On se connaît depuis bien longtemps toi et moi. Le courant est tout de suite passé entre nous. On se défie souvent, on se lance des challenges. Le jour, rares sont ceux qui nous voient séparées. On révise ensemble, on se taquine, on s'adore. pourtant parfois nos points de vues divergent..entraînant engueulades et compagnie. Mais les gens ne comprennent pas que c'est une juste une façon à nous de dire 'je t'aime' car je ne sais pas ce que je ferais sans toi. Le soir pourtant, on brave les interdits, nous entraînant ensemble, faisant toutes sortes de conneries. On tente de se surpasser, et pour ça, il faut se pousser à bout, franchir les limites. Mais ta soif de pouvoir entraîne parfois Némésis à douter d'elle-même, réveillant ce petit côté noir caché au fond d'elle. Sauras-tu le faire jaillir au grand jour? La blonde arrive jusqu'ici à le réprimer et tente de te remettre dans le droit chemin, limitant ainsi les dégâts quand tu t'emportes trop. Mais pour combien de temps? Tu restes pourtant sa meilleure amie.

Les Queen. Une famille dont elle a déjà entendu parlé puisqu'elle l'a côtoyé depuis son enfance. Comme toutes les grandes familles de sang pur à vrai dire. Toutes se connaissent. Il en va donc de même pour daenerys et Némésis. Seulement voilà, la serpente n'est pas du genre à faire ami-ami et reste très ancrée aux principes de leurs familles, reniant et méprisant au possible les sangs 'impurs'. Némésis ne s'est jamais opposée à elle. A vrai dire, elle lui fout plutôt les jetons et ce depuis qu'elle est petite. Et ce n'est pas comme si son caractère s'était amélioré avec les années, la rendant plus hautaine et méprisante qu'avant. Mais depuis ses 18ans, Némésis, comme tout Malefoy, doit prendre partie dans la guerre qui se prépare. Elle doit rejoindre le camp des Mangemorts, s'y faire accepter...et Daenerys pourrait bien l'aider à acquérir les bases qui la feront ne pas être suspectée de ne pas être à sa place. Même si elle lui fait un peu peur, qu'elle ne l'aime pas forcément beaucoup, elle la prend dès à présent comme modèle. Épiant discrètement sa façon d'être, ses paroles....espérons juste qu'elle ne se laisse pas trop influencer.

Enfants nous avions l'habitude de nous fréquenter. Du fait de tes crises, il t'arrivait parfois de briser des choses...dont ce vase très précieux qui appartenait à ma mère. Je t'ai couvert sur ce coup, après tout j'ai toujours détesté ce vase. Je ne pensais pas qu'un jour ce serait toi qui me viendrait en aide. Ayant du mal à cacher mes bonnes notes à mes parents, qui pensaient que cet acharnement que j'avais pour le travail était comme une maladie, tu m'as un jour aidé en faisant passer un de mes 20/20 pour les tiens. Ça peut paraître le monde à l'envers, mais ce monde de fous, on y baigne depuis le plus jeune âge. Toi et moi. Et à vrai dire en grandissant, notre complicité ne s'est pas atténuée. Bien au contraire.

Black et Malefoy se connaissent, cela va sans dire. Pourtant, tu n'es pas exactement comme ta famille, bien que tu suives plus ou moins leurs idéaux. Tu es intelligente, d'où ton entrée à Serdaigle, mais pourtant tu n'es pas aussi ouverte d'esprit que je l'aurais cru au premier abord. Moi qui t'admirais un peu, je trouve ça dommage. Vraiment dommage. Mais qui sait, peut-être qu'un jour j'arriverais à te faire ouvrir les yeux?

Étant plus ou moins la meilleure élève, il est donc normal que les professeurs m'aient indiqué pour te venir en aide. Ou plutôt t'aider à t'intégrer, toi la petite nouvelle de Poudlard. Même si ça m'embêtait un peu, je faisais comme si de rien n'était. Étrangement, j'en suis même venue à commencer à t'apprécier. Mais il a fallu que tu ailles tout gâcher en te comportant de façon perverse avec Alexis dans les douches. Non je ne l'aime pas, c'est juste que...tu me fous la honte, voilà tout! Et puis j'en sais rien, le coup est parti tout seul. Et quand j'y repense je sens mes muscles se tendre et ma rancœur monter en flèche. Je crois que tu connais assez bien l'école désormais, puisque tu connaît le chemin des vestiaires...mais si tu t'avises d'emprunter celui des duels saches que je t'attendrais de pied ferme. Plus de faux sourires désormais, je vais tout simplement t'étriper.

