Mon tendre cousin,
J'ai ouïe dire que tu avais quelques problèmes avec certains élèves concernant ton orientation sexuelle. Je sais que tu es la seule personne à le clamer haut et fort ici, mais fait attention à toi s'il te plait. Je ne souhaite pas devoir te mettre en sol après que tu aies été agressé par un quelconque bâtard. J'attend ceci dit avec hâte que cette étrange passade te passe. Ta fiancée s'occupe t-elle si mal de ça de toi? Veux tu que je la punisse?

Tu me manques cousin, j'aimerai que l'on parle plus souvent, je te trouve changé depuis quelques temps.

Tu es par ailleurs, invité au repas de Noel des Black, le 24. J'ai informé ta soeur aussi.

Mon tendre cousin aux moeurs étranges mais que j'aime tout de même,
Peut être finalement as tu raison? Après tout, tu aimais déjà énormement prendre des balais en main quand nous étions enfants, cela aurait sans doute du me mettre la puce à l'oreille.
Je suis néanmoins triste de ne plus pouvoir être en droit de pouvoir te protéger, tu sais combien jamais me battre pour toi lorsque ta sœur ne me devançait pas. Enfin, je respecte ta demande et je tacherai de ne plus m'en mêler.

Souhaites tu me raconter tous tes déboires? Tu sais que malgré mon caractère j'ai une oreille attentive, particulièrement pour toi cher cousin. Je suis toute ouïe.

J'y veillerai personnellement. Je pense que nous serons placé en dehors du cercle des "adultes", si je puis dire. Noel n'est pas un synonyme de disputes, aucun de nous ne veut que cela tourne au fiasco. Je te placerai auprès d'Evy, ta soeur, ma meilleur amie, et moi. Leonard également.

Ta chere cousine. E.L.B

Mon charmant mais incompréhensible cousin,

Il y a cette première année, dans la salle commune, qui ne cesse de parler de toi. Elle bavait presque sur le canapé en cuir, c'était répugnant. Elle parlait même de faire un fan club et je crois même avoir aperçu quelque chose qui ressemblait à un badge à ton effigie.

Certes, le talent pour le Quidditch semble héréditaire, nous l'avons tous. Ce n'est pas pour rien que nous sommes de l'équipe, n'est-ce pas? J'aimerai bien néanmoins que tu m'introduises ce charmant jeune homme que tu appelles ton compagnon.

D'ailleurs, je suis un peu curieuse, pourrais-tu m'expliquer comment vous faites l'amour? Ne te sens pas embarrassé, c'est purement intellectuel.

J'ai un an de plus que toi, mais tu sais que j'ai été conditionné depuis toujours à protéger les plus jeunes de notre famille. Le temps passe mais mes habitudes resteront, aussi, du haut de tes trente ans, un jour, je serai toujours dans ton ombre, à guetter que tu ailles bien, même si je te sais capable de te défendre seul.

Nous parlerons à Noel alors, je comprends ta méfiance, c'est vrai que l'on est jamais à l'abri ici. J'ai quelque chose dont il faudra que je t'informe également.

Ne t'en fais pas pour Léonard, je me charge de le prévenir pour ça. Je ne sais pas ce que ça donnera côté parents, mais je pense que sur notre tablée, nous devrions passer un bon moment!

Ta chere cousine. E.L.B

Mon doux cousin adoré,

Je te fais par de ce hibou pour coucher sur parchemin mes inquiétudes. Je te trouve amaigri, éteins même. Quelque chose s'est passé? Dont je n'aurai pas été informé? Tu sais que tu peux tout me dire, je n'ai jamais trahi le moindre secret.

Ta chere cousine. E.L.B

Mon cher cousin,

J'imagine qu'en ce jour, tu dois te sentir encore plus mal, en vue des récents évènements...

Je ne t'oublie pas, et tu as toi aussi le droit à ta part de bonheur, encore plus que les autres, tu est un être formidable, ne l'oublie jamais, veux-tu?
Ce n'est pas une expression que j'use couramment, alors tache d'en profiter.

Je t'aime. Et n'oublie pas que je suis là pour toi.

Ta chere cousine. E.L.B

Ci joint une gourmette en argent avec inscrit "Sebastian et Electra" et au verso, apparait lorsque glisse un doigt dessus "You're not only a Prince, you're a king."

Sebastian,

Je ne sais pas vraiment par où commencer cette lettre. Je pourrais dire beaucoup de choses.
Je sais que cette journée est éprouvante pour toi et c'est pour cette raison que je te fais parvenir cette lettre.
Tu es mon frère jumeau et... et je ne sais pas ce que je ferais sans toi. Tu es ma moitié. Et il y a ce lien étrange qui nous unit. Promets-moi qu'il ne se brisera jamais. Car tu es ce que j'ai de plus précieux.

