Ma jaune,

En effet, j'obtiens toujours ce que je désire. Tu devrais le savoir depuis le temps que nous nous côtoyons.

Bien entendu, je t'informerais si nous trouvons quoi que ce soit. Mais crois-moi, ce crime ne restera impuni. Je n'autorise personne à te faire du mal.
Sache que je ne dors pas nue. Je ne pense pas que tu apprécierais la chose. Ceci-dit, je doute que cela gêne qui que ce soit dans les élèves présentes. Je suis plutôt bien faite.
Crois-moi, il n'y a pas que la sensation de tes bras qui me manque... si tu vois ce que je veux dire.

Ta vipère.

Ma jaune,

Je vais finir par croire que tu es masochiste.

Tu as besoin d'être protégée et ton avis m'importe peu. Je suis plus douée et plus forte que toi, malgré tout ce que tu pourras en dire. Et je ne supporterais pas que l'on te touche. Plus jamais. Je serais toujours là pour te défendre, quoi qu'il arrive.

Presque à ton goût ? Tu sembles être dans le déni. Tes gémissements criaient ton attirance pour moi, la dernière fois que nos corps se sont rencontrés. Et je ne peux t'en blâmer : j'aurais agis de la même manière en ma présence.

Toujours, mon ange. Tu devrais me connaître. Es-tu encore étonnée par mes phrases délicates ?

Je n'en doutais pas une seule seconde. Je me savais douée et tu as confirmé mes pensées.

Ta vipère.

Ma jaune,

Je ne suis pas vraiment adepte du cuir et du fouet mais peut-être pourrais-je faire une exception en ce qui te concerne ? Je suis assez ouverte d'esprit pour tenter de nouvelles choses après tout.

Tu n'es pas un poussin, non. A vrai dire, l’œuf dans lequel tu te trouves n'a pas encore éclot. J'essaie simplement de me montrer agréable et il semblerait que mes efforts ne soient pas appréciés par ton humble personne. Soit, je me raviserais la prochaine fois qu'un élan de romantisme s'empara de mon coeur que tu ne cesses de malmener. En attendant, tu n'as pas d'autres choix que d'attendre, que tu le veuilles ou non. Et je ne te laisserais pas te jeter dans la gueule du loup inconsciemment. Cette histoire nous concerne, toutes les deux.

Les miens ont été très rapidement couverts pas les tiens, je ne m'entendais même plus penser. Je suis presque certaine d'y avoir laissé un tympan. Je ne te pensais pas capable de crier aussi fort. Mes doigts sont experts en la matière, il semblerait. Et je suis persuadée que tu appuieras mes dires sans difficultés.

Pour une fois ? Il m'arrive de l'être... n'est-ce pas ? Enfin, il m'a semblé l'être une ou deux fois. Le collier qui se trouve autour de ton cou en est la preuve, n'est-ce pas mon amour ?

J'exaspère beaucoup de personnes, le sais-tu ?
Moi aussi. Peut-être un peu trop, à en juger par les battements irréguliers de mon coeur.

Ta vipère.

Ma jaune,

Moi, dans du cuir ? Tu ne t'en remettrais pas. Il m'est déjà arrivée de mettre un pantalon en cuir de dragon. Est-ce la même chose ? Il me semble avoir eu beaucoup de succès dans cette tenue. Cependant, nous savons toutes les deux que la tenue que tu préfères est celle que je portais lors mon dérapage alcoolisée. Ta mémoire te fait peut-être défaut alors laisse-moi te rappeler ma tenue, ce soir-là : une jupe courte, des portes-jarretelles et une chemise blanche nouée au-dessus de mon nombril... Et pas un seul soutient-gorge à l'horizon. Il est dommage que tu n'en ais point profité. Tes camarades ont su se rincer l’œil, pourtant.

Me gifler ? Je ne le sentirais probablement pas vu le peu de force dont tu sembles disposer. Et puis, tu n'oserais abîmer mon sublime visage. Tu n'es plus une petite fille. Tu as simplement besoin d'aide et tu le sais. Cesse-donc te cacher ainsi de la vérité et de vivre dans le déni. Et puis, nous savons toutes deux à quel point tu aimes être sous ma jupe, n'est-ce pas ? La patience, mon amour, la patience.

Oh pitié, laisse-moi entendre tes gémissements. Ils sont utiles, tu sais. Et bien qu'assez forts, je ne m'en lasserais jamais. Ils me prouvent ma supériorité, une nouvelle fois.

