BELLUM PATRONUM


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(thaïs) aller viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au dessus des gens.
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Message (thaïs) aller viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au dessus des gens.
par Invité, Dim 20 Sep - 21:45 (#)
Thaïs Aube
Weasley
ft. dasha sidorchuk
sang-pur
18 ans
en couple avec sa rousseur
sexuellement pas majeure, qu'ils disent chez eux
cursus secondaire (sport magique) + première année
faon & ours brun à lunettes
pro-ordre
tumblr
   
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À propos
Nom: Il y en a beaucoup, peut-être trop. On les adore autant qu'on les méprise, ils ont les mèches couleur flamme et les jours brûlées : Weasley. Un de plus, un de moins, au point où en est, qu'est-ce que ça fait ? Prénom: On l'a prénommée Thaïs parce que c'était doux, parce c'était beau, parce qu'on voulait qu'elle soit douce et belle. Et puis Aube, parce que c'était poétique, parce que ça faisait allusion à un nouveau jour, un nouveau ciel, plus beau que les autres. Âge et Date de Naissance: Née le 26 août 1963, Thaïs a déjà soufflé 18 bougies. Nature du sang: Malgré ce qu'on dit et ce qu'on dira toujours, le sang des Weasley est purement sorcier. Pourtant ils ne semblent pas s'en vanter et Thaïs ne qualifie jamais ses origines de pures mais de simplement sorcières. Situation familiale: Des têtes rousses à perte de vue. Il y en a partout. des rondes, des carrées, des grosses, des petites. Thaïs a grandi au sein d'une famille nombreuse et anormalement modeste et joyeuse. Sa vie elle ne l'a vécue qu'entourée, jamais seule, jamais délaissée. Elle a vu les mêmes sourires pendant des années, les mêmes visages, et aujourd'hui encore ce sont ceux qu'elle connait le mieux. Thaïs s'entend bien avec tout le monde, du moins dans sa tête. ses frères, ses sœurs, ses beaux-frères, ses cousins et ses cousines, ils ont tous une importance toute spéciale à ses yeux.  Patronus: Andy, un petit faon au pelage clair parsemé de petites taches blanches, joueur, envahissant et trop affectueux. Il se peut qu'il prenne la forme d'un ours brun à lunettes imposant et agressif en cas de menace. Miroir du Rised: Si thaïs se trouvait en face de ce miroir, elle s'y verrait sans doute souriante, épanouie, entourée de tous ses proches et satisfaite de la vie qu'elle a menée, qu'elle mène et qu'elle mènera encore avant de céder sa place. Epouvantard: Le noir, le néant, quelque chose d’oppressant, d'étouffant. Elle y est enfermée et ne peut en sortir. Seule à jamais. Composition de la baguette magique: Faite en bois de chêne rouge et contenant une plume de phénix, la baguette de Thaïs mesure trente centimètres et est extrêmement rigide et parfaitement droiteEtudes Suivies: Actuellement élève de première année de cursus secondaire en sport magique (spécialité) avec comme options sortilèges et occlumancie. Animal de compagnie: Aucun, exception faite du hibou weasley.
Caractère
Tu sais, Thaïs elle n’est pas aussi douce qu’elle en a l’air. Elle n’est pas fragile, elle n’est pas tendre, pas vraiment. Avec ses sourires et ses yeux pétillants, on l’imagine souvent comme ça, duveteuse, confortable, aimable et aimante. Mais on se trompe. On se trompe largement.

    Elle est taquine, Thaïs, moqueuse, gentiment sarcastique, quelque peu ironique. Au coin de ses lèvres il y a un rictus agaçant, sur le bout de sa langue des mots blessants. On lui a fait don d’un humour noir ; celui qui blesse la cible et qui fait rire celui qui vise et tous les autres. Un humour désagréable, celui qui a réponse à tout, celui qui insupporte. Elle est comme ça Thaïs : drôlement insupportable, avec ses mots qui touchent, ses rictus qui énervent. Elle ne rate jamais une occasion de se moquer, qu’il s’agisse d’un proche ou bien d’un inconnu. Mais rarement avec l’envie d’être méchante.
