Vous avez bien raison. Comme ça c'est vous qui prenez les heures de colle, et c'est vous que j'ai le plaisir d'avoir à mes côtés une ou deux petites heures. Non vraiment pas de quoi en faire toute une montagne... Être séparer des ses amis et interdit de tout contact avec ses proches, enfermé nuits et jours dans l'attente de voir disparaître son patronus pour ne pas savoir quand il reviendra... Non vraiment pas de quoi s’apitoyer ! Je ne suis pas décidé à vous laisser tranquille. Est-ce que cela veut pourtant dire que votre capacité d'effroi n'a plus d'effet sur moi ? Je plains sincèrement vos parents...
Aucunement. Jamais de la vie. Je constatais simplement votre digne appartenance à la maison Serdaigle. C'est rassurant. Et en même temps un peu décevant, je ne saurais dire pourquoi... Toujours. Vous êtes toujours trop familière.
J'ai renoncé définitivement à ce genre de pratique avec vous. Une pente bien trop glissante.
Magedore.
Ps - Toujours aussi aimable, toujours aussi tolérante avec l'occlumancie à ce que je vois.
Je vais faire comme ci vos insultes avaient été convenablement raturées n'est-ce pas... Pour ce qui est du reste, je dirais simplement que vous êtes un peu trop sûre de vous. Tout est si simple à gérer de votre point de vue Ahnès, vous êtes invincible. Voilà que vous faites les questions et les réponses à présent. La surprise avant l'effroi je suis obligé de le concéder. Un douce terreur, une enveloppante panique, une paisible violence, un trouble caressant. Voilà approximativement ce que vous provoquez chez moi. Ainsi devrez-je plutôt éprouver de la peine pour vous... Mais je sais d'ores et déjà que vous allez me dire que vous n'en voulez pas.
Oh. Je suis rassuré. Vous plaineriez vous de ce petit jeu ? Je pensez pourtant que comme moi vous aimiez le goût du mystère. Au cas où, ceci n'était pas un reproche. Oseriez-vous menacer un professeur ?
Magedore.
Ps - Un crime peut-être pas. Un délit, au moins, oui.
Moi ? Mentir ? Jamais. Mais, j'avoue qu'une retenue sans toi c'est pas pareil . Sinon, qu'est-ce que tu raconte de beau ? Je t'ai vue a la soirée feu de camp, mais j'ai été occupé avec mon meilleur ami et je n'ai pas eu le temps de venir te narguer... Dommage ! La prochaine fois qui sait !
Dans ce cas alors. Vous ne semblez pas beaucoup aimer les listes visiblement, alors j'hésite à vous faire celle de vos qualités...
Ah je le savais ! Vous êtes vraiment pleine de surprises.
C'est à vous de choisir. Je n'ai jamais parlé de pitié il me semble. Et pour ce qui est de vous connaître, je crois plutôt que ce n'est qu'une simple illusion.
Mais il ne s'agit pas de reproches. Vous interprétez mes écrits apparemment. Alors comme ça vous avez même eu le temps de vous délectez de l'arôme de ma bouche ? Je suis pourtant certain que le mystère est plus doux que mes commissures. Vous vivez dangereusement mademoiselle O Meadhra, faites attention, une colle est si vite arrivée. Mais à quoi bon même cela ne devrait pas vous effrayer je suppose, au contraire.
Magedore. Voilà que vous m'imitez en signant de votre nom... Un message derrière tout cela ?
Ps - C'est moche de vous moquer de moi de la sorte, vraiment moche... Et maintenant, en plus, vous voulez rire à mes dépens.
Seriez vous vexée ? Cette phrase transpire la contrariété, je me trompe ? Ne me donner pas satisfaction Ahnès, même si je sais que vous adorez me faire plaisir, car vous savez très bien que vos qualités surpassent de loin vos défauts.
Bien évidemment que non. Je préférais vous avoir à ma table plutôt que dessus.
Je dirais que c'est un bon choix dans ce cas. Mais je m'en réjouis alors, je m'en exulte, je m'en délecte même.