Souris, mon prince.

Ta sœur jumelle qui a de plus beaux cheveux que toi.

Mon cher cousin,
Ton inquiétude me touche beaucoup, tu sais bien que je pense constamment à toi. Ta jumelle m'a récemment également confrontré sur le même sujet, décidément, cette connexion entre vous est toujours présente.
Disons simplement que j'ai quelques inquiétudes amoureuses. Je ne veux pas t’embêter avec ça, je ne sais pas où tu en es vis à vis de ta rupture et je ne veux pas te remémorer des choses.
Je pense beaucoup à Matthew depuis que je l'ai revu à Azkaban...

Ta cousine, E.L.B

Prince,
comme c'est charmant que tu prenne temps et encre pour me menacer. Ce n'est donc pas la drogue qui t'as donné cet air si pâle ? J'aimerais pourtant te rappeler que je n'ai pas forcé Sixten à quoi que ce soit. Qui plus est, le mariage entre cousins est permis au Royaume-Uni. Si c'était ce que Sixten désirerait, pourrais-je vraiment lui refuser ?

C'est ta parole contre la mienne. Et je sais que de nous deux, c'est moi qu'il veut croire.

Majken.

Prince,
elle te servirait à grand chose ta pensine si je te décapitais ? J'peux te couper la langue aussi.

Ce que tu ne comprend pas c'est que ce n'est pas toujours moi qui initie ses gestes. Je n'ai pas de contrôle sur ce que lui fait. Tu voudrais donc lui faire du mal à cause de son propre désir malsain ? Tu ne crois pas qu'il a assez souffert ainsi ? Si je lui ait dit cela c'est parce que c'est ce qu'il voulait entendre. C'est également ce que Magnus m'avait dit de raconter à notre famille si elle venait à l'apprendre.
N'as-tu donc aucune pitié pour nos pauvres âmes ? Surtout pour celle de Sixten, je crois que ça l'achèverais. Et si tu l'achève, je te traînerais en enfer avec moi.
Majken.

Spoiler:

Sebastian,

Tu n'es pas sans savoir que la prochaine pleine lune approche. Je n'ai pas parlé à Mercer depuis que nous nous sommes quittés à l'infirmerie, mais je suis incapable de me tourner les pouces sans avoir quelques informations. Etant donnés que vous êtes dans la même maison, il doit être plus simple pour vous deux de parler, même si je doute qu'il en ait envie. Alors est-ce que tu aurais des... Nouvelles ? Ou simplement des hypothèses... Parce que s'il est hors de question de le laisser vagabonder dans le parc à chaque pleine lune, je refuse de m'approcher de lui s'il n'a pas pris du tue-loup.
Donc... As-tu une idée de ce qui... se passera ? Je sais qu'il faudrait lui parler d'abord, que nous ne pouvons pas faire nos plans dans notre coin, mais je doute qu'il réponde au moindre hibou que je lui enverrais.


Arzhur.


PS : Je sais que le sceau magique peut paraître un peu... excessif, les risques sont trop grands pour que cette lettre finisse entre de mauvaises mains.

Sebastian,

Effectivement, vraiment étonnant. Il semble que cette passion se soit déclenchée chez moi aussi, en même temps en plus.
Je vois... La cabane hurlante, hein. Effectivement, pourquoi pas. C'est un bon endroit pour cacher un loup-garou transformé. D'un coup je vois d'un autre oeil toutes les légendes sur les fantômes hantant ce lieu.
Sinon, accessible depuis le parc de l'école ? Je ne connais que le chemin depuis Pré-Au-Lard, mais il y a tellement de passages dans cet école que ça ne m'étonnerait même pas.
Pour ce qui est des sorts, effectivement, je pense pouvoir faire... Quelque chose, en me renseignant un peu. Je n'ai jamais utilisé de sortilèges pour contenir un véritable loup-garou. Mais j'ai quelques idées, effectivement.

... Je vois. J'imagine que l'on a pas le choix, mais le tue-loup serait bénéfique pour tout le monde. Il souffrirait moins, et il aurait moins envie de tuer n'importe qui. Je sais qu'il ne veut vraiment pas en parler à qui que ce soit, mais il n'y a vraiment aucune solution...? Si mes sorts ne sont pas assez puissants, je ne pense pas avoir la volonté de revivre une telle nuit...