     Elle est insolente, Thaïs, gravement provocante mais bizarrement bien élevée. Le feu c’est son élément : elle joue avec sans se brûler. Elle aime faire tourner les têtes, jouer les troubles-faits, défier l’autorité tout en restant anormalement polie et respectueuse, juste avec ce petit truc en plus qui fait bouillir le sang, qui frustre et qui te rends violent. C’est toujours plus drôle quand les esprits s’échauffent, c’est mieux que quand ils dorment tous.
    Elle est impétueuse Thaïs, libérée, insouciante. Elle aime faire ce qu’elle veut quand elle veut où elle veut et avec qui elle veut. Ce qu’elle aime c’est le vent qui lui griffe les joues, c’est courir et voler, c’est se sentir libre plutôt qu’enfermée. Elle est toujours dehors, Thaïs, à grimper partout, à sauter par-dessus des murets. Les barrières elle s’en fiche, les règles elle les piétine, les conséquences elle les oublies. L’interdit c’est ce qu’il y a de mieux.
     Elle est fière Thaïs, orgueilleuse. Elle marche la tête haute et le dos droit. Elle s’imagine capable de tout, elle s’imagine intouchable, même si au fond elle sait qu’elle ne l’est pas. Thaïs elle se dit qu’elle n’est pas faible. Elle a toujours du mal avec ce mot qui signifie tant de choses. Thaïs elle refuse tellement de se laisser tomber à genoux que quand elle a envie de pleurer, elle frappe dans les murs jusqu’à ce que ses phalanges explosent. Que quand elle doit s’excuser, elle grogne, marmonne puis s’enfuit. Que quand elle va mal, elle intériorise sa douleur, elle ne la partage pas. Elle est si fière et si sûre de tout qu’on a fini par la laisser croire que la faiblesse c’est mal et que la force c’est mieux.
    Mais elle est raisonnable, Thaïs, plutôt rationnelle, assez réfléchie. Elle a la tête dure et la langue fourchue, elle a l’envie de se trouver au-dessus des lois et elle est trop amoureuse du danger, mais si t’as de bons arguments, si tu sais quoi dire et quoi faire pour l’empêcher de faire n’importe quoi, pour lui faire prendre conscience que, peut-être, elle ne devrait pas faire ça ou ça, elle saura se raviser, se modérer. Thaïs elle écoute ce qu’on lui dit. D’une seule oreille mais elle écoute et se souvient. Parfois elle s’en fout, de tes conseils, parfois elle les applique. Elle n’a pas encore perdu la raison.  
      Elle est aussi souriante, Thaïs, chaleureuse et accueillante. On aura beau dire que son côté indépendant l’empêche de tisser des liens forts avec les autres, ça ne sera jamais le cas. Les autres c’est toute sa vie. Les autres c’est son carburant. Elle a toujours les bras grands ouverts à l’inconnu, au nouveau, le rire au bord des lèvres, les yeux joyeux et le sourire rempli de bonheur quand ses proches se tiennent près d’elle. Elle les aime. Elle les aime tellement.        
    Elle est fidèle, Thaïs, secrètement altruiste, toujours là quand on a besoin, à tendre la main à celui qui se perd ou à celui qui veut. C’est vrai qu’elle est un peu égoïste, comme tout le monde, mais Thaïs ne laissera jamais personne derrière. Son côté maternel la pousse à toujours vouloir être là pour ses proches, alors les laisser tomber, elle ne se l’imagine même pas. Son envie de faire le bien autour d’elle, de faire le bonheur et la gaité de ses amis, frères, sœurs, cousins et parents, est si extrême que même blessée, même amère d’une quelconque dispute, Thaïs ne saurait leur tourner complètement le dos. Elle revient toujours. Sa fierté n’existe plus dans ces cas-là.