C'est bien connu, Némésis repousse tout ce qui l'approche ces temps-ci, et ce sans prendre de gants. Tu étais son amie, une de ceux qui la soutenait. Et comme les autres, tu t'es faite remballée, jetée sur le trottoir comme une vieille chaussette. On ne te la fait pas à toi. On ne te jette pas de la sorte. Vexée, humiliée et profondément touchée par cet acte, tu alimentes une rancœur sans pareille à l'égard de la serdaigle. Une chose est sûre, elle ne s'en tirera pas comme ça, tu vas lui faire payer l'affront qu'elle t'a fait. Et tu ne vas pas y aller de main morte.

Je n'étais encore qu'une enfant lorsque mes parents commencèrent à soulever la possibilité d'un mariage arrangé. Je ne comprenais pas exactement tout ce que cela voulait dire, ce que ça allait entraîner. Mais je savais l'essentiel: ils voulaient m'obliger à être lié avec quelqu'un que je ne connaissait pas. Depuis toute petite, je ne rentrais pas dans le moule, j'étais la jeune idiote qui refusait de se plier aux règles, aux convenances. Les De Mertreuil étaient des connaissances à mes parents et leur premier fils était destiné à accomplir de grandes choses. C'était une puissante famille, presque qu'autant que la notre me disaient mes parents. Je ne sais pas si c'était la vérité ou de la vanité, mais je m'en fichais. Adolescente, on me fiança donc à Hélios contre mon gré. Et dieu sait si je n'ai pas tenté d'annuler cette entourloupe, allant jusqu'à m'enfuir. Mais ils me retrouvaient toujours. Ils savaient user de la magie eux. Pas moi, pas encore. Les fiançailles se firent donc, et à mon grand regret, je vis que mon fiancé ne se rebellait pas. Il acceptait tout sans broncher, alors même qu'il ne me connaissait pas. Je lui en voulus beaucoup pour ça, et encore un peu aujourd'hui. Mais au fond, je ne le déteste pas. La preuve: Kiba est ami avec son patronus. Il n'est pas mauvais, juste trop peureux pour contredire sa mère. Si seulement je pouvais arriver à le faire changer d'avis, à lui enlever cette peur..peut-être serais-je libérée de ces chaînes? Mais hors de question d'être vue sympathiser avec lui en public, je ne veux pas que les gens croient et laissent entendre que ces fiançailles sont bouclées, que je n'ai pas mon mot à dire. Car je l'ai.

Rien à dire. Elle était saoule, il en a profité. Comme quoi il y a des trous duc à chaque coin de rue. Mais en vérité, tout n'était pas de la faute du gryffondor. Après la fête d'anniversaire surprise organisée par Hélios, elle avait voulu prendre l'air, chasser la vision de tous ces yeux rivés sur les deux fiancés. Elle voulait rompre les fiançailles, pas les amplifier! C'est pourquoi ce soir-là elle s'éclipsa, une bouteille d'alcool à la main pour noyer sa colère. Il était là, seul sur la terrasse. Ils ne se connaissaient pas, mais s'étaient tout de suite rapprochés. L'alcool devait aider aussi. Et l'impossible se produisit: Némésis coucha avec lui, sans aucun sentiment, aucune envie particulière sinon celle d'oublier cette soirée. Elle regrettait cet acte, ce souvenir qui la hantait et qui paraissait rendre fier le gryffon. Mais au fond, elle savait que c'était sa faute à elle. Au fond, peut-être que ses parents avaient raison, elle était faible.

