Je transmets.

Étant donné que le poste que je convoitais s'est libéré, j'aimerais reposter ma candidature en version améliorée.      

Pseudo : Anthime P. Broadmoor
Maison : Gryffondor
Poste Souhaité : Attrapeur
Mise en Situation : Sujet 1

Un balais ? Non, jamais. Peur, qui glace le sang et tout ce qui peut être glacé dans un corps. Tu vas mourir ta vie et cette fois pour de bon. Tu n'as qu'envie de partir à courir (même si en fait tu ne peux pas, parce que ton coeur malade battrait trop vite pour vous deux), t'enfuir loin ou être dispensé de cours. Rester un jumeau maudit. Rester le type qui n'as aucun talent, qui est faible et malade. Tu n'as aucune envie d'être là, tu aimerais mieux être humilié publiquement que d'être en cours de vol. Rien que d'être là, debout, à attendre que le cours commence, ton coeur palpite douloureusement. Tu ne cesses de te répéter « Mais qu'est-ce que je fous là ? »  Tu envisages déjà ce qui t'arriveras. Deux choix possibles : tu tombes par mégarde ou ton coeur explose avec fracas comme s'il était lancé de la plus haute tours du château avant même que tu ne soit monté sur l'instrument de torture. Brisé en milles morceaux de biscuits chinois émiettés en une fine poudre. Ta fin, aujourd'hui, comme toujours, comme chaque jour. Chaque jour, les gens meurent un peu plus. Ils vieillissent, leurs corps se fanent, mais toi c'est pire, c'est plus brutal. Tu pourrais mourir à l'instant. Comme ça. Pouf. Plus d'Anthime. D'ailleurs tu as envie de le faire, tu voudrais le faire. Gryffondor hein ? Pourtant t'es plus qu'une poule mouillée, t'es une poule qui marine dans l'eau depuis ta naissance. T'es presque un volatile bouilli, mais tu n'as pas le choix. Après le « Hop » pour faire lever le balais, tous sont déjà montés dessus. Pas toi. Toi tu restes là comme un con, tremblant de peur comme une feuille violentée par le vent. Y'as ses petits imbéciles avec leurs serpents à la poitrine qui observent derrière une grille et qui se marre, ils se foutent de ta gueule, encore. Tu tentes de ne pas en tenir compte mais leur « Bébé Broadmoor à peur ! », en éclats de rires ne peuvent que t'être adressés. Tu respires un bon coup, puis tu enfourches ton balais. Tu voles au dessus du sol, doucement et tout vas bien. Tes pieds quittent le sol en un étrange mélange de peur et de liberté. Tu l'as fait. Tu à quitter sensiblement le sol. Tu es en danger, mais c'est la meilleure chose à laquelle tu a goûtée de ta vie. L'adrénaline coule dans tes veines et calme ton coeur. Il est glacé et ne te fais plus mal. Ce que tu vis est indéchiffrable et unique. Désormais, tu ne pourras plus t'en passer. Cette sensation de plénitude, d'être en contrôle, libre et fort, comme tu ne l'as jamais été. Tu retrouves ce lion endormis en toi. Il se réveille en toutes splendeur. Quelque chose à changé en toi à ce moment là. Lorsque tu es monté sur un balais pour la première fois, tu as réellement eut envie de vivre. Sans retenues, sans limites, sans peur. Pour la première fois de ta vie, tu n'étais plus un gamin fragile et ça te donnait l'impression d'avoir un avenir, peut-être, quelque part, autre qu'une mort certaine. Tu souris de plus en plus fort. Soudainement, ton balais ne t'écoute plus. Le rythme accéléré de plus en plus alors que tu prends en vitesse. Mais qu'est-ce qui se passe ? Tu n'as rien fait et la folie commence. Il vas n'importe où, ton balais est fou et tu entend des rires fuser de partout. Toi tu te serres à ton balais du mieux que tu peux. Tu tente de ne pas tomber. Tu tente de survivre. Même si tu te dis que ce n'est pas la pire mort du monde. Au moins, tu ne serais pas mort en fond d'une chaise. Tu mourrais en te sentant enfin vivant. Tu fermes les yeux, ça vas passer, ça va aller. Malgré tout, tu souris. Tu à l'air de t'amuser à faire du rodéo dans les airs, même si c'est dangereux pour toi. Tu sens ton sang se retourner parce que tu te retrouves la tête en bas, puis, tu pique du nez vers le sol. Arrêtes, arrêtes, arrêtes, ARRÊTES ! Un nuage de fumé. Tu es mort, ils le croient tous. Mais non. La poussière redescend et tu es sur tes deux pieds. Il n'y a plus de rires et les serpentards que tu avaient rencontrés dans le train ne sont plus derrière la clôture. Des cris, des félicitations, de la joie et une vedette est née. Anthime, le mec doué sur un balais. Tu es trop jeune, mais dès que l'âge t'es permis, on t'invite à intégrer l'équipe de Quidditch. Attrapeur. Parce que malgré la vitesse et les pirouettes, de ton balais, tu es indétrônable. Et surtout, tu n'as plus peur. Plus jamais. Ta tête enfleras un peu même, mais peut-être que malgré l'air dans lequel tu planes, tu finiras par garder les pieds sur terre.  