    Elle est juste, Thaïs, objective et impartiale, comme le devrait être la justice. Et puis combattante. Thaïs veut l’équité, elle veut mettre tout le monde sur un même pied d’égalité, elle s’efforce de rester neutre, de ne pas prendre parti. Mais dans ces moments de troubles, son esprit divague et rêve de rébellion. Thaïs à ses idéaux, ceux qu’on lui a transmis, ceux de sa famille, et elle y tient. Mais ils entravent ce besoin de justesse qu’elle éprouve trop souvent et, quelques fois, Thaïs ne sait plus sur quel pied danser.
    Elle est travailleuse, Thaïs, drôlement patiente, pas vraiment acharnée mais soucieuse de bien faire et de réussir. Elle veut rendre ses parents fiers. Alors même si parfois elle s’ennuie devant son parchemin et qu’elle regarde par la fenêtre, rêveuse, elle se force à donner le meilleur d’elle-même et à ne pas décrocher. Elle a des objectifs à atteindre et elle s’est promis de toujours rester persévérante et déterminée. Et cette patience admirable, ce sang-chaud qu’elle parvient à refroidir avec une étrange aisance, l’y a toujours aidée. Thaïs ne force pas les choses, elle les laisse venir, doucement, et c’est toujours mieux comme ça.
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Patronus
   Les mèches enflammées de Thaïs ondulaient doucement au gré du vent froid qui venait lui caresser les joues, les faisant joliment rosir, et lui piquer les lèvres devenues presque violettes. Il faisait atrocement froid et pourtant elle était encore, là, dehors, assise à même le sol malgré la fine couche de neige humide et gelée. Thaïs était toujours fourrée dehors. Parfois pour quelques minutes, d’autres pour plusieurs heures. Souvent elle partait loin, comme si elle avait été un explorateur, et revenait avec la peau brunâtre, les cheveux emmêlés et une petite chose quelconque dans les bras. Mais, parfois, elle ne faisait rien d’autre que de penser et rêvasser, tranquillement appuyée contre un mur bancal du terrier, les jambes allongées devant elle et le regard fixe. La rousse entendit vaguement sa mère l’appeler pour le repas. Ce soir tout le monde était là. La table ferait plusieurs mètres de longs et le salon serait aussi bondé qu’un magasin moldu. Thaïs aimait ces soirs-là. Ces grandes retrouvailles –quoique la famille ne se soit jamais vraiment éparpillée. Elle aimait revoir toutes ces têtes orangées, ces grands sourires pleins de joie, ces prunelles claires, noisettes, vertes ou bleues, dans lesquelles brillait toujours une petite lueur qu’on ne trouvait que chez les Weasley. Elle aimait entendre tout le brouhaha que provoquaient toutes les voix ensemble, ces grands éclats de rires francs et joyeux, ces discussions d’abord sans queue ni tête qui devenaient sérieuses avant de redevenir légères. Elle aimait tout ça plus que de raison. Thaïs se leva pour rejoindre le Terrier, prenant place autour de la grande table pour commencer à manger et à crier dans tous les sens.
     « Ah, vous aussi ? », fit la voix las de Thaïs alors qu’elle venait de s’incruster dans la chambre de ses frères devenue brièvement une salle de réunion doublée d’un zoo depuis qu’ils s’étaient couchés après le repas et que, d’un seul coup, des formes brumeuses apparaissent et deviennent de véritables animaux. Un petit faon se tenait près d’elle, avec de grands yeux et un air affreusement niais. Il était un peu trop mignon à son goût. « Haha, un faon ? C’est carrément nul ! » Le regard clair de Thaïs devint sombre et elle décroisa ses bras avant de sauter sur son frère, juste histoire de le remettre à sa place, mais sa colère sembla déteindre sur son tout nouveau patronus qui prit soudainement la forme d’un grand ours brun à lunettes. « Woah. » Chacun des petits Weasley présents dans la chambre s’était immédiatement arrêté de parler ou de se chamailler avec un autre. Thaïs tenait la touffe orangée de son frère dans la main et la lâcha brusquement, récolant un coup de pied qui la fit jurer. « Cool… Il est vachement mieux en ours ! » Thaïs fit à nouveau taire son frère avec autre coup, ce qui fit rire les autres, et se leva pour aller se poster devant son patronus qu’elle caressa de sa petite main. « T’es grand comme ça, ça fait bizarre. », dit-elle avec un sourire. Et l’animal massif redevint un petit faon inoffensif. « Aller viens Andy, on s’en va, il est jaloux de toute façon parce que le sien c’est un rat moche comme lui. » Le rire léger de l’animal résonna dans la tête de la rouquine, la faisant à nouveau sourire, et elle trottina joyeusement vers sa chambre qu’elle partageait avec plusieurs autres de ses sœurs, le petit bruit des sabots du faon tapant sur le parquet donnant une sorte de rythme à ses pas pressés.