Il est mon bien le plus précieux. Ne le perd pas, s'il te plaît. Je ne suis pas certaine de pouvoir un jour te le pardonner si cela venait arriver. Il ne m'a jamais quitté depuis la mort de ma tante, tu sais. Le savoir à tes côtés est bien la seule chose qui me rassure.

Ce ne sont pas des mots que j'ai l'habitude d'employer. Depuis les récents événements, il est difficile pour moi d'exprimer ce que je ressens. Encore plus qu'avant, je veux dire. En ce qui concerne la célérité de mon coeur, je tenais simplement à le souligner. Ne veux-tu pas faire médicomage ? Peut-être suis-je atteinte d'une quelconque maladie moldue. Ou alors est-ce simplement l'amour qui provoque en moi ces sensations étranges ? Je ne saurais le dire. Et c'est agaçant de rester ainsi sans savoir.
Tu n'as pas d'autres choix que de t'en contenter hélas car je n'ai rien de plus à t'offrir pour le moment. Et je ne m'en excuserais pas.

Ta vipère.

Ma jaune,

Ephyra, la folle fanatique de rose ? Quoi qu'il en soit, je m'habille comme bon me semble. J'aime beaucoup ce pantalon et je le remettrais à l'occasion. Ainsi, tu seras peut-être moins coincée en ce qui me concerne ? Lorsque tu te rendras compte que tu n'es pas la seule à qui je plais, très loin de là. Tu aurais simplement pu profiter de moi et me demander des explications après, tu as raté une très grande occasion, sois en sûre. Je ne m'évertue pas à ressembler à quoi que ce soit. C'est ce que je suis et si tu ne l'acceptes pas, peu m'importe. Je ne changerais pas pour tes beaux yeux, Harper. J'ai donné de ma personne pour te satisfaire. J'ai changé et il m'arrive de le regretter car je suis incertaine en ce qui concerne mon identité désormais. Je suis très bien ainsi, que tu le veuilles ou non. Et si cela ne te plaît pas, peu m'importe.

Te materner ? Je fais simplement ce qu'une personne censée ferait : te protéger. Cesse-donc de te croire forte et puissante. Il n'en est rien. Tu as encore beaucoup à apprendre et mes connaissances sur la magie sont beaucoup plus développées que les tiennes. Au lieu de me repousser comme tu le fais de la sorte, tu devrais écouter mes conseils avisés. De plus, cette personne ne s'en prend pas à toi par ces lettres mais à moi. Elle essaie de me faire perdre mon calme. Elle veut me voir paniquer mais cela n'arrivera pas. Si tu es la destinataire des ces missives, tu n'en es pas la victime.
Si je veux de toi aussi longtemps ? Il est évident qu'à la fin de notre scolarité, je m'en irais et je te laisserais seule. Voilà une nouvelle preuve de ton insuffisance intellectuelle. Pourquoi, par la barbe de Merlin, t'offrirais-je le collier de ma défunte tante pour ensuite te quitter ? Ta logique m'échappe. Et puis, ce n'est pas comme si j'avais sacrifié mon avenir pour préserver notre amour. Tu es bien une Poufsouffle : idiote et irréfléchie.

Alhena Prince n'est jamais nulle. Elle ne l'a jamais été et ne le sera jamais. Je ne me crois pas supérieure, je le suis. Le fait que je sois douée compte énormément : te procurer du plaisir est ce qui compte le plus à mes yeux. Avec ton bonheur, cela va de soit. Cesse-donc te jouer avec moi. Je sais à quel point tu peut être... libertine lorsque tu le souhaites.

Et tu n'as pas idée à quel point il peut compter à mes yeux. Il est mon passé, mon présent mais aussi mon avenir. Je te l'ai confié parce qu'il te revient de droit : tu incarnes tout ce que ma tante a toujours voulu pour moi. Du bonheur, de l'amour et de la stabilité.

Matière à t'inquiéter ? Voyons, cesse-donc d'être aussi préoccupée. Je vais bien. Ce n'est pas quelques kilos en moins qui vont faire de moi une proie facile. Il ne s'est rien passé. Et il ne se passera rien. L'écriture est peu tremblante, définissant une légère hésitation de la part d'Alhena. Tout va très bien.