Je transmet

Pseudo : Aube de Blois
Maison : Poufsouffle
Poste Souhaité : Poursuiveur (3)
Mise en Situation : J'ai choisi la situation 1 même si Aube n'est plus en première année. C'est donc un flashback... Je n'ai pas pris le 2 parce que dans l'histoire d'Aube ça aurait également été un flashback et n'aurait pas changé grand chose. Je précise que le quidditch est la chose la plus importante de la vie de ma petite rouquine, toutes ses ambitions sont tournées vers le quidditch... J'espère donc que ce rp saura vous convaincre ! )

Flashback.
Je suis la première arrivée sur la pelouse, où a lieu le cours de vol. Notre premier cours de vol depuis notre arrivée à Poudlard. Mes mains et jambes tremblent, malgré moi et sans que je ne sache pourquoi. Enfin, ce n’est pas exactement vrai… Je sais très bien pourquoi je suis dans cet état. Et si je n’étais pas à la hauteur ? Et si je n’y arrivais pas ?  Tous mes espoirs, toutes mes ambitions reposent sur ce jour précis, tout repose sur le quidditch, et le quidditch n’est rien sans le vol sur balai. Ce jour est déterminant. Snitch, –même mon patronus porte le nom de l’une des balles- posée sur mon épaule, me murmure dans l’oreille : Tu peux le faire, tu le sais. Tu es faite pour ça. C’est pas pour rien que je suis aussi un oiseau, ne l’oublie pas. Lorsqu’elle est comme ça, je l’aime vraiment beaucoup mon colibri. D’ailleurs, je l’ai remarqué, elle se fait toujours oiseau lorsque je manque de confiance en moi et que j’ai besoin de ses sages encouragements pour me rebooster. J’espère qu’elle a raison.
Les autres élèves arrivent petit à petit, puis le professeur et ses balais. Je ferme les yeux et me souviens des conseils de papa. « Tu lèves ton bras tendu au dessus du balais et dis, sûre de toi, « Debout ! ». Ensuite tu l’enfourches et tu frappes du pied pour t’envoler. Ca va te surprendre au début, c’est normal. Regarde toujours devant toi, le plus possible du moins et reste agrippée. Tu seras la meilleure petite puce. » Un sourire nait sur mes lèvres… Papa…
Je n’ai jamais volé seule, mais nous le faisions souvent ensemble les dimanches après midi. Je sais donc ce que l’on ressent, mais pas encore tout à fait comment manier le manche à balai et n’ai pas encore la confiance nécessaire pour bien voler.
Un sifflet retentit. Il est l’heure d’essayer. J’inspire longuement, me concentre sur mon balai et  l’enfourche avec une détermination que je ne me connaissais pas. Avant d’avoir pu dire ouf, je m’envole déjà, le balai certes un peu tremblotant. Les cheveux dans le vent à cause, ou grâce, à la vitesse, je suis gagnée d’une euphorie qui se propage des pieds à la tête provoquant inexplicablement un fou-rire incontrôlable. Je ralentis pour finir par voler sur place, laissant à Snitch la possibilité de me rejoindre et elle se pose sur l’extrémité avant de l’engin. Je sens l’émotion monter en moi et bientôt mes yeux s’emplissent de larmes. Tu vois papa, je l’ai fait. J’espère que tu es fier de ta petite fille.