    Le rire de Thaïs se fit encore entendre quelques minutes avant de se taire, laissant le silence revenir. La tête posée contre le flan d’Andy, la sorcière souffla avant de parler. « Ah… c’était vraiment marrant la tête qu’il a faite quant t’as marché sur son crapaud sans faire exprès ! J’en ai encore mal aux joues tellement j’ai ri ! » Et comme pour confirmer ses dires, la jeune Weasley porta ses doigts à ses joues qu’elle massa avec un grand sourire de peint sur les lèvres. Un peu plus tôt, Andy avait écrasé le crapaud de compagnie de l’un de ses frères. Et mon Dieu ce qu’elle avait pu rire. Et le patronus l’avait vite rejointe, lui aussi vite amusé par ce genre de chose. « C’est vrai que c’était drôle… mais il était tout gluant, j’suis sûr que ça a sali mes sabots. J’espère qu’il n'est pas complètement mort quand même… », fit Andy dans un rire qu’il aurait voulu taire sans le pouvoir. « Roh, c’est rien, ça lui apprend la vie à ce crapaud. Au pire ‘y en a plein le lac, alors il pourra le remplacer, hein. » Thaïs haussa les épaules avant de se décaler pour s’allonger correctement, le visage tourné vers le petit faon. « Si je remarche dessus il va me détester, je pense. » La rouquine rit en disant que c’était déjà le cas puis souhaite bonne nuit à son patronus, celui-ci lui mettant un coup de museau dans la figure pour lui souhaiter la même chose. Thaïs et Andy se sont bien trouvés. Si bien que ça fait peur, parfois. Thaïs seule était déjà suffisamment ingérable quand elle voulait, mais depuis qu’Andy est apparu, c’est doublement pire. Ils passent leur temps à se foutre des autres, gentiment, et à rire de tout, à s’amuser de tout. Mais c’est bien. Ils sont heureux. Et même si Thaïs n’appréciait pas forcément le fait que ce qui la représentait était un faon, un petit être fragile et mignon qui lui rappelait que même en refusant d’être faible et tendre, elle l’était quand même un peu, elle a fini par s’y attacher profondément.
   
Pseudo et âge: pouletto, personnage pas encore majeur.  Igor  Où as-tu trouvé le forum ? top-site, j'crois bien, mes enfants.  Hum  Personnage: Inventé + membre de la famille la plus badass de la sage, éoué bb.  hihi  As-tu un autre compte sur BP ? pas qu'je sache.  wuuuuut  Présence: un peu réduite à cause des cours niveau rp, jor 4/7 dans le meilleur des cas, mais toujours là pour venir zieuter.  Yeah!   Une remarque ? franchement, j'ai eu envie de dire au design : eh mad'moiselle t'es charmante, tu veux une glace à la menthe ?  Robert47cm (btw ce smiley a le meilleur nom du monde), nan, sérieusement, la boté physiquement du fo m'émeus.  Igor    


Dernière édition par Thaïs A. Weasley le Sam 26 Sep - 21:54, édité 9 fois
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Message Re: (thaïs) aller viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au dessus des gens.
