BELLUM PATRONUM
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Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| "Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau." Cythère H.H. Von Sachsenheim | | Nam So Hyun admin - the universe is full of intentions Répartition : 19/01/2014 Hiboux Envoyés : 1391
| "Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau." Cythère H.H. Von Sachsenheimpar Nam So Hyun, Dim 19 Jan - 19:34 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Cythère Heilwig Hildegarde Von Sachsenheim FEAT. Scarlett Johansson 24 ans ϟ Justice Magique ϟ Chacal Doré/ Phacochère ϟ Sang Mélée
Prénoms : Cythère Heilwig Hildegarde. Cythère est le lieu de naissance d’Aphrodite, déesse de la beauté, de l’amour et déesse victorieuse. Aphrodite elle même est appelée Cythèrée. Une cythère est également une dague. Heilwig signifie « guerre joyeuse » et hildegarde signifie aussi « guerre ». Elle se fait appelée par Cythère, pour ne pas compliquer la chose. Car chez les Von Sachsenheim, sortir le nom en entier prend du temps. Nationalité : Allemande, mais habite en Angleterre l’année pour profiter de l’enseignement de Poudlard. Sa mère étant d’Afrique du Sud, Cythère est donc fichée dans ce Ministère également. Ainsi, la jeune femme parle anglais, allemand, afrikaners (langue parlée seulement avec sa mère et ses frères et sœurs) et un peu de néerlandais. Cythère met beaucoup d’importance sur la communication, clé de la politique, et parle un anglais avec aucun accent. Age et Naissance: 24 ans. Cythère est née le 31 Décembre 1959 dans le Manoir des Von Sachsenheim en Allemagne. Cythère déteste son anniversaire tout simplement car il est oublié par la nouvelle année. Famille : Famille de sang pur jusqu’à ce que son arrière grand père décide de renier les traditions et se déclare follement amoureux d’une petite moldue qui n’avait même pas pour qualité qui aurait pu lui donner un quelconque côté positif, d’être née dans une famille riche. Pauvre petite paysanne du nom de Raymonde, elle a littéralement jeté une odeur nauséabonde sur le manoir ancestral. Une tradition familiale exige même qu’à l’anniversaire de sa mort, le manoir est complétement nettoyé, les fenêtres grandes ouvertes, et un banquet s’ouvre pour remercier la mort bienfaisante. Depuis toute la famille s’évertue à cacher ce lourd secret. Baguette : Gregorovitch a fabriqué cette baguette très longue, de 35 cm fait d’un bois de vigne représentant l’ambition et l’imprévisibilité de Cythère. A l’intérieur, on retrouve une écaille d’un Magyar à Pointe.Le bois de vigne étant un bois très noble et très rare, Cythère était particulièrement fière de posséder une telle baguette. De plus, sa baguette lui va parfaitement, et le cœur lui donne une puissance dans ses sorts que sa magie ne peut pas toujours fournir. Epouvantard : Une cage, des barreaux en fer incassables, et une profondeur démoniaque à l’intérieure. Cependant, Cythère n’a jamais eu de problème pour affronter son épouvantard, son ambition démesurée donnant beaucoup de force au sort Ridikulus qui transforme sa peur en une immense pièce montée. Amortentia : L’odeur d’un métal chauffé, de cuir, et la sensation du champagne et de ses bulles en gorge. L’odeur de métal, parce qu’elle a toujours eu une passion pour la métallurgie, le cuir, car cela lui rappelle les selles utilisées pour le polo, et donc les fêtes en famille, et le champagne, seul petit côté féminin de son amortentia. Ces odeurs sont comme son patronus, des choses très masculines ou bien hideuses pour une femme comme elle. Talents : Cythère a un talent fou pour retenir les nombres et les dates, ainsi que les lois. De plus, elle est une très bonne chanteuse, et joue régulièrement du piano à un niveau assez élevé. Toute petite son père l’a initié à l’acte de sabrer le champagne, et elle est devenue extrêmement douée à ce petit rituel. Une de ses grandes passions est la métallurgie et elle s’amuse à devenir forgeron pour créer des bijoux ou bien toute sorte d’instrument pouvant être utile comme une canne ou peu utile comme une théière. C’est un moyen pour elle de se reposer l’esprit. Animal de compagnie : Cythère possède comme animal de compagnie, un Cobra Cap que son grand père d’Afrique du Sud lui a offert pour ses 20 ans. Cythère le chérit plus que tout et l’animal est un énorme paresseux qui passe la plupart du temps en train de dormir sur le lit de la jeune femme. Nidhögg est un serpent nerveux et svelte, mais inoffensif vu que son venin fut retiré très tôt. Il paraît dangereux, mais c’est un bisounours et est très jaloux du patronus de Cythère. Comme tout bon animal de compagnie d’une Von Sachsenheim, il déteste les nés moldus, et adore tous les membres de la famille, sauf Julian qu’il mort à chaque fois qu’il voit un seul de ses cheveux blonds. Maladie : Cythère souffre de deutéranopie : le vert et le rouge lui apparaissent comme différentes variations de jaune. Ce daltonisme lui permet d’avoir une meilleure vision nocturne et une meilleure visualisation dans l’espace, mais elle ne peut différencier un Griffondor d’un Serpentard, ce qui est assez ennuyant. Et son patronus est également atteint de cette maladie. Ce daltonisme ne lui vient pas d’un caractère génétique mais d’une lésion nerveuse lors de sa naissance qui est passée inaperçue, n’ayant pas d’autres effet que le daltonisme. Son daltonisme a été diagnostiqué quand la jeune fille avait 6 ans. De plus, la jeune femme n’a aucune mémoire des visages si bien qu’elle peut avoir croiser des gens à Poudlard pendant dix ans, elle ne s’en souviendra pas.
Cythère est une jeune fille de très bonne famille, et en première née de sa branche, elle possède toutes les caractéristiques qu’impose son rang : belle, intelligente, élégante, gracieuse, arrogante et hautaine. Mais si physiquement, elle ressemble à toutes ses poupées, avec ses grands yeux bleus, ses cheveux blonds clairs, ses lèvres pulpeuses, il y a quelque chose en Cythère qui la différencie au plus au point à ces autres filles. Il y a déjà cette manière de ce tenir, qui non seulement explique d’où elle vient, mais crie tacitement qu’elle est une combattante, qu’elle ne se pliera jamais, qu’elle aura toujours un coup d’avance. Il y a aussi cette lumière dans ses yeux, presque un peu folle, cette ambition dévorante qui pourrait la pousser à vendre sa sœur. Cependant chez les Von Sachsenheim, la famille passe avant tout. Les membres sont liés dans un secret qu’ils s’évertuent à cacher au monde entier, si bien qu’ils se sentent obligés d’envoyer leurs enfants chez les Mangemorts comme des poulets aux usines. En effet, l’ancêtre s’étant épris d’une moldue, pauvre animal très négligeable de l’arbre familial, le sang des membres de la famille Von Sachsenheim actuels est mélangé à un sang impur, ce sang qui été resté pur pendant plusieurs siècles. Et malgré l’éducation, son amour pour les Von Sachsenheim, il y a cette ambition qui est en elle si grande qu’elle peut combler les trous du cœur de la jeune femme.
