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Adélaïde Sigyn Jarnsaxa, mais pour toi, ce sera Von Sachsenheim.
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Message Adélaïde Sigyn Jarnsaxa, mais pour toi, ce sera Von Sachsenheim.
par Invité, Mar 24 Déc - 4:58 (#)
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Adélaïde Sigyn Jarnsaxa Von Sachsenheim
FEAT. Ashley Benson
17 ans ϟ 7ème année ϟ Ecureuil Pygmée & Puma ϟ Sang-mêlé

Prénoms ; Possédant trois prénoms, comme la grande majorité des Von Sachsenheim, les géniteurs de la benjamine de la troisième branche n’auraient pu trouver mieux. Adélaïde est une version plus anglophone de Adelheit signifiant la Noblesse. Elle apprécie celui grandement et il est celui qu’elle aime à donner lorsqu’elle ne connait que vaguement la personne. Il la représente tellement bien après tout. Sigyn, déesse de la fidélité de la Mythologie Nordique, mais aussi et surtout, femme de Loki dont elle allège les souffrances lors de son châtiment. Il s’agit probablement de l’appellation qu’elle aime le moins, lui donnant l’impression de n’être qu’une pauvre petite obéissante épouse. Mais celui que ses plus intimes proches utilisent, et au fond, celui qu’elle préfère, est et reste Jarnsaxa. Ce prénom lui vient de la déesse nordique, épouse de Thor, et en charge de la fécondité. Après plusieurs recherches sur les origines de ses prénoms, elle se décida à adopter celui-ci pour sa famille puisque Jarnsaxa est capable de prédictions, et que, malgré ce qu’elle peut dire de la divination, elle en est une férue amatrice.
Date de Naissance ; 01.04.1962. Oui, très amusant. Est-ce que cette ironie du sort fut ce la rendit si sarcastique et cynique ? Probablement pas. Est-ce que cette moquerie du destin lui attira les ricanements de ses camarades ? Evidemment, mais ils ne durèrent jamais très longtemps. Est-ce que cette raillerie de fortune changea quelque chose pour elle ? Définitivement, non. Ce n’était qu’une date. Une simple date. Pour Jarnsaxa, ce jour n’était pas un jour extraordinaire. La célébration de sa naissance ? Rien de vraiment particulier. Ce n’était pas comme si elle s’en souvenait après tout.
Lieu de Naissance ; Starnberg, Haute-Bavière, République Fédérale d’Allemagne (Allemagne de l’Ouest), dans l’une des maisons de campagne de la famille Von Sachsenheim. C’était sans aucun doute de là que venait le besoin de Jarnsaxa de se retrouver au calme, à proximité de l’eau lorsqu’elle devait réfléchir ou prendre une décision importante. Le choix du lieu de naissance fut celui de la génitrice, comme lors des deux précédentes. Et Brünhilde Von Sachsenheim avait en horreur les hôpitaux depuis un séjour un petit peu trop long à Saint Scrat, branche des soins magiques intensifs de l'hôpital le plus réputé d'Allemagne, le Faust. Ce fut donc tout naturellement que Starnberg fut sélectionné.
Particularité de Naissance ; Jarnsaxa ne vint pas au monde seule. Non pas qu’elle fut si tôt diagnostiquée schizophrène, mais sa naissance suivit de sept minutes celle d’un certain Franz Von Sachsenheim. Son frère jumeau. La petite histoire voulut se jouer de la science et décida que les deux colocataires d’utérus ne naquissent le même jour. Le certificat de Franz affichait alors le 31 Mars 1962, alors que celui de Jarnsaxa affichait le 1er Avril 1962. Fortement chargé de magie, le chiffre sept semble être celui que la jeune fille considère comme le plus important de sa vie, et celui qui la caractérise le mieux.
Baguette Magique ; Vingt-sept centimètre soixante-dix-sept, bois de tilleul argenté, assez rigide, crin de sombral. Le bois de tilleul, et Jarnsaxa en est très fière, en plus d’être d’une beauté surprenante, se trouve aussi être un bois qui permet de développer les capacités des Voyants lorsqu’ils manient leur baguette. Est-ce que ces propos furent à l’origine de la passion de la blonde pour la divination ? Peut-être. Mais elle préfère sans aucun doute le fait que le crin de sombral que Gregorovitch a introduit dans sa baguette laisse à penser qu’elle ne craint pas d’affronter la mort. Ce simple fait la remplit d’une joie et d’une fierté incommensurables.