par Invité, Dim 20 Sep - 21:46 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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« don't worry, be happy. » + Thaïs a les joues rouges et les genoux verts, des mèches rousses dans les yeux et de la terre dans les cheveux. Elle est assise en tailleur au milieu des grandes herbes, un petit lapin brun entre ses jambes abimées, et elle le caresse tendrement, parfois avec ses doigts, d’autres fois avec un brin d’herbe. La bande de feux follets qui lui sert de frères et sœurs court un peu plus loin et leurs rires et éclats de voix parviennent jusqu’à ses petites oreilles. D’ordinaire elle aurait été se joindre à eux. Elle était toujours la première à presque défoncer la porte pour aller jouer dehors, là, dans les grands champs. Mais aujourd’hui Thaïs ne joue pas. Aujourd’hui elle est bizarrement calme. La petite rousse chantonne un air de musique ; quelque chose qu’elle a un jour entendu en se baladant un peu loin que les limites du raisonnable posées par sa mère. Cet air, joyeux et vif, elle ne l’a plus entendu après ça. Alors elle le chante, toujours, tout le temps, pour se rappeler, pour se souvenir, pour ne pas l’oublier. Thaïs a le sourire aux lèvres et les prunelles noisettes remplies de petites étoiles. C’est beau d’être enfant. « Thaïs, tu fais quoi ? Tu viens pas jouer ? », lui crie une petite voix presque aussi aigüe que la sienne. Et Thaïs secoue la tête de gauche à droite, faisant virevolter ses mèches rousses et sales autour de son petit visage. « Après. » Elle sourit à nouveau et son regard quitte celui de l’un de ses frères pour se reposer sur le lapereau toujours allongé entre ses jambes. Elle aurait voulu le ramener à la maison mais la gamine est sûre que sa mère serait furieuse. Et puis elle se dit aussi qu’il ne serait pas heureux, enfermé comme ça. Les champs c’était mieux. C’était plus grand. On pouvait y courir encore et encore sans se faire disputer. On pouvait crier, ça ne dérangeait personne. « J’aimerais bien être un lapin moi aussi… », boude Thaïs. Un rire parvient jusqu’à ses oreilles. Un rire doux. Celui de sa sœur, pas plus âgée qu’elle. « Mais après tu vas te faire manger ! » Et sans crier gare elle lui saute dessus, imitant le grognement féroce de ce qui aurait pu être un troll, et fait rouler  une Thaïs déjà bien salie sur l’herbe encore mouillée de la rosée matinale avant d’éclater à nouveau d’un rire franc et plaisant vite rejoint par celui de la deuxième rouquine. « Maman elle va nous crier dessus… » L’autre gamine rousse s’arrête de rire. « Et on va encore devoir prendre un bain ! J’aime pas ! » Thaïs pouffe de rire puis se lève sur ses deux petite guiboles bleutées et égratignées, bientôt imitée par sa sœur. « Viens, on va jouer avec les autres. Et puis on les fera tomber pour qu’ils soient sales comme nous, comme ça tout le monde ira au bain et ce sera plus drôle, on pourra faire du patin à glace en marchant sur le savon ! » Et Thaïs court jusqu’à la joyeuse troupe, laissant derrière elle le lapin qui s’enfuit, sautant sans prévenir sur quelques dos et fourrant des brins d’herbe fraiche dans plusieurs bouches sans jamais perdre son sourire et sans jamais taire son rire.

