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Ca va toujours bien quand je vois Plume me déposer un courrier, surtout quand elle fait sa petite danse étrange. J'saurais pas te la décrire, mais c'est plutôt amusant. D'ailleurs c'est marrant, elle ne fait ça que lorsque c'est toi qui m'écris, jamais quand il s'agit de quelqu'un d'autre. En fait tu fais genre t'es un dur mais je suis sûre que tu la câlines comme un enfant le fait avec son doudou, c'est pour ça qu'elle semble si joyeuse à chaque fois qu'elle me ramène tes écrits, filou va.
Concernant cette fille, tu sais très bien ce que j'en pense. C'est bien fait pour toi ! J'espère qu'il t'a laissé un joli coquart, et qu'il restera longtemps. Franchement, c'est si inconcevable pour toi de t'intéresser à des filles consentantes ? Au lieu de toujours t'intéresser à celles qui le regretteront après. T'es un gros nul de te lancer dans des plans aussi foireux à chaque fois. En fait on dirait que t'aimes ça, tu choisis toujours les filles qui t'attirent des problèmes après coup. Tu ne serais pas un peu masochiste sur les bords ?
Pourquoi t'es-tu porté volontaire si ce que tu fais ne te plaît pas ? Et c'est quoi ton boulot, au juste ? Pour que tu sois si fatigué à chaque fois, ça doit être assez physique... Pour moi, c'était le paradis. Je me suis proposée pour faire du bénévolat, et j'adorais ce que je faisais, c'était très épanouissant. Ça m'apaisait vraiment. Mais mes angoisses se réveillent davantage depuis la tempête.. J'étais à l'hôpital quand ça a éclaté. J'ai toujours eu peur de l'orage, tu le sais. Mais je n'aurais jamais imaginé que la tempête ferait autant de dégâts. On a reçu l'ordre d'évacuer les lieux en urgence. Ça s'est passé si vite. Je crois que je n'ai jamais couru aussi vite de ma vie. J'étais trempée. Gelée. Terrifiée. Mais quand j'ai vu les blessures des plus malchanceux, j'ai compris que je n'avais pas le droit de me lamenter. Ils nous ont conseillé d'aller nous réfugier au monastère mais, tu me connais, impossible pour moi. Beaucoup trop de réfugiés doivent s'y trouver à l'heure actuelle. Du coup, je me suis abritée comme j'ai pu. C'est un peu égoïste de ma part, les villageois doivent certainement avoir besoin d'aide... Mais j'peux pas.
Je ne peux pas m'empêcher de penser à toi. J'espère que tu ne fais pas partie des blessés, et que tu étais en sécurité au moment de l'inondation... Réponds-moi vite s'il-te-plaît, je suis inquiète. Il faut qu'on se voit.
PS : Si tu n'aimes pas les leçons moralisatrices, commence peut-être par calmer tes ardeurs.
T’es pas drôle. Je ne te dirais pas que j’ai été vérifier directement sous ses plumes après avoir lu ta première phrase, ça te ferait trop plaisir. Une réserve de miamhibou hein ? En fait y’a quand même un petit être sensible derrière cette allure de mauvais garçon. Tu m’étonneras toujours !
Mais oui bien sûr, tu veux que je m’apitoie sur ton sort et que je te plaigne aussi ? Tu l’as amplement mérité, point. Et ne viens pas me faire croire que tu penses réellement leur rendre service sérieux… En fait tu te prends pour un bon samaritain quoi, un genre de super héros des temps modernes ? T’es vraiment taré. Je me demande comment tu aurais réagi si ta sœur avait pu vivre assez longtemps pour rencontrer un mec comme toi. Tu lui aurais très certainement cassé la gueule, parce que ç’aurait été tout ce qu’il méritait. Désolée d’en arriver là, je sais que tu n’aimes pas qu’on en parle, mais c’est la seule façon que j’ai trouvé pour que tu réalises que ce que tu fais n’est pas bien. Ce n’est pas un service que tu leur rends, tu les brises gratuitement, c’est tout. En plus, tu me connais par cœur, tu sais très bien ce que je pense de tout ça, à croire que tu le fais exprès.
