| Amos - Midnight. Calling me. Stop me. I can't control myself. par Invité, Mar 13 Jan - 17:59 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Fenrir-Amos Théo Weasley FEAT. Jack O'Connell 21 ans ϟ Cursus secondaire ϟ Ours Brun & Bouledogue français ϟ Sang-purNom: Weasley. Souvent, c'est par ce nom qu'on me désigne. Comme si je ne me résumais qu'à cela, comme s'il n'y avait que mon nom d'identifiable en moi. Rare sont les gens qui savent mettre mon nom sur mon visage. Mais quand ils y parviennent, c'est tout à leur honneur. Néanmoins, je n'en ai pas honte, j'en suis même fier. Ma couleur de cheveux sert à être reconnu Weasley, et contrairement à mon frère qui semble avoir honte de cette couleur orangée poil de carotte, pour moi, c'est l'héritage de ma mère. Prénom: Fenrir-Amos Théo. La complexité de mon prénom vient du long désaccord entre mes parents qui les a obligé à relier ces deux prénoms par un trait d'union. Ma mère, qui voulait un prénom doux et court pour son fils, avait choisi Amos. Et mon père, qui avait la conviction que son fiston serait un grand gaillard s'est penché sur le prénom Fenrir. Si aujourd'hui, je cherche à oublier ce prénom choisi par mon père, cela ne change rien au fait que mes deux prénoms correspondent tout à fait à mon caractère. Quant à mon second prénom, il vient du prénom de mon grand-père maternel, un homme courageux et de bon sens qui avait accordé sa vie à l'éducation et au bonheur de sa fille, cette fille devenue femme, qui, un jour, m'a donné la vie. Âge et Date de Naissance: 21 ans depuis le 28 Novembre. Nature du sang: Sang-pur Situation familiale: Mes parents se sont séparés juste après ma naissance, ainsi n'ai-je pas eut le temps de les connaître ensembles. A croire que ce désaccord sur mon prénom a eut plus de répercussions sur leur amour qu'on aurait pu le penser. Ma mère, un jour, s'est alors remariée, avec cet homme qui désormais l'a détruit. Et ce dernier reste introuvable. La famille Weasley est grande et étendue, et les énumérer serait bien trop long. Patronus: Bouledogue français au pelage noir appelé Mogwai. Un patronus qui restera toujours "enfant", et qui se transforme en Ours Brun lorsqu'il s'ennuie, et lorsqu'il veut jouer. Miroir du Rised: Sa mère, assise dans le salon, qui le regarde en souriant. Composition de la baguette magique: 33cm, crin de licorne, bois de Sureau. Epouvantard: La tombe de sa mère. Etudes Suivies: Enseignement secondaire, quatrième année. Offensive magique. Cours optionnels : Métamorphose. Animal de compagnie: Un chaton roux tigré appelé Oggy. Caractère Vivre dans la peur n'est pas concevable. Pas pour moi. Vivre dans le malheur, les regrets, la douleur m'est étranger. Peu importe les épreuves traversées, peu importe la peur qui s'est de nombreuses fois emparé de mon corps, ces sentiments, ces ressentis sont restés des états passagers. Des instants où je n'osais avancer, avec l'inquiétude que, peut-être, je ferai de graves erreurs. Mais je n'ai jamais reculé face à l'adversité, persévérant, dévoilant au reste du monde cette obssession qui persiste en mon fort intérieur depuis l'internement de ma mère. La réelle peur, je ne l'ai ressentis qu'une fois. Elle a traversé ma peau, s'est installée dans mon sang et me pétrifiant alors que je regardais ma mère se perdre, elle m'a non pas envahit de cette impression d'impuissance, mais m'a au contraire poussé à m'opposer. Et même après m'être rendu compte que mes efforts avaient été vains, j'ai lutté, jusqu'à voir disparaître son visage, loin de la souffrance et de la chose qui l'avait attaqué. Ainsi ai-je toujours fait preuve de courage, obéissant à mes sentiments, me surpassant, me mettant en danger pour éviter le pire. En tentant veinement de réparer l'erreur que j'avais faite à mes seize ans de ne pas rester éveillé, de ne pas me battre encore plus. La seule douleur que j'éprouve encore, celle qui me retourne l'estomac et fait perler la sueur sur mon front, c'est l'absence. L'absence de celle qui m'a donné la vie, le moment de la remercier pour