Ϟ CARACTERE: En fait, je m'appelle Charlotte. Pas très original hein ? Ouais j'sais bien. Fuck le conformisme. Fuck les gens sans personnalité. J'aime dire Fuck. C'est un peu ma marque de fabrique. J'vous l'ai dit, j'fuck le conformisme. D'ailleurs t'as vu ma tronche ? Sérieusement, t'as déjà vu une meuf fringuée avec des trous dans ses fringues ? Fin, j'veux dire des trous fait exprès parce que des pauvres filles avec des trous pas fait exprès, ca craint sa mère. Bref, moi je ne crains pas, non, non, non. J'ai mon style, je le revendique et j'te Fuck si t'aime pas. Bref, j'y peux rien, si je m'aime, si j'ai confiance en moi. Bref, sois pas jaloux mec ! Quoi ? Qu'est ce que tu dis ? Enfin non, la ferme. Je m'en branle. Ouais, j'suis vulgaire et alors ? Rapport avec mes études de médecine ? Tu sais rien de ma vie, alors la ramène pas mec. Fuck, tu m'soules. Ouais tu me blase. En même temps, ta vu comment tu m'parles ? Tu crois tout savoir avec ton polo Ralf Lauren et tes shoes à 250 Gallions. Hé, T'fatigues pas, J'en ai rien a foutre de ton avis.  Osef, ca me blase et j'vais pas utiliser ma salive pour te démonter. J'pas trop envie d'avoir ta mort sur la conscience. Et puis, vu ta tronche, qui s'en soucierai a part ta mère ?
Viens on va bouffer un bout. Putain, arrête de chialer, j'ai la dalle. C'toi qu'a voulu me parler, t'assume. T'es pénible, hein, pauvre type. Ouais j'adore bouffer. Quoi? J'ai l'air d'avoir des kilos en trop, mec ? J'ai cette capacité à ne pas grossir. Ouais j'ai de la chance. Mais la ferme, j'suis pas anorexique ! Tu m'soule avec tes jugements à la con. Tu va finir pas m'énerver. Déjà que t'es moche, mais en plus ta mère, elle te reconnaîtra plus si tu continue à me souler. Fuck, y a plus de glacier. Fait trop froid. Pff les gens sont tellement… prévisibles. Quoi, encore ? Ouais, j'aime faire des choses un peu folles. Je ne mesure pas les conséquences de mes actes. Fuck ! On a qu'une vie, putain ! Moi j'en profite, tant pis pour ceux qui suivent pas. T'avais pas dit que t'en avais pour 5 minutes à me causer ? Comment ça t'as pas toutes les réponses à tes questions ? Fuck, j'vais devoir te supporter encore. Ouais non, j'ai pas de patience. Surtout avec les gens qui n'ont aucun intérêt pour moi ? Bah quoi ? Je dis ce que je pense, j'vais pas m'en cacher. Mec, tu lèves encore une fois les yeux au ciel, je te plante là et t'auras pas de réponses à tes putains de questions. Comment ça si j'aime le sexe ? Tu crois vraiment que je vais répondre à ça ? Mec, tu rêves.  Tu sais quoi ? Donne – moi ton Fucking bout de papier là…

Marginale – Vulgaire – Narcissique – Intelligente – Agressive – Impulsive – Téméraire – Tarée – Studieuse – Rusée – Franche – Délurée – Mesquine – Déterminée – Fonceuse – Têtue - Artiste - Gourmande - Impatiente - Passionnée

Voilà, là t'as tous mes fuckings défauts et mes qualités. Maintenant, tu dégages. Va voir ta mère et fait lui un bisou sur le cul de ma part. Ouais, cours, t'a raison mec. Fuck, j'avais vraiment envie d'une glace.