« take care of me, smile for me, love me. please, i beg you. » + Thaïs fronce les sourcils sous le picotement que provoque la compresse imbibée de désinfectant en venant se poser sur sa pommette blessée. Elle jure plusieurs fois et sa main tremblante vient agripper le fin poignet de son amie. « Thaïs, laisse-toi faire. » La rousse souffle en fermant les yeux. Pourtant elle ne lâche pas ce poignet qui paraît si fragile entre ses doigts. « Mais ça fait mal… » La jeune fille en face d’elle esquisse un sourire. « On n’a jamais soigné tes blessure comme ça ? » Thaïs fait non de la tête. « D’habitude on me donne une potion. C’est dégueulasse mais ça ne pique pas autant… » Un autre sourire se dessine sur les lèves de son amie qui jette le bout de coton un peu plus loin, son poignet enfin libéré de la poigne de la Weasley, avant de sortir un pansement qu’elle vient appliquer doucement sur la blessure. « Voilà, c’est terminé, ce n’était pas la peine d’en faire tout un plat… » Il y a un rire dans sa voix et Thaïs ne l’entend que trop bien. Ses yeux se plissent avant de devenir rieurs mais son visage abimé l’empêche de sourire. Elle grimace et se plaint, son dos retombant mollement sur le mur carrelé derrière elle. L’autre jeune fille s’adosse à côté d’elle. « Il s’est passé quoi, cette fois, pour que tu finisses comme ça ? » Thaïs tourne sa tête vers elle et la regarde longuement avant de soupirer, apparemment désespérée. « C’est mon frère. On s’entraînait au Quidditch pas loin d’ici, dans une forêt pas trop visitée, et il m’a lancé sa batte dans la figure quand il a vu qu’un cognard l’avait pris pour cible. Je te jure que quand je rentre, si je l’attrape je le jette par la fenêtre. » Et on lisait clairement dans ses yeux que ce n’était pas une promesse faite dans le vent. « En plus il est reparti au Terrier sans moi, du coup je me suis perdue une bonne heure avant de capter que t’habitais pas loin et que tu pourrais m’aider parce que, toi, t’es sympa. » La jeune Weasley laisse tomber sa tête sur l’épaule frêle et découverte de son amie, fatiguée d’avoir eu si mal et fatiguée d’avoir marché pendant si longtemps avant de la trouver. « N’empêche que ça a l’air génial chez-vous. Je veux dire, t’as l’air de t’entendre avec toute ta famille et tu peux même faire des trucs de sorciers avec eux sans que personne ne trouve ça bizarre. C’est cool. » Thaïs prend la main de la petite brune qui l’a soignée dans la sienne et force un sourire douloureux. « Je t’emmènerai au Terrier un jour. Tu verras comment c’est. » Parce que Thaïs sait à quel point son amie s’ennuie ici, dans son petit village moldu, avec ses parents qui ne veulent rien savoir du mot magie malgré le fait que leur fille soit scolarisée à Poudlard depuis près de quatre ans. Elle sait tout ça, alors un jour elle la fera venir dans son petit univers, elle lui présentera chacun de ses frères et sœurs, y compris ses beaux-frères, chacun de ses cousins et cousines, chacun de ses tantes et oncles et chacun de ses deux merveilleux parents qui, elle le sait, quand elle rentrerait ce soir, aussi abimée, s’inquiéteront au point de vouloir l’emmener à Sainte-Mangouste.

« life is short so we must live fully. » + Il y a des cris partout dans la salle commune. Des cris de joie. On chante, on danse, on rit. L’ambiance rappelle vaguement à Thaïs celle du Terrier. Un petit sourire trône sur ses lèvres, petit sourire qui devient vite grand lorsque des bras puissants la soulève de la banquette confortable pour la poser sur deux larges épaules. « Weasley ! », qu’ils chantonnent tous. La rouquine rit un bon coup, frappant dans les mains de ses amis et de ses coéquipiers. Sans eux elle n’aurait pas été capable de gagner ce match. Thaïs est incroyablement fière d’elle et de ses camarades. Le Quidditch c’est tout sa vie et son équipe est toute aussi importante. Elle joint ses cris à ceux des autres et, bien vite, elle se met à danser sur la petite table puis sur les fauteuils, laissant sa folie la guider. Ils font du bruit, beaucoup de bruit, mais ils s’en fichent. Ce soir c’est la fête. Et Thaïs finit d’ailleurs parterre, sous une table ou contre une commode, à rire pour tout et rien (surtout rien) et à raconter avec une fierté non-dissimulée l’histoire incroyable de ce pull en laine qui gratte sur lequel est brodé un énorme T. Le pull made in Weasley. Celui qu’elle a détesté pendant des