Dit comme ça c'est sûr que... "Mon" écharpe dites vous, la dernière fois que je l'ai vu cela remonte à plusieurs mois. Elle était si douce et si chaude pourtant, elle me manque vous savez. Mais dès l'instant où je vous ai vu y enfouir votre visage, j'ai su. J'ai su que jamais plus je ne la reverrais. Alors mon écharpe... Disons plutôt qu'elle est à vous à présent. Je suis au moins content qu'elle vous plaise autant qu'elle m'a plu. N'oubliez pas que j'ai la votre également. Malheureusement pour moi, il m'est difficile de la porter... Voyez vous donc. On dirait que vous m'avez encore une fois lésé.
Voilà qui est mieux ! On dit "il ronronne", et pas il ronfle, je suis sure et certaine que je rêve d'entendre ce son, c'est vrai, ça fait pas mal de temps maintenant, je m'ennuie même de t'entendre raler quand je te parle d'un certain prof ! Oh non, tu peux pas faire ça ! c'est à moi de t'offrir des cadeaux quand tu sortiras de prison ! Tu veux me faire un cadeau ? Guérit ! Je n'attends que toi pour me plaindre et m'émerveiller devant tout ce que fait Terry !
Nan, nan nan, mais je rêve pas tu l'as vraiment fais ! Ta vengeance est un bon prétexte pour pouvoir admirer ses magnifiques yeux bleus dont tu ne peux plus te passer ! (et là imagine moi en train de faire danser mes chenilles vivantes ! ) C'est qu'il est poetique en plus, t'as tiré le gros lot !!! Tu vas l'appeler comment la prochaine fois ? Mon doux Caïn au prénom orgasmique ?
J'allais répondre à votre premier hiboux, quand le deuxième m'est parevenu... Avec cette bien triste nouvelle. J'aimerais vous aider... Mais comment ? Gardez la tête haute Ahnès. Il va revenir. Vous n'aurez même pas le temps de dire Tandorii qu'il sera déjà là.
L'inverse m'aurait étonné aussi. Je ne fais qu'obéir à vos ordres miss O Meadhra. Vous me sous estimez quant à ma capacité à ressentir des émotions humaines on dirait bien. Je n'ai même pas émis le souhait de la récupérer, c'est pour dire... Pour ce qui est de la veste c'est une autre affaire. J'y tenais beaucoup. Et puis elle ne vous allez même pas de toute façon. Utilisez là comme il vous plaira, ce n'est plus de mon ressort dorénavant. Le bleu m'irait bien c'est vrai... Mais vous voilà bien curieuse mademoiselle O Meadhra... Trop gentil pour être chez les serpents mais pas assez pour être chez les blaireaux c'est bien ça ? Reste le rouge ou le bleu... Le choix est difficile. Me penseriez vous assez digne pour être un ancien aigle ? Pourtant il semblerait que je sois un idiot.
Quoi que vous fassiez, vous vous y interposez c'est certain. De là à y nuire, je ne pense pas non. J'avais bien compris. Evidemment que non, vous n'êtes jamais désolée. Et oui. Étonnant n'est-ce pas ? A vrai dire je n'en sais trop rien... Pourquoi dites vous cela ? Je suis flatté. Mais j'ai adoré faire parti des lions rouges, je ne regrette pas le choix de notre bon vieux choixpeau.
C. Magedore
Ps- Il n'y a pas de mal. Je ne suis plus un Gryffondor à présent. Lequel de Potter ? Il y en a plusieurs au château, une véritable invasion.
Intéressant. Un gros chat. Ce changement signifierait-il que vous approcher n'est plus synonyme de danger de mort ?
Mais en étant vous, tout simplement. Je crains être le plus désolé de nous deux dans cette histoire. Ah Ahnès... Vous feriez un parfait choixpeau, et sans nul doute plus agréable à regarder que l'actuel. Je vois que Charline écoute un minimum mes cours, et cela me ravis au plus au point. Pour ce qui est de l'incident concernant vos cheveux, on m'en a déjà fait part. Je dois avouer qu'imaginer cette scène m'a provoqué un sacré fou rire. Mais je suis certain que cela vous va aussi bien que le roux, même si je dois avouer que je vais un peu regretter vos boucles flamboyantes.