Ϟ BAGUETTE:  Ma baguette, elle est … Nan j'ai pas envie de voir ta fucking baguette dans ton pantalon. Sériously, tu crois qu'une meuf comme quoi sortirai avec un gars comme toi ? Mec, je ne te toucherai même pas avec un lampadaire. Elle est longue de 27 Centimètres et est en bois de Pommier, elle contient en son centre un crin de licorne. C'est la baguette qui choisi son sorcier pas l'inverse.  Je n'utilise que très rarement ma baguette en dehors des cours. Je l'ai toujours avec moi évidemment mais elle reste au fond de ma poche sans que j'm'en soucie. Osef, j'en ai pas besoin appart pour avoir des points pour sauver des futures fucking vies.

Ϟ EPOUVANTAR: J'aime pas l'eau. J'pense que mon fucking épouvantard serait en rapport avec la noyade. Je sais pas trop quelle forme il prendrait. De toute façon, osef, j'en rencontrerai jamais.

Ϟ PARTIULARITES PHYSIQUES: Piercing, tatouages... Mon corps est une fucking oeuvre d'art. Ceux et celles, qui ont été voir sous la faible couche de mes vêtements pourront en témoigner. J'ai un code vestimentaire particulier. Et non, je suis pas crade. Merde, c'est de l'art mec. Non mais tu dois surement pas savoir ce que c'est en fait. J'sais pas pourquoi j'me tue à t'expliquer. Fuck. J'crois que c'est mort pour toi: tu vas rester con toute ta nullissime life.

Gatsby c'est mon Chrat. Mon Chien-Rat quoi. Mon patronus. Mon ami, mon plus fidèle compagnon. J'l'aime, il m'aime. La vie est belle. On fait la paire tous les deux. On est des fuckings copains. Genre forever quoi. Je peux pas me passer de lui sous sa forme de chair et d'os. Non, je veux pas qu'il ne soie que fumée. Lui non plus d'ailleurs, il aime trop mes doudouces et mes câlins. Ouais Mec, j'ai des sentiments ! Mais juste pour les gens que j'aime. Toi par exemple j't'aime pas. Gatsby il est toujours fidèle au poste pour moi, pour faire des folies avec moi. C'est mon compagnon de route et d'infortune. C'est avec lui que je fais des fucking folies. C'est avec lui que je pleure. On partage tout. On mange ensemble, on se lave ensemble, on rit ensemble, on hurle ensemble, on baise ensemble. Enfin, j'veux dire, chacun de son côté quoi, y'a des limites quand même.

ϟ pseudo et âge: Babeudibabeudah - 22 ans.
ϟ Où as-tu trouvé le forum? Je l'ai trouvé en ouvrant un pot de Nutella ! Bah quoi, je l'ai trouvé alléchant. Rolala faut tout vous expliquer. Meurdeuh.
ϟ Personnage: Inventé par mon imagination : j'sais pas ce que ca va donner, mais ca donnera !
ϟ As-tu un autre compte sur BP? Non, nouvelle icey! Paraît que je suis une des rares. On verra si je survis dans la masse !
ϟ Présence: D'esprit ou de corps ?
ϟ Une remarque? Non mais j'ai hâte de partir à la chasse de ces beaux mâles et femelle !    

Charlie regarde sa feuille et attends une illumination,une idée. C'était de la merde. Elle voulait parler de sa vie dans ses textes mais elle n'y arrivait tout simplement pas. Une larme pris naissance au coin de son oeil et vint s'échouer sur son essai. Elle rature la dernière ligne de son Slam. Elle compte les syllabes sur le bout de ses doigts ca ne corresponds pas. Elle prend sa feuille, la jette dans la corbeille en l'ayant préalablement mise en boule. Panier. Three Points.

