida de compliments, jusqu’aux liens que nous établissions avec les autres membres de l’élite. Juno me complétait, elle était une femme d’exception, d’une droite sans pareille, palliant mes silences et m’épaulant face à ces autres êtres que j’avais tant de mal à gérer, plus habitué à résoudre mes « équations » et analyser dans mon coin. Quand je basais mes expériences sur mes réflexions, Juno le faisait à base d’actions, étant d’une beauté qui n’avait d’égale que cette cruauté dont elle pouvait faire preuve. Car si elle semblait de nature avenante, il n’en était rien quand ces intérêts étaient menacés, c’était un requin de la finance, il était bon de ne pas l’oublier. De cette manière, elle était assez extrême dans sa vision des choses, méprisant les non-purs au moins autant que moi, mais de façon beaucoup plus…directe, plus tenace encore et rancunière au point qu’il semblait difficile de lui faire lâcher prise, avant qu’elle est obtenu la destruction totale de cet obstacle dressé en travers de son existence. En un mot, elle était parfaite.Keir Williaw Goyle. II ‡ She’s a butcher with a smile, cut me farther, Than I’ve ever been. Elle était minuscule, là, blottit contre mon sein, si fragile et pâle, que l'on eut dit qu'elle descendait de la lune. Je ne pouvais détourner mon regard de sa frimousse, m'empêcher de caresser le rond de son visage boudiné et sa peau satinée. C'était assez étrange un bébé quand on y pense, d'aussi loin que remontaient mes souvenirs, j'avais toujours trouvé cela hideux au possible, qu'ils soient de ma famille ou non, avec leurs visages trop rouges, leur membre si frêles qu'il suffirait d'un geste inopiné pour les briser en morceaux. Pourtant, alors que je la tenais avec fermeté et douceur contre mon cœur, caressant sa main minuscule entre mon index et mon pouce, je la trouvais… magnifique. Elle était splendide et pour cause, elle était un bout de moi, et j'avais l'intime conviction, qu'elle deviendrait une petite fille et une femme magnifique, alors jusque là, je prendrais soin d'elle, c'était mon devoir de mère et j'avais été préparé depuis si longtemps, que je n'avais aucunement l'intention de tout gâcher, j'excellerais également dans cette tâche si. J'ai levé les yeux vers Keir, observant sa silhouette en contre-jour, appuyé contre l'un des murs, je pouvais sentir son indécision d'ici, bien que je ne puisse le voir, ni déceler ces traits plongés dans la pénombre. J'ai levé les yeux au ciel, esquissant un sourire moqueur, avant de tendre la main vers lui, lançant d'une voix épuisée, mais toujours emprunte de résolution et de malice.
-« Approche Keir, elle ne va pas te mordre, elle n'a même pas de dents… »
Il s'est finalement « approché », me permettant de distinguer son visage, ravagé par l'inquiétude et le manque de sommeil, je n'étais visiblement pas la seule à avoir une mine à coucher dehors, c'était rassurant. Il nous avait suffit d'un regard pour nous comprendre, avant qu'il ne se penche, tendant sa large main, pour caresser le crâne de notre petite poupée. Willow, comme nous l'avions décidé, prénom qu'elle partagerait avec cette femme qui avait fait partie de mon existence, ma grand-mère. J'ai continué mon observation silencieuse, ne voulant briser ce moment, ce lien qui s'établissait. Keir ressemblait à un enfant à Noël, cet homme si terrible et sombre, terrassé par une petite fille, qui transformait ce regard, habituellement froid et calculateur, en océan de douceur et d'appréhension. J'ai souri, certaine d'avoir fait le bon choix, glissant mes doigts derrières sa nuque, pour coller son front au sien, avant de souffler.