son amour qui n'arrivera jamais. C'est l'instant où je repense à ces visites, le visage couvert de cicatrices, les membres douloureux, comme brisés par un destin funèbre qui lui est proche. Je suis bon me dit-on souvent. Mais je n'y crois pas. En réalité, je suis l'ombre d'un homme bon. Je tente de faire le bien, en faisant le mal. Et même si ma volonté première est d'aider, mon passé m'en empêche. Je suis doux. Du moins c'est ce que l'on me dit. Ma douceur a fait de moi le coureur de jupons que je ne suis pas, brisant des cœurs, des espoirs, des amitiés. Mais mon cœur est juste et fidèle, et n'appartient à personne d'autre que ma mère. Ce cœur que je suis incapable de donner. Cet amour que je n'ai jamais su donner à personne. Je mens, je manipule pour en venir à mes fins. Je fais le mal. Je suis le mal d'une certaine manière. Mais je ne suis pas mauvais. Car sous cette douceur bien trop visible se cache une dureté que peu connaissent. Je suis dur avec moi même, avec les autres. Sur tout les sujets. Je suis un roc, incapable à comprendre. Je suis une tombe. Je ne dis jamais rien. Je garde tout pour moi, faisant en sorte de ne jamais rien dévoiler sur ce que je pense. Elegant et quelques fois repoussant avec ce visage satisfait, je suis ce qu'on appelle « populaire ». Je connais beaucoup de personnes, mais rare sont ceux qui attirent réellement mon attention. Quelque peu imbu de ma personne, j'ai parfois du mal à me rendre compte que je détonne, que ce qui sort de ma bouche n'est pas ce que je suis réellement. Mon passé douloureux et malheureux m'a poussé à repousser toute personne voulant s'approcher de moi. Je ne veux pas ressentir, je veux tout simplement faire comprendre au monde entier que ma mère a sa place dans ce monde. Et n'hésitant pas à m'imposer, me montrant parfois grossier, je suis prêt à tout pour qu'on m'entende. Je suis ce genre de personne que l'on remarque. Je n'ai pas honte de moi-même, ni de la vie que j'ai vécu et que je vis encore aujourd'hui. Je ne crois pas en rien, hormis peut-être en un monde libre et où toute différence serait ommise. Je ne connais pas l'espoir. Je ne connais que l'envie. Je suis fait de projets et de plans déjà tout construits dans mon esprit. Je veux changer les choses, changer le monde. Et ce n'est pas mon nom, mon passé qui m'en empêche. Je n'ai qu'une faiblesse. Ma famille. Cette famille détruite et éparpillée que j'aimerai retrouver. Et même si je reste incapable de montrer ce que je ressens réellement, ce qui compte pour moi n'est rien d'autre que cette grande famille orangée, pauvre, mais qui vit dans la joie malgré tout. Je ne suis pas méchant, je ne suis pas sadique et ne souris pas à l'idée de torture. J'ai un devoir à accomplir, une tâche qui m'a été attribué dès lors que j'ai laissé ma mère s'en aller, la peau trouée par les crocs d'un monstre. Souvent plongé dans mes études, bien trop de temps à autre, j'en oublie parfois quel est réellement mon but. Avide de connaissance, j'étudie ce qui est autorisé, et ce qui est interdit. Je ne suis pas de ces sorciers capables de torturer ou de tuer : je suis prévenant. Je veux tout savoir pour pouvoir m'adapter à n'importe quelle situation. Et décidé à devenir Auror, rien ne me freinera dans ma route. Joueur au plus haut point, j'aime lancer des défis et passer des après midi à m'amuser. J'aime être en compagnie d'autres personnes de mon âge, partager des choses – en restant toujours en retrait d'une certaine façon. J'aime faire rire, et rire. J'aime voir les gens sourire à la suite d'une blague, mais je condamne toute remarque déplacée. Je sais faire la différence en ce qui peut être dit ou pas. Je suis un bon vivant, parfois capable de me montrer extravagant. Je n'ai peur de rien, ou presque. Et même si mes défauts sont plus visibles que mes qualités, je ne suis pas mauvais. Non. Je ne suis pas mauvais. Car avant que l'animalité souille mon sang, ma vie, ma mère, j'étais un Weasley. Et j'en suis toujours un. a little something from you. « Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! ». Ma