Enfants, nous étions dans la même école. On est même sortis ensemble, tu te souviens? J'étais gamine, je ne savais pas encore que tu étais loin d'être un gars bien. T'étais même loin d'être ça. T'avais même pas l'air d'être intéressé par moi. Du coup après avoir décidé de plus être ensemble, t'as commencé à être méchant, mesquin, puéril. Tu t'acharnais sur moi, allant jusqu'à me faire passer pour une tricheuse. Ce qui t'as valu mon premier sort: transformer ton nez en joli petit groin. Tout le monde a ri de toi et tu as gardé ce surnom un bout de temps. Depuis, tu ne me lâches plus. Tu n'as de cesse de m'embêter, m'humilier, me rabaisser. Mais je vois clair dans ton jeu. Tu veux juste te venger, avoues-le. Mais je ne te ferais pas ce plaisir, oh non. Tentant de t'éviter et t'ignorer le plus possible, je me réjouis de t'avoir autrefois blessé. Car après tout, si je n'étais vraiment rien à tes yeux, tu m'aurais depuis longtemps laissé tranquille, tu ne crois pas? Allez cochonou, tire pas la tronche, moi aussi je te déteste. Enfin...du moins jusqu'à cet été. Après tout s'est compliqué. Mais au fond, tu as réussi à me mener en bateau. Encore. Tu es le seul qui ai ce pouvoir. Et je déteste ça. Malgré moi, je finis toujours pas te revenir, c'est à se demander si je ne serais pas masochiste sur les bords. Le truc bizarre, c'est que toi aussi. On se fait du mal. Tu le sais aussi bien que moi. Alors va-t-en. Car je sais que je n'arriverais pas à t'oublier si tu ne pars pas définitivement.

Black et Malefoy ont toujours été plus ou moins liés ensemble. Cousins lointains, nous deux ça n'a pourtant jamais vraiment fonctionné. Tu as toujours suivi la trace de tes ancêtres tandis que je m'échinais à créer ma propre route, déviant constamment des principes de ma famille. Pour cela, cet acharnement pathétique, tu ne m'as jamais aimée. Peut-être étais-je un peu folle sur les bords, c'est sûrement ce que tu pensais. Du moins autrefois. Désormais, tu t'es peu à peu rendu compte de mon rangement dans ce chemin qui était le mien depuis si longtemps. Mais loin de suivre mon destin, je le pousse également à aller toujours plus loin, toujours plus fort. Étonné, tu t'es rapproché un peu, curieux de connaître ce changement radical de pensée. Ce n'est toujours pas le grand amour, mais on peut désormais dire que l'on s'apprécie. Même humour noir, même regard vide, toi et moi nous ressemblons un peu. Le seul fait est que tu n'es pas encore dans le camp qui convient à ton mode de pensée tandis que je l'ai rejoint depuis déjà plusieurs mois. Et je tente de t'inciter à le rejoindre. A me rejoindre. Viens, viens, regardes tout ce qu'on peut faire...

Tout a commencé un jour où je devais me rendre à la réserve. Assistant au dernier cours de la journée, j'avais glissé le papier dans mon sac. Il n'était pas si bien caché si vous voulez tout savoir, et j'espérais de ce fait que quelqu'un le prenne pour son intérêt personnel. Mais rien. Nul ne voulait m'en débarrasser. Sortant du cours, maussade, je voulus l’attraper et me rendre à la réserve, quand je ne le trouva plus. Surprise, je n'avais rien vu venir. Mais je ne devais pas me réjouir pour le moment, il était là, épiant mes moindres faits et gestes. Je le détestais. Feignant d'être angoissée à la perte du message, je cherchais partout quand j'aperçus une petite tête aux mèches blonde descendre les escaliers. Plum. C'était évident que le fouineur était le coupable - ou le sauveur plutôt. M'engageant à sa suite, voyant l'autre me suivre de loin, je me dirigeais vers Plum et fit mine de l'engueuler. Il parut surpris que j'eusse découvert aussi vite le coupable, mais il le fut encore plus lorsqu'à la fin de notre petite 'explication', je lui chuchota un merci. Tournant les talons, fière de moi, je savais que l'autre ne m'avait pas vu et que j'allais devoir lui dire qu'il fallait qu'il prenne les trucs lui-même! Quel bonheur. Mais cette conversation avec le jeune homme avait piqué mon intérêt. Il fallait que j'en sache plus sur lui, car il était loin d'être banal. Il m'intriguait.