années et qu’elle a toujours fini par aimer dans des temps comme celui-ci. Chacun de ses frères et sœurs possèdent un pull avec leur initiale. Et ils le détestent tous. Parce qu’il gratte, parce qu’il est moche, parce qu’ils s’attendaient à beaucoup mieux comme cadeau de noël, mais on les verra toujours les porter les soirs de fêtes, en particulier à noël. Thaïs le porte donc pour fêter la victoire de sa maison au dernier match de Quidditch et, malgré la chaleur, refuse de l’enlever. « Mais te moques pas de mon pull, tu vas le vexer ! En plus c’est juste de la jalousie, j’suis sûre. Pff. » L’un de ses amis rit de plus belle. Thaïs ne se rend pas compte à quel point elle peut être drôle et ridicule, parfois. La jeune Weasley lève un index menaçant vers lui et tente de froncer les sourcils avec sérieux sans y parvenir. « Tu manques vraiment d’éducation, c’pas croyable ! » Et puis elle se lève, quittant le sol qu’elle avait trouvé confortable à un moment de la soirée, et se jette à plat ventre sur le sofa qui décore le milieu de la salle. Ses yeux pétillants et épuisés fixent ses camarades pendant quelques minutes. Elle mémorise leurs sourires, leurs rires, les paroles de leurs chansons toutes plus débiles les unes que les autres, leurs regards brillants. Et elle se dit qu’elle aime cette vie qu’elle a, simple et heureuse.

« we were born to fight. » + Le nez enfoncé dans son épaisse écharpe aux couleurs de sa maison, les cheveux trempés par la pluie et les doigts engourdis par le froid, Thaïs marche lentement à travers Pré-au-Lard, le regard perdu sur les dalles glissantes qui semblent rouler sous ses pieds et le coup penché vers l’avant. Andy la suit de près, son pelage brun lui aussi mouillé par les grosses gouttes qui tombent du ciel tristement gris et ses griffes venant strier chaque pierre passant sous ses grandes pattes. Le patronus de la Weasley fait reculer pas mal de monde et elle se sent désolée. Depuis plusieurs jours, Andy reste sous sa forme d’ours brun à lunettes. Depuis l’accident du train, Thaïs se sent menacée en permanence ; elle a peur. Depuis le début de l’année, il s’est passé trop de choses pour qu’elle se sente en sécurité. Pourtant ça ne l’empêche pas d’aller marcher seule un peu partout plutôt que de rester dans l’enceinte jugée protectrice du château. Son envie de liberté la rattrape.
    Elle est assise à une table, bien au chaud à l’intérieur des Trois-Balais, une bière au beurre à laquelle elle ne touchera pas devant elle. Thaïs réfléchit. Elle pense. Et tout se mélange. Chaque fois qu’elle se lève le matin, elle se rappelle tout ce qu’il s’est passé ces dernières années. Les mangemorts, leurs masques qu’elle a de plus en plus envie d’arracher et de réduire en miettes. Ses mains se serrent sur le bois de la table à cette pensée. « Thaïs, arrêtes d’y penser… » La voix d’Andy l’apaise un peu. Mais pas assez pour que la rouquine se décrispe. Au fond elle ne sait plus trop quoi penser. Elle a peur, elle est terrifiée, quoique peu de personnes puissent s’en rendre compte vu les efforts qu’elle fournit pour dissimuler son état d’esprit, mais elle a aussi besoin de se venger. Besoin de se faire entendre. Besoin de se dresser contre ces gens cachés derrière des masques horribles et de grandes capes noires. Ils pensent pouvoir avancer sans problèmes. Que personne ne se mettra en travers de leur chemin parce que tout le monde a peur. Mais la peur c’est aussi ce qui rend fort. La peur de perdre tous ceux à qui on tient de près ou de loin. « Je devrais rejoindre l’Ordre, Andy, rejoindre les autres. Je me sens bête et faible à rester dans mon coin, à me faire un sang d’encre pour ma famille, pour mes amis, mais à ne pas me bouger pour que ça change. » L’ours allongé sur le sol lève sa grosse tête vers la jeune fille et Thaïs a l’impression de le voir sourire. « Tu devrais faire ce qui te parais être le plus juste. » Et la justice, Thaïs connait. Elle est de ceux qui rêvent d’égalité, d’équité. Et, au final, peut-être qu’elle a les moyens suffisants pour changer les choses. Avec les autres, avec ceux qu’on aime à nos côtés, rien n’est impossible. La jeune Weasley sourit et ses mains quittent le vieux bois de la table pour venir se poser sur la tête du patronus, ses doigts venant doucement se mêler à sa fourrure trempée. Oui, elle ferait ça, elle se joindrait à la plus juste des causes.                