Cythère est une jeune femme qui aime sa famille, et qui la respecte. Elle est très fière des faits et gestes de sa grande et prestigieuse famille. Les membres de cette famille ont l’étrange capacité de ne se dévoiler qu’entre eux, et Cythère n’y fait pas exception. Elle peut sembler distante envers les inconnus, mais elle est une fille, cousine et sœur aimante et généreuse. Elle prend soin de sa famille, et n’hésiterais pas à tuer pour protéger un membre de sa famille. Si quelqu’un s’attaque à un Von Sachsenheim il doit être au courant que toute l’ingéniosité et l’esprit oh combien stratégique de la jeune femme sera centré sur son meurtre. S’il est vrai que ses investissements personnels comptent plus que tout, Cythère fera tout pour sa famille, et n’essayera jamais de les blesser. Ils sont pour elle une force, une stabilité et une ancre. Elle prend modèle sur les ainés, et protège les plus jeunes, y compris sa sœur avec qui les relations sont tendues. Car même si les relations sont douloureuses, si Cythère a son mot à dire personne ne touchera à un seul cheveu blond. Cependant, ayant été la plus âgée au manoir pendant des années, elle a développé une sainte horreur des enfants qu’elle trouve braillants, illogiques, et complétement inutiles si ce n’est pour alimenter un feu. Les seuls enfants qu’elle ait pu vraiment supporter sont son petit frère Lothar, ainsi que sa cousine Saxa.
Cythère n’est pas une femme inexpressive, au contraire. Elle sourit, elle rigole, elle pleure, elle crit. Les émotions, elle connaît cela, très bien. Démagogue, Cythère utilise toutes ses armes, et les émotions sont pour elle un terrain de jeu amusant et divertissant. Cependant il ne faut pas croire qu’elle contrôle en permanence ces émotions, oh non il lui arrive de pleurer comme tout le monde juste parce qu’elle a envie. Cythère est une très bonne menteuse, et une actrice digne d’un Oscar. Avec sa voix de fumeuse, elle distribue mensonge et insulte comme si elle récitait une recette de cuisine. Cythère n’est nonobstant pas une menteuse invertébrée. Elle ment quand il le faut, quand il s’agit de sauver sa peau, quand il s’agit d’obtenir ce qu’elle veut. Car, ce qu’elle veut, elle l’aura. Cythère peut avoir une personnalité un peu obsessionnelle par moment, et quand elle a fixé son esprit sur un objectif rien ne l’arrête. Elle garde cependant son côté lucide, et sait quand il faut frapper ou se retirer. Cependant, malgré ce talent de rhétorique que la jeune femme possède, il lui arrive parfois d’adopter la vérité comme moyen de communication brandissant alors une honnêteté désarmante qui la rend à la fois plus accessible mais aussi beaucoup plus dangereuse. Car la vérité blesse, bien plus que le mensonge. Son charisme et magnétisme naturel l’aident particulièrement dans sa manipulation de la foule, tout simplement car elle peut se permettre d’être elle même, c’est à dire, cynique et sarcastique, et les gens ne voient ce que Cythère veut qu’ils voient. Elle mesure ses paroles afin de leur donner le sens voulu et rien ne lui échappe.
Cythère est peu scrupuleuse des autres, et se soucie point des gens au travers de sa route. Elle est une femme qui ne croit absolument pas au destin, ni aux enseignements de la divination. Elle peut croire en l’art de l’arithmancie, mais certes pas en la divination. L’existence de devins est pour elle quelque chose de très complexe, elle craint tout en adorant leurs existences. En effet, elle ne veut pas que son destin soit déjà tracé, et est persuadé que toutes les décisions qu’elle prend change son destin, qu’il ne peut pas être gravé dans la pierre. Et c’est ce côté d’elle qui la rend indépendante. Dans son jeu de pouvoir, elle ne s’allie que temporairement, car on est jamais mieux servit que par soi même. Elle n’a pas peur de mettre la main à la patte. Cependant Cythère n’est pas une tueuse. Elle agit dans l’ombre et s’avance quand elle doit agir, mais tout en subtilité. Elle est le vent qui souffle avant la tempête, le vague avant le tsunami. Elle garde en elle cette toute petite parcelle d’innocence qu’elle veut conserver car elle est persuadée que si cette innocence reste en elle, elle ne trahira pas les personnes auxquelles elle tient plus que tout. Malheureusement, pragmatique, Cythère sait qu’il lui faudra peut-être perdre cette partie d’elle sous le joug de Voldemort.
Cythère-Heilwig n’est pas foncièrement excentrique dans ses actes, à la différence d’un de ses cousins binoclard. En effet, elle agit en réfléchissant et en s’appuyant sur son pragmatisme et sa logique. Elle peut sembler distante lors de conversation mais il n’en est rien. C’est juste qu’elle a l’habitude de réfléchir à ce qu’elle va dire et à anticiper, à avoir des coups en avance. Tout en elle est dans l’anticipation. Elle a un véritable talent pour lire les desseins des gens autour d’elle ainsi que leurs actions futures. Ainsi elle a une relation ambiguë avec un changement de programme : elle déteste ces situations car elle doit rechanger son plan, mais elle adore le danger, l’imprévisibilité et le sentiment de puissance qu’elle a quand elle ressort gagnante encore après le revirement de situation. Et ce danger, elle le recherche, tout simplement pour tester ses limites, pour voir si elle peut aller plus loin. Bien sûr elle ne mettra jamais sa vie en jeu, mais elle va avoir tendance à compliquer toutes les situations pour voir comment elle peut s’en sortir. Et si elle ne s’en sort pas, elle ressent un sentiment de plaisir presque masochiste. Ainsi Cythère a un comportement assez joueur, et elle est une vraie fan des jeux de hasards justement, car le hasard est horriblement difficile à prévoir. Cythère est la première a proposer un made in VS jeu de poker à chaque occasion, et elle est connue pour avoir amasser un pactole assez énorme dans le salle commune de sa maison. Cependant Cythère a un gout assez particulier pour les habits. En effet, elle trouve cela amusant de déstabiliser les gens en ce renouvelant chaque jour, en les surprenant. Car Cythère adore surprendre. Cythère aime donc mettre des pièces d’habits- toujours de grand luxe bien sûr- qu’une autre personne n’aurait jamais osé porter. Mais elle se le permet, sachant très bien qu’avec son charisme et son corps tous deux parfaits, elle peut l’oser. Cythère ne remet que très peu de fois la même chose, sauf quelques pièces maîtresses de sa garde robe, comme des escarpins en serpent, un foulard violet, et une chemise aux écussons de sa famille, ainsi qu’un cartable en écaille de dragons. Cythère aime la bonne nourriture et mange de tout, sauf la cuisine anglaise qu’elle considère une torture culinaire. Elle ne se préoccupe très peu de son régime ayant été dotée d’un métabolisme lui permettant de manger tout ce qu’elle veut sans jamais en voir la trace. Il lui arrive même d’abuser de la nourriture devant ses cousines afin de les faire rager.
