| Maya ~ You're beautiful like diamond in the sky !par Invité, Mer 24 Déc - 1:14 ( #) | Maya Whilhelmina Harker FEAT. Abigail Breslin Née Moldue 12 ans célibataire hétérosexuelle 2e année cursus primaire Fennec Fox & Léopard des Neiges tendances pro-ordre crédit tumblr | |
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] À propos Nom: Harker, comme dans Dracula Prénom: Willhelmina, Maya, avec son nom elle a quelque doute que ce soit réellement les siens, mais elle n'a jamais réellement su d'où elle venait Âge et Date de Naissance: 12 ans, 21 janvier 1969 Nature du sang: née moldue Situation familiale: orpheline / ne sais rien de plus à ce sujet Patronus: Fennec et Léopard des neiges Miroir du Rised: elle se voit en compagnie de parents aimants, qui la tiennent serrée dans leur bras, avec peut être des frères et soeurs, et débarrassée de sa maladie -ce qui est représentée par des ballerines de danseuse à ses pieds Epouvantard: le vide, pas simplement parce qu'elle a le vertige ou peur de tomber, mais parce qu'elle sait que tomber, qu'elle que soit la hauteur pouvait signifier la mort pour elle. Composition de la baguette magique: 25 cm, droite, noueuse, coeur de plume de Phoenix et bois de mélèze Etudes Suivies: 2e année du cursus primaireAnimal de compagnie: Un hiboux qu'elle a appelé World. | Caractère Maya a toujours grandi dans des orphelinats et dans des familles adoptantes. Elle ne s'est jamais installée nulle part définitivement. Bien sûr, elle s'est faite quelques amis parmi les autres orphelins, mais ça n'a jamais pu durer. Elle est d'une nature fragile physiquement. Elle se blesse facilement, se brisant le os avec une facilité inquiétante. Personne n'a jamais réussi à diagnostiquer sa maladie, mais elle a la maladie des os de verre. C'est ainsi qu'elle est passée d'un endroit à un autre en fonction de ses blessures, après de nombreuses suspicions de violence envers enfant.
Elle est donc d'une nature très réservée, n'arrivant pas à se lier très longtemps aux personnes avec elle vit, que ce soit des parents adoptifs ou des camarades d'orphelinat. Elle change tellement souvent que l'espoir d'avoir une famille réelle et présente c'est à présent envolé. Elle reste donc emmurée volontairement derrière un mur. Mur déjà construit contre certains orphelins qui voyaient en elle une proie facile ou juste un bouc émissaire. Elle n'est pas très grande, ni très costaude, ce qui la rend facile à être attaquée.
Elle a appris à être invisible, à se fermer aux autres à la fois pour être tranquille et pour ne pas souffrir. Elle ne sait plus ce qui pourra la sauver, mais malgré tout, tout espoir n'a pas disparu de son esprit. Elle reste rêveuse et aimerait parfois ne pas être aussi seule face à son avenir. Elle a très peur de son avenir, même si elle sait plutôt bien qu'elle n'en a que très peu. Elle a appris à être prudente à ne pas tenter le diable avec sa faiblesse, mais elle sait qu'un jour tout ne sera pas fait pour qu'elle ne soit pas blessée gravement ou mortellement. Elle voudrait être forte, être capable de faire face à son destin et à ses émotions. Elle voudrait pouvoir s'appuyer sur des amis et une famille.
Elle a aussi découvert qu'elle était capable de faire des choses étranges, que certains appelleraient sorcellerie. Elle provoque des accidents et des événements étranges. Pourtant elle n'agit pas pour que cela arrive. Elle se retrouve juste dans un état émotionnel tel qu'elle voudra que tout explose autour d'elle et que plus rien ne lui pose de problème.
Malgré tout, elle reste très curieuse envers tout ce qui l'entoure. Elle aimerait faire le tour du monde, découvrir tout ce qu'il y a à découvrir. Elle travaille assidûment à l'école, sachant que ce sera sa seule opportunité de s'échapper. Elle va à la bibliothèque ouverte à tous pour lire des livres de accessibles à son âge et n'a pas réellement de genre préféré. Elle évite cependant les histoires qui finissent toutes bien avec des ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant. Elle n'a plus cet espoir pour elle.