voix résonnait dans la salle commune. Mon camarade de chambre se retourna alors et s'avança vers moi. Il posa la main sur mon bras, mais les soubresauts qui secouaient mon corps repoussèrent sa main. Je me cambrais et poussais un cri de douleur. Dehors la nuit tombait et la lune illuminait le ciel par sa rondeur. Ma respiration se faisait difficile et bruyante. Penché au dessus de la fenêtre, je vomissais chaque goutte d'alcool ingurgitée ce dernier mois. « Amos ? Amos que t'arrive-t-il ?! » C'était ainsi à chaque pleine lune. Les souvenirs revenaient, me tordaient l'estomac et me pétrifiait de peur. Je revivais la scène, plus intensément encore. Je revoyais ma mère, à bout de force, à bout de souffle, s'abandonner à la mort comme elle s'était abandonnée à l'amour. Mon monde tournait, tout autour de moi. Je n'étais plus de cette terre, mais tout simplement perdu dans mes souvenirs. Et puis lorsque les vomissements et les pleurs s'étaient arrêtés, je tombais, raide contre le tapis de la salle commune. Souvent, je me réveillais à l'infirmerie, j'étais un habitué des soins de Madame Pomfresh. Mais ce soir là, les choses furent différentes. Je sentis une langue râper mon visage. Et lorsque je me relevais brusquement, un bouledogue argenté se trouvait là, en tenant entre ses pattes, une balle. Il laissa pendre sa langue et poussa vers moi la balle en question. « Joues avec moi! » Dit alors le chien lumineux. Je me redressais et le regardais avec de gros yeux. La langue pendante, il me regardait et finit par se transformer en gros ours brun. Je reculais alors en poussant un cri. Quel était cette créature ? Je me levais alors, et me recoiffais, comme si cela pouvait m'aider à reprendre mes esprits. Je me demandais alors si cet... Animal n'était pas ce dont les professeurs nous parlait depuis quelques temps. J'allais ouvrir la bouche lorsque ce dernier répondit : « Mogwai. Je suis ton patronus ». . Et merde, c'était bien ça.
Je compris alors que je ne serais plus jamais seul. Cet ours/chien serait mon compagnon pour toujours, me conseillant, me soutenant, il serait plus qu'un ami pour moi. Mogwai m'a aidé lorsque mon passé et mes souvenirs me dépassait. Il m'a ouvert un peu plus au monde, alors que ma vie avait été de telle sorte que je ne voulais plus m'attacher aux gens, à personne, je me suis tout de suite attaché à mon patronus. J'ai alors eut la sensation que je trouvais cette partie qui me manquait. Mogwai apparaît sous la forme d'un bouledogue français la plupart du temps, mais très joueur, il lui arrive régulièrement de se transformer en gros ours brun lorsqu'il s'ennuie. Il a d'ailleurs une drôle d'habitude qui est de rouler partout et de toute défoncer sur son passage. Bulldozer, il est assez dur à cacher, et prend énormément de place – notamment dans un lit. Mais très doux, il ne fera jamais de mal à personne. Sauf si ma vie est en danger.
You're not a sad story. 6 ans : Le Terrier, Mariage de la mère d'Amos. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ma mère se remarie aujourd'hui. Avec cet homme qui travaille au ministère de la magie. Il est gentil. Mon grand-frère et moi nous aimons l'écouter lorsqu'il nous raconte ses histoires. Parfois, il m'appelle, et je descends en courant les escaliers qui grincent, et je saute sur ses genoux. Il me regarde et me demande de lui raconter une histoire. Alors je réfléchis, et je lui invente un conte. Lui aussi aime mes histoires. Et pendant ce temps là, ma mère prépare une soupe au potirons dans une grande marmite. Parfois, je demande à ma mère à ce qu'on puisse retourner au Terrier. Je ne comprends pas pourquoi nous avons du déménager, nous étions bien, tous les trois. Et je voyais papa régulièrement. Je n'ai jamais vu mes parents s'aimer, ils se sont séparés après ma naissance. Mais je vivais avec eux deux, car nous restions une famille même s'ils ne s'aimaient plus. Et puis une femme avait fait irruption dans la vie de mon père, Monsieur Weasley, et ma mère avait rencontré Eric. Je regardais