Si Cythère s’est orientée vers la justice magique, c’est bien pour avoir ensuite une carrière politique. Elle espère avoir un poste important, et suit également ces études pour être avocat. Même si Cythère est une sorcière brillante, ses talents résident dans les matières non magiques, comme les potions dans lesquelles elle excellait si bien qu’elle a faillit aller en enseignement magique pour devenir Maître de Potions. Elle est donc excellente en justice magique où la magie n’est pas nécessaire. Elle a une très bonne compréhension des sorts, et arrive généralement à les faire au premier coup, mais Cythère a peu de puissance et de réserve magique. Elle n’aura jamais pu faire offensive magique, et malgré un très bon esprit stratégique, Cythère n’a jamais été doué en duel. Cythère est le général qui plane les attaques, pas le héros en première ligne. Par contre, quand il s’agit de sorts surprises, Cythère peut faire preuve d’une grande rapidité.
Cythère souffre d’après son grand père paternel d’un problème très basique qui est présent dans chaque recoin de l’univers : l’inertie. Quand elle est éveillée, elle veut rester ainsi et quand elle dort, de même. Si bien qu’il faut appliquer une force extérieur particulièrement importante pour la faire changer son trajet, comme par exemple une coupe de champagne le matin. Ce qui est étonnant quand on sait que pour arriver à ses fins, Cythère n’hésite pas à prendre les allées sombres. Et c’est ainsi que Cythère peut passer deux ou trois jours éveillée et ensuite son corps lâchera, et elle dormira jusqu’à ce qu’on la tire de son lit. D’habitude Nidhögg se charge de la réveillée, mais depuis l’arrivée de son patronus, Cythère se fait tirer de son sommeil par son majordome qui lui donne des coups de défense.
It is better to be feared than loved, if you cannot be both.
« Miss Von Sachsenheim ? » Je me lève, un parfait sourire sur les lèvres. Bien sûr, ces idiots d’anglais sont incapables de prononcer mon nom de famille convenablement… Cependant aucune méchanceté ne peut se lire sur mon visage. Je m’avance et offre un sourire aimable au vieillard devant moi, le sorcier devant me faire passer mes ASPIC. Je ne pense pas avoir de soucis à me faire sur cette matière. Même s’il est vrai que mes matières préférées sont celles sans magie, nécessitant mon cerveau comme les potions et l’arithmancie, je suis tout à fait apte à réussir brillamment un sort de magie. Et puis il est nécessaire pour moi de réussir cet examen, car j’hésite encore entre l’enseignement magique ou la justice magique. Certes je voudrais être Ministre, mais l’enseignement est un parcours d’excellence. Le professeur me demande d’effectuer plusieurs sorts, ce dont je m’acquitte avec brio. En dernier lieu, il me demande d’effectuer un sort de mon choix, et le sortilège du patronus m’apparaît comme évident. C’est celui que les professeurs veulent voir, et dans leur tête d’amoureux de moldus, cela signifie pour eux qu’on est simple et bon. Un sourire cynique veut s’emparer des mes lèvres, mais je le couvre avec une moue réfléchie et déterminée. Je lève ma baguette et je me concentre. Dans mon esprit je vois une famille unie, des enfants tous plus blonds les uns que les autres, sur des pégazes, d’autres les encourageant. Des adultes rigolent, assis, sur des chaises. Je vois trois enfants, un d’une petite vingtaine d’année, une qui est sous aucun doute moi-même, et une petite qui cherche à atteindre la balle que le plus grand tient dans sa main. Je vois et je ressens. Cette image me fait du mal, mais il y a tellement de joie en ces instants d’insouciance, qu’un faisceau lumineux sort de ma baguette. Celui-ci prend forme, et un animal svelte, au fin et long museau apparaît. Mon chacal doré est là, et quand il vient courir vers moi, je me baisse pour lui caresser la tête. Ce geste a pour conséquence de faire évaporer la brume magique, et en relevant ma masse de cheveux blonds, je peux voir un sourire impressionné sur le visage de l’examinateur. Note en DCFM : O.
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A Noel je me réveille en pleine nuit, suite à une drôle d’impression, comme si j’avais la tête dans l’eau et qu’on venait de me la sortir assez brutalement. Je suis en sueur dans un lit énorme, et je suis seulement éclairée par la lumière de la lune. En tournant la tête vers la gauche j’aperçois un animal que je reconnais aisément. Mon chacal. Que fais mon patronus ici ? Je ne l’ai pas invoqué ! Mes yeux se focalisent malgré le sommeil sur la brume qui devient matérielle. J’ai un mouvement de recul assez puissant ce qui a pour conséquence que ma tête frappe le haut de mon lit. Sous la douleur et le choc, je tombe de mon lit. Le chacal laisse échapper un son qui ressemble assez à un éclat de rire et se rapproche de moi. Je ne bouge plus, et ne respire plus. Mes cheveux tombent sur mon visage et cachent mes yeux qui ne savent plus quoi regarder. Le chacal continue son avancée et s’arrête à quelques centimètres de ma personne. Je tends une main vers le poil taupe du chacal et je le caresse d’une main distante et tremblante. Alors que le chacal semble s’appuyer contre ma main, il se transforme, me faisant faire un bond en arrière. Mon chacal doré, fin et svelte, agile et rusé devient un animal de deux mètres de long, d’une hauteur au garrot de 80 cm un peu près, avec une tête énorme comportant 4 défenses particulièrement imposant. Sa peau rougeâtre (sûrement) est nue, et seuls quelques poils noirs se battent en duel le long de son dos et sur sa queue. C’est un animal particulièrement repoussant mais très impressionnant. Je reste assise près de mon lit, mes yeux plantés dans ceux rouges du phacochère. Ressentant une montée d’adrénaline je quitte ma chambre pour aller dans celles de ma sœur et je la découvre assise devant un animal elle aussi. Elle me regarde avec des grands yeux, et je me jette pour la prendre dans mes bras, et nous attendons que ces animaux partent. Mais ils ne partent pas.