Quand elle a découvert la magie, elle en a été émerveillée, pas le moins du monde effrayée. Elle avait enfin des réponses à toutes ses questions et des solutions à certains de ses problèmes. Bon elle n'avait pas encore trouvé comment soigner sa fragilité ou s'éloigner vraiment de son patronus, mais ça serait plus facile. Et puis elle arrêterait de provoquer des accidents autour d'elle. Le sorcier qui était venu la voir avait été très clair à ce sujet, pas de magie en dehors de Poudlard avant sa majorité. Elle l'avait bien compris et avait l'intention d'essayer de s'y tenir. Essayer parce que dès qu'elle avait acheté ses livres, d'occasion, ainsi que toutes ses affaires de magie, notamment sa très belle baguette, qu'elle ne pouvait s'empêcher de caresser même au beau milieu de la nuit et faire jaillir quelques étincelles pour se rappeler que tout ça n'était pas qu'un rêve, elle s'était plongée dans la lecture de tout ce qui concernait la magie. Elle avait utilisé les quelques mornilles qui lui restait de ses achats pour s'abonner au journal sorcier qu'elle planquait sous son lit. Elle dévorait tout ce qui concernait le monde sorcier, les autres espèces animales cachées aux yeux des moldus, les vampires et les loups garou... Ces derniers lui faisaient un peu peur, elle ne se sentait pas très à l'aise avec ce genre de chose.
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Patronus Un sombre soir d'hiver, alors que Noël battait son plein à l'Oprhelinat, Maya aperçut quelque chose dehors. Pourtant, il y avait bien longtemps que les enfant abandonné ne croyaient plus au père Noël, mais pourtant, elle ne put s'empêcher d'aller voir. C'est avec précaution qu'elle se faufila dehors essayant de retrouver cette forme particulière, mais rien. Elle aurait pu tenter de l'oublier, surtout avec tout ce qu'il y avait d'autre qui lui tombait dessus comme bizarreries en ce moment, mais pourtant, elle vécut plusieurs jours avec l'impression d'être suivie, de voir des formes étranges ou de la brume. Les adultes disaient que la brume était normale en hivers et que pour le reste, elle ne faisait qu'inviter comme d'habitude et de la prévenir qu'il valait mieux qu'elle se tienne tranquille. Pourtant père Noël ou pas, c'est à cette époque qu'elle fut une nouvelle fois adoptée. Elle avait un bon tempérament et une bonne bouille, même si ses bizarreries et sa distance avaient fait fuir les précédents parents adoptifs. Pourtant cette fois, elle put aller se coucher dans une vraie maison. Elle aurait presque pu penser qu'elle s'était trompée au sujet du père Noël et qu'enfin il l'avait peut être à la bonne, enfin lui ou dieu, elle s'en fichait un peu. Pourtant un soir, alors qu'elle allait se coucher, elle se rendit compte d'une présence dans sa chambre. Une présence bien physique et réelle cette fois. Un grand félin entièrement blanc, même si couvert de tâches noires se tenait devant elle. Il la faisait deux fois en longueur et sa taille en hauteur. Pourtant, elle n'eut pas peur, même si elle n'osait s'approcher de lui. Les babines de l'animal se retroussèrent sur ses crocs et s'il avait voulu il aurait pu la croquer entière. Mais pourtant, ce ne fut pas le cas, ce retroussement s'apparentant à un sourire plutôt moqueur. Et alors qu'elle se demandait encore comment réagir, il lui sauta dessus, avec une grande douceur et une grande précaution. Elle ne fut pas blessée, mais atterri juste sur le lit, avec une immense peluche entre ses bras. Elle éclata alors de rire. Un rire cristallin, heureux, de bonheur pur et de joie. Il laissait transparaître des émotions que peu avaient pu entendre de sa bouche ou voir dans ses yeux depuis des années, malgré son jeune âge. Pourtant ce fut de courte durée. Elle eut à peine le temps d'apprendre son nom, de découvrir qu'ils se parlaient par la pensée et d'apprendre ce qu'il était que ses parents, alertés par les bruits suspects avaient ouverts la porte et pris de panique, avaient emporté la petite fillette dans leur bras pour la mettre en sécurité, enfermant le tigre dans la chambrée. Maya se débattit de toutes ses forces, cherchant à échapper aux bras puissants qui la retenaient. Elle fut enfermée dans la cuisine, les parents pensant qu'elle avait un peu perdu la tête, tandis qu'ils prévenaient les flics. Le patronus, puisqu'il s'agissait de son nom fut abattu, puisqu'il fut impossible aux forces de l'ordre de calmer l'animal et de l'emmener hors de la chambre. Maya tomba alors au sol, abattue, dans un état léthargique tandis qu'elle avait l'impression que son âme était morcelée par la mort de son ami.