autour de moi. Je n'étais pas la seule tête rousse sous ce grand chapiteau que mon père et mon beau-père avait installé. Ma mère avait voulu se marier au Terrier, et mon père avait tout préparé, de bon cœur. La séparation de mes parents ne m'a jamais touché. Je n'ai jamais pleuré en pensant que j'aurai aimé les voir s'aimer, avoir un petit frère ou une petite sœur. Les voir sourire et s'embrasser. Non, je n'ai jamais pensé à cela, tout simplement parce qu'ils s'aimaient toujours, mais comme un frère et une sœur. Mais on m'avait prévenu : ce mariage changerait quelque chose à notre vie. Alors, quelques mois avant le mariage, nous avions quitté le Terrier pour s'installer dans une petite maison de Godric's Hollow. Notre nouvelle demeure était petite mais convenable. Néanmoins, je regrettais la grande horloge qui indiquait où nous nous trouvions, la vaisselle entassée qui se lavait toute seule et les grands escaliers tordus. Tout dans cette maison paraissait s'effondrer, mais par je ne sais quel miracle, elle restait debout, plus accueillante, plus chaleureuse encore. Cette maison avait une âme. J'étais donc là, debout parmi les invités, et je regardai mon grand-frère donner les alliances. C'était d'un chiant. Mais ma mère était heureuse, et c'était le principal. Mon père pleurait, comme si c'était son propre mariage, mais il était tellement aimant, tellement généreux que ce mariage le touchait au plus haut point. Il n'avait jamais détesté ma mère. Au contraire, il avait un grand respect pour elle, elle était son premier amour après tout. Son ancienne meilleure amie dont les sentiments avaient été brouillés par un sentiment d'amour éphémère. Deux enfants, et puis la magie s'était envolée. Ils étaient redevenus meilleurs amis, et cette relation fusionnelle, Eric la jalousait. Ainsi, les visites au Terrier se firent de plus en plus rares. Mon père, qui était alors suivit de plusieurs rouquins au mariage de ma mère, avait eut un dernier enfant, une fille. On ne les voyait que pour les grandes réunions de famille. Mais mon frère et moi, nous leur écrivions. C'était nos frères et sœurs après tout. Mes deux parents étaient heureux, et dans ce cas, nous l'étions aussi. La soirée se déroulait dans la joie et la bonne humeur. Nous jouions autour de la tente, des bouts de bois dans les mains, pensant se jeter des sorts qui n'existaient pas. J'étais un grand auror, comme voulait le devenir Eric, et je courais parmi les champs à la recherche de mon grand-frère, un vilain sorcier qui avait volé la baguette du ministre de la magie. Puis, nous devenions des animaux. J'étais un chien, et j'aboyais en courant après les autres. Mon frère se prenait pour un oiseau, et les autres petits rouquins, nous suivaient. Nous rêvions depuis toujours de ce jour où la lettre de Poudlard viendrait nous appeler. Où viendra le moment de choisir nos baguettes. Et c'est dans l'innocence que nous nous prenions pour toutes les créatures magiques et non magiques. C'est en Hippogriffes que je rejoignais ma mère. « Va te coucher mon chéri, il est tard. » Elle me prit dans ses bras, et mon visage chercha avidement l'odeur de fleurs qui émanait de ses cheveux. Je posais ma tête dans le creux de son cou, et la laissais m'emmener à l'intérieur de la grande maison. Mon grand frère nous suivait, et tous les petits rouquins Weasley de même. On se coucha, chacun dans nos petits lits douillets. Fatigués de cette journée de sorciers. Ma mère baisa mon front, puis se dirigea vers mon grand frère. Elle s'arrêta sur le seuil de la porte. A l'étage, j'entendais les rouquins faire un bruit monstre. Et leur mère leur demanda de se calmer. La mienne, qui était resté nous regarder, souriait. Elle passa la main dans ses longs cheveux roux, aussi roux que les miens, et souffla : « Je vous aime mes amours. » Nous n'avions rien besoin d'autre pour passer une bonne nuit. Mon frère me tendit mon ours en peluche qui se trouvait près de son lit, et s'allongea. Ma mère referma la porte, et j'écoutais ses pas s'éloigner. Puis, mes yeux se fermèrent, et je m'abandonnais à mes rêves. 