Il nous a remercié ? J'imagine que c'est... déjà un bon point.


Arzhur.

Salut Sebastian.

Je commence à me poser des questions. Serais-tu mort ? Ou bien je ne suis juste pas assez digne d'intérêt pour avoir ne serait-ce qu'un signe de vie de ta part ?

Indigne tu dis ? Tu as toujours sût trouver les bons mots, je ne peux pas te retirer ça.
Tu t'isoles, je l'ai bien remarqué. Mais à vrai dire … je m'en moque un peu. J'ai voulut être là pour toi au début, j'ai bien vu que ça ne t'enchantait pas. A partir de là c'est ton problème. Viens pas tout mettre sur le dos d'une pseudo déprime qui dur depuis bien trop longtemps.
Comment je vais ? Putain … t'es vraiment un ami toi ! Je crois bien que je au bord du craquage total. La vie est belle, je ne suis plus avec Léandre, ma famille c'est un vrai cauchemar, j'accumule les angoisses et la rage sans rien dire pour … je ne sais pas, je dirais préserver mes amis d'emmerdes inutiles, mais ils semblerait que certains de ces soit disant amis sont de vrai fantômes. Comment pourrais-je aller mieux ?

Et moi je constate que tu as toujours ce même ton irritant à l'écrit. Presque snobe. Je ne dirai pas que c'est rassurant par contre. Agaçant serait plus juste.

Tu t'es fais jeter par le pire des crétins Seb … Remet-en ça en devient ridicule. Surtout quand on sait que ce type ne t'a apporté que des emmerdes en échange. Arrête de pleurer par pitié. Ça en devient presque ridicule. Renié par ta famille ? Mon dieu, mais Sebastian … tu as encore et tu aura toujours ta sœur et aux dernières nouvelles tu es toujours un Prince, non ? Ne viens pas me parler de famille et du fait d'être renier quand il t'en reste encore. Et merci, les insomnies je connais. Sache que moi aussi j'ai perdu un ami. Alors ne viens pas me rappeler comme si je pouvais l'oublier.

Tu n'envoies peut-être pas chier tes amis qui essayent de s'excuser, tu préfère les oublier. C'est bien la différence entre toi et moi.

Désolé pour Léandre et moi ? Après l'indifférence, voilà l’hypocrisie. Tu ne l'as jamais apprécié, alors ne dit pas quelque chose que tu ne pense pas. Quant à ce qui s'est passé, ça t'importe peu j'en suis persuadée, donc laisse tombé.

Moi aussi je tiens à toi. Tu crois sincèrement que je m'énerverai pas de la sorte du fait que tu me passe à la trappe dans le cas contraire ? Ou bien du fais que tu refuse mon aide ? Je veux dire … Moi aussi je vais mal, je dirai que je suis au plus bas, et je ne suis pas toujours sûre de pouvoir garder les pieds sur terre, mais … Ça me tue encore plus de voir que les personnes que j’apprécie vont non seulement mal, mais me rejettent aussi. Considère moi comme égoïste, insensible ou je ne sais quoi d'autre suite à cet échange de lettres si ça te chante. Je suis simplement tiraillée entre l'envie de faire payer au monde entier ce dont il n'est pas forcément responsable, simplement parce que je suis incapable de réagir autrement, ou parce que je suis trop perdue et angoissée pour savoir que faire et celui de vouloir secouer un ami qui va mal depuis trop longtemps.

Excuse moi.

Sebastian,

C'est... Un brin logique, oui. S'il y a eu d'autres loup-garou à Poudlard, et qu'ils étaient eux-aussi dans la Cabane Hurlante lors des pleines lunes, ça expliquerait pourquoi on la pense hanté d'esprits... hurleurs, justement.
Le Saule Cogneur ? J'ai comme l'impression que c'était la seule excentricité dangereuse et potentiellement mortelle qu'il nous manquait dans cette aventure, tiens. Et effectivement, cette école n'est plus sûre pour les secrets que quelqu'un voudrait garder. Que ce soit de la direction où d'autre chose, d'ailleurs.
Quand au sort, moui, j'imagine que c'est à ma portée... Même si je ne trouve pas ça spécialement intéressant de m'être une énième fois nos vies en danger.

Le temps presse, oui, mais il pourrait au moins en parler à l'infirmière, ou un adulte de ce genre tenu au secret médical. Enfin, en parler ici ne résoudra rien.
Nous savons, oui... Mais c'est uniquement en le provoquant que nous avions obtenu son attention, donc... Il nous suffira de prier pour qu'aucun humain ne se balade dans le parc.


Arzhur.