Tiens, je vais te remercier quand même, juste pour te dire que ça a marché... crève moi les yeux maintenant ! Garde ta bave pour Magedore, mais je prends le bisou !
J'aurais adoré voir ce que ça aurait donné, mademoiselle O Meadhra. Mais je crois que ça aurait été mal.
Magedore.
Ps : Mais ce n'est que mon nom pourtant, mon humble et servile nom. En auriez-vous peur ? Je ne raffole pas de mon prénom, voilà pourquoi je ne le signe pas. Vous ? Une élève, ordinaire, une élève parmi les autres ? Ne me laisser pas croire que vous le pensez réellement car vous savez bel et bien que c'est faux.
Le simple fait que nous l'ayons envisagé est considéré comme mal, oui. Mais la frontière entre le bien et le mal est fragile, et le mal est tellement irrésistible, surtout lorsqu'il prend la forme d'une jeune femme aux cheveux roux.
Êtes vous sur de vouloir entrer dans ce petit jeu, mademoiselle O Meadhra ?
Mon prénom n'a rien de séduisant je le crains.
Magedore.
Ps : Si seulement vous n'étiez spécial que pour mes yeux.
Qui vous dit que ce que j'ai envisagé était malsain ? J'ai simplement fait le rapprochement entre votre chevelure flamboyante et le malin. Mais mes pensées, elles, ne sont que bien attentionnées. Je suis surpris que vous puissiez en douter.
Nous y sommes déjà bien entrés dans ce petit jeu, et peut-être même trop.
Vous me comparez à un saint, où je divague ? Ce sont les saints qui dégagent une aura. Je ne suis qu'un simple mortel dont le coeur est à la merci du mal.
Craignez autant que vous voudrez mes idées et mes pensées, mais je crois que dans cette histoire c'est moi qui devrais me faire le plus de souci.
Si seulement la question était aussi simple que celle que vous me posez mademoiselle O Meadhra. Malheureusement je crains que ce que je souhaite soit hors de propos.
J'aime vous contredire, c'est plus fort que moi. Et je ne doute absolument pas que vous vous ferez un malin plaisir à consumer mon pauvre coeur.
Magedore.
Ps : Je ne peux même pas concevoir être le seul à vous avoir remarqué, à croire que l'humanité toute entière est aveuglée.
Disons que comme je n'ai pas le droit de dire que non, pour autant je choisirais de ne pas dire oui. A moi de choisir ? Et vous dans l'histoire ?
Oh si je crains fort que là soit la question. Il va falloir développer ce point avec un peu plus de rigueur mademoiselle O Meadhra.
Magedore.
Ps : Quoi qu'il advienne de mes goûts, être le seul à avoir remarqué ce que tous les autres ne font que manquer, provoque chez moi beaucoup de contentement. Je me sens comme le seul homme à qui on aurait donné la vue.
Nès Nès Nès ! Tu devineras jamais ce que viens de m'envoyer mon professeur tu sais lequel ! J'ai presque voulu t'envoyer le mots pour que tu le vois, mais je préfère le garder. Je lui ai souhaité la Saint Valentin par hibou, pour faire moins intrusive, et bon, il sait pas ce que c'est, mais je comptais lui offrir une boite de chocolats, et il m'a dit que je n'avais pas besoin d'attendre les fêtes pour le faire, ça veut pas dire quelque chose ça ?
Deux hiboux coup sur coup, mais je suis gâté dites moi. Toutefois j'attends toujours la boîte de chocolat en forme de cœur censée accompagner la seconde missive.
L’évidence est quelque chose de tout à fait subjectif mademoiselle O Meadhra. Mais je suis ravi d'apprendre que je suis moi-même cette évidence. Tandis que le non est légitime, le oui, lui, est tellement plus tentant.
Vous jouez selon vos propres règles, ce n'est pas très loyal.
Magedore.
Ps : La différence c'est que ce n'est pas votre lit qui m'intéresse, mais bien vos bras. Et qu'une nuit ne suffira pas je le crains.
Dernière édition par Caïn C. Magedore le Lun 23 Fév - 3:51, édité 2 fois
COPIE : "Miss Borthwick, C'est très aimable de votre part de me souhaiter la Saint Valentin mais je ne m'appelle pas Valentin. N'étant pas familier des coutumes moldues, j'ignore ce que cela veut dire. Je vais donc considérer que vous voulez m'offrir des chocolats parce que je suis un prof génial. J'aime effectivement les chocolats. D'ailleurs, il n'est pas utile d'attendre des fêtes pour m'en offrir, je saurai toujours où les ranger. Mais attention: cela n'augmentera pas vos notes."
Alors alors, ton avis, tu la trouve comment ? Je lui répond ? Je lui répond pas ? J'y vais directement ? Gi en aura un gros aperçu aussi, mais elle va me dire qu'il y a rien d'encourageant ! Je te disais bravo pour l'oubli, rien de plus ! Je suis trop heureuse pour penser à faire souffrir ton lit et ma ligne. Et j'ai jamais dit que je n'avais qu'à exploser, j'ai dis éclater ! Mais puisque c'est comme ça, on va se fêter ça dignement avec chocolats et crise de foi, pour montrer à ton lit que je suis pas qu'une bombe à eau !
Ton lit n'a jamais été inondé, pas par moi en tout cas !
Je me répète. Les apparences sont trompeuses. M'aventurer dans cet échange épistolaire avec vous est certainement l'une des choses les plus intrépides qu'il m'ait été donné de faire.
Vous êtes bien trop curieuse. Lâchez prise et vous verrez bien.
Magedore.
Ps : Rien, car jamais je ne me permettrais de vous garder captive.
Gigi les ouvrira quand elle verra par elle même ! OUI, je me souviens du chocogrenouille, attention ça pourrait bien t'arriver une autre fois si t'es pas mignonne... Choco party, je m'occupe du fondant, je te laisse te charger du coulant ! (boisson non alcoolisée pour toi mon enfant !)
Je savais que Magedore te viendrais immédiatement à l'esprit maintenant qu'on parle de lit et d'inondation ! (C'est moche aussi).