11 ans : Godric's Hollow, La lettre de Poudlard. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il y a un âge où tout enfant se rebelle. Où l'autorité parentale n'a plus aucun impact sur nous, et où au contraire, elle nous mène au danger. A l'erreur. A l'irréparable. Les skinhead Londonnien nous ont inspiré, pas dans nos idéologies, mais dans nos manières de vagabonder. Doc Martens, crâne rasé et vieux jean délavé, nous étions connus pour ensorceler les poubelles du quartier. C'était un éternel recommencement. Chaque matin, nous nous retrouvions aux alentours de onze heures, on s'asseyait sur un muret pour manger nos vieux sandwich. Et puis on était partis pour faire un maximum de conneries jusqu'au coucher du soleil. A cet époque, un conflit faisait rage entre Eric et moi. Les histoires avaient disparues, et mon frère n'était plus là pour me tenir compagnie. Je me sentais seul. Je le sentais désintéressé, trop occupé dans son boulot. De plus, nous n'allions plus au Terrier. Eric étant jaloux de la relation qu'il y avait encore entre ma mère et mon père, refusait qu'on aille voir les Weasley. Pourtant ils étaient ma famille. De nombreuses fois, je ne rentrais pas lorsque le soleil se couchait. J'allais manger chez mon père, et je revenais à Godric's Hollow. Lorsque je rentrais, Eric voulait tout savoir, mais je ne disais rien. Je voyais dans le regard de ma mère qu'elle comprenait, et le sourire qui s'étirait sur ses lèvres me laissait voir son autorisation de ne pas obéir à l'homme qui n'était pas mon père. Qu'Est-ce que je l'aimais lorsqu'elle prétendait m'accompagner dans ma chambre pour me disputer, alors qu'en réalité, elle m'embrassait sur le front, et me rappelait les bêtises que je faisais lorsque j'étais plus petit. J'aimais ces moments. Et je les provoquais. Et puis un jour, je décidais de me raser les cheveux. Ce jour là, Tom, mon ami cracmol, m'avait prêté le balai de son père. J'étais parti en chemin pour le Terrier. A force de me débrouiller seul pour me rendre au Terrier, j'avais appris à très bien voler, et arrivais désormais à atterrir en toute beauté. Mais ce jour là, mon père criait lorsqu'il s'approcha de moi. Il me prit dans ses bras et posa sa grande main sur mon crâne chauve. « Par la barbe de Merlin! Mon fils, qu'as-tu fait à tes cheveux?!. » Les petits rouquins me regardaient comme si j'avais commis un meurtre, puis on me fit rentrer. Je racontais à mon père de quelle manière Maman avait appris que je m'entraînais à lancer des sorts sur les poubelles de Godric's Hollow. Je parlais de Tom le Cracmol, qui avait perdu ses pouvoirs lors d'un combat avec un Serpentard, et de quelle manière ses parents l'avaient retirés de l'école. C'était grâce à lui que nous avions une baguette. Et on tentait, vainement, de lui rendre ses pouvoirs. Ainsi donc m'étais-je rasé le crâne : je ne voulais pas qu'on me reconnaisse grâce à ma couleur de cheveux. Je ne voulais pas causer de soucis à ma douce mère. On nous prenait pour des voyous, mais nous étions tout simplement pressés de rejoindre nos frères et sœurs déjà à Poudlard. J'allais avoir onze ans dans quelques mois, et ce jour là, après avoir raconté mes soucis à mon père, un grand sourire se dessina sur son visage. Les petits roux étaient autour de la grande table en bois. Et mon père tira de sa poche une lettre. « Nous l'avons reçu ce matin. » Je me jetais dessus. C'était la lettre de Poudlard. Je l'ouvrais avec empressement et la lisais à voix haute, et plus la fin approchait, plus ma parole se transformait en un cri d'excitation. COLLÈGE DE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIE
Directeur : Albus Dumbledore Commandeur du Grand-Ordre de Merlin Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers
Cher Mr Weasley, Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité. La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendrons votre hibou le 31 juillet au plus tard. Veuillez croire, cher Mr Weasley, en l'expression de nos sentiments distingués.