-« Willow sera à notre image, elle sera notre fierté, je te le promet. »
Les jours, puis les années qui suivirent, de même que cette aptitude qu'avait Willow à charmer les adultes qui l'approchaient, à l'aide de sourire et d'expressions de joie, semblaient coïncider avec cette presque « prédiction ». J'aurais pu me laisser aller à penser de façon irrationnelle, penser que ma fille m'avait entendue et s'appliquait déjà à me prouver que j'étais dans le vrai, mais je n'étais pas femme à m'en remettre à la providence. Ainsi, alors que je la regardais courir après le Flèreur de son père, je me suis tournée vers ce dernier, une expression sérieuse marquant mes traits.
-« Willow va avoir 4 ans dans à peine quelques jours… Elle grandit à une vitesse folle. Tu te souviens du projet, avec les autres sang-purs, dont je t'avais parlé ? J'aimerais que tu te joignes à nous, ce serait l'occasion de voyager et même de déménager, qu'est-ce que tu en penses ? »
J'avais perçu son hésitation, je savais que quitter son Écosse natale et sa famille, ne serait pas chose aisée, pourtant, il n'avait suffit que d'un sourire pour réponse. Notre nouvelle vie pouvait commencer.Juno Grace Goyle (Malfoy). III ‡ Drive until you lose the road Or break with the ones you've followed. Cela faisait plusieurs années que nous étions sur leurs traces, qu'ils se jouaient de nos traques, en parvenant toujours à passer aux travers des mailles du filet, se jouant de nos nerfs, épuisés par la fatigue et imprégnés par cette impression grandissante d’injustice, à mesure que nos actions se soldaient par des échecs. Il allait sans dire, qu'en plus, d'user de discrétion, en ne restant jamais bien longtemps au même endroit, mais aussi en dissimulant leurs traces, grâce à de puissants sorts de magie noire, se jouant par la même des restrictions concernant l’usage de cette dernière, leur position, pour la plupart d’entre eux étaient importantes et leur donnait un avantage indéniable. Ainsi, en plus de manquer des scrupules dont nous usions, ils possédaient les fonds dont nous manquions justement pour les traquer de façon convenable. Il y avait clairement un désavantage à être un serviteur du bien, à bien des égards. Pourtant, des moyens avaient été mis à notre disposition, nous, l'équipe que nous avions formée, composés d’aurors de tous les horizons où cette vermine avait sévi. Leur méfait, ne se limitait pas uniquement à l'Afrique du Sud, mon pays de juridiction, nous avions définis des similitudes et établis une communication, afin que notre transparence nous permette de leur mettre rapidement la main dessus. Nous restions, bien entendu discret sur nos projets, faisant abstraction de cette curieuse atmosphère qui planait autour de ce mouvement, climat qui nous poussais à agir par moment en nous passant de l’aval de nos supérieurs, de peur qu’il y ait des fuites. Cette affaire nous touchait tous peut-être trop, elle faisait partie intégrante de nos vies à présent, s’infiltrant jusque dans nos foyers, au point de la prendre véritablement à cœur. Néanmoins, malgré ces nombreuses nuits sans sommeil, nous ne perdions pourtant pas espoir et ce soir, nous longues années d'enquêtes semblaient toucher à leur fin.
La pression était palpable, se faisant de plus en plus écrasante, à mesure que nous nous approchions de cette maison isolée de toute civilisation, lieu qui devait être, sans doute possible, le théâtre de méfaits innommable. Alors que je me rapprochais, jetant un dernier regard à mes coéquipiers, je chassais mes craintes en me focalisant sur ce que je savais de ces êtres néfastes, qui sous prétexte d’une course à la pureté se permettaient de faire souffrir, de torturer l’âme et le corps de ceux qu’ils nommaient impurs, pour se divertir et affirmer leur sacro-sainte suprématie. Ainsi, ma « crainte » se transformait en hargne, mes tremblements d’appréhension en tension, alors que mon esprit se concentrait sur l’action, j’étais prêt.
