C'était un jour fatal, le jour où nous avons perdus. Un scandale ! Un match important, très important même, que nous avions perdus ! On s'en rappellera du vingt-neuf septembre, celui qui nous a fait classer dernier. Puis dans les vestiaires, cette odeur, ces regards, ceux de la puissante déception. Oliver n'en pouvait plus, il devait rassurer l'équipe ! Il n'avait pas dormi de la nuit et s'était forcé à garder son énergie pour maintenant. Dans la salle commune des Poufsouffles, le lendemain du match, quand toute l'équipe était au grand complet. Il prit place sur l'un des fauteuils, attendant l'attention de tout le monde.
« Bonsoir tout le monde. Hier nous avions perdu un match, qui nous classe, malheureusement, en dernière place pour la coupe. Mais je tiens à vous dire quelque chose et ce quelque chose concerne tous les sorciers ici présent. J'avoue, l'équipe adverse était forte, plus forte que nous mais, on leur à montrer le meilleur de nous et je tiens à tous vous féliciter! Car on a bien jouer, on s'est amélioré, on a tous fait des progrès. Puis la saison continue non ? On va se rattraper, on peut y arriver ! Il nous reste neuf mois et un truc encore plus fatal ce serait de se décourager de se montrer faible. »
Il les regarda tous, un par un. Que leur dire d'autre ? Oliver n'était pas le genre de garçon qui réagissait mal, face à ce genre de solution. M'enfin. Il a dit tout ce qu'il avait à dire. Maintenant, à eux de finir le travail, en se disant qu'aux prochains matchs, on remonte.
« Voilà, c'était tout ce que j'avais à dire. Pour information, prochain entrainement ce jeudi. On fera des tirs aux buts, on libérera un cognard et tout le bazar nécessaire. Bonne nuit sinon. »

Un balais ? Peur. Qui glace le sang et tout ce qui peut être glacé dans un corps. Tu vas mourir ta vie. Deux choix possible. Tu tombe par mégarde ou ton coeur pète avant même que tu ne soit monté sur l'instrument. Brisé en milles morceaux de biscuits chinois. Ta fin, aujourd'hui, comme toujours, comme chaque jours. Tu n'as pas le choix. Après le « Hop » habituel, tous sont déjà montés sur leurs balais. Toi tu restes là comme un con, tremblant de peur. Y'as ses petits imbéciles avec leurs serpents à la poitrine qui observe derrière une grille et qui se marre. Tu tente de ne pas en tenir compte mais leur « Bébé Broadmoor à peur ! » En rigolades ne peut que t'être adressé. Tu respire un bon coup, puis tu enfourche ton balais. Tu vole au dessus du sol, doucement et tout vas bien. Tu finis par sourire, par aimer ça et te dire que c'est pas si pire. C'est toi qui contrôle tout et c'est parfait comme ça. Soudainement, ça change. Le rythme de ton balais accéléré de plus en plus. Mais qu'est-ce qui se passe ? Tu n'as rien fait et là la folie commence. Il vas n'importe où, ton balais est fou et tu entend des rires éclatés de partout. Toi tu te serres à ton balais du mieux que tu peux. Tu tente de ne pas tomber. Tu tente de survivre. Tu fermes les yeux, ça vas passer, ça va aller. Tu sens ton sang retourner parce que tu vas la tête en bas, puis, tu pique du nez vers le sol. Arrêtes, arrêtes, arrêtes, ARRÊTES ! Un nuage de fumé. Tu es mort, ils le croient tous. Mais non. La poussière redescend et tu es sur tes deux pieds. Il n'y a plus de rires et les serpentards du train ne sont plus derrière la clôture. Des cris, des félicitations, de la joie et une vedette est née. Tu es trop jeune, mais dès que l'âge t'es permis, on t'invite à intégrer l'équipe de Quidditch. Attrapeur. Parce que malgré la vitesse et les pirouettes, de ton balais, tu es indétrônable. Et surtout, tu n'as plus peur. Plus jamais. Sauf de tes groupies.  

