Je vais paraître prévisible, mais vous me laissez béat. Et flatté.
Mais vous connaissez déjà le fond de ma pensée, Ahnès. Depuis que ce petit jeu s'est installé entre nous, vous ne croyez pas que je vous aurez repoussez depuis longtemps ?
Vous avez une image de moi bien cruelle. Me pensez vous sincèrement aussi manipulateur ? Ca me ferait vraiment mal au cœur car sachez que je suis toujours sincère, miss O Meadhra.
Sans façon, restez sincère, cela vous va beaucoup mieux.
Non, je ne suis pas un mirage, je suis bien réel, et vous aussi d'ailleurs, nous aussi. La question est de savoir si l'agréable surpasse le gênant. Sachez bien que je ne suis pas plus avancé que vous, et que je n'ai aucune idée de ce que tout cela signifie, ni à quoi ça me mènera, ça nous mènera. Mais lutter contre les plus profonds de ses désirs n'est pas quelque chose de bon. C'est pourquoi je ne me débattrais pas Ahnès, soyez en certaine. Mes hiboux vous paraîtrons peut-être un peu froids et distants, mais transcrire par écrit mes ressentis n'a jamais été mon fort, et bien que je vous ayez toute ma confiance, la crainte que ces parchemins tombent entre de mauvaises mains ne semble pas décidé à partir.
En écrivant ces mots, tout ce que je vois ce sont les deux billes oranges de mon hiboux, et bien que terriblement déstabilisantes, autant que les vôtres, ce sont vos iris du bleu irréel que l'on leur connaît, que j'aurais préférais croiser, pour évoquer ce sujet.
Magedore.
Ps - C'est le principe même de la compassion ma chère Ahnès. Comprendre ce que l'autre ressens, sans sois-même le vivre. C'est un très beau sentiment, vous verrez.
Pensez vous que je m'emporte un peu trop ? J'avais cru. Je suis bien navré de vous rendre confuse, là n'était pas mon intention, bien au contraire. L'avantage est que nous sommes autant perdus l'un que l'autre, aucun de nous deux ne domine, et personne ne dispose d'avantage. L'égalité parfaite en somme. Il y a quelques mois dans cette volière, vous me reprochiez justement de vouloir prendre l'ascendant. A croire que j'ai fait du chemin, même si c'est totalement inconscient. Si j’abuse de mon mince pouvoir c'est parce que je ne dispose que de très peu privilèges avec vous, alors quand j'en tiens un, je n'ai plus envie de le lâcher. Mais si ça vous contrarie tant, je suis prêt à vous donner mon assentiment pour que vous m’appeliez par cet horrible prénom qu'est le miens. Je dois avouer que l'idée de vous entendre m'appeler ainsi, d'entendre mon patronyme sur vos lèvres, embrase mes joues d'un vif vermeil. Je ne veux pas être froid, je ne veux pas être distant, et je ne veux surtout pas garder les pieds sur terre, Ahnès.
Vous me courtisez beaucoup trop mademoiselle O Meadhra. Je pourrais en dire autant de vos yeux plus limpides et plus purs que n''importe quelle source divine. Quand vous me lancer un de vos regards vifs et intenses, c'est comme si je renaissais une seconde fois. Ce volatile est un peu trop prétentieux, mais il a de quoi il est vrai.
Ah bon ? Et il se font avec quoi alors ? Je te dirais bien apprends moi, mais j'attends que Terry le fasse ! Non, ne me dis pas qu'il est arrivé quelque chose au Père Noël ! Parce que tu me supplie et que tu m'aime, je t'en ai envoyé une (à moins que Plume l'ai déchiqueté en route ! ) une et la seule, fais en bon usage ! C'est ce que t'as fais ? Souffler sur tes doigts ou c'est vraiment lui que t'as embrassé ? A force de vouloir mordre c'est toi qui est mordue ! Je peux te parler de la super robe que je supplie à ma mère de m'acheter !
Cha
PS: Je savais qu'il fallait se méfier d'une taularde rouquine en plus ! Je me roulerais dans la plus belle bouse que tu connaisse, toujours faim ?
L'inconnu fait peur. C'est normal après tout. Mais vous n'avez aucune crainte à avoir avec moi. Et voilà, j'avais prévenu pourtant, vous me faîte rougir. Simplement en le lisant de votre plume, vous rendez-vous compte. Finalement vous détenez peut-être là un atout puissant. L’égalité n'aura duré que d'infimes instants. Ce que vous dites sur mon prénom, que vous l'avez deviné, je déteste, est très gentil, et je suis tout troublé que quelqu'un, surtout si ce quelqu'un c'est vous, puisse être aussi bienveillant à mon égard. J'ai déjà perdu la tête.
De trop longues semaines. Je le lis dans ses yeux.