La Directrice-adjointe. Je me jetais au cou de mon père et embrassais mes frères et sœurs. Puis je sortais, et courais jusqu'à mon balai. J'allais annoncer la nouvelle à ma mère qui laissa échapper quelques larmes, et le lendemain, ce fut celles de mon ami Tom qui coulèrent, lorsqu'il se rendit compte qu'il serait désormais le seul à rester à Godric's Hollow. Car la bande de têtes chauves que nous étions, avions tous reçu notre lettre la veille. Poudlard m'a sauvé de l'ennui. Mais m'a aussi rapproché de mes frères et sœurs, et éloigné de mon beau-père. Ce fut ma mère qui m'emmena sur le chemin de Traverse pour faire mes courses de rentrée. J'avais, autrefois, accompagné mon grand-frère pour la même chose, mais fasciné par les gens étranges qui s'y baladait, je n'avais en aucun cas fait attention aux achats. On prit tout d'occasion, et j'appréciais cette odeur de vie, d'ancien qui émanait de mes affaires. Mon père m'offrit une chouette, que j'appelais alors Luna. Cette chouette qui mourra neuf ans plus tard, par la maladie des pigeons d'Afrique. - C'est par un chaton roux tigré appelé Oggy que fut remplacé ma Luna. - Quoiqu'il en soit, ce fut une baguette en Crin de Licorne et bois de Sureau, de 33cm qui décida de se lier à moi lorsque nous allâmes chez Ollivander. J'étais heureux, plus que heureux. J'avais laissé repousser mes cheveux roux, et fus heureux de voir qu'il en avait été de même de mes anciens compagnons chauves. Je les présentais d'ailleurs à ma mère, qui les accueillit à bras ouvert. Le 1er Septembre de cette même année, quelques semaines après ces longues courses sur le chemin de Traverse, je me trouvais dans le Poudlard Express, prêt à commencer ma vie et mes études, et prêt à rendre ma mère fière de moi. 16 ans : Godric's Hollow. L'attaque sauvage. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]C'était les vacances de Noël. J'étais donc retourné à Godric's Hollow pour l'occasion. Mon grand-frère, lui, avait fait le choix de rester à Poudlard, trop occupé dans ses devoirs. C'était ma période préférée, pas pour les cadeaux, mais pour l'esprit familial et magique. Ma mère, chaque année, m'attendait, bras ouverts, avec dans ses mains mon calendrier de l'avent magique qu'elle avait soigneusement préparé. Je venais d'avoir seize ans. Et les résultats de la BUSE étaient tombés. J'avais eut Optimal à toutes les matières. Ainsi donc m'étais-je attendu à un bel accueil. Mais lorsque j'étais descendu du Poudlard Express, le visage de ma mère était ravagé par une expression que je ne lui connaissais pas. Elle avait pleuré. Je la prenais dans mes bras, et elle s'effondra en larmes. On ne parla pas du trajet. Puis, une fois arrivé à Godric's Hollow, elle prit une longue inspiration. « Amos, beaucoup de choses ont changé... » Je tournais la tête vers elle, sur le point de lui demander ce qui se passait, mais l'apparition de mon beau-père m'enleva les mots de la bouche. Il marchait avec une canne, l'air affaibli. Je descendais de la cheminée par laquelle nous étions rentrés, et m'avançais vers Eric. Il s'affala sur une chaise et jeta sa canne. Il avait une histoire à me raconter. Mais cette histoire là était bien différente de toutes les autres. Elle était vraie, et difficile à dire. Eric était parti pour une mission pour le ministère de la magie, et il était tombé sur un loup-garou. Ce dernier l'avait mordu et Eric n'avait rien pu faire pour le combattre. Ce fut un de ses amis qui assena un sort qui assomma le loup-garou, et ils purent tous deux repartir pour le ministère. Il souffrait, il se transformait. Et le ministre avait donc décidé de lui retirer ses fonctions pour un temps, afin qu'il puisse s'habituer à cette nouvelle vie. Eric était détruit. Cela faisait donc quelques semaines seulement que mon beau-père était ainsi, et ma mère ne s'en remettait pas. Le soleil se couchait, et je regardais alors le ciel. La lune n'apparaissait pas encore dans sa totalité. Ainsi, nous fêtâmes Noël dans l'inquiétude et la crainte. La veille de mon retour à Poudlard, je fus réveillé par des cris. Je sautais donc de mon lit et allais rejoindre ma mère. Mon beau-père criait, se tordait dans tous les sens. Ses yeux étaient envahis d'un atroce regard animal, et ses membres s'étiraient longuement et dangereusement. A mesure que les poils apparaissaient sur son corps meurtrit, l'homme que ma mère aimait disparaissait. Je pris sa main et la tirais en arrière. Nous devions fuir. Mais l'amour qu'elle avait pour lui l'en empêcha. Elle voulait l'aider, mais il n'y avait rien à