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Peu de temps après, nous apprenons que toutes les personnes de moins de 24 ans ont été touchés par un sort qui matérialise nos patronus à nos côtés. Chez les Von Sachsenheim, ce Noel devient un zoo. Les plus jeunes s’amusent avec leur patronus, peu chamboulés parce qui vient de se passer. Mon petit frère s’amuse à aller voir nos cousins trop vieux et leur passer son patronus sous le nez pour les faire enrager. Et ceux comme moi, plus âgés ne savent pas trop quoi faire. Nous essayons surtout de savoir pourquoi nous avons deux patronus, et pourquoi ce sort. Pourquoi ce soir aussi. « Tu m’as l’ai très pensive, cousine. Si seulement Lothar pouvait faire de même… Aloysius va craquer. » J’esquisse un maigre sourire et regarde ma cousine à qui je ressemble énormément. Trop âgée, à 29 ans pour avoir un patronus, elle veille surtout à ce que son frère et sa sœur ne s’agitent pas trop. Je n’ai même pas la force d’en faire autant avec les miens. «Je n'ai pas vraiment le moral à sauter partout Eurydice. Je ne comprends pas d'où ils viennent... » « Et tu n'as jamais supporté de ne pas comprendre ce qui se passait autour de toi. »Je laisse échapper un petit rire qui sort forcé de ma gorge. Il y a des choses que je ne peux pas cacher à ma famille… « Qu’est-ce qui te dérange vraiment ? Le fait d’avoir un patronus, ou bien le fait d’avoir pour patronus un phacochère. Car je pourrais comprendre la deuxième hypothèse. C’est franchement moche comme bestiole. » Je me lève d’un coup et part dans la cuisine où j’absorbe rapidement le contenu de plusieurs verres de champagne. Le chacal, je sais d’où il vient, et je sais pourquoi. Je me suis toujours plu à avoir un chacal. Le mien est svelte, beau, et arrogant. Et même plutôt grand comme animal. Il est mon ambition, ma détermination, mon imprévisibilité. Je peux m’y correspondre. Mais le phacochère ? C’est un animal particulièrement moche, et je n’aurais jamais pensé qu’un cochon sauvage m’irait. Un étalon, un serpent, un corbeau, oui sûrement. Un sanglier ? Non. Le gros phacochère me suit de près et me regarde avec ses petits yeux sournois. Oui, ces yeux sont peut-être les miens, ces yeux rouges qui observent et qui enregistrent. Ce sont les mêmes que ceux du chacal, mais avec un air de défense que le chacal, le chasseur, l’attaquant n’a pas. Décidemment, pour ma beauté extérieure, Merlin m’attribuait des patronus assez moches. Je dois prendre cela comme un signe de ma laideur intérieure ?
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Je marche dans les couleurs de Poudlard, les yeux dans le vague. Je tiens d’une main mon cartable contenant mes cours, et quand mes yeux se focalisent, ils tombent sur une masse d’élève allant vers moi. Eochaid, mon fidèle chacal, prend rapidement son apparence de phacochère et ouvre le chemin devant moi, les élèves me laissant passer. Mes lèvres s’étirent rapidement en un sourire cynique. Cela est bien pratique d’avoir pour patronus une bête aussi imposante et repoussante. J’aperçois au loin mon cousin Orpheus qui arrive dans ma direction, et je change subtilement de chemin, ainsi je ne le croise pas. Non pas que je ne porte pas Orpheus dans mon cœur, au contraire, mais depuis l’arrivée des patronus, Orpheus s’amuse à se moquer de moi en raison de l’allure physique du phacochère. Et maintenant qu’il est mon professeur, son humour devient de plus en plus lourd. Eochaid se rapproche de moi alors que nous arrivons dans un couloir où la foule se fait plus petite. Il reprend sa forme de chacal, aimant jongler entre les deux. Je me dirige vers ma salle commune où je m’assois sur un canapé, alors qu’un élève moins âgé se lève pour me laisser la place. Assise, je lève devant moi le journal allemand du monde sorcier et je lis l’article sur les patronus anglais avec un sourcil levé. Ces abrutis de journalistes ont tous faux. Les patronus ne sont pas des êtres différents de nous même si certains ont un caractère différends de leurs humains. Ce sont des parties de nous, et les craindre ne sert à rien. Eochaid est moi, et je suis lui. Je suis le chacal et je suis le phacochère, même si je dois avouer que je préfèrerais dire être un cygne. Mais depuis le sort, lancé il y a trois mois, je me suis habitué à mon patronus qui change de forme constamment. En effet, il lui semble impossible de garder une apparence plus de dix minutes sauf en cas de sommeil. Mais je ne m’en préoccupe pas. Après tout, il fait ce qu’il veut. Il est mon patronus quand même, dans ses deux formes, car j’aime les deux, et surtout j’accepte les deux. Elles sont une représentation de moi même et cela serait idiot de ne pas accepter ses forces ou ses faiblesses. Et quand déplaise à ma mère persuadée que mon véritable fond est dévoilé grâce à ces patronus.
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Je suis allongée sur mon lit et songe que la forme de chacal me va vraiment tout aussi bien que celle de phacochère. L’attaque de Belize m’a montré à quel point le charognard était une partie de ma personnalité, moi qui utilisa mon intelligence pour aider à préparer l’attaque m’assurant ainsi le fait que je n’allais pas me battre. Les défenses de l’autre forme m’ont été utiles et j’ai pu en ressortir vivante, de cette attaque dont je connaissais l’existence avant de voir les figures noires se propager dans le campement. Je pose ma main droite sur mon avant bras gauche qui porte depuis 7 ans la marque des Ténèbres. Je ne peux pas dire à quel point la présence d’Eochaid m’a aidé lors de l’attaque, et après… Son aide a été incommensurable. Lorsque je me suis rendue compte que cette attaque avait été dévastatrice. Et que j’y avais participé. Alors que j’avais toujours gardé précieusement cette innocence que je cachais en moi, celle qui indiquait que je n’avais encore jamais tué quelqu’un. Je crois bien l’avoir perdue ce soir, alors que je n’ai pas utilisé une seule fois ma baguette. Et c’est grâce à Eochaid, et sa forme de phacochère, celle dont se moquait ma famille, que je suis encore vivante. Je lui dois beaucoup. Et je pense que je remercierais le Ministère de la Magie toute ma vie pour m’avoir offert un tel cadeau.
