Nom: SwannPrénom: Felix, Huldbard Age, date de naissance: 41 ans, né le 7 janvier 1942 Nature du sang: Sang Pur Situation familiale: Orphelins (1971), deux frères Tristan et NereusMiroir du Rised: Voir le Monde sorcier perdurer dans une existence secrète et dépourvue du moindre contact ou lien de sang avec le Monde moldu.  Epouvantard: Voir la volonté de tolérance des résistants avec les moldus entrainer à une guerre entre le Monde magique et le Monde moldu. Felix méprise les moldus mais est suffisament éclairé intellectuellement pour ne pas les sous-estimer. Composition de la baguette magique: Noyer noir, plume de phénix, 25cm, rigide Emploi: Diplomate rattaché au Département de la Coopération Magique Internationale du Ministère de la Magie anglaisAnimal de compagnie: Strudel, un grand hibou à cornes qui ne compte plus ses heures de vol.

Il n’y aurait guère eu que le Choixpeau qui aurait pu voir l’ambition muette et la ruse qui se cachaient derrière l’image d’un enfant toujours aimable, au caractère si doux et discret qu’on n’aurait su le soupçonner de pouvoir correspondre aux critères de Salazar Serpentard. De la connaissance dont on le savait friand, il y avait plus la motivation de préparer l’avenir qu’une candide soif de savoir. Et de ce caractère agréable qu’il cultiva tout le long de sa scolarité, il n’en usa pas pour se faire un place de roi comme il n’y en a que parmis les enfants, mais pour nouer des amitiés solides, choisissant humblement mais pas sans raisons de se contenter du rôle de suiveur, sachant déjà qu’il serait plus à même de s’épanouir dans ce rôle plutôt que dans celui de leader. Félix était en effet doté du talent enviable de s’entendre avec tous sans se forcer à cela, aussi il avait toujours été difficile de dire avec certitude qui il appréciait sincèrement, et s’eu été une affaire complexe que de lui reprocher de se montrer aimable.
Doté d’une grande empathie, sa capacité à lire les émotions d’autrui ne le rendait pourtant pas plus sensible aux etats-d’âmes de chacun, il pouvait donc faire preuve d’une certaine cruauté, bien qu’il préféra dire de lui-même qu’il était tout simplement détaché de ces bons sentiments qu’il est convenu d’éprouver face à certaines situations. De ce détachement découlait une indépendance qui venait paradoxalement se méler à une grande habileté dans les relations sociales, ceci le rendait à la fois particulièrement accessible et interdit, amical et étranger, prévenant et lointain. Secret, il l’était même au sein de sa propre famille, ayant toujours démontré une grande pudeur de ses sentiments, et méprisé ceux qui en faisaient trop étalage à son goût. Son mépris, Félix le dispensait généreusement mais le plus souvent au secret de ses pensées, d’abord aux moldus, dépourvus de magie, mais plus généralement à tout détail d’attitude ou de mise qui lui déplaisait. Sûr de ses opinions, lui faire admettre qu’il avait tord était impossible, car il était têtu, mais plus encore imbu de lui-même, ce qui ne lui permettait pas d’avoir une grande considération pour les arguments qui allaient contre de ses convictions. Eloquent, il savait bien se montrer grandement persuasif et rusé -pour ne pas dire sournois- afin d’obtenir ce qu’il voulait, autant sur le plan personnel que professionnel, ou même idéologique. S’il ne se mettait pas en avant -par humilité diront certains- il y avait aussi eut très tôt la conscience d’un charisme qui n’était entaché d’aucune agressivité, ce qui le rendait plus aimable encore. On disait volontier de lui qu’il était loyal, et s’il en était lui aussi certain, la réalité étant sans doute que sa loyauté n’avait jamais connu ni obstacle ni épreuve. Félix était sincèrement convaincu du bon sens de ses convictions et de ses actes, et il agissait en étant assuré d’oeuvrer pour le bien de tous. Sa fratrie lui était très chère, bien que les instants partagés se firent plus rares avec le temps, principalement à cause de son poste de diplomate. Il ne jalousait pour autant pas le temps que Tristan et Nereus pouvaient partager tout deux à l’école de sorcellerie de Poudlard, mais il éprouvait le besoin de compenser, et pour se faire il s’était toujours plu à entretenir soigneusement leur foyer pour combler l’absence d’une présence maternelle, bien que cela tourna souvent à la maniaquerie. Maniaque, il l’était aussi dans son quotidien, et malgré un emploi qui demandait des déplacements très réguliers et le plus souvent impromptus à l’étranger, il avait toujours soin de reproduire partout les petites habitudes dont il n’avait jamais cherché à se défaire.