Voilà, j’y suis, mon premier match de quidditch. Les mains crispées autour de mon balai, j’observe la foule qui nous acclame déjà alors que nous ne sommes même pas entrés sur le terrain. Mon cœur bat comme le tambour qui annonce que la fin est proche. La première équipe est annoncée, elle rentre sur le terrain et je peux voir dans leurs yeux qu’ils sont très confiants. Alors, c’est au tour des Poufsouffles de rentrer. Nous. Je monte sur mon balai et me cramponne à la batte que j’ai reçue. Je suis très musclé et c’est principalement pour cela que l’on m’a demandé de devenir batteur. Nous nous plaçons au centre du terrain et attendons que l’arbitre lance le match. Alors, je sens que le stress remonte en moi et je suis paralysé. J’ai peur que je ne sois pas aussi fort que le reste de l’équipe et que si on perd, ils m’en veillent au point de me renvoyer. Lorsque le coup de sifflet résonne, je réagis juste à temps pour m’élancer dans les airs. Au début, les cognards s’attaquent surtout à l’équipe adverse et l’autre batteur de notre équipe qui est plus expérimenté s’occupe de protéger les autres. C’est alors que l’un d’eux arrive droit sur moi. Je prépare ma batte comme si je faisais du baseball. Au moment où le cognard fut assez prêt, je donnai un grand coup dedans et l’envoyai tout droit sur un poursuiveur de l’équipe adverse, qui lâcha le souaffle et le laissa aux membres de mon équipe. Nous marquâmes alors dix points de plus et mon stress disparut totalement pour laisser place à l’engouement. Tout le long du match, je continuai sur ma lancée, à cogner dès que je le pouvais.
Puis alors que le matche se finissait, je fus tellement surpris d’avoir réussi à éviter tant de cognards à mon équipe que je ne me souvins même pas de qui avait gagné. Mais, je peux affirmer que ce premier match sera le plus beau souvenir et le plus beau moment que je n’oublierais jamais.

« Ce n'est pas pour rien qu'on t'appelle Win à ce que je vois ! »
« Merci »

Je retente ma chance, qui sait

Pseudo : Lysander McLeod
Maison : Gryffondor
Poste Souhaité : Batteur
Mise en Situation : Sujet 1

« Debout ! »

Le balai qui s'éleva à sa main sonna comme une victoire. Un sourire immense, le sourire d'un enfant simplement heureux, fendit le visage de Lysander. Il trépigna un instant, s'apercevant qu'il était le premier à avoir son balais en main. Hm. Mais que faisait donc tous les autres pour mettre autant de temps à prendre leur balai ? Il en voyait bien deux trois qui galéraient comme pas possible, un qui s'était pris le balais entre les deux jambes, une bonne majorité dont le balais ne bougeait pas d'un pouce. Mais lui, en un mot, avait réussi ce que d'autres avaient énormément de mal à faire. Son petit égo de gamin pourri gâté gonfla d'un seul coup, et il sauta d'un pied sur l'autre, attendant impatiemment que tous ses amis réussissent enfin (et enfin était le mot important de la phrase) à attraper leur balais. Il

Lorsqu'enfin, tous étaient passés à califourchon sur le manche, madame Bibine leur fit un petit speech, inintéressant aux yeux de la plupart, indispensables pour certain, mais en ce qui concerne Lysander, il n'écouta pas un traître mot des paroles de son professeur. Vraiment, on lui aurait demandé ce qu'elle avait dit, il aurait été complètement incapable de répondre. Pas que ça ne l'intéressait pas ... plus qu'il était beaucoup trop impatient de prendre son premier cours de vol ! Léandre lui avait dit que c'était des sensations absolument incroyable, il lui avait tout décrit au mieux. Le jeune gryffondor avait écouté chacun des mots de son récit avec une attention incroyable, et c'est peut-être jamais la seule histoire qu'il avait entendu d'un bout à l'autre. Mais les temps où Léandre voulait lui apprendre à voler étaient depuis longtemps passés, et Lysander avait parfois du mal à comprendre pourquoi leur relation avaient changé. Il se doutait que c'était à cause de son caractère et de sa maison, mais que voulez vous, il avait énormément de mal à s'y faire. Ainsi il regardait la professeur du cours de vol qui parlait parlait et parlait encore sans s'arrêter, débitant un flot un de parole assez impressionnant et beaucoup trop indigeste aux yeux du jeune gryffondor. Elle disait tout ce qu'il devait savoir avant de commencer à voler, car bien que les frères de Lysander aient déjà fait quelques petites courses de vol devant lui, bien que Léandre ait été attrapeur il y a quelques années chez les serpentard, jamais Lysander n'était monté sur un balais. Jamais il n'avait volé, sa mère étant trop inquiète à l'idée de le voir faire les mêmes expérience que ses frères. Quatre s'étaient cassés des jambes en balais, et tous étaient tombés chacun des centaines de fois, alors on pouvait comprendre le point de vue de Ludvina McLeod. Mais que voulez vous, Lysander allait voler pour la première voir ! Et son naturel impatient reprenait le dessus, écouter les explications inutiles d'une prof, voila bien ce qui l'énervait. Ainsi, lorsque celle ci leur donna le signal de départ, il fut le premier à enfourcher son balais. Et puis, sans vraiment comprendre comment, son balais quitta le sol. 