T’es un peu trop mystérieux à mon goût… J’étais juste curieuse voyons, loin de moi l’idée de te piéger pour réussir à te démasquer, je ne suis quand même pas si vicieuse. Je suis d’accord sur un point, c’était beaucoup trop dangereux d’emmener les élèves ici. Mais ils ne pouvaient pas prédire qu’il y aurait une tempête. Et arrête d’être toujours aussi négatif, je suis sûre que notre aide n’aura pas été vaine. Franchement tu vois toujours la mort partout, faut que tu te soignes…
Tu vois, je trouve que ce qui s’est passé apporte un argument supplémentaire à ma requête. Tu te rends compte à quel point on a pu s’inquiéter tous les deux l’un pour l’autre, juste parce qu’on ignore à quoi on ressemble, alors qu’on aurait pu se trouver, s’aider, et surmonter ça ensemble… Il serait vraiment temps qu’on puisse enfin se rencontrer, si ça se trouve on se croise tous les jours au château sans même le savoir. Imagine que l’un de nous deux ait été blessé, et que l’autre soit passé juste devant ignorant qu’il s’agissait bien d’un de nous ? Moi ça m’bouffe, j’ai vraiment pas besoin d’avoir à m’inquiéter pour toi à chaque fois qu’il se passe un événement de ce genre, juste parce que tu refuses catégoriquement qu’on se rencontre… J’ai eu du mal à trouver, mais ne t’en fais pas pour moi, j’ai trouvé refuge dans un endroit sûr, pas très loin du monastère, mais assez pour garder ma distance vitale.
Tu dis que je serais mieux au monastère mais je suis sûre que tu n’y es même pas toi-même. Et non, tu le sais bien. La thérapie que j’ai suivie il y a quelques années m’a quand même bien aidée. Mais malheureusement, le psychisme semble être plus résistant à la magie que n’importe quoi d’autre. Si seulement on pouvait apaiser tous les maux grâce à un simple coup de baguette, ça se saurait. Bien sûr que j’en ai marre ! Tu crois que c’est facile de vivre en permanence en prise à des angoisses, les plus stupides les unes que les autres ? Tu crois que c’est facile de passer plus de temps seule en compagnie de mes produits nettoyants qu’avec des personnes normales ? Tu crois que c’est facile d’avoir dû renoncer à toute relation sentimentale parce que j’suis juste pas capable d’assumer le moindre contact physique ? Pendant que toi, tu abuses trop de ta capacité tactile, moi j’en suis privée. C’est injuste. Et c’est trop facile de me dire d’agir, de me surpasser. Tu crois vraiment que j’ai renoncé, et que je n’essaie pas de lutter ?
Ce que tu dis est illogique et insensé. Je sais déjà tout de toi, si je devais te percevoir comme un salopard, je n’aurais pas besoin d’attendre de te rencontrer ou non. Tu agis peut-être comme tel, mais je sais qu’au fond tu vaux mieux que ça. Et se voir ou non ne changera jamais rien à ce que je pense de toi et à l’affection que je te porte. Et pour l’histoire de la bombe sexuelle, sois rassuré, je ne rentre pas dans tes critères de sélection. Tu vois ça ne peut que bien se passer.
Toute ébouriffée tu dis ? C’est étrange, parce qu’elle vient de me ramener ta lettre à l’instant, et j’ai l’amusante impression que quelqu’un est passé derrière pour remettre ses plumes en état. T’es plutôt le genre à caresser les oiseaux des autres toi ? Tu m’étonnes chaque jour un peu plus. Et arrête de jouer avec ça, t’es le premier à essayer de me pousser à changer, mais t’es le dernier à m’aider avec tes conneries…
C’est différent tu sais… Entre promettre à quelqu’un qui ne lui arrivera jamais rien, alors qu’on ne peut pas prédire ce qui arrivera demain, et faire croire à une fille qu’elle a peut-être trouvé son nouveau prince charmant, il y a une grosse différence. Au lieu de te jouer d’elles comme ça, consentantes ou non, tu pourrais simplement les prévenir directement que ce sera une nuit sans lendemain. Ca éviterait à pas mal de tes proies de s’imaginer débuter une romance et de tomber de haut le lendemain matin, après que tu te sois silencieusement barré pendant la nuit. C’est justement ça ton problème, pourquoi tu te sens obligé de leur raconter n’importe quoi pour réussir à les foutre dans ton lit ? T’es pas capable d’être honnête avec tes intentions ? C’est ça en fait… Ce qui te plaît le plus, ce n’est pas la nuit que tu passeras avec elles, c’est le plaisir malsain que te procure l’idée de savoir que tu vas leur faire du mal. Je reviens sur ce que j’ai écrit il y a quelques jours, en plus d’être maso, t’as un côté sadique très particulier. Franchement je ne te comprendrai jamais.
Comme tu l’as si bien écrit, la prochaine fois tu restes chez toi. N’oublie pas qu’ils nous ont laissé le choix. Tu es venu de ton plein gré, parce que tu l’as décidé, parce que tu t’es porté volontaire. Donc arrête un peu de te plaindre… En plus, t’es vachement contradictoire dans tes propres propos. Tu remets l’aide qu’on a pu leur apporter en question, mais plus loin dans ta lettre tu dis que t’as quand même un cœur et que t’es pas allé au monastère pour aider les habitants à s’abriter et survivre au froid. Donc tu vois, notre présence n’aura pas été vaine.