Je ne m'attendais pas à m'attacher autant à quelqu'un, et pourtant. A peine avons-nous été répartis dans nos maison que nous avons sympathisé. On était assis juste à côté à table et je dois dire que le repas a été très enjoué. Tu n'avais pas l'air de quelqu'un de très bavard, pourtant le courant est tout de suite passé entre nous. Je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi mais on est sorti de nos coquilles pour se connaître. Amis dès le premier jour, ça claque! Depuis, on ne se quitte plus. Je sais que tu as un autre meilleur ami, Plum, qui d'ailleurs m'intrigue. Mais peu importe, ce n'est pas ça qui va nous éloigner toi et moi. On est collés comme du ciment et malgré nos petits changements au fil des ans, on reste les mêmes. Deux jeunes gens qui ne peuvent se passer l'un de l'autre. Tu es mon meilleur ami.

Avec Sam, c'est plutôt compliqué. Ou très simple. Tout dépend de comment on le voit. Alors qu'Arzhur était absent, la jeune serdaigle se retrouva seule en cours. Mais Sam prit place à côté d'elle et ils commencèrent à bavarder, se taquiner..tout en suivant le cours bien sûr. Ils se découvrirent une même passion: le vol sur balai. Ils proposèrent donc de s'entraîner ensemble lors de leurs heures de libre, faisant naître une grande complicité entre eux. Mais voilà le problème. Arzhur était son meilleur ami, et Samaël était un très bon ami aussi. Pourtant les deux jeunes hommes ne pouvaient pas se voir en peinture. De ce fait, Némésis se sentait parfois déchirée, devant choisir entre l'un ou l'autre de ses amis. Et bien souvent, elle ne choisissait personne. Mais au fil du temps, elle avait réussi à faire avec, s'organisant pour ne pas avoir à trancher entre les deux personnes. La moitié du temps elle était avec Arzhur, l'autre avec Samaël. Mais Arzhur s'était désormais trouvé Plum de toute façon. C'était moitié/moitié. Bref, les deux jeunes gens s'adoraient..tout en ne pouvant s'empêcher de s'énerver et se chamailler. De vrais chiens et chats.

Alors toi, t'as mal choisi tes amis. Comme ça avec Alexis vous êtes potes, hein? T'as rien compris à la vie. A moins que tu ne sois aussi bête que lui. Et ta façon de me draguer et persister à me parler alors que je t'ai dit que je me fichais de toi me porte à croire que tu dois être sourd..ou avoir un déficit mental comme ton ami. Ce n'est pas que je ne t'aime pas, comprends-moi bien, t'es pas quelqu'un de mauvais au fond, je le sais. C'est juste qu'avec Alexis dans les parages, pas la peine d'essayer la méthode sourire, ça prend pas avec moi. Alors va te trouver une autre cible, je suis pas une de ces filles que tu amèneras dans ton lit. Ça n'arrivera jamais.

Tu m'agaces. Je ne saurais pas l'expliquer, je ne pourrais pas mettre le doigt sur ce qui me titille le plus chez toi, mais le fait est là: tu m'ennuies. Ton attitude m'ennuie, ta présence m'ennuie, tout ton être entier me donne envie de me jeter du haut de la tour d'astronomie en fait. Tes airs ennuyés, nonchalants, ton attitude je m'en foutiste...le monde pourrait bien s'écrouler demain que tu n'en aurais rien à faire. Je ne te comprends pas. Sauf que j'ai l'habitude de tout comprendre, alors tu m'irrites. C'est pourquoi je cherche à te provoquer, à te faire réagir, à attirer ton attention, voir tes réactions. Mais rien. Tu sembles t'amuser de mon agacement, m'ignorant parfaitement. Je vois bien que tout ça te fait sourire, que tu te plais à m'énerver. Et bien sûr, tout ça marche à la perfection, me faisant fumer de rage. Un jour je saurais briser en toi ce reflet de nonchalance. Je te ferais sortir de tes gonds, même si pour ça je dois user la force.

Potter et Malefoy. Deux grandes lignées de sangs-purs. Deux grands noms qui auraient pu être fait pour s'entendre. Pourtant, c'est tout l'inverse qui s'est produit. En effet, depuis ce jour où, gosses, tu as eu le toupet de me corriger en cours devant toute la classe, me ridiculisant ainsi, je te hais. Une haine de gosse qui voulait te prouver que je n'aurais plus aucun moment de faiblesse, que je ne me laisserais plus jamais devancer par un Potter arrogant. Cette haine s'est transformée en challenge et ce challenge en mépris. Potter et Malefoy amis? Jamais de la vie!