Qualités: distingué, protecteur, éloquent, charismatique, déterminé, séduisant, empathique, malin/rusé, prudent,indépendant, diplomate, chaleureux, audacieux, patient
Défauts:hypocrite, manipulateur, calculateur, autoritaire, intolérant,, maniaque, raciste,pédant, imbu de lui-même, cruel, sournois, secret, rancunnier, routinier.

“Expecto Patronum”. Il aura fallu des années au jeune élève sorcier qu’était Félix pour parvenir à générer une brume mouvante d’une taille respectable, et encore plus pour faire apparaître un patronus corporel. A ce jour, il n’y est jamais parvenu qu’une seule et unique fois, au cours de sa dernière année d'études. A la difficulté du sortilège s’ajoutant les risques liés à son exécution, il n’a pas tenté de réitérer cet exploit magique, préférant écouter sa prudence. D’autant plus que son orgueil est humblement satisfait du souvenir de l’oiseau qui surgit de sa baguette et qui voleta, quelques secondes à peine, sous le plafond vert et argent du baldaquin de son lit.
Le sortilège de patronus resta longtemps si exceptionnel que l’on en parlait rarement, son utilisation se limitant à l’usage des sorciers dont la profession l’exigeait. Cependant tout ceci changea du tout au tout lors de l’apparition de ce sortilège “salvateur” imposé par le ministère, et qui transforma la face du Monde Magique. Grotesque. Bien que l’accomplissement qu’était ce sortilège pour les sorciers, la situation devint rapidement ridicule aux yeux du diplomate. Né trop tôt -et il s’en félicitait- pour s’être vu affubler d’un animal qui pourtant par sa taille aurait été un encombrement bien minime comparé à ce avec quoi d’autres étaient obligés de composer désormais. Le ministère voyait ses stagiaires et ses jeunes recrues se promener avec sur leur talons chiens, chats, bêtes à plumes, à poils et même écailles, ce qui causa de grands troubles de circulation, notamment dans les ascenseurs. La bête de trait qui était liée à une jeune réceptionniste avait obligé à une réorganisation de l’accueil, et devant ce qu’il pouvait voir au Ministère, Félix n’osait se figurer ce que pouvait vivre son frère ainé dans le zoo que devait être les couloirs de Poudlard. Le volatile à l’envergure conséquente de Nereus, son petit frère, avait au début bien fait quelques dégats dans les pièces leur foyer, mais il s’était consolé en imaginant ce qu’aurait été la cohabitation avec le patronus de la réceptionniste.
Autant dire qu’il n’est pas le dernier à se féliciter des conséquences de la nouvelle vague de peste, et surtout de ce remède qui éclaircira quelque peu l’horizon sorcier, en le débarrassant de quelques bêtes qui, au fond, ne protégeaient personne. Sa réflexion l’avait en effet mené à la triste conclusion qu’à l’image des patronus de l’Expecto Patronum, les protecteurs générés par le Bellum ne seraient jamais égaux en puissance, et que devant le danger la seule égalité serait pour les jeunes sorcier le mensonge réconfortant de se croire tout aussi à l’abri que les autres.