Je ne suis pas d’accord avec toi. Je ne vois pas en quoi ça gâcherait quoique ce soit. Bien au contraire. On se connait par cœur, on prend plaisir à s’écrire, à se lire. On ne survit pas si on n’a pas de nouvelles de l’autre pendant plus d’une semaine. On n’est jamais à l’abri de l’angoisse de ne rien recevoir pendant quelques semaines, on s’imagine directement le pire. C’est pas une vie, ça. Je ne te demande pas qu’on en vienne à se côtoyer tous les jours au château. Je veux juste savoir à quoi tu ressembles pour ne pas me dire « tiens c’est peut-être lui » à chaque fois que je croise un visage inconnu dans les couloirs. Je veux juste savoir où pouvoir te trouver si je n’ai pas de tes nouvelles et que je veux savoir si ça va. Je veux juste pouvoir venir te voir quand j’en ai le besoin, et non devoir attendre des jours pour recevoir une réponse à ce que je t’écris.
Tu dis n’importe quoi… Tu sembles oublier que je n’ai pas été voir que des psychomages… J’ai suivi une thérapie chez un moldu très réputé, qui m’a beaucoup aidée, mais qui n’a pas supprimé définitivement les manifestations de mon trouble. J’vois pas ce que je peux faire de plus. Vraiment. T’as peut-être pas tort sur ce point, mais vous êtes tous des connards. Aucun mec au monde ne serait capable d’attendre. Vous êtes tous obsédés par le contact charnel. J’suis pas l’une de tes petites filles naïves qui croient encore au prince charmant j’te rappelle. Le mec dont tu parles n’existe pas, alors ça ne sert à rien d’entretenir de vaines chimères.
J’veux bien essayer… Mais j’y arriverai seulement si tu me dis quelle est la récompense.
Moi j’en vois une. Et si je décidais de ne plus t’écrire jusqu’à ce que tu acceptes enfin que l’on se voit ?
C'est pas vrai, Vladinovitch, me dis pas que tu fais encore la gueule ?! Je croyais qu'on s'était expliqués après que tu te sois incrusté sauvagement dans ma douche l'autre jour. Oh, il y a pensé ! ALLELUJAH ! Hm. Je suppose qu'il serait malvenu de te dire d'aller te faire foutre. Donc... Merci mais non merci, on peut pas dire que ce soit réellement un cadeau, et puis le seul lit que je veux cotoyer pour le moment c'est le mien. J'offre ton offre - Ha ha - à la première fille en chien qui passe, elle sera ravie, chaud lapin.
TU t'es incrusté sauvagement. Peut-être bien, en attendant j'ai connu nettement mieux. Aucune chance, faudrait que tu trouves la réponse à l'énigme du heurtoir. Et tu seras mort de vieillesse avant d'avoir réussi. Serieusement, Alec, pourquoi fait-il toujours que nos conversations tournent autour de toi et moi, nus dans un même lit ?
Sérieusement, t'es rentré dans ma douche, tu t'attendais a quoi, à ce que je t'offres le thé ? Tu n'as pas idée à quel point tu te plantes. Une gosse... Tu étais quoi au juste ? Un homme bien bâtit ? Laisse moi rire, tu venais d'avoir dix-sept ans et ce qui te servais de torse était tellement mince que j'ai eu peur de le casser en le touchant. Ce que je fous ? Je m'ennuie, Vladinovitch. Comme 365 jours par an. Pourquoi, sous prétexte que c'est mon anniversaire je devrais faire des choses extraordinaires ? Sans façon. Mais oui. J'ai une bouteille. D'eau.
Alec. Va pour le thé. Si tu ne débarques pas à poils dans ma douche, j'en serais ravie. Oh ! Je note. J'encadre ce hibou même. Je n'en ai aucune idée, Vladinovitch, et je compte bien ne mater qu'un seul torse pour le reste de mes jours. Et Malheureusement ce n'est pas le tien. On peut s'éclater sans se déchirer, oh ! J'ai pas de veste. Tu m'emmènes où ?
Alec. Alors je prendrais un thé avec plaisir avec toi. Exactement. Et ferme ta braguette, aussi, ce serait cool. Je ne suis pas coincée, Vladinovitch ! Pourquoi tu dis ça ? Cool, la veste d'un Serpy. Dans les airs ? Tu m'intrigues. Je t'attends.
Alec, mon chou, je suis sûre que t'es assez grand pour fermer une fermeture éclair seul comme un grand garçon, pas vrai ? TU ME DEGOUTE ! TU M'ECOEURES ALEC PUTAIN ! Comment tu peux dire des choses aussi... Horrible. Tu me donne tellement envie de vomir... J'arrive pas à comprendre comment tu peux être aussi dur ! Bouge ton cul, que je te casses les dents !