Tout, c’est passé à une vitesse folle, nous sommes entré brusquement, les surprenants en plein acte, baguettes en main. Un petit groupe de sang-mêlés, tout déclarés disparus durant ses derniers mois, dans diverses régions du globe, agglutinés les uns contre les autres terrorisés. Nous avons tenté de calmer le jeu, afin qu’aucune personne ne soient blessés, nous les voulions vivant pour qu’ils soient interrogés et livrés à la justice, mais aussi pour pointer du doigt ces grandes familles, qui se permettaient d’agir sans crainte. Malheureusement, les désirs ne sont pas toujours réalisables et si avons pu neutraliser certains, sans leur ôter la vie, retenant derrière nos lèvres hermétiquement closes, les Avada et autres sortilèges mortels dont ils usaient à foison, beaucoup d’entre eux périrent. Je supposais quelque part, qu’ils préféraient mourir en martyre, plutôt que de traîner leurs noms dans la boue en montrant leur véritable visage à la population.
Lorsque le ballet des sortilèges s’acheva, quand finalement toutes les baguettes furent baissées et rangées, j’ai pu commencer à faire le tour des lieux, me contentant d’observer, avant de laisser l’équipe chargée de lancer les sortilèges appropriés, prendre le relais. Mon regard glissait de visage en visage, reconnaissant certaines personnes, en découvrant d’autres, arborant un sourire amer, ne sachant si je devais ressentir du soulagement, de la satisfaction ou de la peine pour ces gens, étendus là. Il y avait aussi de rares victimes, celles que nous n’avions pu sauver à temps, cette constatation, fit mon cœur se ratatiner dans ma poitrine en se pressant douloureusement. Je me suis abaissé sur l’un de mes genoux, chassant les mèches blondes du visage de l’une des victimes, fermant ses yeux ouverts sur un infini inconnu, en pinçant les lèvres. Elle était si jeune, bien trop jeune pour avoir connu l’horreur que ces gens avaient dû lui faire subir. Je savais au fond de moi que cette image me hanterait longtemps, que je n’oublierais pas cette foutue soirée.
Ce fut à cet instant que j’ai entendu un bruit sur ma droite, en provenance d’un lourd meuble ancien. J’ai immédiatement dégainé ma baguette, faisant signe à l’un de mes coéquipiers, bien trop conscient des dangers que nous pourrions trouver en ce lieu. L’un des crédos de ce métier était de ne jamais se laisser surprendre, pourtant, il y avait toujours ce moment où l’ignominie du genre sorcier, nous laissait pantois ; un arrière-goût de surprise amère. Je me suis prudemment baissé plus encore, lançant un Lumos pour éclairer les dessous du meuble gigantesque, avant de laisser échapper un juron.
Là, dans la pénombre brisée par le bout de ma baguette, se tenait une enfant aux cheveux si blonds qu’ils semblaient blancs, dont les pupilles dilatées par la crainte et les ténèbres, me fixaient sans faillir. Il n’y avait aucun doute en voyant la grande robe qu’elle arborait et la pâleur de son épiderme, qu’elle était la fille de ceux que nous avons arrêtés en pleine festivité morbide. J’ai senti ma rage surgir de nouveau en observant cette gamine terrorisée, maudissant ses parents inconscients qui l’avaient emmené avec eux, certainement pour apprendre la cruauté afin qu’elle perdure, tant que leur sang le ferait.
La sortir de sa cachette ne fut pas chose facile, chose plus que compréhensible, étant donné ce qu'elle venait de traverser, les cris, les sorts qui fusent, ce n'était pas la place pour une créature innocente. J’étais certain que de sa place, elle avait dû voir certains tomber, peut-être même ces géniteurs. Nous avons donc décidé de la plonger dans une inconscience confortable, afin que je puisse la porter à bout de bras, plongeant mon regard successivement dans celui des autres hommes de loi présent dans la pièce, avant de lancer d’une voix sombre.