Ce n'est pas très joli de se délecter de sa victoire, de la sorte, ouvertement auprès de son adversaire qui plus est. Avouez que tout était calculé ! Et voilà que vous recommencez, c'est un coup monté, je cris au scandale. Je sais que vous ne vous en priverez pas à notre prochaine rencontre. Peut-être avez vous raison. Je fais bien des manière pour un simple prénom. Mais voyez, au bout de trente trois années, j'ai toujours du mal à m'y faire...
Voudriez vous dire que si je n'avais effectivement plus ma tête pour de vrai, cela changerait quelque chose ? Vraiment je ne comprends pas pourquoi... Seulement dans ceux des hiboux. Pour ce qui est des jolies rousses indomptables, j'ai encore un peu de mal à en décoder tous les secrets, à déchiffrer toutes les énigmes qui animent leur regard malicieux.
Je t'apporte ça dès que j'ai une minute à moi, minute que je te consacrerais. Rassures moi, vous avez le droit au moins ? Je ne te promets rien pour le câlin... enfin, pour toi je peux bien faire quelque exceptions ! Parce que comme ça, tu aurais choisis la tête ! Pour le peu qu'elle me sert...
Si c'est un cadeau... je le prend avec prudence alors ! (Voilà que tu vas bientôt m'intimider !) Il n'y a rien que tu ais besoins de faire pour que je vienne jusqu'à toi...
Oh, grand dieu oui ! Mais au moins vous êtes lucide sur votre cas. Je prends ceci comme un aveux. Dans le dortoir.... ? On repassera pour la discrétion. Et ce petit rituel me semble un peu effrayant, êtes vous certaine que la fièvre n'est pas revenue ?
En voilà de bien complètes et bien scientifiques explications. Digne d'une Serdaigles. Je n'en demandais pas tant. N'ayez crainte, ma tête demeure toujours sur mes épaules, vous pourrez ainsi réitérer ce fâcheux incident de la volière à votre guise. Surtout que je vous le rappelle, il s'agissait que vous m'en ayez offert un à l’occasion de mon anniversaire. Pour ce qui est de ma santé mentale, je ne garantis plus rien, surtout depuis que je vous ai rencontré. Mais une chose est sûre, tout ce que je dis et tout ce que j'écris est le reflet exact de ce je pense et ressens, sincèrement. Si c'est vous qui me le proposez, je ne puis refuser.
Parce que tu t'en souviens encore ! Nous étions comme deux pauvres abrutis à rire alors que j'avais mal l'air de rien ! J'avais du te donner la mienne pour te consoler ... Je le referais s'il le faut !
Je sais guider mes pieds maintenant... Presque... J'ai eu à me battre contre le saule cogneur l'autre jour, belle affaire pour un auror ! Je n'attends que ça Nessie, mais tu te fais attendre !
Il est magnifique, parfait, je vais l'accrocher dans mes nouveaux appartements... Tu m'en feras d'autres ! Bisous miss !
Hey la Serdaigle pas sage, c'est quand que tu sors de cette zone de quarantaine ? Les colles sont ennuyantes sans toi... Fin j'espère que tu va bien quand même ! Tu t'amuses bien la-bas sinon ? Nan je décone, mais guéris vite, j'crois que tu commence a me manquer ! Ta Gryffondor espiègle en manque de divertissement pendant les colles !
Très plaisant pour vous, ou pour les autres ? Vous n'êtes vraiment pas très compatissante... C'est mal. Ne soyez pas trop sûre de vous. Vous êtes adorablement effrayante. Si votre état ne dépend que d'une friandise, je n'ai pas à me faire trop de soucis alors.
Pourquoi vous excusez vous ? Donner c'est donner, miss O Meadhra, et reprendre c'est voler. Ce baiser m'appartient, oseriez vous me l'ôter ? Je deviens trop familier ?
Et vous que vous dites vous ?
Magedore.
Ps - Il semblerait que je pose beaucoup de questions dans cette missive...
Il ne m'apporte jamais ce que je veux vraiment de toute manières ! Ce serait la mort la plus douce que tu puisse m'offrir... J'ai du requêter quelqu'un pour l'avoir celle là, tu pourrais me remercier ! Ah non, ne commences pas à secouer Olly, pauvre petit chat ! Non, une nouvelle, bleu oui, trop belle, pas trop longue, du côté moldu, je suis sûre qu'avec je pourrais faire du charme à n'importe qui ! Mais j'ai pas assez d'argent, ou je raquete mes cousines...
Cha
PS : Toi aussi je viens te harceler si tu ne manges pas !
ATTENDS ATTENDS ! Tu as appelé Magedore par son prénom ! Ça m'a fait tellement un choc que j'ai oublié de ... Paaaar Meeerliiin mais t'es folle de lui et tu lui montre ! Je veux un double de ce hibou... Il a dit quoi ?
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