Never was anything great achieved without danger. Aussi loin que je puisse me souvenir, j’ai toujours entretenu avec ma mère une relation très conflictuelle, à tel point que par moment son unique utilité dans ma vie était d’assurer la pureté de mon sang. Enfin aussi pur que ce dernier puisse être après l’erreur de l’ancêtre. Ma mère venait d’une grande famille d’Afrique du Sud, et avait donné à sa première fille sa peau qui prenait le soleil, au contraire de celle de mon père qui prenait une horrible teinte cramoisie. Ma mère a toujours agit et pensé comme une jeune vierge trouvant un amour d’étè. Elle rayonnait, avec ses longs cheveux roux, ses yeux verts qui pétillaient, sa naïveté d’enfant, bien qu’elle était depuis longtemps sorti de cette période et son sourire qui en ordonnait d’autre. Elle avait été couvée toute sa vie, et ne ressemblaient pas aux autres mère sangs purs qui donnaient l’impression de ne jamais ressentir d’émotion. Ma mère non seulement avait la chance d’être belle extérieurement, elle était aussi intérieurement, et ceci était une chose que je n’ai pas réussi à avoir. Certes j’avais sa beauté, cette apparence qui me rendait désirable, mais à l’intérieur, je n’avais ni sa beauté ni sa naiveté. Au contraire, je réfléchissais, je n’agissais jamais à l’instinct, j’aimais le danger pour son côté imprévisible, je mentais, je trichais, je sacrifiais à mon profit… Même toute petite, ma mère et moi ne pouvions être plus éloignées. Et je pense que ma mère l’a toujours sentit, cette sorte de laideur en mon âme, elle qui était une femme presque religieuse dans sa morale. Son bonheur avait été simple, trouver un homme, qu’elle aimait, réussir à cumuler un mariage d’amour et d’argent, et avoir des enfants en bonne santé. Elle était heureuse de passer des heures dans la cuisine, à faire en sorte que son mari se sente bien, qu’il soit heureux, car « Cythère, quand tu trouveras le bon, le simple fait de le voir sourire t’emplira de joie ». Mais malgré toutes ses explications sur le principe universel d’âme sœur, je ne le comprenais pas. Ce n’était pas le fait d’aimer que je n’envisageais pas, mais le fait d’être soumis ainsi à un bonheur qui n’était pas le mien. J’agissais pour moi, et seulement pour mon compte. S’il fallait se soumettre c’était simplement temporaire et uniquement afin d’en ressortir plus forte. Ce comportement qui était le mien depuis mes plus jeunes années à toujours éloigner ma mère qui me comprenait autant que je la comprenais. Elle ne comprenait pas non plus comment son homme d’affaire de mari pouvait encourager sa fille ainsi dans ses rêves de Gloire et de Puissance. Chose étonnante, malgré sa naïveté, elle ne s’est jamais opposée à ce que je prenne la marque. Au contraire, elle y voyait une loyauté qu’elle admirait. Le lendemain de ce jour fatidique, où une douleur sourde se faisait encore entendre dans mon bras, j’ai finalement put voir de la fierté dans son regard pétillant, et cette fois-ci non masquée par un certain dégout. Ironique n’est-ce pas ? Que le sort le plus sombre qui puisse marquer une personne ait réussi à enlever à ses yeux ma noirceur interne ? Si les premières années d’entente difficile furent pénibles, nous avons pris l’habitude de cette distance entre nous : nous ne sommes que des voisines qui ont une famille en commun, et puis elle avait sa deuxième fille pour rattraper ses instincts maternels qu’elle n’avait pu utiliser sur moi, à tel point qu’elle délaissa également mon petit frère, née 14 ans après ma propre naissance. Lothar a toujours été mon préféré, avec ses grands yeux qui buvaient mes mots, ces yeux cachés par d’immenses lunettes qui le faisaient ressembler à mon excentrique de cousin. Ma relation avec mon père était tout autre : j’étais la prunelle de ses yeux, et il me choyait énormément, en délaissant ma sœur qui n’avait pas mon ambition. Il est le premier supporter de mon rêve, celui de devenir Ministre de la Magie et dès mon plus jeune âge, il m’a amené à tous ses diners, me présentant à ceux qui pourront m’être utiles plus tard.
Mes premières années furent tranquilles, paisibles. Des nourrices, des cours privés, des cours de rhétorique que je maitrisais déjà à l’âge où enfants tachaient d’apprendre à se brosser les dents, des cours de danse, de maintien, tout y passait afin que je puisse devenir la parfaite petite princesse de sang mélé. Je vivais dans le manoir familial, avec mes cousins. Nous avons toujours été extrêmement proche, et je pense que le fait d’avoir été quasiment élevé ensemble, dans une sorte de société régie autour du nom Von Sachsenheim a entretenu cet amour et fidélité. Malheureusement pour moi, ma naissance tomba dans un creux de fécondité des femmes Von Sachsenheim et je naquit entre deux groupes d’enfants : les premiers plus âgés, de mon oncle, qui me dépassaient de 6 ans minimum et les autres enfants, mes cousins, et ma sœur pour qui j’avais plus de 5 ans de différence. Le seul qui se rapprochait de mon âge était Julian, mon cousin, de 3 ans mon cadet. Cependant Julian a toujours été considéré comme le moins doué mentalement de la famille, et comme j’étais une enfant intelligente, la compagnie de ce gamin qui préférait chasser derrière les canards plutôt que de réfléchir de l’impact de la Grande Guerre des Gobelins sur le marché noir sorcier me désolait. Je passais donc mes journées avec mes cousins les plus âgés, enchantée de voir des personnes capables de faire autre chose comme bruit que des clapotements de bouche sans dents. Cependant ces derniers allèrent très vite à Poudlard, et y restèrent pendant de longues années, n’ayant pas de cœur pour la pauvre fillette qu’ils abandonnèrent aux milieux des loups affamés. Nonobstant, malgré qu’ils revenaient tous les étés et les Noels, je me retrouvais à les envier pour leur poursuite de la connaissance, moi qui n’avait qu’un seul endroit tranquille au monde : dans le bureau du patriarche qui avait assez de pitié pour bien vouloir me cacher de Julian et de ses courses sur dos de canard. Et je me suis retrouvée propulsée du rang de petite fille au rang de première de famille, tout simplement car Alyosius et ses fidèles jumeaux n’étaient pas là. J’avais alors pour moi une armée de marmots à mes ordres. Et encore maintenant, je peux voir mon influence sur eux, bien plus que sur mon propre frère qui naquit alors que j’étais à Poudlard. Je les ais vu naître, et c’est à moi que leurs mères exaspérées par leur comportement les confiait. Heureusement, Ulrich, mon cousin était assez fiable pour m’aider dans ma lourde tâche, car à des moments j’ai cru craqué. Entre les poussées de dents de ma cousine Saxa, qui malgré le fait qu’elle grandit en devenant ma petite cousine préférée, était une enfant à baffée ou bien les diarrhées à répétition de Franz, son frère, mon premier travail de cousine n’était pas de tout repas. Cependant ce rôle arbitraire de nourrice m’appris comment avoir ce que je veux en négociant avec les plus têtus. Mais pour rien au monde je ne referais cela. Je préfère autant aller nettoyer chaque écaille d’un Magyard à Pointe.