-« Il est hors de question que je la rende à des gens capables de faire de telles horreurs… Je trouverais un moyen, mais je ne la renverrais pas d'où elle vient. »
Seul un silence d’approbation me répondit, nous en avions trop vus pour laisser d’autres âmes se laisser ternir par cette folie.Tristan Managarm. IV ‡ Sympathy For The Devil. Il se tenait devant moi, arborant la mine basse d’un enfant qui venait de faire une bêtise, sa bouille déconfite et son regard fuyant complétant le tableau. Je connaissais que trop bien cette expression, celle emplis de regret, mais aussi de demandes qu’il n’osait formuler, après tout, j’étais sa grand-sœur et je savais combien l’âme ô combien « héroïque » de mon frère pouvait le pousser à plonger tête la première, dans de sacré bourbier, mais sur ce point, je devais avouer qu’il c’était surpassé. J’ai laissé échapper un grondement, avant d’expier la fumée de ma cigarette, lançant d’une voix sèche.
-« T’as merdé en beauté Triss. Tu pensais à quoi exactement, en récupérant la gamine et en la faisant passer pour disparue ? Ce n’est ni un putain de trophée, ni un foutu animal égaré, on parle d’enlèvement là... »
Il s’est recroquevillé plus encore, glissant ses mains dans ses cheveux bruns, avant de croiser ses doigts derrière sa nuque, poussant un chapelet de juron, avant qu’il ne s’exprime. Il m’a alors parlé de cette unique année passée avec le démon blond, comme je me plaisais à l’appeler, cette gamine au comportement imbuvable, qui avait déjà blessé plusieurs membres de sa famille, qui ne prononçait toujours pas un mot et qui semblait toujours ailleurs. Il y avait bien longtemps qu’ils avaient renoncé à l’emmener à l’école, la gardant dans la maison, en compagnie de sa femme, qui la craignait toujours plus de jour en jour et ne supportait plus son regard inquisiteur. J’ai jeté un regard à la petite, assise un peu plus loin, avant d’arborer un sourire, c’était juste une gosse troublée, qui avait vu ses parents disparaître sous ses yeux, se faire élever par ceux là-même qui avaient éloignés ses parents de sa personne, devait sans doute la travailler.
-« Arrête de faire cette tête, je vais la prendre avec moi. C’est ce que tu voulais me demander, n’est-ce pas ? En tout cas, si elle se fait bouffer par un dragon, ne vient pas te plaindre. »
Quand je repense à cette phrase et à cette acceptation, je n’ai jusqu’alors aucun regret, pourtant, notre cohabitation, qui prenait à bien des égards la tournure d’une aventure, fut loin d’être parfaite. Bien entendu, ce ne fut pas une partie de plaisir tout du long, les premiers mois auraient pu sans difficultés être assimilés à une vision de l’enfer, entre ses cris et nos constantes confrontations, j’avais véritablement l’impression que je finirais par perdre patience. Prise entre l’épuisement et l’exaspération, vint alors l’instant où je me mis à sa place, ce changement d’environnement brutal, couplé au fait de vivre avec d’autres éleveurs dans une réserve uniquement spécialisés dans l’élevage de dragon, ce confort qui changeait des maisons familiales qu’elle avait toujours connu, et nos changements d’horizon quasi constant, il y avait de quoi créer un malaise. Il me parut donc crucial d’instaurer des règles strictes, afin que cela ne tourne pas au mélodrame, ainsi qu’un mode de vie qui puisse concilier à la fois l’éducation du petit monstre et mon métier. Les premiers essais furent chaotiques, j’avais l’impression de me battre contre des moulins à vent, pourtant, ce furent ces échecs à répétitions, le fait que je vienne chercher Willow, à chaque fois qu’elle rendait chèvre, l’un de ses professeurs particuliers, partagé entre l’expiration et l’envie de rire fasse à ses ingéniosités, que nous finîmes par nous entendre. Elle était une sale gamine et j’avais un caractère à coucher dehors, nous avions beaucoup plus de points communs que nous le pensions et cela créa notre lien. Le malaise qui s’était instauré entre nous finis par s’estomper, j’étais certes exigeante et ferme, parfois même plus proche du sergent militaire que d’un parent aimant, mais cela ne m’empêchait pas de m’attacher à elle et je sentais que ce sentiment était réciproque.