Pseudo : Electra Black
Maison : Serpentard
Poste Souhaité : Attrapeuse
Mise en Situation : Sujet 2: (Joueur simple): Vous venez d'être sélectionnés ! Racontez nous votre tout premier match, vos émotions et vos appréhensions face aux joueurs plus expérimentés.

La nervosité n’était pas une émotion dont Electra Black s’entichait. A vrai dire, son assurance et sa confiance en elle était bien trop grande –voire même exagéré- pour qu’elle s’inquiète de quoi que ce soit, et elle n’avait pas ne moindre doute sur le fait qu’elle remplirait correctement son nouveau poste d’attrapeuse de l’équipe des verts. La vipère avait l’expérience, pratiquant l’art du balais depuis son plus jeune âge avec sa famille, mais, elle aurait tout aussi bien pu être une parfaite débutante qu’elle aurait eu cette même certitude. La blonde croyait en ses capacités, tout bonnement. Lorsqu’elle avait envoyé une missive pour ses parents, ceux-ci s’étaient montrés particulièrement fière de leur fille ainée, ce qui la combla de joie, bien qu’elle ne le montra quasiment pas, elle était toujours ravie de les satisfaire, ayant toujours peur de grandir dans l’ombre de sa petite sœur et sa particularité bien rare qui en avait fait un peu, la vedette Black. Oh elle savait pourtant qu’Evelyne détestait son don, mais tout comme le reste de la famille, Electra s’était montré impressionné, et un peu jalouse de son talent, mais la vie est faite ainsi, et cela ne changea en rien l’affection qu’elles avaient l’une pour l’autre.

C’était donc sûre d’elle qu’Electra avait suivit son cousin et sa cousine jusqu’au vestiaire des verts, revêtant sa combinaison de quiddich. Le capitaine leur fit un speech et les encouragea, et ils se rendirent sur le terrain. La verte grimpa sur son balais, le plus rapide de sa génération –Papa Black n’avait pas lésiné sur les moyens lorsqu’il avait apprit sa nomination et avait également reversé une somme généreuse à l’équipe pour qu’ils aient eux aussi le meilleur équipement.- La blonde inspecta chacun de ses adversaires, plus particulièrement les batteurs, et l’attrapeur adverses, qui seraient ses principaux rivaux sur le terrain. Elle s’était déjà prit un cognard durant un de ses matchs avec ses frères, et elle était restée inconsciente une bonne semaine, aussi, souhaitait-elle le mieux possible évité de recommencer l’expérience. Le professeur de vol, qui comme toujours faisait également office d’arbitre, siffla le départ, et tous les balais partirent telles des fusées. Les différentes balles eurent été lâchés, et chaque joueur partie vers celle qu’il convoitait. La blonde fit plusieurs tours de terrains, tentant par moment de déstabiliser les batteurs ou les poursuiveurs en attendant le moindre signe du vif d’or. Mais celui-ci se fit discret durant trente bonnes minutes, jusqu’à ce qu’il étincelle dans un rayon de soleil, et là, cramponnant le manche de son balais, elle fonça. Seulement, l’attrapeur des serdaigle l’avait lui aussi repéré, aussi, un duel sauvage démarra. Coup d’épaule, de pieds, tout était bon pour tenter l’un et l’autre de faire tomber son adversaire de son balai. Ce fut Electra qui eut le dessus, réussissant à envoyer le bleu dans un tour où il glissa en chute libre, se faisant réquisitionner par un professeur qui stoppa sa chute à l’aide d’un sortilège, et alors qu’elle tendait le bras pour attraper la boule dorée elle entendit un sifflement et.

Plus rien.

Elle reprit connaissance à l’infirmerie, quelques heures après, apprenant la victoire des bleus, et qu’elle avait reçu un cognard de plein fouet « Mais il n’était pas si fort » avait renchérit l’un de ses camarade. Elle connu sa première deception, et digéra mal le fait de n’avoir pas réussi à attraper le vif d’or. Electra se rattrapa sur bien des matchs, mais celui-ci, son premier, restera celui qui l’a le plus marqué. Le gout de la défaite est quelque chose de vraiment amer qu’elle n’a pas du tout accepté.