Un rhume sorcier est probablement beaucoup plus virulent qu'un simple rhume moldu, sois en certaine. Je ne suis pas trop fière, Harper. J'ai eu beaucoup de mal à accepter notre relation et mes sentiments à ton égard et même encore aujourd'hui, il m'arrive d'éprouver une certaine douleur. Mais j'ai fais mon deuil. Ma famille ne sait rien et ne saura jamais rien. Je ne m'inquiète pas pour ma vie mais plutôt pour la tienne. Et je te l'ai déjà dis : ces lettres n'ont pas à t’inquiéter. Il faudrait être fou pour s'en prendre à moi : je suis populaire et crainte de tous. Personne n'osera jamais remettre ma réputation en doute d'une telle manière. Et si jamais cela venait à arriver, personne n'y croirait. Skyler se ferait un plaisir d'étriper ce petit idiot. Et je l'aiderais, sois en sûre.

Je sais parfaitement que tu ne me forceras jamais la main et je ne t'en remercierais jamais. Tu connais mes sentiments pour toi. D'après ma tante, l'amour est la plus grande et la plus puissante des magies. C'est probablement pour cette raison que je donnerais ma vie pour toi. Il contrôle ma vie, mes gestes et mes pensées pour ne les diriger que vers une seule et même personne : toi.

Ta vipère.

Ma jaune,

Oh que vois-je ? Ne serait-ce pas ton irrémédiable jalousie qui pointe le bout de son nez ? Tu es désespérante. Oui, je plais. Et je ne peux que comprendre ceux qui admirent mon postérieur princier. J'ai des atouts et je ne peux le nier. Mais je ne te tromperais jamais. Sauf si tu as une jumelle, dans ce cas...

Tu es tout ce que j'ai de plus précieux et voilà pourquoi je te protège. Médite sur mes propos et tu y trouveras peut-être une réponse qui saura te satisfaire. Te perdre... Par deux fois, la vie a manqué de t'être ôtée. Pardonne-moi de t'aimer au point de vouloir mourir pour toi lorsque tu es en danger. Ma vie n'est pas aussi précieuse à mes yeux que tu sembles le penser. Je me fiche bien de vivre. Il n'y a que toi qui m'importe réellement.

Il ne se passe rien. Et s'il s'était passé quelque chose, cela ne te concernait pas. Ni même nous. Simplement moi.

Vivre dans le secret est la meilleure façon de se bâtir un avenir, sache le. Je ne veux pas être blâmée d'aimer une personne. Je veux pouvoir vivre notre amour sans en avoir honte. Et le dévoiler serait la pire des choses à faire, crois-moi. Je ne suis pas encore prête à affronter le regard des autres. Et je refuse que tu prennes la décision à ma place. Pour le moment, je suis très bien ainsi. Et même si le manque ne cesse de malmener mon coeur, te voir quelques heures dans la journée suffit à me combler de bonheur. L'inverse serait pire. Je ne supporterais pas de voir ma vie privée ainsi exposée. Il faut que tu comprennes cela, Tess. C'est important à mes yeux. Nous n'avons pas eu la même éducation.

Tu peux tout me confier, tu sais très bien que je me moquerais en silence. Je te lis avec attention.

Tes lettres sentent une odeur qui m'est familière... la tienne. C'est agréable et enivrant. Rassurant, même.

Ta vipère.

Ma jaune,

Jamais je ne te briserais le coeur. J'ai plutôt peur que ce soit toi qui vienne à briser le mien comme tu l'as déjà fait auparavant. Mais je ne te blâme pas. Je suis fatiguée de t'accuser pour des choses que tu n'as pas faite. Il est temps que j'assume mes responsabilités, aussi éreintantes soient-elles.

Cesse-donc de me harceler. Je n'ai pas envie d'en parler et je ne peux avouer cette vérité. Elle est encore bien trop douloureuse et trop récente pour le moment. Personne ne le sait. Sauf Cicéron. Et bref, passons à autre chose. J'en ai assez de me répéter. Heureusement, je suis patiente. Contrairement à toi. Il faut bien qu'une de nous deux soit censée.

Je ne dirais rien en ce qui nous concerne et je refuse de dévoiler notre relation à tout Poudlard. Je ne suis pas mon frère jumeau. Ma réputation s'en verrait détruite. Et elle est ce que j'ai de plus précieux avec toi. De plus, mon père me tuerait s'il venait à l'apprendre. Crois-moi, la réaction de ta mère serait bien douce comparée à celle de mon paternel. Il s'arrangeait pour me briser les os sans que personne ne remarque ma disparition.