faire. Il arrêta de hurler, poussant des petits glapissements. Puis lorsqu'il se retourna, un monstre se présenta à nous. Il courait après nous dans la maison, j'attrapais ma baguette et la tenais fermement dans ma main. Mais ma mère traînait derrière moi. « Mon amour. Eric, c'est moi! C'est nous... » J'attrapais à nouveau ses deux mains et la tirais un peu plus fort avant de nous enfermer dans ma chambre. Je pris sa tête entre deux mains et lui lançais en la forçant à me regarder dans les yeux : « Maman, ce n'est plus lui! » J'attrapais un bout de papier, une plume et écrivais en panique : "S.O.S. Eric Jugesdore loup-garou. Fenrir-Amos Weasley & Mme Jugesdore en danger." Je l'accrochais à la patte de Luna et la lançais par la fenêtre. Je regardais sa silhouette s'envoler dans les airs. Ma mère pleurait et sursautait à chaque nouveau coup de mon beau-père contre la porte de ma chambre. Puis les bruits cessèrent. On l'entendit glapir à nouveau. Et enfin, dans un rugissement terrifiant, il enfonça la porte et se releva sur ses deux pattes en nous regardant. Il s'apprêtait à s'attaquer à ma mère lorsque je m'interposais et criais : « Stupéfix! » Il fut projeté contre le mur. Mais le sort n'était pas assez puissant pour une bête comme lui, et lorsqu'il se releva, il plongea sur ma mère qui s'était alors avancée, inquiète. Je le vis planter ses crocs dans son bras et lui déchirer le dos de ses grosses griffes. Ma mère poussa un cri. Je criais alors, les larmes roulaient sur mes joues. Je me jetais sur lui et il se mit à gigoter dans tous les sens. Ma mère ouvrit grand les yeux, attrapa sa baguette et me lança le sort d'entrave, en me maintenant en l'air, de manière à ce que le loup ne puisse pas m'atteindre. J'assistais donc à la mort de ma mère, tuée par l'amour. Et puis, alors qu'elle s'apprêtait à pousser son dernier soupir, des gens arrivèrent, et encerclèrent le loup qui avait lâché sa proie. Il fut enchaînée et envoyé je ne sais où. Et ma mère qui respirait encore, me regardait. Et je pus voir échapper de ses lèvres un "Je t'aime" d'adieu. 16 ans : Salle spéciale - Hôpital Ste-Mangouste, La séparation [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]A mon réveil, mon grand-frère se trouvait là, les yeux embués de larmes. Il y avait autour de lui des boîtes de Chocogrenouilles. Il se jeta presque sur moi lorsque mon regard se posa sur lui, et attrapa ma main. Il pleurait à nouveau. A chaudes larmes. Je me relevais et observais la pièce lumineuse dans laquelle je me trouvais. Ste-Mangouste. C'est alors que tout me revint, et je criais alors en me levant précipitamment de mon lit « Où est maman?! » Il ne répondit rien et s'écroula au sol, ses sanglots redoublèrent d'intensité. Mon cœur se serra. Je manquais d'air, et la pièce semblait tourner autour de moi. « Non... Non... » J'ouvrais la porte. Mon frère m'appelait, mais je m'en fichais. Je courais dans l'hôpital, à la recherche de la femme qui m'avait donné la vie. C'est alors que je reconnus un des hommes qui était venu à notre secours. Lorsqu'il m'aperçut, il se posta devant une porte, l'air angoissé. Elle était là.. Je me jetais sur lui et tentais de le pousser. Il ne bougea point et couina de sa voix grave : « N'entre pas mon enfant... » Je le poussais à nouveau et il se poussa enfin. J'ouvrais la porte et il entra derrière moi. Plusieurs lits étaient disposés dans la vaste pièce. Les rideaux étaient tirés, ainsi, ne pouvais-je pas voir les patients. Au fond, à droite, plusieurs médecins se trouvaient agglutinés autour d'un lit. Je courais alors et les poussais un à un pour atteindre le lit. « Maman! » Criais-je désespérément en atteignant le pied du lit. Elle était là, étendue sur le dos, marmonnant je ne sais quelle parole. Je crus tomber. J'aurai voulu mourir. Son visage, autrefois magnifique, était recouvert de poils bruns. Je ne la reconnaissais plus. Ses cheveux roux avaient disparus sous l'épaisse couche de fourrure. Elle était attachée. Et je voyais encore la marque de sa morsure qui était refermée. Elle n'était plus que des petites traces brunes sur sa peau de porcelaine. Je m'effondrai sur elle, et plongeais mon visage dans sa fourrure, à la recherche de son parfum fleurit. Mais je n'en trouvais qu'une odeur de bête. L'homme qui s'était trouvé devant la porte m'attrapa par la taille et me tira loin d'elle. Car elle avait ouvert les yeux et reniflais à présent. A la recherche d'une proie. Ma voix, mes cris, mes pleurs s'évanouissaient dans la vaste pièce. Un silence de mort y régnait. Tous me