Pseudo : Evelyne Black
Maison : Serpentard
Poste Souhaité : Gardien
Mise en Situation : Sujet 1 (Joueur simple): Vous êtes en première année et commencez enfin les cours de vol. Racontez-nous vos émotions et comment est née votre vocation.

Le premier cours de vol, attendu avec tant d’impatience. Depuis quelques étés déjà, la blonde voyait son cousin voler durant les vacances. Elle avait voulu faire pareil, mais sa mère craignait trop qu’elle ne se fasse mal comme sa fille n’avait pas de technique encore. Pourtant, l’urgence de monter sur un balai lui tordait l’estomac depuis trop longtemps déjà et la première année trépignait sur place lorsque son professeur de vol les entraina sur le terrain de Quidditch pour leur premier cours. Beaucoup d’élèves étaient perplexes et craintifs. Les sang-de-bourbe pour la plupart étaient convaincus de ne pas être faits pour voler, mais s’était stupide, les sorciers naviguaient sur un balai depuis des décennies déjà. Eux n’y connaissaient rien, évidemment, mais Evelyne savait tout ça. Alors elle se positionna au côté d’un balai, suivant les instructions de son enseignant à la lettre, posant son bras à la verticale, parallèle au balai. Sa main trembla légèrement et elle dut appuyer davantage ses pieds contre le sol pour ne pas trembler trop d’excitation. Son regard était déterminé, une flamme brûlait dans ses yeux, l’enivrant. Sebastian lui avait transmis sa passion pour le Quidditch et elle l’avait accompagné à quelques matchs professionnels durant l’été. La blonde aussi voulait voler, tourner autour des grands anneaux et empêcher les ballons de passer dans les trous. Bien qu’elle n’avait que de mince de connaissance de ce sport, car elle s’y intéressait tout juste, la verte et argent ne pouvait se retenir davantage de s’y essayer. Le bras toujours immobile, la main ouverte, raide, son cœur battait à tout rompre alors qu’elle sentait le vent frais de septembre souffler sur son visage. Puis sa voix résonna, forte, assurée. «HOP ! » Comme obéissant à son ordre, le balai se souleva d’un coup et vint se loger dans sa main, la déstabilisant légèrement sur le coup à cause du choc. Un grand sourire éclaira alors son visage, alors que sa tête se releva pour observer les autres. Peu d’élèves étaient parvenus à le faire, certains balais même étaient restés immobiles, d’autres s’agitaient un peu, mais refusaient de se soulever de plus que quelques centimètres. Quelques minutes s’écroulèrent ainsi avant que tout le monde n’ait réussi à faire voltiger leur balai jusque dans leur main. Puis le professeur s’exclama encore et la serpentard enfourcha son manche à balai. Ses mains moites se refermèrent doucement, glissant légèrement sur le bois. Elle resserra sa prise. Puis, elle tapa sur le sol de son pied avec force et le balai s’éleva de quelques centimètres du sol. Ses yeux s’agrandirent brusquement et elle retint sa respiration. Elle volait ! Bon, d’accord, ce n’était comparé à ses joueurs professionnels de Quidditch, mais il fallait bien commencer quelque part ! La blonde plana sur quelques mètres avant d’atterrir un peu plus loin. La première année y allait doucement, prudente, mais tout son corps était en effervescence. Elle savait dès lors qu’elle ferait tout, dans les prochaines années pour faire partie de l’équipe de Quidditch de sa maison, mais en attendant, elle se pratiquerait pour devenir meilleure. Repartant de plus belle, elle traversa quelques obstacles placés sur le terrain pour le cours, effectuant quelques virages, prenant plus d’assurance, plus de fluidité dans ses mouvements. Sa longue chevelure fouettait dans son dos contre le vent, alors qu’elle penchait naturellement son corps vers l’avant pour se donner une meilleure posture de vol. Elle trouva rapidement sa force à travers l’agilité et la précision, elle compassait son manque de force par la rapidité. Des qualités parfaites pour un Gardien de but et elle ne faisait que commencer à les développer.