La suite de leur relation ne fut pas des plus faciles. Elle parvint à le cacher quelques temps, lui n'ayant pas besoin de nourriture, d'être sorti... Cependant même en retournant à l'orphelinat, elle ne pouvait pas le garder avec elle. Même en faisant le mur, même en le plaquant sous son lit... Rien n'y faisait, surtout pour aller à l'école. Ils se retrouvaient séparés, souvent de force et avec beaucoup de pleurs et de douleur. Lui essayait de la défendre, mais savait que la douleur serait encore pire si on le tuait comme le premier jour.
Mais un jour, il se transforma. Elle n'en prit pas conscience de suite, s'apprêtant à chasser ce drôle de chien au loin quand elle le sentit dans son esprit, son patronus ! Elle n'avait pas tellement compris ce qu'il était, lui même ne sachant pas grand chose de plus, sachant seulement qu'il était un patronus, une partie d'elle, de son âme. Elle se disait que cela lui promettait peut être un avenir plus grandiose que sa vie à l'orphelinat, mais elle n'avait pas beaucoup d'espoir. Alors quand elle vit ce petit renard, l'espoir lui revint. *Fennec* Fit-il en feulant, la corrigeant sur son espèce. C'est ainsi qu'elle put le faire admettre à l'orphelinat, comme un chien d'une race bizarre dont elle s'occuperait elle-même. Ils essayèrent bien de les séparer, mais ce fut bien vite compris qu'ils étaient inséparables et que le "chien" avait un effet bénéfique sur la petite.
A partir de là, ce fut bien plus facile, mais nos deux compagnons n'étaient pas au bout de leur surprises...
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Pseudo et âge: Arya, 23 ans ϟ Où as-tu trouvé le forum? Je ne sais pas... je crois bien qu'il me prend une bonne partie de mes onglets, surtout depuis la maintenance ^^ ϟ Personnage: Totalement inventée ! ϟ As-tu un autre compte sur BP? Oui ϟ Présence: Aussi souvent que possible ϟ Une remarque? Je vous naime |
Histoire Happiness can be found even in the darkest of times [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]2 Janvier 1978, 1er contact... (petit clin d'oeil aux fadas de la cb qui se reconnaîtrons... et s'ils se reconnaissent pas, voici une liste non exhaustive, parce que je me rappelle pas de tout le monde : Ran, Caïn, Dydy, Rosh, Orphé, Ryan, Seb... ou compte associés, faut que je retrouve mes fiches pour ma fiche parce que j'ai une mémoire de poisson rouche ) Je la déteste... Pourquoi faut-il qu'elle me demande d'écrire un journal. Elle est nulle. Elle ne me croit pas. De toute manière, personne ne me croit. Tout le monde dit que je suis une menteuse, une démon cachée sous un corps d'ange. Pourtant j'essaye d'être celle qu'ils veulent que je sois. Mais personne ne donne jamais les clés pour l'être, quand on essaye de faire les choses bien, ils ne disent rien, mais par contre on paye les erreurs très durement. Pourquoi faut-il que personne ne me comprenne ? Ils m'ont envoyé voir une psy, disant que ça m'aiderait à aller mieux. Je crois surtout qu'ils ne voulaient pas encore se dire que j'étais un cas désespéré. Elle était gentille, au premier abord. Mais elle non plus me croyait pas. Elle disait qu'elle voulait m'aider, mais elle n'a réussi à rien faire d'autre qu'à me traiter d' "imagination débordante". Bon d'accord, il y a certains trucs dont je ne suis pas sure... mais pour le reste, je ne mens pas ! Enfin, elle m'a demandé de tenir un journal, pour coucher sur papier toutes ces idées. Elle disait que ça m'aiderait à me les enlever de la tête et à faire en sorte que j'aille mieux. Mais personne ne comprend que je vais bien ! Enfin, elle m'a dit que si je ne savais pas par quoi commencer, il fallait que je commence par le commencement. Donc, commençons... Je m'appelle Maya Wilhelmina Harker. Je suis orpheline depuis mes plus jeunes années. J'ai même des doutes que je n'ai pas été abandonnée