« Dîtes, Mère, pourquoi Père parle t’il de vos cheveux roux alors que vous êtes blonde ? » Cette phrase dite par une petite fille de 6 ans déclencha ce que j’appelai avec mon esprit de fillette la Guerre des Couleurs, où l’ont fit défiler devant moi toutes les couleurs du monde. Comme aucune personne dans la famille n’était atteinte de daltonisme, ma mère s’inquiéta, d’autant plus qu’un séjour à l’hôpital Faust, au service des maladies ophtalmologiques Saints Eddie et Crash nous indiqua avoir repérer une lésion au niveau des neurones connectant mes yeux à mon cerveau. Quelques examens supplémentaires calmèrent ma mère qui au vu des résultats arrêta de me couver pour reprendre sa froide distance avec moi. Daltonienne suite à une lésion probablement provoquée à la naissance. Cependant comme ce n’est pas suite à la génétique, je dus passer plusieurs fois au service neurologique Saint Diego durant les années qui suivirent afin de voir si ma lésion s’agrandissait. Je ne me suis jamais plainte de cette maladie, trouvant au contraire qu’elle me donnait un côté inédit dans la famille. Et que c’était peut-être quelque chose de brisé en moi, cette lésion, mais elle m’offrait une meilleure vision dans le noir, cela était toujours très utile. Encore maintenant je dois faire des visites régulières à Saint Mangouste, bien plus près que Faust, pour vérifier si mon cerveau ne tombe pas en morceau. Heureusement la lésion semble s’être définitivement cantonnée à mon nerf optique. J’en ai tiré de ces visites une sainte horreur des médecins, et je fuis l’infirmerie de Poudlard. Alors même que j’aime le Quidditch et que je suis plutôt douée d’ailleurs en tant qu’attrapeur, j’ai décliné une position dans l’équipe pour ne pas me retrouver blessée à l’infirmerie. Car même si je suis une des plus calmes et réfléchie de la famille- il y a une forme légère d’hyperactivité qui se transmet dans notre sens je le jure- je dois avouer que me défouler dans un sport dont le principe est de voler est quelque chose que j’adore.
Les étés nous partions en vacances juste entre cousins, où le passe temps préféré de la famille était le polo et où je participais volontiers à un jeu très populaire chez les enfants: cacher les lunettes d’Orpheus afin devoir en combien de temps il pourrait se prendre un mur. Et tous les étés nous arrivions à battre nos précédents records. Il faut dire qu’il était facile de faire semblant de se tromper de cible et d’envoyer la balle du polo dans ses lunettes. Saxa et moi nous amusions grandement à ce petit jeu, et malgré le fait que notre cousin fut dans notre équipe. Ces étés se passaient aux quatre coins du monde, sitôt en France, en Espagne, au Japon. Nous avions de l’argent, et il fallait bien le montrer. Ces étés ne sont devenus réellement agréables quand les plus jeunes eurent dépassés 10 ans. Ainsi, ni Orpheus ni moi même n’avions besoin de les surveiller. Aloysius étant l’aîné, il se réservait le droit de dormir toute la journée, et Eurydice avait un talent inné pour laisser tomber les enfants la tête par terre. Mais mon cousin avait de la chance, car il n’était pas systématiquement réveillé par Jarnsaxa, cette petite garce, qui faisait semblant d’avoir des cauchemars afin de me tirer hors du lit. Ainsi donc, alors que les étés passaient, et que nous grandissions, nous nous rapprochions. Depuis des années, j’étais proche de mes cousins de la première branche, et Eurydice et moi partagions beaucoup. Nous nous ressemblions énormément, avec la même forme du visage, des yeux, et nos yeux bleus et nos cheveux blonds caractéristiques des membres de notre famille. J’en étais fière de ressembler à ma cousine, cette cousine qui avait tout, qui non seulement était gentille, mais qui me comprenait. N’ayant jamais été proche de ma mère, je trouvais en Eurydice mon modèle féminin, et elle semblait ravie de m’apporter conseil et soutien. Cela m’aida à en faire de même avec ma petite cousine. Quand je pris la marque à 17 ans, ce fut elle qui me tenu dans ses bras, ce fut elle qui apposa sur mon bras des sorts de guérison. Ce fut elle qui m’apprit les sorts pour me défendre. Ce fut elle qui me présenta fièrement à ses « collègues », et elle m’aida à me fondre dans la masse des mangemorts tout en montant les marches. Elle m’avait promis qu’elle serait là quand je deviendrais Ministre. Malheureusement, cela n’arrivera pas. Et depuis sa mort je souffre. J’ai perdu ma cousine, ma sœur, ma confidente. J’ai également mal car mon visage rappelle à tous celui d’Eurydice. Quand nous étions à côté, la seule façon de nous différencier disait-on était de nous entendre parler : ma voix grave et fumeuse contrastant avec ses mots cristallins et légers. Nous nous amusions à apprendre la voix de l’autre, et nous parlions chacune à notre tour. Plus jamais je ne prendrais sa voix.
Mes parents décidèrent très tôt que comme mes cousins je ferais ma scolarité à Poudlard. Il faut dire que le Seigneur des Ténèbres montait en puissance, et qu’il fallait montrer qui nous étions à ces Anglais. Et donc à l’âge de 12 ans, je reçus ma lettre me permettant d’officialiser ma venue dans le château en Ecosse. J’étais tout simplement extatique à l’idée de pouvoir rencontrer de nouvelles personnes, pouvoir accroitre mon réseau. Ma baguette fut choisie comme pour les autres membres de ma famille chez Grégorovitch, car il ne fallait pas tout de même oublier d’où nous venions. Je me souviens encore comme ma rencontre avec mon plus fidèle allié se passa. Je n’ai pas eu besoin de la choisir, car elle m’a choisit alors que je posais un pied dans la boutique. Des étincelles jaunes jaillirent d’une boite, et Gregorovitch me donna la baguette avec un sourire amusé. « Vous êtes maintenant détentrice Miss Von Sachsenheim d’une baguette de vigne, un des bois les plus rares, de 35 cm avec un cœur d’écaille de Magyar en Pointe. C’est étonnant car ces baguettes choisissent toujours leurs sorciers selon leur ambition. Vous irez très loin, Miss, dans n’importe quelle direction que vous choisirez. » Et cette phrase a nourrit mon ambition, surtout sachant qu’elle venait de quelqu’un