regardaient, comme s'ils partageaient ma douleur. On me tirait hors de la pièce. Il fallut plusieurs personnes pour me retenir. Ma mère resterait là pour toujours. Dans la salle spéciale de Ste-Mangouste. Ils n'ont jamais su expliquer cette apparence de loup-garou qui avait ravagé le visage de ma mère. Mais la folie l'avait envahit, la rendant ainsi plus dangereuses que bien d'autres loup-garous en période de pleine lune. A chaque pleine lune, on l'enferma dans une pièce, surveillée par des Aurors du ministère de la magie. Elle ne répondait plus à rien, ne reconnaissait plus ses enfants. Eric, mon beau-père, fut envoyé à Azkaban où il fut condamné à y finir ses jours. En refusant de s'éloigner de nous, comme il était censé le faire, il avait enfreint une règle très importante et avait entraîné la perte d'un être humain. L'évènement fit les gros titres pendant quelques semaines, avant de s'évanouir. Mais cette nuit marqua mon corps et mon cœur comme jamais. J'avais perdu ma mère, et tout espoir. 19 ans : Pré-au-lard, La folie destructrice. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La mort. La mort ne venait pas, et pourtant je la provoquais. Cela faisait trois ans que ma mère n'était plus elle-même, trois ans que ce sentiment d'avoir perdu tout ce qui comptait à mes yeux faisait rage en moi. Trois ans de silence, de souffrance. Je n'arrivais plus à vivre, je devenais exécrable, hautain, mauvais. Rien ne pouvait apaiser cette douleur qui faisait rage. Et lorsqu'elle était trop forte. Je quittais Poudlard. La cabane Hurlante semblait être le seul endroit où je semblais retrouver une partie de moi-même. Je ressentais la mort à chaque instant. Je l'avais vu. Je voyais des choses que d'autres ne pouvaient pas voir. Les Sombrals m'apparaissaient comme les plus belles créatures du monde magique. Ma chouette mourrait, elle aussi. Comme si elle ressentait ce qui déchirait mon fort intérieur. L'alcool, je le respirais, je le recrachais. Le vice, l'interdit, me permettait de vivre. Encore un peu. Avant de plonger vers la mort. Mais rien ne s'arrangeait. Non rien. Cette folie, visible, qui me détruisait, atteignait son apogée à chaque pleine lune. Traumatisé par l'évènement qui avait eut lieu trois ans plus tôt, chaque pleine lune me rappelait en détail ce malheureux soir où toute ma vie a basculé. J'étais connu pour être ivrogne, penché sur l'alcool qu'importe le temps, où les récents évènement. Je me réveillais avec le sang souillé, et je m'endormais ainsi. Mais je n'étais malade que ces soirs là. Je ne me montrais faible que ces soirs là. J'acceptais de pleurer, de montrer ce que je ressentais, parce que chaque pleine lune correspondait au moment où ma mère subissait les pires douleurs. 21 ans : Parc de Poudlard, Un combat contre soi-même [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Je me suis mit à défendre une cause indéfendable. Je voulais prouver que les loup-garous pouvaient être inoffensifs, et ainsi, permettre à ma mère de retrouver sa vie. Je voulais espérer, je voulais l'imaginer sortir de cette salle Spéciale, le visage débarrassé de tous ces poils. Qu'elle vienne vers moi, bras ouverts, et qu'enfin, je pourrai à nouveau plonger mon visage dans sa cascade de cheveux roux d'où s'étendrait ce parfum de fleurs qui a bercé mon enfance. L'espoir m'a fait vivre pendant quelques instants, quelques années. Je me suis battu, mettant de côté ce passé d'alcoolisme qui m'avait quelque peu détruit. Et puis, le malheur s'est abattu une seconde fois sur moi. Mais cette fois, je l'ai accepté avec la conviction que je réussirais à le dépasser, que ce ne serait un échec comme la fois précédente. La peste des Patronus. Elle s'est abattue sur Mogwai et moi, et la peur nous a paralysé. Je l'aimais, et il était hors de question que je le perde aussi. Même si les crises nocturnes n'ont pas cessé, cette peste a ôté toute la force qui me restait. Désormais au second stade de la maladie, je tente de garder espoir. Mais je sais que rien ne sera jamais aussi simple dans ma vie. Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Lou, 18 ans ϟ Où as-tu trouvé le forum? Dans mes favoris ϟ Personnage: Inventé ϟ As-tu un autre compte sur BP? N. Lutan Liptorius, le Gryffondor bavard, gaffeur et déprimant. ϟ Présence: Régulière ϟ Une remarque? La maladie des pigeons d'Afrique [histoire, deuxième partie]. M'en voulez pas, j'ai rien trouvé d'autre
Dernière édition par Fenrir-Amos T. Weasley le Jeu 5 Fév - 13:21, édité 24 fois |
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