Et il démarra en trompe dans un cri de joie. 

« Wouhouuuuuuu !! »

Il n'avait pas saisi pourquoi il avait démarrer en trombe, à cet instant, un être humain normal se serait maudit de ne pas avoir pris le temps d'écouter plus longtemps les conseils du professeur de vol. Lui non, pas un seul isntant il ne regretta. Il ne comprenait pas pourquoi il allait si vite. Et il se dit qu'il avait vraiment bien fait de rien écouter, car sinon, il aurait su comment ralentir, il l'aurait fait, et il n'aurait jamais eu ces sensations géniales. Car il continua a filer à travers le ciel, sans rien contrôler, mais sentant seulement le vent dans ses cheveux et l'air qui lui foutait constamment le visage. Il poussa un nouveau cri de joie, lâchant ses mains du manche à balais se redressant, sa cape de sorcier claquant au vent. Il ferma les yeux et sentit la vitesse s'accumuler, comme si il ne faisait plus qu'un avec son balais. Il sentit un sentiment d'adrénaline indescriptible l'envahir, le submerger totalement, son coeur battant de plus en plus fort, à toute allure. Il n'avait pas peur. Il aurait du, il ne contrôlait rien, il en pouvait pas s'arrêter, il ne comprenait même pas, ça le surmontait. Mais il adorait ça, d'une telle manière ! Il se fichait de ce qu'il pouvait se passer, il ne voulait qu'une chose, continuer de voler ainsi ! C'était magique ! C'était donc ça que lui racontait ses frère, Andrés lui avait dit à quel point c'était quelque chose d'inimaginable, il ne s'en rendait pas compte. A l'époque. Là, maintenant, du haut de ses onze ans, il avait l'impression d'être en état de grâce. Le buste redressé, face au vent, comme si il allait lui même s'envoler. Oui. Il s'envolait, c'est ça, il volait !

Après, il ne se souvient plus de grand chose. On lui a dit qu'il avait percuté un arbre et qu'heureusement, il ne volait pas trop haut, du moins pas assez pour se briser tous les os au sol. Il se rappelait simplement s'être réveillé à l'infirmerie, s'être redressé d'un coup et avoir ouvert des grands yeux. Puis il avait regardé l'infirmière, des étoiles dans les yeux avant de lui dire : 

« C'était trop démennnnnnnnt !! Quand est-ce que j'y retourne ? »

