Nom: Dearborn. Un nom si significatif, si moqueur de sa propre existence. Et pourtant un nom à porter fièrement, avec défi et passion. Synonyme de notre unité familiale, avec cette façon si singulière que nous avons de nous aimer.  Prénom: Alexis, pour le petit frère que le grand voulait avoir, en hommage à cet auteur moldu français qui avait bercé ses rêves d'enfant chevalier. Jane, pour la mémoire des anciens, Grand-mère maternelle, douce, malicieuse, aux rides toujours pleines de rires.  Âge et Date de Naissance: Vingt-deux hivers passés, allez savoir comment, depuis ce 29 août de l'année 1961 Nature du sang: Sang-mêlé, l'amer pureté des Greengrass et le sucré du moldu. Un sang qui perle de fierté et d'honneur, qui préfère se savoir riche de ses échanges, que pauvre de manque de diversité.   Situation familiale: La douce famille, déchirée et broyée par les tempêtes orageuses des combats...J'aime mes parents, pour tout ce qu'ils m'ont apporté enfant, les joies, la douceur, l'amour et la sécurité. Mais la rancoeur a pris racine dans mon estomac. Vous qui n'avez pas compris mes peurs et mes envies de révolutions. J'avais besoin de votre soutien, je n'ai trouvé que le silence meurtri de vos propres angoisses. Beathan, le grand frère, le mentor, celui qui me porte et me conseil, celui qui sait calmer mes angoisses et mes colères. Matteo, le petit frère, celui de trop, la cendre dans le coeur. Celui qui a vendu sa famille et son âme. Alison, la petite soeur, la fleur délicate à protéger, à protéger, à protéger. Saul la cousine, la jumelle, celle avec qui je suis partie sur les routes, avec qui nous avons tout réappris. Il y a des liens que le sang rend d'autant plus fort et unique. Artair, cousin, je me souviens enfant te considérer avec les yeux brillants de fierté, la déception de l'adulte est immense et étrange, elle fait mal par sa douceur et sa force pénétrante. Je pensais que tu saurais me comprendre. J'avais tord. Si tord. Je te reprocherais à jamais cette marque horrible marquée dans ma chair à cause de toi. Astrid, Icare, les rancoeurs et les remords nous séparent si bien que cela en devient ridicule. Lucy, au tendre Lucy, je te demande pardon. Pour l'éternité de cristal qui est tienne désormais, depuis l'accident, depuis le vent glacial de la mort. Ton dernier souffle est à jamais l'Eole qui bat les tempête polaires dans mes entrailles. Miroir du Rised: Mes rêves les plus fous parlent d'un temps où libérée des inepties de ces dernières années, l'aigle noir revient se poser sur mes épaules, murmurant ses rires dans mon esprit. Où, riant dans la rosée Lucy court, jeune femme, cheveux aux quatre vents. Où, revêtue des habits sombres des tireurs d'élites, j'ai trouvé dans quoi placer l'énergie débordante de mes nerfs à vif. Mais ce ne sont que des rêves, même si l'ambition de carrière est le seul qui puisse un jour se réaliser.  Epouvantard: La forme animale s'approche de moi, l'odeur de sueur et de fauve s'enroule autour de mes narines tandis que les éclats mordorés de sa fourrure bondissent déjà sur moi. Incapable de bouger, paralysée par la peur de ses crocs gluants. La hyène, centre névralgique des cauchemars depuis une certaine journée à Pré-au-Lard... Composition de la baguette magique: Son bois de pin est légèrement abimé depuis notre première rencontre, mais sa souplesse est toujours exemplaire et son ventricule de dragon toujours aussi vaillant. Elle mesure aujourd'hui 30,8 centimètres, parfois j'ai l'impression qu'elle a rapetissé...  Etudes Suivies: En quittant Poudlard j'étais en offensive magique, option offensive, je suis revenue plus déterminée que jamais à finir ma formation. A présent en douzième année, je compte plus que jamais percer les secrets de toutes les matières enseignées. Pour cela j'ai décidé de suivre tous les cours optionnels Animal de compagnie: Un hibou grand-duc nommé Jade que j'ai depuis mes dix ans

On peut dire que j'ai toujours eu un fort caractère, souvent ma grand-mère le comparait à l'océan qui borde notre maison en Ecosse : tumulteux, changeant, têtu mais avant tout surprenant et plein d'une vigueur juste. Sportive depuis ma plus tendre enfance je faussais compagnie à ma mère pour aller jouer dans les rochers en contre-bas de la crique que surplombe la maison familiale des Dearborn. Il m'arrivait souvent aussi de faire l'école buissonnière pour aller retrouver mon grand frère Breathan et m'initier au Quidditch avec lui. Déterminée et combattante je n'hésite en rien à me lancer à corps perdu dans mes idées et mes entreprises. Têtue il n'est pas facile de m'ôter une pensée de la tête une fois qu'elle y est bien ancrée. Souvent portée sur le rapport physique aux choses, il n'est pas rare de me voir aux premiers rangs des règlements de compte manuels, "à la moldue" comme ils disent. Surtout depuis la peste où mon caractère nerveux et bagarreur n'a jamais été aussi parlant pour les autres. Récemment j'ai réussi à reprendre contrôle de mes émotions, dans une moindre mesure, et il est de nouveau assez difficile de faire exploser ma rage, et cela vaut mieux. Rage froide et crue, elles sont de celles nerveuses qui montent en pression et me transforme en monstre au coeur de granit, aussi cruelle que les plus fortes vagues qui vous noient sans pitié. Les remords viennent après les actes. Fière j'ai toujours eu du mal à entendre les critiques, encore moins les remarques sur ma famille. Les relations sociales ne sont pas toujours mon fort, surtout envers les autres personnes de sexe féminin, je suis trop directe, trop cassante, trop froide et pas assez coquette, glamour et à la mode. Il faut dire que je me sens plus à l'aise dans des habits de Quidditch qu'en robe. J'ai grandi dans les pieds de mon grand frère et à ses côtés j'ai appris à être fière de ce que je suis, de ce que je fais, à ne pas me laisser marcher sur les pieds et à ne pas offrir aux autres la chance de découvrir mes faiblesses. Et pourtant elles sont nombreuses, révoltée contre le gouvernement, contre notre société, je suis sans conteste une idéaliste qui voudrait pouvoir vivre sans avoir à se fixer dans un moule qui ne convient pas. Fortement attachée à la famille et à l'honneur je suis sans faille quand il s'agit de défendre ce qui compte, mauvais fois comprise. Mais réellement attachée aux personnes ma confiance est d'or et immuable tant qu'elle n'est pas trahis.  

Lien recherché: description ici. Ut enim quisque sibi plurimum confidit et ut quisque maxime virtute et sapientia sic munitus est, ut nullo egeat suaque omnia in se ipso posita iudicet, ita in amicitiis expetendis colendisque maxime excellit.
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