Dernière édition par Thaïs A. Weasley le Sam 26 Sep - 21:16, édité 2 fois
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Message Re: (thaïs) aller viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au dessus des gens.
par Invité, Dim 20 Sep - 21:49 (#)
OHMAGAD t'as la prénom de ma nièce (irl)........ Han! love je ne peux QUE t'aimer dead amen
Bienvenue parmi nous sinon Daengelo bonne chance pour ta fichoune Chou
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Message Re: (thaïs) aller viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au dessus des gens.
par Invité, Dim 20 Sep - 21:51 (#)
Bienvenuuuue mamzelle hihi Si tu as des questions n'hésite pas, on est toujours ravi d'accueillir de nouveaux Weasley parmi nous :3
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Message Re: (thaïs) aller viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au dessus des gens.
par Invité, Dim 20 Sep - 22:07 (#)
GEORGIE ET WEASLEY RUUN Bienvenuuuuuuuue Chou Je sors Nora pour toi et j'te harcèle de MPs hihi
Nam So Hyun
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Nam So Hyun
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Message Re: (thaïs) aller viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au dessus des gens.
par Nam So Hyun, Dim 20 Sep - 22:22 (#)
Bienvenue Chou très bon choix de famille Daengelo
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Message Re: (thaïs) aller viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au dessus des gens.
par Invité, Dim 20 Sep - 22:23 (#)
Bienvenue Brille
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Message Re: (thaïs) aller viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au dessus des gens.
par Invité, Dim 20 Sep - 23:08 (#)
UNE WEAAAAAAAAAAAAAAAAAAASLEYYYYY!!!!!
TROP BIEN TROP BIEN TROP BIEN! C'est la fête héhé héhé héhé Han!

Bienvenue sur le forum Chou
Et pour fêter ça, j'te mpotte tiens king
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Message Re: (thaïs) aller viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au dessus des gens.
par Invité, Lun 21 Sep - 1:34 (#)
Bienvenue parmi nous :cute:
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par Invité, Lun 21 Sep - 4:12 (#)
bienvenue Brille bon choix de famille et d'avatar Chou
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Message Re: (thaïs) aller viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au dessus des gens.
par Invité, Lun 21 Sep - 6:57 (#)
Welcome ! Daengelo
Et bon courage pour ta fiche. Chou
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Message Re: (thaïs) aller viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au dessus des gens.
par Invité, Lun 21 Sep - 10:29 (#)
Avec un prénom comme ça dead on devra avoir un lien Han!
Bienvenue sur BP Chou et bonne rédaction de fichette
Et puis Georgie Daengelo
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Message Re: (thaïs) aller viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au dessus des gens.
par Invité, Lun 21 Sep - 10:42 (#)
bienvenue parmi nous Haww
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Message Re: (thaïs) aller viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au dessus des gens.
par Invité, Lun 21 Sep - 12:26 (#)
Bienvenue parmi nous miss :coucou: Bon courage pour ta fichette!
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Message Re: (thaïs) aller viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au dessus des gens.
par Guest, Lun 21 Sep - 13:23 (#)
Bienvenue à toi Jeune Weasley et bonne chance pour ta fiche
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(thaïs) aller viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au dessus des gens.

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