à la naissance par mes parents ou pour une autre raison, mais on m'a dit que mes parents étaient morts dans un incendie. Je ne les crois pas trop, mon deuxième prénom et mon nom sont un peu gros pour y croire, mais passons. Je suis née le 21 janvier 1969. Et c'est à peu près tout ce que je sais de moi. Je n'ai aucun souvenir de mes parents et je n'ai apparemment aucune autre famille connue ou alors ils n'ont jamais voulu s'encombrer d'une petite fille comme moi. Depuis aussi loin que je me souviens, je suis passée de foyer en famille d'accueil en orphelinat. Je n'ai pas beaucoup d'amis, ne restant jamais bien longtemps à une endroit bien précis. Car oui, je suis d'une grande fragilité. Mes os se brisent très très facilement. J'aurais aimé faire de la danse, mais je n'ai jamais pu... J'ai vite compris que la moindre chose pouvait faire qu'un os, au hasard dans mon corps, se brise. Pour beaucoup des autorités, la limite, dans mon cas, entre maltraitance et fragilité est mince. Mais on ne m'a jamais écoutée. C'est d'ailleurs pour ça que beaucoup pensent que je suis une menteuse. Je l'ai répété plein de fois que personne ne me cassait les os volontairement. A part certains idiots parmi les orphelins et eux, je ne me privais pas de les dénoncer. Mais les adultes, jamais. Je crois d'ailleurs avoir été parmi les plus chanceuses. J'ai entendu beaucoup de paroles d'autres enfants comme quoi ils étaient battus ou pire encore par les familles d'accueil. J'espère ne jamais tomber sur l'une d'elle. Mais je n'ai jamais été maltraitée. Pourtant, il suffit qu'on tire un peu trop fort sur ma main, qu'on me bouscule ou que je tombe pour me casser quelque chose. J'ai d'ailleurs vite appris à éviter les foules, les endroits dangereux et les sports, malgré les tentatives incessantes pour que j'en fasse. Ils ont vite compris que ce n'était pas par flemmardise. Enfin, j'en ai marre de me battre à ce sujet, un jour, ce sera la fois de trop ! Que dire d'autre... Ça résume assez bien ma vie jusqu'à présent, même si je n'ai pas encore parlé des accidents. C'est d'ailleurs la principale raison pour laquelle tout le monde pense que je suis une menteuse, en plus de l'histoire de brutalité. Il se passe, autour de moi des choses étrange, quand je me mets en colère ou que j'ai peur... Ce n'est pas moi qui fait des choses... Ou du moins, je ne touche jamais la personne. Non, il suffit que quelqu'un me menace ou me fasse du mal, pour qu'il lui arrive quelque chose de mal en retour. Un enfant est tombé dans les escaliers comme ça. Pourtant, je l'ai dit aux gérants de l'orphelinat, que je ne l'avais pas poussé, ils n'ont pas voulu me croire. Surtout que l'autre enfant avait dit qu'on se disputait à ce moment là et que quelqu'un l'avait poussé. Nous étions seuls sur le palier, mais je jure que je ne l'ai pas touché. C'est une force mystérieuse qui l'a fait, peut être à cause de moi, mais ce n'était pas moi... Et ça ce n'est qu'un des innombrable exemples des bizarreries. Une autre, plus récente, est tout aussi bizarre, mais plus localisée. Depuis Noël, je sens une présence autour de moi, je vois de la brume alors que normalement il ne devrait pas y en avoir. Les adultes disent que j'affabule et que la fumée et normale en hiver, mais non... ça n'est pas normal ce que je vois ! Pourtant, tout le monde pense que je me fais des histoires, encore. Et cette fois, je crois bien qu'il ont raison. On verra bien... Voilà... Je ne sais pas quoi marquer d'autre ! Enfin, avec un peu de chance, je n'aurais pas à revoir cette psy et ce carnet ne lui arrivera jamais puisqu'elle croira que ce ne sont que des mensonges. Pourquoi personne ne veut me croire ? Heureusement, une famille vient demain pour me chercher. J'espère que cette fois sera la bonne... Enfin, il faudra surement un miracle ! 