comme ce oh combien célèbre fabriquant de baguette. En allant à Poudlard, mes parents m’amenèrent au Ministère de la Ap anglais, et je me tenais là, regardant tout autour de moi, mes doigts caressant cette très longue baguette, je me promis qu’un jour je serais à la tête de ce pays. Je ferais tout ce que je pourrais pour grimper les escaliers, allant toujours plus vite, toujours plus haut. Je ne me laisserais pas influencer par les autres, et je resterais aussi fidèle que possible à mes principes. Et d’ici quelques années mon nom, Cythère Heilwig Hidelgarde Von Sachsenheim sera rajouté à la liste des Ministres de la Magie. Arrivée à Poudlard, ma scolarité fut sans défaut, malgré le fait que ma magie ne fut pas aussi puissante que je le voulais. Cependant comme je comptais m’orienter en justice magique, afin de devenir avocate, le fait que mes sorts n’aient pas énormément de puissance s’effaçait devant le fait que les gens ne pouvaient s’empêcher de m’écouter dès que je parlais. Car c’était cela le plus important… Réussir à convaincre ceux qui m’écoutaient que je le faisais vraiment, et ainsi avoir un réseau très important. Plus je connais de personnes, plus mon entrée et mon ascension au sein du Ministère sera aisée. Et comme je ne tiens pas à rester plusieurs années au bas de l’échelle, il me faut des contacts, ainsi qu’une réputation. J’ai passé les dernières années à me construire cette dernière, à tel point que je suis sûre d’obtenir à ma sortie de Poudlard un poste important. Cependant, je ne manquai pas de me faire de réels amis afin de pouvoir compter possiblement sur eux. Certes je n’allai pas parler aux nés-moldus, je suis une Von Sachsenheim après tout, mais je restais cordiale aux sangs mélés, tout simplement pour arrêter un peu l’hypocrisie. Après tout je n’étais qu’une sang mélé également, et je vallais mieux que la moitié des sangs purs réunis. Peu à peu, je me forgeais une réputation à Poudlard, et j’arrivais même à ce que ça soit mon intelligence et mon ambition qui fasse parler et non pas d’autres critères. Mes professeurs ne furent pas surpris en me voyant prendre le parcours de Justice Magique même si mon professeur de Potion et celui d’Arithmancie voulurent que je prenne Enseignement Magique. Cependant, la seule façon de réussir politiquement parlant en étant un professeur est de s’appeler Dumbledore, alors je déclinais poliment, tout en assurant que je pouvais tutorer les élèves dans les deux matières. Malgré mon attachement et mon dévouement à ma famille, j’attendais nuit et jour avec appréhension le moment où on allait m’apprendre mon emprisonnement dans le nom d’un homme. Heureusement, mon père m’ayant toujours vu comme son enfant préféré me laissa tranquille, et réussi à persuader mon oncle, le patriarche de la famille, d’en faire de même. Malgré tout je crains l’année qui vient, car après, j’en aurais terminé avec ma scolarité, et je n’aurais plus d’excuse pour échapper à cette malédiction qui touche chaque femme de bonne famille. Le seul obstacle qui peut m’aider est soit de choisir un fiancé ou d’arriver très rapidement à mes fins dans le Ministère. De toute façon, je n’ai pas le choix et je vais devoir me contenter d’un mariage dénué d’amour. Mais ce n’est pas si terrible que ça. Je pourrais être marier avec un incompétent primaire.
A 15 ans, je suis tombée amoureuse. Au début, ce sentiment je l’ai pris avec tout le mépris que je donnais à un obstacle sur mon chemin. J’ai fixé mes yeux bleus sur cet amour, et je lui ai donné une claque pour le repousser. Et j’ai réussi. Pendant quelques semaines, seulement. Mais j’ai réussi. Mais ce sentiment est revenu, encore plus fort, et plus brave. Il a franchit mes barrières comme un sanglier sauvage, et je n’ai pu rien faire d’autre que de dire oui, et de sourire d’un étrange sourire niais. Siegfried avait quelques années de plus que moi, apprentis briseur de sort, avait un humour horrible, et un sourire qui me réchauffait. Notre relation dura un an et deux mois. Ce fut des mois merveilleux, où il venait me rejoindre en Ecosse, durant mes journées de cours, et nous nous échappions au Prés-au-lard. J’étais tellement heureuse que j’en oubliais presque cette ambition qui me guidait depuis mon plus jeune âge. Mais j’étais comblée. Par une autre chose que ce désir de toujours plus, toujours plus haut, mais je l’étais. Enfin du moins, c’est ce que mon esprit de jeune fille me faisait penser. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et le destin, cette peste dont l’on ne peut se débarrasser sans se planter un couteau dans le cœur et espérer que ce dernier s’arrête, semblait déterminer à vouloir indiquer le bon chemin à ma pauvre personne. Alors que Siegfried voulait m’amener pour un rendez vous galant, dans un endroit secret – alors qu’il savait très bien que j’avais les surprises en horreur- mon père m’annonça qu’il voulait m’amener à un gala où je pourrais rencontrer diverses personnalités importantes de la vie politique allemande. Et j’ai accepté, sachant très bien que cette dernière soirée était l’occasion de voir Siegfried avant son départ en Amazonie. Et sans un seul mot pour ce pauvre garçon emmouraché, je mis ma plus belle robe, mes satins de verre, et partis pour cette soirée, où mon charme me permit d’entrer dans les petits papiers de celui qui allait être le prochain Ministre de la Magie Allemand. Et je savais très bien qu’à aucun moment de la soirée je n’ai regretté ma décision. Je n’ai certes pas regretté d’avoir laisser planter là l’homme que j’aimais. Ce dernier est parti le lendemain, et l’idiot a réussi à se faire dévorer par une plante carnivore. J’ai appris la nouvelle, et j’ai sentit une fissure dans mon cœur de jeune fille. Certes je l’avais laissé tombé pour mon ambition, mais je l’aimais quand même. Une larme coula le long de ma joue tandis que mon petit démon nommé Lucifer s’infiltrait dans la fissure de mon cœur pour la recoller. Qui avait besoin d’un homme assez stupide pour se faire manger par une plante quand on peut avoir le pouvoir. Quand je revint à Poudlard en Septembre, j’en étais que plus persuadé à réussir.
