Alexandre

Je vais bien, ne t'en fais pas. Je suis même au top de ma forme si tu veux tout savoir. J'ai pris du temps pour moi après ce qui s'est passé. Merci encore d'être venu passé me voir. Mais rassure-toi, je vais bien. Très bien.

J'espère que pour toi aussi tout se passe bien.

Oblamens ? Pour quelles raisons ? Tu as déjà étudié un peu la question ? Tenté de pratiquer ? Qu'as-tu fais exactement avec Quinn ?

Ne t'inquiète pas pour Persée, Shadow sait comment le charmer.

Nous pouvons commencer l'entraînement quand tu es disponible. J'imagine qu'on peut faire ça chez moi, j'ai une pièce vide alors autant l'utiliser. J'insonoriserais la pièce pour les voisins. Tiens-moi au courant.

Ne t'inquiète pas, tout va bien pour moi. Prends-soin de toi aussi,

Alexandre

Promis, je ferais attention. Je me rappellerais de ton adoable menace.

Eh bien... je suis partagée entre l'exaspération et l'envie de te secouer. Non pas, parce que je n'apprécie pas Quinn, au contraire, ni que je trouve que vous ne faites pas un beau couple (j'en suis sûre que c'est le cas), mais parce que...

Je t'avais dit de ne pas faire comme ton pote.
Tu m'avais promis.

Mais, félicitations quand même pour te relation. Je suis quand même contente que tu sois avec quelqu'un. Cependant, tu n'étais pas censé être fiancé ? Tes parents sont au courant ? Faites attention.

Mais en effet, je comprends mieux la réaction de Persée... Les patronus ne sont parfois pas très coopératifs. Et je comprends tes motivations. Elles sont parfaitement valables et justifiables au vu de la situation.

Fin juin me convient parfaitement. Les examens sont le plus important malgré tout ce qui se passe, tu as raison. Dis-moi quel jour tu souhaites venir chez moi, je m'arrangerais pour me libérer à ce moment-là.

Fais attention à toi.

Alexandre,

Je plaisantais, Alex.

L'amour a ses raisons que la raison ignore, comme on dit.

Fais quand même attention à toi et à Quinn. Ce genre de situation peuvent mener à des situations très graves... Mais je ne t'apprends rien.

Si ça peut te rassurer, Shadow est loin d'approuver certaines de mes relations. La seule différence c'est qu'elle peut partir quand elle veut. Elle dit d'ailleurs qu'elle a hâte de voir le petit chaton roux qui sortira du ventre de Quinn et qu'elle fera la garde autour de son berceau si jamais. Et elle ajoute une dernière chose, mais on va rester sur ces paroles dont elle me fustige du regard pour les avoir écrite (je vais faire en sorte qu'elle ne bouffe pas la lettre derrière mon dos, promis).

En effet, dommage que je ne sois plus là. Je t'aurais botté les fesses, mon grand. Je n'ai rien fais tu sais. C'est toi qui a passé ces examens et qui les a réussi, c'est tout à ton honneur. Tu feras pareil pour ceux qui vont arriver, je n'en doute pas.

Bien sûr que je le sais déjà.

Je t'embrasse,

Alexandre,
Et peu importe ce qui se passe, je ferais ce qu'il faut. Je fais toujours ce qu'il faut.

Quelle lettre ? Je ne vois pas de quoi tu parles.

Essaie de ne pas mourir, Queen,

Mes sincères salutations, Sir Queen.

J'ai eu vent de très malheureuse circonstances à votre égards, et en ai été touché. Aucun sorcier ne devrait se retrouver déraciné aussi violemment des siens, et chacun d'entre nous, à mon avis, mérite la charité de ses pairs en temps difficile. Si la solidarité du Sang vous fait aujourd'hui défaut, sachez que je me propose humblement de vous venir en aide, par notre enfance commune comme par égard pour Ms. Quinn Warren, ma biographe.

J'aimerais vous offrir de venir dîner à mon manoir seul à seul pour avoir un certain nombre de conversations. Je pense que vous avons à n'en point douter des choses à partager pour profiter l'un à l'autre. Je n'ai rien ici pour vous prouver mon amitié, mais sachez que je suis prêt à discuter avec vous pour vous apporter toute aide possible.

Sincèrement et respectueusement,

Adonis Abel McLeod.

PS : Souhaitez encore à Quinn une heureuse grossesse, et qu'elle se repose bien. Je suis certain qu'elle ressortira de l'expérience de la maternité grandie.