-« Cette musique craint à mort… »
Furent les premières mots qu’elle m’a adressé, alors que j’étais entrain de chercher une station radio convenable, confortablement installé dans mon Impala, une cigarette au coin des lèvres ; Je crois que cela faisait des mois que je n’avais pas autant rigolé. C’était ce moment, cette cassure, qui brisa cette distance qu’elle avait instauré par ses silences. La confiance que nous placions l’une en l’autre, grandit par la suite à une vitesse surprenante et je savais que je pouvais dès à présent, que je puisse compter sur elle. Je n’étais plus une simple sang-mêlée pour elle, nous partagions bien plus qu’une existence forcée et je pus lui apprendre tant de choses. Willow, assimilait vite, elle devient d’une grande aide, montrant autant de prudence que de tendresse envers ces lézards géants, de même que pour les créatures magiques en général. Ce partage ne se limitait pas au monde magique, je voulais qu’elle puisse se débrouiller sans conjuration, qu’elle connaisse se monde que ces parents c’étaient appliqués à lui faire détester, sans le connaître et curieusement… Elle s’était montrée compréhensive et intéressée par cet univers inconnu.
Ces années, me firent la considérer comme ma fille, celle que je n’aurais jamais pu avoir avec un métier comme le mien, cette passion chronophage. Il fut donc tout naturel, qu’en dépit de mes propres intérêts, et du bon sens selon certains, je pense d’abord à son bien-être. Ainsi, quand sa lettre d’admission pour Poudlard arriva, par je ne sais quelle magie, je ne le lui ai pas cachée, pis encore, je l’ai accompagné jusqu’à cette ville, la laissant dans un café, après avoir donné rendez-vous à une branche de la famille Goyle via hiboux. L’image de celle que je considérais comme ma fille, remuant sur sa chaise, alors que ces personnes à l’air austère s’approchaient d’elle, me donnait l’impression de l’avoir offerte en pâture, mais je savais quelque part, que je ne pouvais la garder indéfiniment éloigné de ce monde, son monde, ce qu’elle ferait de son existence, lui appartenait désormais.Hati Managarm. V ‡ You’ve seen it all before, but the wolf's outside your door and you're old enough to run, you ain't hiding anymore. J'avais appris que l’adaptation à une situation, ne dépendait pas seulement de l’environnement en question, mais de la volonté que l’on mettait à s’y intégrer, de l'intensité de cette rage qui vous pousse à avancer, à aller au-delà de vous même. Je pense que c’est cela qui m’a permis de m’adapter avec tant d’aisance, ce trop-plein l’envie, l'impression de trouver finalement ma place, celle qui m’était destiné et qui m’avait attendu sagement durant toutes ces années. Bien entendu, l’intégration ne fut pas simple, j’eus droit à des cours de maintenances, pour corriger ma façon trop « moldu » de me tenir à table ou de manière générale, des cours de diction pour effacer cet accent étranger, ainsi que des cours accélérés sur l’histoire et les valeurs de notre famille. Je savais quelque part, qu'ils me testaient, que j’étais surveillée par les rares membres de ma famille au courant de ma réapparition, mais qui, grâce à cette capacité que j’avais à garder le silence sur ce qui me tenait à cœur, ignorait les véritables tenant de la situation.
Je ne pus malheureusement pas le silence indéfiniment, on ne peut disparaitre aussi pendant des années, sans avoir une histoire à raconter et dans la situation actuelle, des personnes à punir pour cette dernière. Ainsi, j’ai dit la vérité que je voulais exprimer, j’ai inventé une histoire proche de la réalité, pour que les regards ne se tourne que dans la direction que je souhaitais et uniquement cette dernière. Afin que les instigateurs soient punis, que je retourne leur bien-aimée justice contre eux, que celle pour laquelle il avait donné leur vie, se jouent cruellement de cette dernière.