Charlie dépose sa tête violemment contre sa table de bureau. Bang. Gatsby - sous l'apparence du labrador noir - redresse la tête en faisant un cri plaintif : "C'est rien Gat, c'est rien." dit-elle en tapotant la tête de son Patronus. "J'vais survivre. Vivement la rentrée hein?" En effet, la vie dans cet appartement modeste ne lui plaisait guerre. Elle était à sa charge et devait subvenir elle seule à ses besoins. Son père étant parti faire le tour du monde à la recherche de saveurs exotiques pour sa Cuisine gastronomique et sa mère internée dans hôpital psychiatrique et droguée aux médicaments depuis de nombreuses années ne pouvaient être là pour elle : il a bien fallu qu'elle apprenne à se débrouiller seule la gamine. Se débrouiller seule et apprendre seule. Vivre à 17 ans sans aucune forme de parentalité autour de soi vous pousse à faire des choses et devenir quelqu'un de particulier. Charlie n'en a que faire de l'avis des gens, elle se moque de ceux qui la critiquent et n'hésite pas à frapper de ses poings pour qu'on la respecte. La vie de la rue lui à fait découvrir la drogue, les raves parties et les trafics en tout genre. Charlie à toujours su se préserver de toucher le fond. Dire qu'elle ne se drogue pas serait mentir. Elle fume des clopes, boit de l'alcool et fume des joints de temps en temps. Etre une femme libérée, c'est pas si facile.



La jeune femme peut-être délurée, tarée, arrogante, jamais elle ne manquera de respect et surtout pas durant les cours. Poudlard, c'est toute sa vie, sa vraie maison. Depuis le début elle a été une élève assidue, très sérieuse dans ses cours. Elle avait pris beaucoup de corps optionnels et c'était tout à fait normal qu'elle se dirige vers des études de médecine magique. Sauf que c'était pas du tout ce qu'elle voulait faire. Elle tournait de l’œil a chaque fois qu'elle voyait du sang et fuyais les travaux pratiques. Elle savait que les professeurs voulaient qu'elle se dépasse encore et encore mais elle, elle était fatiguée de ça. Ce qu'elle voulait, c'était vivre de ses passions: la peinture, le chant, la photographie et l'art culinaire. D'un coté, son bon sens la pousse à continuer ses études, elle aura de l'argent et vivra décemment. Sauf qu'elle était loin e se sentir à l'aise avec les maccabés et les perfusions. Ce n'était pas elle tout simplement. Chaque jour elle remettait en question ses choix et leurs conséquences.


Charlie était bien plus douée pour écrire des textes sur les amours impossibles. Ses amours passés avec des femmes ou des hommes. Elle n'a jamais pu faire un choix. Surement car au fond d'elle, elle sait qu'elle finira seule, sans compagnie et sans descendance. Elle aura pour compagnons son cher Gatsby, ses amis et ses bouteilles de whisky. Charlie aime le sexe, elle ne le cache pas. On pourrait croire qu'elle n'a aucun respect pour elle-même, mais les artistes, ils sont comme ça : ils veulent vivre des expériences folles et tumultueuses, pousser le vice à sa plus extrême apogée. Bref, vivre et sentir la chair de l'autre. C'est un des rares plaisirs qu'ils peuvent s’octroyer: l'argent leur manquant, c'est pas pour eux les belles décapotables et les repas gastronomiques décorés par des millésimes.


Charlie dépose son crayon et dessine une fresque à côté du texte qu'elle vient d'écrire. Son Slam représente les cicatrices qu'elle a aux veines de ses poignets. Son croquis, c'est elle. Dormant dans a baignoire. Non, elle n'avait pas voulu se tuer. Elle voulait juste voir ce que sa faisait de se sentir partir. De sentir son âme déchirer le contact qu'elle avec son corps. Je vous l'ai dit elle était tarée. Depuis, cet épisode elle a une peur phobique de l'eau. Elle avait perdu connaissance avec tout le sang perdu et avait faillit mourir noyée si sa mère n'était pas intervenue. Ce désir de repousser les limites ne s'est jamais envolé. Charlie est le genre de fille à vouloir ressentir des sensations fortes, sentir l'adrénaline monter en elle. Elle veut juste se sentir vivre.