10 Janvier 1980 (l'écriture est difficile, tâchée d'eau et de sang, certains mots sont illisibles) Ils n'avaient pas le droit !! Pourquoi ils ont voulu détruire la seule chose qui me comprenait ? Pourquoi a-t-il fallu que je sois une fois encore détruite par l'espoir ? Cette chose, ils l'appellent monstre, mais moi je sais ce que c'est, n'est pas dangereuse, pas plus que moi. Elle me comprenait, enfin il y avait quelqu'un qui me comprenait et ils ont voulu me l'arracher. Je les déteste... Demain, quand les flics reviendront, je leur dirais que je veux partir, qu'ils m'ont enfermée et que je me suis brisée les os à vouloir me libérer. Je veux partir d'ici, je les déteste. Ils n'avaient pas le droit !!Février 1980Cher journal. Finalement, j'aime bien écrire, ça me permet de ne pas oublier et de ne pas me dire que je suis complètement folle ou que j'ai rêvé tout ça. Je reviens après plusieurs semaines difficiles et douloureuses. Je crois que je te dois une explication sur ce qu'il s'est passé ce jour là, enfin plutôt le soir du 5 janvier, avant que je n'écrive ces mots. Je les remettrais peut être au propre plus tard, même s'ils me font un peu peur. Ce soir là, j'étais allée me coucher comme les soirs d'avant, j'avais presque l'impression que ce serait enfin ma maison. Les parents semblaient m'apprécier et passer outre ma réserve et mes protections. Ils semblaient comprendre ma peur et essayaient de me rassurer. J'espérais à nouveau ! Quelle idiote j'étais... Enfin, toujours est-il que ce soir là, j'étais montée et j'avais trouvé dans ma chambre un félin gigantesque, assis sur la moquette. Il était entièrement blanc et tacheté de noir sur tout le corps. Il faisait ma hauteur en taille et deux fois ma hauteur en largeur. Je n'eus pas peur, au contraire, je me sentais sereine et heureuse de le voir. Même si je ne me rendais pas compte qu'en c'était lui qui ressentait ça. J'hésitais à m'approcher. On m'avait souvent dit de ne pas m'approcher des animaux inconnus et que certains pouvaient mal réagir s'ils se sentaient agressés. Alors je ne bougeais pas, jusqu'à ce qu'il me saute dessus en douceur. Nous finîmes par atterrir sur le lit, sans que je ne sois blessée et j'éclatais de rire. J'étais heureuse et je pus l'entendre dans ma tête. J'aurais dû en être étonnée, abasourdie ou avoir peur, mais je n'en étais pas à une bizarrerie de plus près. Il était moi et j'étais lui. Je devais le nommer pour lui donner son identité personnelle, pas juste être moi. Le premier mot qui me vint en tête fut un nom que je trouve toujours bien, même si un peu ironique : Freedom. Liberté ! Il était ma liberté, ce que j'avais toujours espéré de la vie. Quelqu'un qui me comprenne, qui ne me juge pas. Cependant, cet instant ne dura pas et alors que nous continuions nos retrouvailles bruyamment, mes nouveaux parents entrèrent dans ma chambre, inquiet. J'étais ravie et j'allais leur présenter Freedom et essayer de leur expliquer la situation quand je vis leur terreur. Naïve ! Ils m'entraînèrent de force hors de la chambre, enfermant Freedom dedans. Je hurlais à la fois de peine et de douleur. Tandis qu'il m'emmenait dans la cuisine, j'avais l'impression que mon coeur, mon âme et mon corps se divisaient en deux, se disloquaient. Ils m'enfermèrent et à peine ils partirent, que je me mettais à tambouriner la porte de mes frêles poings. Il ne me fallut pas longtemps pour qu'ils finissent en sang et la quasi totalité des os de mes mains ne soient brisés. A moins que ce ne soit que la douleur et certains os brisés qui ne m'empêcha de tous leur faire subir le même sort. Je crus les entendre prévenir la police et je leur criais de le laisser tranquille. Je pouvais sentir Freedom souffrir à l'image de ma propre souffrance, essayer d'abattre la porte de ma chambre et de me rejoindre. Mais les policiers furent plus rapide. Je