C. Magedore
Ps- Devrais-je vous plaindre ? Non, assurément non. Je suis certain que vous savez très bien vous en défaire et remettre ces gentils jeunes hommes à leur place. Mais ne soyez pas trop dure tout de même, les Potter sont des gens bien.
Fidèle à lui même. Le retour de Tandorii a définitivement bien eu lieu. Je suis heureux. Et vous aussi je vous retrouve bien là, pauvres premières années....
Vous êtes le Malin je vous rappelle. Serait-ce une compétition pour savoir lequel de nous deux regrette le plus ? Le moment est passé, nous ne pouvons plus rien y faire. Mais il y en aura d'autres... J'aime lire le mien en sachant qu'il a été écrit par votre main. Me voilà démasqué, pris en flagrant délit d'une douce passion qui m'anime, d'un puissant vice qui me dérobe. Je ne vis que pour vous regarder Ahnès. Alors comme ça je vous manque au point de missionner notre cher mademoiselle Borthwick de vous donner de mes nouvelles ? Qu'est ce qu'elle va penser de tout ça... En effet, c'est bien mademoiselle Diggory qui m'a raconté le fiasco provoqué par son sortilège... Je ne me moque pas, je me divertis. Deux heures à danser avec vous serait plutôt une récompense, qu'une punition, à mes yeux.
C. Magedore
Ps- Un dieu, rien que ça. Je ne suis qu'un humain vous m'excuserez.
Encore un peu et on pourrait presque s'y tromper. C'est un de mes endroits préférés du château. Vous ? Rougir ? J'aime beaucoup l'idée. Moi ? Vicieux ? Pas le moins du monde. Mais ce n'est pas votre image que je regarde ma chère Ahnès, c'est vous. Je ne veux nullement savoir ce qui se passe dans la tête de mademoiselle Borthwick, sachez le. J'ai hâte de ne plus vous reconnaître alors. Les instants ayant précédés la chute ont été si édifiants, si exaltants, que je recommencerais sans la moindre hésitation. Voyez comme je suis prêt à tout subir, pour quelques instants à vous serrer dans mes bras ?
Classique. C'est beau de voir que vous vous êtes retrouvés et que tout est presque redevenu comme avant.
Vous l'avez dit vous-même, je commence à vous connaître. Petite nature. D'ailleurs, et vous quel est votre endroit préféré entre ces murs ? Je mise sur la bibliothèque, mais ça manquerait cruellement d'originalité si tel était le cas. Ne pas être dérangé par le vice... C'est quelque peu étrange, mais après tout, nous en avons tous, des vices. Mais diable, vous voulez que je vous fasse un déclaration ou je rêve ?! Il faudra attendre votre sortie pour cela mademoiselle O Meadhra. Votre innocence, et puis quoi encore. Surprenez moi vite dans ce cas.
Plaisant ? Expliquez moi cela. Vous êtes à la hauteur de mes espérances, et cette réponse me plaît beaucoup, aller savoir pourquoi. Parce que vous, c'est tout. Si vous, vous êtes innocente, moi, je suis un boursouflet. Trop tard...
C. Magedore
Ps- Comme vous voulez. Mais ce qui se passe dans votre fin esprit a une importance toute particulière pour moi.
Quelle drôle d'idée j'aurais de vouloir fuir... J'adore ça ! A croire que vous aussi, vous commencez à me connaître. C'est la mienne, il vous faudra vous en contenter. Je ne sais pas mentir, je vous dis la simple vérité.
Je ne tiens pas à la vie, si elle se déroule loin de vous. Je vous observe. Vous m'observez. C'est bien joli tout ça. Je suis effrayé. Vraiment. Je crois que je vais pas en dormir cette nuit.