Pseudo : Zephyr N. Lannister
Maison : Serpentard
Poste Souhaité : Gardien
Mise en Situation : Sujet 2

Enfin ! Je jouais mon premier vrai match ! Mon parcours vint chatouiller ma mémoire. Il m’avait fallut cinq ans pour porter cet uniforme. Ce moment avait le gout acidulé de la revanche. En partie parce que nous jouions face aux vainqueurs de l’année précédente, mais surtout parce qu’il marquait mon retour à la vie. Les deux derniers mois avaient été fastidieux, moralement. Cette moldue que j’avais mis en cloque… Que Merlin l’emporte ! Il était temps pour moi de prendre un nouveau départ. De choisir le chemin le long duquel je voulais marcher. Et pour commencer, j’allais me concentrer sur ma propre satisfaction. Je n’avais jamais eu l’audace de me présenter aux sélections de quidditch. Je n’étais pas foncièrement mauvais, mais je n’en avais tout simplement pas l’envie. Cette passion qui bouffait entièrement la vie de certains, ce n’était pas pour moi. Depuis gamin, j’aimais ce sport. Simplement. Père m’avait appris toutes les bases avant d’entrer à Poudlard. Aux vacances d’été, nous nous entrainions ensemble. Mais ce ne fut qu’après quelques cours à l’école que je pus m’envoler aussi haut… J’aimais me laisser griser par la vitesse. J’aimais les douces larmes au coin des yeux procurées par le vent, mon fidèle ami.  J’aimais qu’il ébouriffe mes cheveux et qu’il siffle sa triste chanson à mes oreilles. Et puis, j’aimais la hauteur, plus que tout. Sentir le vide sous mes pieds, ne tenir qu’à un fil ! Voir ce monde, si petit, et être là haut, au dessus de tout. Comme si tout était à porté de main. Omniscient. Puissant.

Le sifflet de début de match retentit. Et alors, tout le brouhaha extérieur m'envahit mais j'y fis face et peu à peu, il s'atténua dans mon esprit. Seul le jeu comptait ! Je mis de côté mon appréhension. Aucun voile de nervosité ne vint caresser mon visage. J'avais beau être nouveau dans l'équipe, je devais montrer que je méritais ma place. Oui ! Je la méritais ! Depuis la rentrée, mon changement de comportement n’était pas passé inaperçu. Mes notes avaient dégringolé, les conquêtes à la pelle et les poings balancés aussi… mais voler était devenu mon échappatoire. Mon moment à moi. S’il y avait bien une chose dans laquelle je m’étais investi, c’était le vol ! Alors quand avait sonné l’heure des essais, je n’avais pas hésité pas une seule seconde. Compétitif, ambitieux et gonflé de confiance.
Tout le monde me voyait déjà postuler pour le poste de batteur qui venait de se libérer. Mon impulsivité n’était pas si légendaire… Mais j’aimais être là où on ne m’attendait pas. Éviter toutes les merdes de la vie, je savais le faire, se les prendre en pleine tronche, je savais le faire ! Et bien c’était la même chose pour le quidditch ! Je m’exécutai. Je savais choper une balle en plein vol, jouer l’équilibriste sur mon balai pour venir l’attraper du bout des doigts, éviter les cognards… et être capable de me les prendre en pleine tronche aussi ! Mais si ça devait arriver, il est vrai que je n’hésiterais pas à emprunter une batte ou venir au contact direct de l’adversaire pour lui rendre la pareille. Ça ne plairait certainement pas au capitaine… Bon, il fallait bien se l'avouer, l'esprit d'équipe, c'était pas trop mon truc ! Une fois sur le terrain, j’avais peu de fair-play. Comme dans la vie, je ne me laissais pas marcher sur les pieds, d’autant plus sur un balai, car j’avais horreur de perdre.  Mais mon sens aigu de l’observation, et ma réactivité avait probablement charmé l’équipe pour me choisir à ce poste. Surtout qu’être gardien, c’était être à la fois dans et en hors de l’équipe. Cette position particulière me convenait très bien. J’aimais garder mon indépendance vis-à-vis du groupe. Rester dans mon coin et observer la situation depuis mes arceaux. J’avais plus de recul et d’objectivité sur l’ensemble, et je ne me gênais pas pour donner quelques judicieux conseils à mes coéquipiers. Le match continuait à se dérouler sous mes yeux attentifs. Les cognards volaient en tout sens, poursuivant certains joueurs. A croire que les batteurs avaient trouvé leurs boucs émissaires, aujourd’hui ! A ce moment même, deux balles noires entrèrent en collision juste devant mon nez. C’était moins une ! D’un signe de main, je remerciai le batteur de l’équipe qui m’avait évité un œil au beurre noir. Peu rapide en vol, mais très précis dans mes mouvements, j’arrêtai toutes les balles se présentant à moi. Une. Deux. Peu importe le score. Peu importe les adversaires. D'un geste à gauche. Je devais toutes les arrêter. D'un geste à droite. C’était une question de fierté. Un balai adverse frôla mon corps et faillit me déstabiliser, mais non, je ne bougerai pas. Hors de question ! A nouveau, le souaffle fonçait vers moi et à nouveau, je l’arrêterai. Il le fallait. Il le fallait. Il le fallait. Tenir jusqu’à ce que l’attrapeur fasse son boulot. Tenir… nouveau coup de sifflet ! Et alors, la masse verte se mit en mouvement. Et alors, un sourire vint se dessiner sur mon visage. Le premier depuis trop longtemps… Père serait fier ! Et je ne comptais pas laisser cette nouvelle sensation s'envoler de si tôt !

