Ma naissance ? Un jour comme un autre. Ma mère voyait en moi déjà, la petite fille parfaite qui aurait un grand avenir bien tracé, alors que mon père, lui ne pouvait voir pas plus loin que le bout de son nez. Il me voyait déjà en toge, à ses côtés au ministère. Je ne saurais vous dire ce qui est le plus risible, la toge, ou le rêve de mon père ? Dans tous les cas, ce n'était en rien ce que je désirais faire de ma vie. La paperasse et une justice avec des œillères, non merci. Toute mon enfance, tout le monde n'arrêtait pas de dire que j'aurais le même avenir que mon père, car il était toujours là à me motiver et à m'encourager à prendre les bonnes décisions, mais ce qu'ils ne voyaient pas, c'est que j'avais d'autres préoccupations. J'aimais et j'aime les animaux. Plusieurs fois, étant petite, j'étais attirée par eux, ou bien eux par moi ? Dans tous les cas, j'avais cette facilité à les approcher et ils ne m'ont jamais rien fais. Même les plus dangereux. Tout cela me fascinait et ça à eu un impact lorsque j'avais 11 ans. Ma mère m'avait amené dans un zoo pour passer un peu de temps ensemble, sachant que mon père était toujours fourré à son travail. J'entendais les animaux me parler. J'étais jeune et je ne comprenais pas forcément ce que ça signifiait. Mais en ayant eu la visite d'un professeur de Poudlard après cet évènement, je compris vite que ma vie changerait à tout jamais. Mais dans l'annonce, il n'était pas écrit que je devais tout abandonné derrière moi, afin de suivre mon rêve. Abandonner une vie paisible dans mon bon vieux cottage de Londres et surtout, le pire, ma mère. Pendant des années c'était la même chose. Des allées et venues à chaque nouvelle rentrée et je n'avais pas le temps d'apprécier les moments en compagnie de ma mère que je devais y retourner. Puis vint les erreurs du ministères et ce qui s'en suivit, et bien sur, étant donné que mon père et dans l'affaire, j'en devenais presque la risée de Poudlard. Toutes les belles choses de la vie me manque à vrai dire et il est dur de porter le nom des Richemonde en sachant que peu importe ce qui se passe, mon état d'esprit ne changera pas. Richemonde par-ci, Richemonde  par-là. Hey mais c'est Richemonde qui pète les plombs.  Tous les jours j'entends mon foutu nom de famille dans la bouche des élèves et ça en est  frustrant et désagréable, j'aimerais mieux ne plus avoir ce nom. Après, je ne suis pas  méchante, mais faut juste pas me chercher quand je suis mal en point; Nova pourra en  dire autant. Lui qui ne cesse de grogner à chaque remarque déplacée, au final j'entends  plus sa voix que celle de ces abrutis. Ce que j'aimerais ? Rentrer chez moi et revoir ma  mère. Je ne vais pas vous en faire un roman digne des plus grandes œuvres dramatique  de l'histoire, mais ma vie n'est pas la plus belle qui soit, j'ai été élevée dans l'ordre et la  discipline, mon père n'arrêtant pas de m'inculquer les valeurs de la famille. Bien qu'elles sont surfaites et dépassées par ce que le ministère lui inculque. Je peux vous dire que son point de vue ne m'enchantait pas tellement. A vrai dire, j'ignore pourquoi il m'incitait à l'écouter, sachant qu'en grandissant, les enfants se reconnaisse d'eux-même, ils savent ceux qu'ils veulent et  désirent le plus. Même dans le monde de la magie, le résultat et le même, tu veux être  attrapeur de Quidditch, alors tu te donnes à 200 % pour le devenir. Tu veux apprendre tout  sur les aurores et les sortilèges de défenses, alors tu suis les cours qu'il faut et pourquoi  pas le devenir par la suite en faisant tes preuves. Tu veux être veterinomage, alors tu  apprends à le devenir et tu t'y intéresse. Tout ces chemins mènent à une seule conclusion. Qu'est-ce que tu  veux faire de ta vie ? Et moi j'en avais décidé autrement que ce que mon père voulait de  moi. Perpétuer la lignée, qu'est-ce que je m'en cogne de la lignée. Ce n'est qu'un nom de  famille écrit sur un bout de papier, ça n'a pas d'impact sur ma vie ou sur celle des autres. Enfin pour moi. Alors pourquoi perpétuer une chose dont je ne porte aucun intérêt,  hum ? Peut-être que vous le savez-vous et vous allez pouvoir m'éclairer, car  personnellement, je vois pas et je ne changerais surement pas d'avis à ce sujet. Et c'est  lors de mon 18ème anniversaire, que je l'ai regardé, droit dans les yeux et que j'ai affirmé :  Père, je veux être veterinomage. Vous auriez vu sa tête, il s'est littéralement décomposé. A  cet instant, lui qui voulait que je poursuive son rêve de devenir ministre de la justice, au sain du ministère, en était réduit à zéro. Mais c'était sans conteste l'appuie de ma mère à ce que je poursuive mon rêve. Elle savait toujours comment s'y prendre pour le calmer, mais j'avais pris ma décision et pas même mon père ne pourrait me retenir contre ça. Il finit par abandonner tout espoir que je suive ses traces et ça fait maintenant quelque temps que notre relation père/fille en empathie. Mais je reste moi même dans le fond, une élève sérieuse mais qui cache bien son double déjanté.