La marque je l’ai prise par obligation, pendant les vacances de Noel, le deuxième jour de mes 17 ans. Je me souviens encore de ce jour, où je me tenu devant cette grande figure de noir vêtue. Chez les Von Sachsenheim, nous avions le privilège de nous faire marquer par le Seigneur de Ténèbres lui même. Je n’ai pas honte d’avouer avoir jalouser la puissance que je voyais devant moi, ce charisme ténébreux, bien que je n’eu jamais l’amour fou de mon cousin pour ce Seigneur. Alors qu’il apposa sa baguette sur mon avant bras, alors que la douleur s’emparait de tout mon corps, j’ai vu ce qu’appartenir à la famille allemande la plus réputée voulait dire. Et pour la seule fois de ma vie, je n’en voulais pas. Pour une demie seconde je voulus faire comme Orpheus et partir loin, fuir sans évoquer ce mot, et ne pas avoir une marque noire sur mon bras laiteux. Et pourtant, j’ai serré les dents, les points, et j’ai accepté. Parce que c’est cela que font les Von Sachsenheim. Et je me suis jurée que je serais assez efficace dans leurs rangs pour ne pas avoir à faire subir la même chose à mes cousins plus jeunes. Et maintenant je réalise que j’étais bien trop jeune pour prendre la marque en pleine connaissance de cause. Ce que je voulais, ce que j’ai toujours voulu, est de monter les échelles de la hiérarchie et devenir Ministre, pas de tuer des gens qui ne m’intéressaient pas. D’ailleurs c’est pour cela que de devenir auror ne m’a jamais intéressé. C’était le travail intellectuel d’un politique que je voulais effectuer, non celui physique et redondant d’un auror. Depuis que mon bras est orné d’une marque, tout comme celui de mes cousins, j’appuie le fait que je suis femme d’esprit et non d’action. Ainsi, les mangemorts ne sollicitent pas mon aide dans l’action. Je suis celle qui organise dans l’ombre, celle qui tire les ficelles sans que l’on s’en aperçoive. Et ce rôle me va comme un gant. Je garde ainsi mon statut chez les mangemorts, me servant d’eux comme un tremplin dans la société fermée des sangs purs britanniques, et à côté je ne participe pas aux actions, et personne ne pense me voir dans les mangemorts pour une autre raison qu’une obligation familiale. Ce qui me va parfaitement, car n’importe quel camp peut gagner, je m’en ressors vivante et vainqueur. Dans un cas je serais la sang pur parfaite élevée comme une parfaite mangemort dont l’esprit a aidé de nombreuses opérations. Dans un autre je serais la sang pure obligée de tenir un rôle tout sa vie et ne pouvant pas se déroger à la tradition sinon elle allait subir le même sort que sa cousine… Je suis gagnante dans les deux cas, et c’est pour cela que je fais mon possible pour rester neutre aux yeux de tous. Après tout je ne considère pas que les nés-moldus doivent être tués même si je pense qu’ils sont inférieurs. Je pense que ce qui nous rend supérieurs aux moldus est le fait de posséder de la magie, et je ne crois pas que nous devrions nous cacher. Cependant c’est ce que veut la foule, alors en tant que bonne démagogue, il faudra sûrement que j’oublis mon projet d’élever les nés-moldus dans un foyer magique.
Je suis maintenant en dernière année de Justice Magique à Poudlard. Cela fait sept ans que mon bras est marqué par un crane et un serpent. Et cela fait quatre ans que Nidhögg est à mes côtés. J’ai reçu ce magnifique serpent jaune doré pour mes 20 ans de la part de mon grand père maternel. Pour faire plaisir à Saxa dont ses nombreux prénoms viennent de la mythologie nordique, le nom me semble d’autant plus empreint de sens que le serpent m’a aidé toutes ces années. Il m’a même aidé à accueillir Eochaid, mon patronus. Je dois avouer que je fais imposante dans ma salle commune entre mon phacochère gris et mon serpent de plus d’un mètre. Cette année, celle de mes 24 ans, est je sais décisive. Etant une des élèves les plus âgées de Poudlard, et étant mangemort, je dois faire particulièrement attention que personne ne sache ce que je cache sous mes manches longues et mes sorts. Je dois également surveiller mes cousins qui ont fais un choix ou qui doivent le faire. Je sens que cette année risque de faire pousser quelques cheveux blancs dans ma longue chevelure blonde qui me tient à cœur.
Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Mon petit nom, c'est Louise :haww:Et j'ai 15 ans physiquement, ainsi que 5 ans mentalement pour un total officiel de 20 ϟ Où as-tu trouvé le forum? Mon cortex temporal m'a indiqué la voie. ϟ Personnage: Inventé mais dans THE famille. ϟ As-tu un autre compte sur BP? Je ne sais pas... Laissez moi vérifier... ϟ Présence: Vu les résultats de mes cures de desintox, je pense que je vais passer très souvent... ϟ Une remarque? J'vous aimmmmme :gnoe:Je vous adore, et merci encore aux admins de m'avoir permis de porter un avatar si parfait :love:Bref, gros calins à tout le monde :hug2:
Dernière édition par Cythère Von Sachsenheim le Ven 1 Aoû - 18:42, édité 8 fois |
| | Re: "Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau." Cythère H.H. Von Sachsenheimpar Invité, Dim 19 Jan - 19:36 ( #) | |
| | Re: "Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau." Cythère H.H. Von Sachsenheimpar Invité, Dim 19 Jan - 19:36 ( #) | Scarleeett Re bienvenue toi |
| | Re: "Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau." Cythère H.H. Von Sachsenheimpar Invité, Dim 19 Jan - 19:37 ( #) | JOTEM J AI HATE DE CELEBRER NOTRE MARIAGE |
| | Re: "Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau." Cythère H.H. Von Sachsenheimpar Invité, Dim 19 Jan - 19:38 ( #) | TON AVATAR. Re-bienvenue. |
| | Re: "Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau." Cythère H.H. Von Sachsenheimpar Invité, Dim 19 Jan - 19:41 ( #) | Rebienvenuuue Et bonne chance pour ta fiche. |
| | Re: "Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau." Cythère H.H. Von Sachsenheimpar Invité, Dim 19 Jan - 19:41 ( #) | |
| | Re: "Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau." Cythère H.H. Von Sachsenheimpar Invité, Dim 19 Jan - 20:32 ( #) | rebienvnuue scarjo + vs, superbes choix |
| | Re: "Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau." Cythère H.H. Von Sachsenheimpar Invité, Dim 19 Jan - 21:18 ( #) | Ça c'est de la fiche Rebienvenuuuue |
| | Re: "Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau." Cythère H.H. Von Sachsenheimpar Invité, Dim 19 Jan - 21:35 ( #) | Re-welcome, courage pour ta fiche avec la belle Scar ♥ |
| | Re: "Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau." Cythère H.H. Von Sachsenheimpar Invité, Dim 19 Jan - 21:54 ( #) | Bonne chance avec ce nouveau perso |
| | Re: "Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau." Cythère H.H. Von Sachsenheimpar Invité, Dim 19 Jan - 22:57 ( #) | |
| | Re: "Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau." Cythère H.H. Von Sachsenheimpar Invité, Dim 19 Jan - 23:25 ( #) | Scaaaaaaaaarletttttt! Bienvenuuue! |
| | Re: "Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau." Cythère H.H. Von Sachsenheimpar Invité, Lun 20 Jan - 2:23 ( #) | Re-Bienvenuuue |
| Nam So Hyun admin - the universe is full of intentions Répartition : 19/01/2014 Hiboux Envoyés : 1391
| Re: "Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau." Cythère H.H. Von Sachsenheimpar Nam So Hyun, Lun 20 Jan - 8:38 ( #) | Merci beaucoup Je vois que Scarlett a de l'impact |
| | Re: "Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau." Cythère H.H. Von Sachsenheimpar Contenu sponsorisé, ( #) | |
| | "Ce que je cherche avant tout, c’est la grandeur : ce qui est grand est toujours beau." Cythère H.H. Von Sachsenheim | |
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