edit : Oh mince, je viens de voir la demande d'Evelyne pendant que j'écrivais

Je transmets ça ♥

Merci Sbe !

La liste des équipes a été Edité

Aube de Blois est donc prise en tant que Poursuiveuse des Poufsouffle

Electra Black est dorénavant l'attrapeuse de Serpentard, sa soeur Evelyne est la gardienne tandis que Zephyr Lannister passe Batteur.

Il reste une place de Poursuiveur chez les verts, le poursuiveur et le Gardien chez les Jaunes, l'attrapeur chez les rouges, et l'équipe des bleues est la moins complète ! N'hésitez pas à postuler

Pseudo : Jack Reed
Maison : Gryffondor
Poste Souhaité : Attrapeur
Mise en Situation :

Ça y est. On y est. Le terrain de Quidditch est saupoudré de neige en cette approche de Noël. J'étais dans mes éléments: la neige et le vol. J'étais si mal à l'aise au sol à cause de mon manque d'équilibre maladif... Mais dès que j'étais en hauteur, j'étais chez moi. Et je me sentais si libre de mes mouvements sur un balais! Mais voilà. C'était mon premier match de Quidditch. Le terrain était si grand et moi si petit. Je levai la tête, tremblant sous les cris des spectateurs remplissant les gradins. Je tournai mon regard vers les Gryffondor. Ma maison. Faites que je ne les déçoive pas. Pour une fois dans ma vie, j'aimerais que l'on soit fier de moi. Coup de sifflet. Mon cœur s'emballe alors que mon pied tape au sol et que je pars à toute vitesse sur mon balais. Qu'elle merveilleuse sensation que celle de voler. La liberté à son extrême. Si je vais si vite, ce n'est pas pour foncer sur le vif d'or. Je n'ai pas eu le temps de le repérer. Non, ma vitesse était certainement due au stress qui m'envahissait face à ces joueurs si expérimentés. Nous combattions les Serdaigle aujourd'hui, et je n'avais entendu que du bien de leur attrapeur..... !!!! J'évite un cognard en pleine vitesse.