Adorable, Harper. Je ne suis jamais allée dans cet endroit. Peut-être est-ce parce que je suis effrayée par l'avenir ?

Ma main est épuisée d'écrire autant mais tu en vaux la peine, mon ange.

Ta vipère.

Ma jaune,

Si j'avais voulu te tromper, je ne l'aurais certainement pas fait avec un homme. Et encore moins avec Cicéron. A choisir, j'aurais préféré le faire avec ma cousine plutôt qu'avec lui.

Pourquoi avoir peur de l'avenir ? Je n'en sais rien. Mais une chose est sûre : s'il est à tes côtés, il n'en sera que meilleur. Je l'espère, tout du moins.

Tu es importante et tu comptes à mes yeux. Je ne t'aime peut-être pas de la manière la plus parfaite qui soit mais... j'essaie d'être à la hauteur, crois-moi.

Ta vipère.

Ma jaune,

Elle n'est pas un monstre. Elle est ma famille, mon amie et l'une des personnes les plus importantes à mes yeux. Surveilles tes propos à son égard.

Cesse-donc de t’inquiéter, Harper.

Partir ? Où voudrais-tu que l'on parte ? Je suis encore incertaine quant à mon choix de carrière... Je me destinais à une toute autre vie avant de m'éprendre de toi.

Tes mièvreries me donnent envie de vomir. Mais elles me comblent d'un bonheur que je ne saurais repousser.

Ta vipère.

Ma jaune,

La haine des moldus est une affaire familiale, tu sauras. Sa meilleure-amie... Abbott ? Elle était présente au repas de Noël. Je jurerais qu'il se passe quelque chose entre elles mais je ne parviens pas à mettre le doigt dessus. Electra est beaucoup plus calme et douce en sa présence. Je ne connais personne capable de provoquer une telle chose en elle. C'est comme si elle devenait plus humaine. Je suppose qu'elle me le dire en temps voulu, lorsqu'elle le jugera nécessaire.

Je n'ai pas envie d'en parler.

Rien de bien important. Tout du moins, cela n'a plus d'importance depuis que je t'ai trouvé.

Cesse-donc de te vexer. Tu sais très bien que j'apprécie ta façon de me dire les choses. Tes déclarations m'arrachent un bref sourire à chaque fois que je les lis, mon amour.

Ta vipère.

Ma jaune,

Oh tu sais, Electra est une femme mystérieuse et secrète. Abbott est la seule capable de lui tenir tête. Je n'ai jamais vu une personne avec autant d'audace. En temps normal, ma chère cousine se serait déjà débarrassée d'elle mais non. Leur amitié semble indéfectible. Je suis persuadée que des sentiments bien plus profonds les unissent.

Viens-donc dans mon dortoir, je me ferais un plaisir de te faire visiter mon lit. Tu verras, l'on peut être à deux sans soucis.

Je n'ai pas réellement envie de parler de cela. Le passé est le passé. Passons, s'il te plaît. Je me concentre sur un meilleur avenir, désormais.

Tu es une éternelle insatisfaite, Harper. Sauf en matière de sexe. Un rien semble te plaire.

Ta vipère.

Ma jaune,

Ta question ? Laquelle ? Tu m'en poses tellement. La curiosité est un vilain défaut, mon amour.

La patience est de mise, Harper.

Tu ne t'ouvres pas à moi autant que je le voudrais, malheureusement. Oh, tu ne parlais pas de cela ? Excuse moi, mon esprit divague vers nos nuits torrides.

Rapide ? Je dirais simplement que tu as encore beaucoup de choses à apprendre, voilà tout. Mais le temps te formera. Tout comme mes doigts.

Ta vipère.

Ma jaune,

Elle est jolie.

Tu n'es pas digne de ta maison, dans ce cas !

Bien entendu que si. A quoi t'attendais-tu venant de moi, franchement ? Tu me déçois de plus en plus.

Si l'on pratiquait plus souvent, tu serais probablement déjà une experte. Quant à moi, le talent suffit.

Ta vipère.

Ma jaune,

Cesse de t'énerver, tu m'excites.

Ta vipère.

Ma jaune,

Une heure sans réponse et mon coeur se languit déjà de toi. Cesse-donc d'agir de la sorte, tu n'es plus une enfant.

Quand vas-tu comprendre ? Je t'aime, Harper. Grave le dans ton esprit.

Ta vipère.