Tu es né il y a déjà 19 ans. Tu n'en as aucun souvenir, rien d'étonnant à cela. Personne ne se souvient de sa naissance... Tu n'y connais que ce que l'on t'a raconté. Et encore une fois, on ne t'en as pas beaucoup parlé. Tu connais la date, oui, elle reviens tous les ans avec des festivités et toi à l'honneur. C'était le 23 février 1960. Un petit garçon de plus dans la famille des Santarromana, quelques minutes plus tard, tu étais suivi d'un autre petit garçon. Ton jumeau...enfin faux-jumeau mais tu n'en a que faire. C'est ton jumeau et quiconque prétends le contraire aura a faire à toi. Voilà, mis à part cela, tu ne sais rien de ta naissance. Et il n'y a rien a savoir, hormis le fais qu'à peine né toute ta famille t'avais déjà adopté. Comme ils l'ont toujours fait. Car tu ne le savais pas encore, mais au final tu n'auras qu'eux et personne d'autre.

Tu grandis, le sourire aux lèvres, tu deviens un jeune garçon aux joues roses, entouré d'une famille aimante et protectrice. Tu n'as pas six ans que déjà tu t'ammuse à voler le public lors des spectacles de la caravane, tout ça pour ta famille évidemment. Les gens ne prennent pas de précautions. De toute façon, enfant, tu étais fin et tout petit. On ne te voyait pas arriver. Tu étais discret, on ne te sentais pas voler les portes-monnaies. Tu étais rusé, malin, et tu étais un extraordinaire acteur, si bien que tout le monde craquait sous tes bobards, et tu finissais toujours par en sortir avec de l'argent, à manger et le sourire aux lèvres. C'était le bon temps. Qu'importe ce que les gens peuvent dire sur vous, comment ils peuvent vous traîter en vous insultant lorsqu'ils vous voient, vous oiseaux de passages, corbeaux de mauvaise augure, rapaces et piques assiettes. Il n'imaginaient pas une seule seconde à quel point ta vie et ton enfance étaient merveilleuses là-bas. Dans cette caravane, au milieu de nulle-part, voyageant sans cesses. Tu n'as rien oublié, les jeux, les rires, les chants espagnols autour du feu le soir. C'était merveilleux.

Malheureusement on ne reste pas enfant toute sa vie, et c'est à tes 11 ans que tu as écris une nouvelle page. Tu étais debout alors que déjà la caravane était endormie. Tu étais tellement excité, tu ne pouvais te reposer. Tu étais assis sur ton lit, Joshuan à tes côtés, à moitié endormi lui. Tu regardais par la fenêtre. Il devait être 2 heures du matin. C'était aujourd'hui, le grand jour, tes 11 ans. Et par cette fenêtre, tu cherchais l'ombre d'un hiboux. Le temps passait, 30 minutes...40minutes...1 heure … 1 heure et demi, mais tu ne perdais pas espoir. Quand soudain un hibou noir de jais se posait sur la fenêtre. Tu te retenais de hurler de joies, un sourire défigurait ton visage tant il était étiré à l’extrême. Tu caressais docilement la tête du rapace. Tu avais toujours été proche des animaux. Tu les aimais beaucoup. Tu le regardais en retirant les enveloppes de ses pattes. Tu lui donna un peu d'eau avant de le regarder reprendre son envol. Te laissant là, tremblant d'excitation, avec ses lettres dans la main. « Josh !! Joshhhh !!!! Elles sont lààà !!! » Ton frère se reveilla en sursaut « Quoii ? De ? Qui ?? » Tu lui montra sa lettre, il la saisit et l'ouvrit directement alors que tu faisais de même. Vous restèrent là, silencieux pendant plusieurs minutes, la lisant encore et encore et encore :

Après ces minutes, à vous imprégner de la lettre, Joshuan te serra dans ses bras et sans vous retenir vous riez encore et encore dans ce petit lit. Tellement heureux de l'avoir reçu et de rejoindre vos ainés à Poudlard. « Joyeux anniversaire ! » Tu regardais Joshuan « à toi aussi !! ». Evidemment, ce raffut ne manqua pas de réveiller votre grand frère Ezra. Il s'approcha de votre lit, un air fatigué mais en colère. Mais tu agis plus rapidement, sautant du lit tu lui tendis la lettre sous le nez. Le faisant sursauter par tant d'activité alors qu'il venait de se réveiller (à cause de toi cela dit) « On l'a eue !! » Après un court laps de temps, un sourire apparut sur le visage d'Ezra, il passa une main dans tes cheveux et ceux de Josh avant de finalement décider de vous jeter sur votre lit pour que vous dormiez. La nuit fut courte, mais merveilleuse.

Quelques jours plus tard, tu marchais avec ta famille dans le chemin de Traverse. Les gens vous regardaient pour la plupart bizarrement. Se méfiant presque. Tu étais gêné par leur regard, mais tu faisais comme les autres, n'y faisant pas attention. Vous achetiez les effets dont vous aviez besoin. Bas de gammes pour la plupart mais ils te rendaient tout de même heureux. Puis ce fut le moment de prendre la baguette. Tu trépignais d'impatience. Et tu entrais dans le magasin. Ressortant fièrement baguette à la main. La journée se continuait avec merveille. Puis vous retourniez à la caravane.

Poudlard c'était magique. C'est le cas d e le dire, tu y a vécu des choses inoubliables. Et tu continues d'y vivre des choses inoubliables. Enchainant conneries sur conneries. Tu es maintenant en offensive magique. Pourquoi ? La réponse est simple, malgré ta pseudo popularité ici, tu as toujours été victime des anti-gitans. Tu veux être capable de défendre ta famille, ne sait-on pas. Et puis, apprendre des sorts pour se battre c'est toujours plus amusant qu'apprendre que des trucs théoriques. C'est pas comme ci tu voulais devenir Médicomage ou ministre de la magie, non toi, tu veux travailler avec ta famille. C'est tout. Cherchez pas plus loin, vous le verrez peut-être dans un spectacle. Et ne vous étonnez pas si un de ses enfants passe discrètement derrière vous et qu'à la sortie, vous avez perdu votre argent.