Ouf, calme toi Jack. Je stoppe mon balais quelques instants pour repérer le fameux vif d'or, cette petite boule dorée si légère et si rapide. Ça y est! L'attrapeur de Serdaigle le poursuit déjà! Je frissonne et me lance à sa poursuite dans une vitesse que je ne me connaissais pas. Concentre-toi Jack. Je fonce, ne perdant pas la balle de vue. La course est serrée, et on ne prête plus attention à ce qui nous entoure. Il n'y a plus que le vif d'or. Ma vision est totalement floue autour de moi, due à la vitesse, mais le vif d'or lui restait net, comme si nous étions immobile l'un par rapport à l'autre, étant de vitesse égale. J'entends les scores se prononcer. Les hurlement de la foule deviennent flous. Serdaigle mène le jeu. Je suis plus déterminé que jamais. Il fallait que j'aide mon équipe à tout prix. Les flocons de neige caressent mes joues tandis que mon adversaire frissonne à vue d’œil. Je ne sais pas pourquoi je me sens si bien en hiver, ni pourquoi je ne craignais pas le froid autant que les autres. Était-ce un autre effet secondaire, suite à la potion qui ne sauva qu'à moitié ma mère? Pas le temps de penser à ça. Mais pour cette fois, ma "maladie" allait m'aider, car j'étais bien moins crispé par le froid que mon adversaire. On se lance des coups d'épaule, se bousculant, accélérant sans limite. Je ne saurais dire combien de temps cela dura, mais c'était à la fois très excitant et insupportable. Une bonne dose d'adrénaline... Quand enfin... Je me propulse en avant et attrape l'objet doré, me rattrapant de justesse à mon balais. J'entends le sifflement, l'annonce de la victoire de Gryffondor. La victoire... Grâce à... Moi? Je regarde l'objet entre mes mains sans en revenir, puis je le serre entre mes doigts gelés. Je me mets à rire de bon cœur tout en redescendant sur la terre ferme qui ne me manquait pas vraiment. Mon équipe me félicite, me couvre d'affection. Ils sont tous aussi excités que moi à l'idée de cette victoire. Je n'oublierai jamais cette sensation au fond de mon cœur.

Je transmet   

Pseudo : C. Sally Ashburry
Maison : poufsouffle
Poste Souhaité : poursuiveur 3
Mise en Situation :

Je stresse. Je suis toujours nerveuse avant de chevaucher mon balais c'est un peu le moment redoutable, on ne sait pas encore à quoi s'attendre. Mais une fois qu'on est en vole on oublie tout. Lorsque l'on pratique une passion je crois que c'est toujours comme cela. On se laisse guider par l'instant présent. On connait tous les règles, on sait tous jouer, on n'est pas mauvais, il n'y a pas de raisons que cela se passe mal. Mais j'angoisse toujours avant un match. Je suis sortie à plusieurs moment du terrain pour blessures. A mon premier match je me rappelle parfaite avoir été percutée par un cognard. Et je vous assure que c'est vraiment violent. Vraiment assommant. Je suis restée presque une semaine à l'infirmerie à boire des potions dégoûtantes. Un bras dans une écharpe, une côte cassée et des bleus et des égratignures un peu partout. Bon aussi grave ce n'est arrivé qu'une fois et c'est le prix à payer. J'adore le Quidditch. C'est le sport que je préfère, ce qui semble presque logique lorsque l'on est sorcière. J'adore les matchs nationaux. Je connais les tactiques des joueurs et honnêtement, je suis pour les Irlandais. Les Bulgares n'ont qu'à aller se rhabiller. Les cris de la foulent commencent à être plus important. Levé de rideaux. On enfourche nos balais et on s'élance dans le vide en virevoltant dans les airs. Enivrant. J'ai toujours adoré voler comme cela. On fait une légère parade puis tout le monde en place. Les cognards sont lâchés. Tandis que l'arbitre envoie le reste. Que le match commence...

J'attrape la première le Souafle, je suis du genre rapide et généralement c'est souvent moi qui m'en charge. C'est l'attaque. Je le passe à mes équipiers. Serdaigles en face de nous. On devrait bien s'en sortir. On les a battu à plusieurs reprises. En moins de cinq minutes on fait passer un souafle dans un des anneaux. 20 points. J'adore entendre la cloche. On part bien. On ne perd pas la cadence, je récupère la balle, je suis concentrée, une poursuiveuse de serdaigle me colle au train arrière, il faut que je m'en débarrasse, si j'envoie la balle on risque de la perdre. Je fais une petite feinte, je tourne au dernier moment avant les gradins, elle freine avant.. et hop je passe la balle. J'avance vers les buts et j'envoie magistralement dans l'anneau. La cloche retentit à nouveau. Serdaigle ne marqueront pas beaucoup ce jour là et on remportera ce match. L'attrapeur aura mis du temps mais il aura attrapé la vif d'or. Bien joué. Comme quoi on n'est pas trop mauvais !

Je transmet