I put my faith in something unknown. I'm living on such sweet nothing, but I'm trying to hope with nothing to hold. ○ « Eh, vous avez vu ? La Cheshire a une vieille Comète 21 ! Vous vous rendez compte ? Ce modèle doit dater du temps de nos arrière-grands-parents ! »  Des rires se firent entendre, et la jeune Michaela leva ses grands yeux bleus au ciel, tentant d’ignorer les moqueries de ses camarades. Elle ne voyait pas le mal d’avoir un vieux balai légèrement abimé, après tout. A cette époque-là, elle ne s’était pas encore rendue compte que ses parents ne faisaient pas attention à elle, que ses parents lui avaient acheté quelque chose d’occasion alors que sa grande sœur avait hérité du tout dernier modèle mis en vente. Après tout, Michaela était pure. Michaela n’avait qu’onze ans, un âge encore innocent et candide, où tous les rêves semblaient encore avoir un sens. Michaela croyait encore aux contes de fées, pensait encore que sa famille l’aimait autant qu’elle pouvait bien l’aimer. Elle ne s’était pas rendue compte que, quelque part, elle n’était que la jeune fille oubliée. Que la jeune fille qui n’avait pas d’importance, qui n’aurait jamais dû être là.
L’excitation coulant dans ses veines et étincelant son regard, Michaela s’avança d’un pas déterminé dans le parc, emboitant le pas d’autres élèves de première année. Cet instant, elle l’avait attendu toute sa vie. Ses parents ne l’avaient jamais autorisé à monter sur un balai durant son enfance ; et, comme tout gamin sorcier, elle avait rêvé à la sensation que pouvait procurer le fait de flotter dans les airs. Songeuse, elle observa le ciel, et s’arrêta avec ses camarades dans un même mouvement.
Première année à Poudlard. Premier cours de vol de toute sa vie. Son cœur battait à tout rompre, venant obscurcir son esprit par ses pulsation saccadées. Elle avait du mal à patienter, du mal à tenir en place. Son pied droit tapait le sol en rythme avec ses pulsations cardiaques, et une montée d’adrénaline prit possession d’elle lorsque la professeure arriva sur la piste de vol. Elle peina à se concentrer suffisamment pour entendre sa courte présentation et les quelques recommandations qu’elle avait à faire ; cependant, cela ne l’empêcha pas de faire partie des premiers à être prêts pour les premiers essais. Elle avait du mal à se contrôler, à ne pas tout de suite enfourcher son balai pour s’élancer dans les airs avec assurance. Elle ne tenait plus en place. Elle avait toute cette énergie qui ne demandait qu’à être exploitée.
Les joues rosies par m’excitation et l’impatience, Michaela tendit le bras au-dessus de son vieux balai, et poussa un soupir. Que fallait-il faire, déjà ? Les recommandations lui avait échappé, tant elle s’était imaginé dans les airs sans faire attention à ce que la professeure pouvait bien dire. Elle jeta un coup d’œil à ses voisins, et poussa un petit soupir. Confiante, elle tendit son bras au-dessus de sa Comète 21, et pria intérieurement.
« Debout ! » lança-t-elle de sa voix douce et claire, sans que le balai ne réagisse. Les élèves autour d’elle semblaient déjà se décourager, mais prise d’une rage de vaincre, Michaela recommença, encore et encore. Et ce fût à sa troisième tentative que sa Comète vint se loger dans sa main, et la professeure lui adressa un sourire. Elle l’avait senti. Elle avait senti cette connexion avec son balai, et ce sentiment de ne faire plus qu’un envahissait son bras. Elle attendit après les autres, puis finit par enfourcher la Comète en même temps que les autres. Son cœur battait si vite qu’elle ne réussissait plus à compter ses pulsations. Elle avait hâte. Si hâte. Au coup de sifflet, elle donna un petit coup de pied à terre pour se soulever dans les airs, et le vent vint fouetter son visage.
Elle n’avait jamais ressenti une pareille chose.
L’air caressait doucement sa peau. Son corps semblait aussi léger qu’une plume, alors que les exercices demandés par la professeure se faisaient de plus en plus compliqués. Michaela n’était pas infaillible. Michaela fit des erreurs idiotes, faillit tomber à plusieurs reprises. Son balai sembla, quelques instants, incontrôlable ; rien ne fut aisé à entreprendre. Cependant, elle se défoulait. Cependant, en virevoltant autour du terrain de vol, Michaela avait l’impression d’être libre, libre comme un oiseau. Elle s’était détaché de la Terre, après tout. Elle pouvait aller jusqu’à la Lune, s’enfuir loin, se détacher de cette réalité oppressante.
Lorsqu’elle mit un pied à terre, sa seule envie fût de recommencer. Encore et encore. Recommencer à devenir un oiseau, recommencer à s’enfuir dans ces instants paisibles où la Terre n’était plus qu’une poussière en dessous de nous.
Depuis ce jour-là, Michaela trouva dans le vol un véritable échappatoire, une solution contre cette énergie qui venait ronger sa vie. Avec ses cousins, elle apprit à jouer au Quidditch ; cela ne fût pas aisé, mais son tempérament et ses tendances téméraires firent qu’à chaque fois, elle vouait corps et âme au jeu, se perdant dans les règles et les actions risquées. Michaela n’avait pas peur. Michaela n’avait jamais eu peur. Et, le pire dans tout cela, était qu'elle adorait cela comme au premier jour.