Oui, je pourrais. mais je préfère que tu le fasses toi même. A moins que tu n'ai vraiment des problèmes et dans ce cas là je veu bien me porter volontaire pour poser des scratch sur tes pantalons. Dis moi ce que tu me reproches alors, merde ! Et là, tu joues aux gros dégueulasses. Je sais que je t'ai toujours attiré mais quand même ! Il n'est pas comme ça. Il réfléchit avec son cerveau, pas avec le contenu de son pantalon. Ouais bah j'suis habillée quoi. J'ai mon uniforme. J'ai pas réussi à capturer mon sens de l'humour, il m'a dit d'aller me faire foutre.
PS : Chuc alors, Alec veut faire des bombes à eau !
De rien, tant que ça peut éviter tes problèmes d'exhibition. Tu as changé ! Comment voulais-tu que je comprennes quelque chose ! J'étais en deuil, j'étais jeune, putain Alec sérieusement ! Je suis amoureuse Alec. Je n'y peux rien.
PS : Comment voulais-tu utiliser ces capotes sinon. En t'étouffant avec ?
Je ne te cache pas ma déception. J’ai suivi ton conseil, je ne t’ai pas répondu, je ne t’ai plus écrit. J’sais pas, peut-être que j’étais persuadée que ce serait une blague de courte durée, que tu prendrais l’initiative de la reconnaître et de relancer le tout. Mais non. J’te laisse sans nouvelles du jour au lendemain pendant trois longues semaines, et toi, tu t’en fous. Aucune relance. Aucun hibou. Aucune inquiétude. Au final, t’as gagné. T’avais raison, j’ai pas tenu. J’aurais tenu quand même plus de « quelques jours », mais j’ai flanché. J’suis un flan. Mais ne va pas croire que tu m’as manqué, hein. Je t’écris uniquement pour te dire que j’ai relevé tant bien que mal ton défi à la noix. Alors je viens réclamer mon prix.
Tu es tellement contradictoire. Un sadique assumé, qui aime à se jouer des filles, à voler leur innocence et leur naïveté. Mais derrière, tu t’inquiètes quand même en imaginant que cela puisse m’arriver. Je ne dirai rien de plus là-dessus, je te laisse un peu cogiter. Prouve-moi qu’il te reste un minimum de jugeote.
J’suis pas allée à la cérémonie de commémoration non plus. C’est peut-être insensible ou égoïste de ma part. J’connaissais personne parmi les victimes, ça ne m’a pas touchée personnellement. Et ça ne m’a pas plus traumatisée que ça. Je n’ai rien ressenti d’anormal en remontant dans le Poudlard express, à croire que je suis insensible… Disons que c’est loin derrière, ça fait un an, et j’ai eu le temps de travailler dessus, et d’avoir d’autres angoisses et d’autres soucis entre temps. Alors bon, ma rentrée a été plus ou moins normale. Je ne te retournerai pas la question, j’imagine que tu as certainement réussi à agrandir ton harem et que, de ce fait, tu as nourri un peu plus ta satisfaction et ton orgueil.
J’espère que tu auras compris que par mon silence, j’ai quand même tenté de te montrer mon désaccord envers ton refus de toute rencontre. Si tu as si peur que je fasse partie de ton harem, pourquoi tu ne viens pas vérifier toi-même ? Tes raisons sont complètement stupides. Tu me connais par cœur, tu sais bien que moi et la pitié ne faisons pas bon ménage. Ce n’est pas parce que je suis au courant de ton parcours de vie que mon regard serait empli d’empathie. Je pense même que je verrai d’abord le sadique en toi avant de regarder celui qui a souffert et qui souffre encore… C’est bien dommage qu’il n’y ait pas eu d’annonce d’un nouveau décès ces dernières semaines, peut-être que tu te serais inquiété sur mon silence, ahah.
Oui, j’y ai pensé. Je reste au château à chaque vacances, et cette année j’ai décidé de ne pas retourner à la maison durant l’été. J’ai une année entière pour trouver où aller durant ces deux mois interminables. D’ailleurs la nouvelle s’est si vite propagée que ma sœur est venue me trouver récemment pour me casser la tête. A croire que ça n’enchante pas ma mère de ne pas avoir sa petite cendrillon à la maison pour Noël, et encore moins pour une si longue période.
Tu dis que je suis naïve, mais c’est toi le roi des candides si tu penses réellement qu’un mec serait capable d’attendre si longtemps. Surtout quand on connait ton penchant pour le plaisir charnel… Bref, va falloir que t’acceptes l’idée que je finirai vieille fille avec pour compagnie ses quelques soixante six chats (sans poils, bien sûr).