Lorsque j'ai fait mon entrée dans la salle du tribunal, vêtue d'une cape somptueuse, auréolé de cette aura digne et sévère, je l’ai vu dans leurs regards. Cette surprise mêlée de réalisation, cette désillusion dans les orbes de celui qui avait voulu me « sauver », quand il prit pleine mesure de ce que j’étais ou plutôt, de ce que je n’avais jamais cessé d’être. Cette nature, ces sentiments, ronronnaient dans mes veines durant tout ce temps, transformant toutes ces fois où il avait voulu faire taire mes origines et les principes qui en découlaient, en vague mascarade. Il avait échoué, ces pantomimes ridicules, au allure de quête chevaleresque, n’avaient suffit à chasser cette vitalité profonde. J’étais certaine qu’il avait pensé bien faire, que quelque part que je me sentirais redevable, que je pardonnerai le fait qu’ils aient tués mes parents, par je ne sais quel sentiment de culpabilité, pour les actions de ces derniers ou alors par une sorte de reconnaissance biaisée. Mais il n’y avait pas de reconnaissance, pas de pitié, pas de retour possible en arrière lorsque j’ai pointé le doigt pour l’accuser, lorsque j’ai ouvert les lèvres pour le lier à sa destinée, il n’y avait que moi, que ce que j’étais et ce que je pensais être juste. Quant à savoir de quel côté était rangée la justice dans l’affaire…
Il n’y avait qu’une personne que je ne pouvais regarder dans cette pièce, une seule entité, qui connaissait mes mensonges, et qui j’en étais certaine, voyait au travers de mon masque et risquait de me faire perdre toute contenance. Hati. Je l’avais vu du coin de l’œil, assise dans l’assemblée d’un air nonchalant, je pouvais sentir son regard sur ma personne, neutre, mais présent, détaillant cette nouvelle personne que j’étais. Je savais à cet instant, que je donnerais cher pour connaître ses pensées profondes, c'était déjà l'un de mes souhaits, quand nous étions ensemble, mais ce n'était rien en comparaison, de cette envie qui me rongeait maintenant, dévorée par un aberrant besoin d’avoir son approbation. C’était absurde, j’allais envoyer son frère en prison, il n’y avait aucune raison pour qu’elle me considère comme autre chose qu’un ennemi. J’étais l'image du loup élevé parmi les moutons, celui qui révélait sa véritable nature au berger impassible, pour les dévorer l'un après l'autre. Pourtant, quand tout pris fin, quand la femme de Tristan me saisit par le bras pour me traiter d’hypocrite, laissant échapper sa douleur face à ce qu’elle voyait comme une injustice, meurtrissant ma peau au passage, ce fut la prise de Hati qui me libéra de la sienne. Ce fut sa voix qui raisonna dans la salle tout en l’éloignant. J'ai alors réalisé, que toute "louve" que j'étais, jamais je ne pourrais attaquer mon "berger".
-« Arrête ça Mel, tu n’arranges pas les choses, laisse la gamine tranquille, tu sais que Triss à merdé sur ce coup…Tu savais que ça arriverais, on le savait tous. »
Tels furent les derniers mots qu'elle prononça en ma présence avant que les Goyle ne me ramènent à eux, sifflant contre cette sang impure et ces manières, me questionnant sur ma « sauveuse », intrigués par notre possible relation. J’ai alors croisé le regard de celle qui m’avait élevé et j’ai compris.
-« Personne. Ce n’est personne. »
Nous n’étions plus personne l’une pour l’autre, j’avais fait mon choix de vie et je ne pouvais garder les deux côtés de mon existence, j’avais tranché et maintenant, je devais oublier. C’était la meilleure des choses à faire, pourtant, je ne pouvais chasser ce goût amer qui stagnait sur ma langue et envahissait mon antre buccal.WKG.