crois qu'ils auraient attendus les vétérinaires si Freedom ne s'était pas libéré. Ils l'abattirent. Et je me laissais glisser au sol... Aujourd'hui encore il m'est difficile de décrire l'état dans lequel je me trouvais à ce moment là. Je me sentais brisée, éclatée en milles morceaux répandus à travers l'univers, une coquille vide, un réceptacle dont l'âme était morte en même temps qu'on avait abattu Freedom. C'est ainsi qu'ils me trouvèrent, avachie, les yeux grands ouverts, la bouche entrouverte, dont aucun mot ne sortait et sans réaction. Je fus emmenée à l'hôpital pour qu'on me pose des attelles puis laissée dans ma chambre. C'est là que Freedom me rejoignit et me consola. C'est ainsi que je passais les jours suivants, récupérant lentement de la douleur qui était maintenant mienne et qui ne me quitterait pas. Il avait voulu me défendre, me protéger... Dès que je pus, je fis en sorte d'être renvoyée dans un orphelinat. Avec le recul, j'essayais de minimiser la responsabilité de mes parents adoptifs, mais je ne voulais plus rester avec eux. Jamais. Ils semblaient contents de me faire partir, pensant que c'était moi qui, par un moyen ou un autre, avait laissé entré l'animal. Tout le monde avait essayé d'oublier ce qu'il s'était passé ce jour là ou du moins les bizarreries liées. Sauf que je pouvais pas garder Freedom avec moi. Et si mes blessures m'évitèrent l'école pendant un temps, je ne pouvais pas ne pas y retourner. C'était une déchirure de chaque instant d'être séparée de lui. Je faisais le mur pour le rejoindre la nuit.... Juin 1969Il a changé de forme ! Freedom, ce n'est plus un Léopard des neiges. Oui je suis allée à la bibliothèque chercher à quel animal il correspondait, même s'il me l'avait dit, je voulais en voir d'autres. Et c'est vraiment un léopard, même si je préfère le mien ! Enfin, il est devenu un Fennec. Et pas un renard ou un chien comme je l'ai d'abord cru. J'aime bien cette forme, il est beaucoup plus calme et comme lui le dit, beaucoup moins dangereux. Mais au moins comme ça, je peux le garder avec moi plus souvent. Il a été accepté comme animal de compagnie dans ma chambre. J'en suis heureuse et soulagée, même si j'ai bataillé et que j'ai dû recevoir l'aide d'une grande pour pouvoir le garder. Le plus dur c'est à l'école où il n'est pas accepté, mais au moins il reste proche des fenêtres et comme il n'est pas méchant il a été un peu adopté par les autres. Même si je ne supporte pas qu'ils le touchent. Ce n'est pas par jalousie, mais c'est physique ! J'ai l'impression que c'est qu'ils touchent, profondément... Mais c'est un moindre mal et ils ont fini par se lasser et se contente de lui ramener des morceaux de leur repas. Juin 1980Tu ne me croiras jamais ! Je suis une sorcière !!! Et je vais aller étudier dans une école de magie avec d'autres sorciers comme moi. Je ne suis pas une menteuse, une affabulatrice ou je ne sais plus trop quoi... En fait, ce matin, c'était le premier jour des vacances d'été. Je dois dire que j'attendais ça avec impatience et que j'aurais bien passé ma mâtinée enroulée contre Freedom, mais la gérante est venue me chercher. Il y avait un homme qui tenait à me voir et Freedom a été accepté avec moi. Je suis donc allée le voir et il m'a donné une lettre. Cette lettre était une lettre d'admission à "Poudlard". J'y suis élève et j'aurais droit à une bourse pour tout ce dont j'aurais besoin. Apparemment c'est pas le même argent que pour les gens sans pouvoir... Enfin, c'est compliqué, mais j'ai hâte d'aller acheter mes affaires scolaires et de commencer l'année. Le sorcier, Orion Ingherneils, puisque lui aussi est un sorcier, va m'aider à découvrir ce nouveau monde et à m'y intégrer. Il viendra me chercher pour aller faire les courses pour la rentrée et ensuite pour m'emmener à l'école. Apparemment je dois prendre le