Jolie vipère,

Seulement si c'est ce que tu désires, Black.

Ta victime préférée.

Jolie vipère,

Tu sauras me trouver en temps voulu ? Si je n'ai pas mieux à faire. Avec Londubat, par exemple.

Ta victime préférée.

Jolie vipère,

Elle est beaucoup moins coincée qu'elle ne veut le laisser croire. Quant à son fiancé... J'en fais mon affaire. Après mon passage, l'époque du placard à balai sera un souvenir bien lointain pour la Poufsouffle.

Ta victime préférée.

Jolie vipère,

Tu m'en vois flattée.

Une preuve ? Je te ramènerais quelque chose de très... personnel venant d'elle. Mais crois-moi, je parviens toujours à mes fins, toujours.

Ta victime préférée.

Jolie vipère,

Crois-moi, tu n'as encore rien vu ma douce.

Ta victime préférée.

Black,

Rejoins-moi à la tour d'astronomie à la fin des cours.

Enfin, si tu te décides à arrêter d'être une pauvre petite conne lâche et condescendante qui préfère ignorer sa petite-amie que de lui dire pourquoi elle passe son temps à l'éviter.

Abbott, tu sais, la fameuse petite-amie.

Chère vipère,

Si je te dis avoir fait craquer la Londubat, que me réponds-tu ?

Ta douce victime.

Ce courrier a été envoyé le 17 février, après la rencontre avec Ashley.

Chère vipère,

Cesse-donc de faire ta mijaurée Black.

Crois-moi ou non, elle n'a pas hésité une seule seconde à me sauter dessus. Et j'ai appris bien des choses à son sujet... Si tu savais.

Ce courrier a été envoyé le 17 février, après la rencontre avec Ashley.

Chère vipère,

Miss Londubat n'est pas aussi pure, vierge et coincée qu'elle le prétend. Les relations charnelles, ça la connaît.

Une véritable petite catin.

Ce courrier a été envoyé le 17 février, après la rencontre avec Ashley.

Chère vipère,

Tu as bien lu, douce vipère. Londubat a goûté au plaisir charnel avec une certaine auror. Ne me dis pas que tu n'as jamais remarqué le lien qui les unissait, voyons ?

Lera-Ann.

Ce courrier a été envoyé le 17 février, après la rencontre avec Ashley.

Chère vipère,

Lesbienne des pieds à la tête. Et j'ai bien mieux encore : elle éprouve des sentiments à mon égard.

Lera-Ann.

Ce courrier a été envoyé le 17 février, après la rencontre avec Ashley.

Chère vipère,

Je n'ai rien eu à dire, simplement à attiser sa jalousie. Et cela a fonctionné. Elle est tombée dans le piège et m'a tout craché de sa relation avec Bones. J'ai simulé une crise de jalousie et elle a avoué m'aimer puis m'a embrassé.

Tu n'es pas la seule à user de l'art de la manipulation.

Lera-Ann.

Ce courrier a été envoyé le 17 février, après la rencontre avec Ashley.

Chère vipère,

J'ai en ma possession des lettres de Londubat qui transpirent de jalousie. Et d'amour. A en vomir tant c'est niais.

Lera-Ann.

Ce courrier a été envoyé le 17 février, après la rencontre avec Ashley.

Chère vipère,

Tu n'as encore rien vu, Black.

Quoi qu'il en soit, que dirais-tu d'avoir ces lettres en ta possession ? Si jamais l'idée te tente, rejoins-moi devant la salle sur demande vers 20h.

Lera-Ann.

Ce courrier a été envoyé le 17 février, après la rencontre avec Ashley.

Courrier datant du 14 février (Chut je suis pas à la bourre )

Mon adorable (Mais si, tu peux l'être parfois.) cousine,

Me rappeler le pourquoi du comment de cette journée n'est pas le meilleur moyen de me faire sentir bien, tu sais ?

Ceci dit... Je te remercie. De tes mots réconfortant malgré tout, et de cette gourmette qui est vraiment magnifique. Elle me rappellera peut être ce que j'ai tendance à  oublier en ce moment.
Ne parlons plus de moi, cette histoire est du passé et ne vaut plus rien désormais, ni pour moi, ni pour quiconque. Elle est juste le témoin des erreurs que je peux faire moi aussi, ça ne se reproduira pas.

Parlons plutôt de toi, tu veux ? Si cette journée amène de la douleur pour moi, j'espère au moins que pour toi il n'en n'est rien. Je ne connais pas grand chose de ta vie, j'en ai peur, et j'aimerais bien... Corriger ça ? L'époque où nous nous parlions souvent me manque, je me suis trop laissé distraire ces derniers temps. Comment vas-tu ?

Je t'aime aussi, même si ce sont des mots qui passent difficilement nos lèvres.

S. D. P.