Dernière édition par Willow K. Goyle le Mer 18 Mai - 20:07, édité 9 fois |
| | Re: "We built these paper mountains, then sat and watched them burn" ‡ Willowpar Invité, Ven 13 Mai - 20:13 ( #) | Bienvenue à toi Une Goyle, ça fait plaisir. Bon courage pour ta fiche. |
| A. Narcisse Hepburn admin - war is the sea i swim in Répartition : 13/02/2016 Hiboux Envoyés : 480
| Re: "We built these paper mountains, then sat and watched them burn" ‡ Willowpar A. Narcisse Hepburn, Ven 13 Mai - 20:13 ( #) | GOYLE LE RETOUR Je te jure que si tu finis pas cette fiche, je te mange (en sashimi ) Bon sinon, je croise les doigts pour toi, et hâte de rp avec toi Allons faire des bébés dans la savane Ou ailleurs. Ou pas de bébés. Juste des rps, quoi. MERDE Bref. Fais ta fiche, femme
Dernière édition par A. Narcisse Hepburn le Ven 13 Mai - 20:17, édité 1 fois |
| | Re: "We built these paper mountains, then sat and watched them burn" ‡ Willowpar Invité, Ven 13 Mai - 20:14 ( #) | Abbey en Goyle Cette fille est tellement belle Bienvenue à toi |
| | Re: "We built these paper mountains, then sat and watched them burn" ‡ Willowpar Invité, Ven 13 Mai - 20:17 ( #) | Yo. Des galipettes dans l'herbe sous la pleine lune ça te tente ? |
| | Re: "We built these paper mountains, then sat and watched them burn" ‡ Willowpar Invité, Ven 13 Mai - 20:22 ( #) | |
| | Re: "We built these paper mountains, then sat and watched them burn" ‡ Willowpar Invité, Ven 13 Mai - 20:38 ( #) | Goyle Et ALK Cafaittellementlongtempsquejel'aipasvujouée Bienvenue |
| | Re: "We built these paper mountains, then sat and watched them burn" ‡ Willowpar Invité, Ven 13 Mai - 20:52 ( #) | Ca promet Bienvenue |
| | Re: "We built these paper mountains, then sat and watched them burn" ‡ Willowpar Invité, Ven 13 Mai - 21:57 ( #) | bienvenue ! |
| | Re: "We built these paper mountains, then sat and watched them burn" ‡ Willowpar Invité, Ven 13 Mai - 22:05 ( #) | bienvenue et bon courage pour ta fiche |
| | Re: "We built these paper mountains, then sat and watched them burn" ‡ Willowpar Invité, Sam 14 Mai - 1:10 ( #) | Lawrence < Merci beaucoup! C'est la première fois que je vois la frimousse de Matthew Gray Gubbler joué, c'est splendide! VdM< Je promet de finir ma fiche, pas manger moi! Même si je me laisserais bien tenter par des sashimis Et pour les béb...euh rps, ce sera o-bli-gé ! Charlie< En voyant sa bouille, j'ai tout de suite pensé que ça collerait parfaitement Riv< Let's go! Voyons si tu es assez souple pour! Ryan< Autant que le monsieur de l'avatar Tkx! All< Merci, vous êtes juste tellement adorable! |
| | Re: "We built these paper mountains, then sat and watched them burn" ‡ Willowpar Invité, Sam 14 Mai - 2:36 ( #) | Bienvenue à toi Touesbellecommetout Bon courage pour ta fiche je viendrai te demander des liens avec mes autres moi |
| | Re: "We built these paper mountains, then sat and watched them burn" ‡ Willowpar Invité, Sam 14 Mai - 2:45 ( #) | Une nouvelle collègue Bienvenue |
| | Re: "We built these paper mountains, then sat and watched them burn" ‡ Willowpar Invité, Sam 14 Mai - 11:14 ( #) | Bienvenue Très bon choix d'avatar |
| | Re: "We built these paper mountains, then sat and watched them burn" ‡ Willowpar Contenu sponsorisé, ( #) | |
| | "We built these paper mountains, then sat and watched them burn" ‡ Willow | |
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