train. C'est trop cool ! Juillet 1980On est allé faire les boutiques sur le chemin de traverse. C'était génial !! J'ai adoré, tout le monde portait des habits bizarres mais apparemment je vais devoir m'y habituer puisque ce sera aussi mes habits. On est allé faire des essayages, chercher des bouquins (d'occasion, mais c'est pas grave, ils sont magnifiques !!!), j'ai même eu droit de me choisir un vrai animal de compagnie (Freedom vient de grogner, mais lui c'est pas un animal, c'est moi, une partie de moi en fait, Mr Ingherneils a essayé de m'expliquer et je crois avoir un peu compris...), c'est un hibou que j'ai appelé World. Je dois le tenir à l'oeil pour qu'il reste tranquille à l'orphelinat. Enfin, c'est pas ça le plus magique (même si ça l'est déjà beaucoup). J'ai eu droit à chercher ma baguette. Le sorcier, Olivander, est un peu étrange, mais je l'aime bien. Il m'a donné plusieurs baguettes, me citant des noms d'arbres et de coeurs mais je n'ai rien compris alors je l'ai laissé me guider. Finalement il m'a trouvé une baguette qui a fait des étincelles trop belles quand je l'ai secouée. Enfin quand j'ai fait le "geste" (moi j'appelle ça du secouage, mais si Freedom a ris à cette description, Mr Olivander non quand je l'ai dit à haute voix après qu'il me l'ait montré). Je suis trop heureuse et j'ai déjà commencé à dévorer les livres de 1ère année. J'ai hâte d'être à la rentrée ! J'ai aussi demandé à Mr Ingherneils s'il y avait des journaux sorciers, comme moldus (les gens sans magie) et il m'a expliquer comment m'abonner et comment le renouveler, même s'il ne semblait pas ravi que je dépense mon argent ainsi. Mais moi je veux connaître ce nouveau monde. Alors j'essaie de comprendre par tous les moyens possibles. Septembre 1980J'ai raté le train... Je m'en veux ! J'aurais trop aimé aller prendre le train à la gare et savoir comment des sorciers pouvaient prendre le train aussi discrètement, mais je me suis cassée la cheville à force de sauter de partout dans tous les sens, tellement j'étais excitée. J'ai alors contacté l'école par hibou, Mr Ingherneils m'ayant montré comment faire. Je fus donc rapatriée à Poudlard par un autre moyen que je n'ai pas tout à fait compris, impliquant un bang sonore... Enfin, bref quand j'arrivais, j'eus l'impression d'arriver en pleine guerre. Je fus rapidement prise en charge pour qu'on soigne ma cheville et les adultes passèrent à autre chose. Je demandais alors si je pouvais aider quelque part. J'avais l'habitude de me blesser et de me faire soigner (et donc de me faire des bandages...). J'aidais donc à l'infirmerie le temps que tout se mette en ordre, que les élèves en état d'aider les autres ne prennent la relève pour plus d'efficacité. Alors je parcourais finalement l'infirmerie avec un plateau et des verres et bouteilles d'eau fraîche, les poches pleines de pansements pour éviter des allers/retours trop fréquents... J'essuyais moi aussi la tempête et fus marquée par tout cela. J'avais presque envie de pleurer, mais je devais aider, moi qui n'avait pas été dans le train (heureusement ! sinon je sais que je n'y aurais pas survécu). Décembre 1980C'est Noël et enfin les choses rentrent un peu dans l'ordre. Je suis orpheline et première année, moi je n'ai pas perdu d'ami ou de la famille dans l'accident de train, mais malgré tout, je suis heureuse que l'ambiance soit un peu plus à la joie. Bien sûr il y a eu Halloween, mais il y avait cette histoire d'âme/fantôme tueur et c'était pas drôle ! Maintenant tout va mieux, même s'il y a cette drôle d'histoire au sujet de la maladie des patronus. Moi je ne veux pas perdre Freedom, mais pour l'instant je n'ai aucun des symptômes décrits... Enfin je l'espère !
Dernière édition par Maya W. Harker le Lun 14 Sep - 15:11, édité 16 fois |
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