Jarnsaxa, ou celle qui dompta les Sept Péchés Capitaux

Sublimi feriam sidera vertice

with head lifted, we shall strike stars
L’un des plus grands traits pouvant caractériser Jarnsaxa est sans aucun doute possible, son attachement à sa famille. Pour elle, et elle sait qu’il s’agit là de quelque chose de réciproque, ses parents, ses frères, ses cousins, ses cousines… Ce sont eux, et ce sera toujours eux, qui passent et passeront en premier. Elle tire une très grande fierté de son nom, et c’est sûrement en cela qu’elle incarne si bien l’Orgueil. De part son nom, elle se sent irrémédiablement supérieure aux autres. Sa famille est l’une des plus nobles d’Allemagne, elle le sait, et elle aime que les autres le sachent. Non pas qu’elle aime démontrer sa richesse à grand coups de robes aux prix indécents — quoique, elle se plait à le faire de temps à autres — mais plutôt grâce à ce que l’ancienneté de son arbre généalogique lui permet de faire, ou qui elle lui permet de rencontrer. Les membres des Von Sachsenheim connaissent le poids de leur passé, et c’est pour cela qu’ils prendront toujours soin de laisser à leurs descendants un héritage aussi parfait que celui qu’ils ont reçu. Jarnsaxa pensent de même. Elle se refuse à faire quoi que ce soit qui puisse porter préjudice à son nom. L’Orgueil qu’elle tire de ses ancêtres, excepté de son arrière-grand-père paternel, est probablement égal à celui qu’elle ressent lorsqu’elle se retrouve face à des sorciers Né-Moldus. Elle conçoit qu’il faille leur donner quelques rudiments d’enseignements à la magie — de la même manière que l’on essaie de faire lire de petits illettrés en Afrique — mais pour elle, il s’agit plus de charité que de réel enseignement. A ceux qui murmurent que les membres de sa famille ont des idéaux racistes et élitiste, elle répond sans hésitation. Oui. « Mais, en même temps, vous aussi, vous êtes élitiste, non ? Vous préférerez toujours aller chez le meilleur docteur, avoir le meilleur professeur. Personne aujourd’hui ne peut tolérer la médiocrité. Pourquoi ne pas faire de même pour tout le reste ? ». Et pour ce qui est des Moldus… Disons simplement qu’elle ne les considère pas comme étant de la même espèce qu’elle. Ils ne sont pas sorciers, ils ne sont pas humains. Point. Ou du moins, c’est ainsi qu’elle s’affiche. En réalité, elle les craint un peu. Les séjours de sa mère à Saint Scrat puis Saint Buck l’ont profondément marquée, et elle se voit maintenant fébrile de devoir un jour croiser le chemin de l’un de ses sans-magies brutaux, barbares et cruels.

Si Jarnsaxa ne prend pas spécialement de plaisir à afficher les richesses de sa famille, elle apprécie tout de même la quantité non-négligeable d’objets, utiles ou non, qu’elle peut s’acheter sans même avoir à réfléchir. Cela pourrait sans aucun doute s’apparenter à de l’Avarice. Tout ce qui brille n’est pas de l’or, mais pour la matérialiste qu’est la jeune femme, tant que l’imitation est assez bien faite, cela peut suffire. Elle aime posséder, et elle possède. Peut-être cela vient-il du fait que sa famille peut, plus ou moins, tout se permettre, mais toujours est-ce qu’elle a besoin de tout avoir. Tout. Et plus encore. Son Avarice est décuplée par son besoin de marquer ses possessions. Ce qui est à elle ne sera jamais à autrui. Ainsi, inutile d’essayer de lui demander de vous prêter ne serait-ce qu’une plume, la réponse ne se fera pas tarder. Elle sera négative, accompagnée d’un haussement aristocratique de sourcil signifiant votre infériorité comparée à sa personne. Pour elle, c’est très simple. Si vous ne possédez pas quelque chose, c’est que vous ne le méritez pas. A partir de là, n’essayez pas de venir farfouiller par chez elle. Mais quelques exceptions existent. Les membres de sa famille et ses proches amis sont ceux à qui elle prêtera, voir même, donnera, sans compter. En plus d’être très protectrice de ses objets, elle est très protectrice des personnes qu’elle apprécie. Jalouse ? Oui. Sans aucun doute. N’espérez pas avoir pour compagnon quelqu’un étant passé par ses bras sans avoir affaire à elle. N’espérez pas non plus attirer l’attention de ses proches sans qu’elle ne vous tombe dessus. Cette jalousie, elle n’en est pas très fière. C’est pour cela qu’elle le cache et que, lorsqu’elle ne fait pas attention, elle a tendance à repousser les personnes qu’elle aime le plus. Ce n’est pas vraiment volontaire, mais elle ne sait pas partager. Son attitude peut souvent rebuter, et elle sait très bien que malgré tout l’attachement que quelqu’un peut lui porter, il lui est très facile de les faire s’éloigner.

Pour allez même plus loin, il serait juste de dire que Jarnsaxa est aussi touchée par l’Envie. Tout avoir et ne rien donner ne lui suffit pas. Non. Elle a besoin de tout avoir, même — ou surtout — ce que les autres ont. Ce que les psychiatres ont appelé la Triangulation du Désir est flagrant chez elle. Elle ne peut se passer de quelque chose que quelqu’un a. S’il s’agit de quelque chose de cher ? Elle mettra le prix. S’il s’agit de quelque chose de rare ? Elle le trouvera. Ce qu’elle veut, elle l’obtient. Cela lui donnerait presque des airs de capricieuses. Quoique. En fait, oui, Jarnsaxa est capricieuse. Mais elle parvient à le cacher habilement sous un certain humour, légèrement piquant, que seuls ses plus proches amis et sa famille ne réussissent à distinguer. Comme pour la plupart de ses défauts, Jarnsaxa s’est arrangée pour les dissimuler. Hors de question que son comportement ne nuise à l’image des Von Sachsenheim. Ainsi, lorsqu’elle veut quelque chose, elle se contente d’une petite remarque, à quel point l’objet est superbe, à quel point cela paraît pratique. Une toute petite phrase suffit à ceux qui la connaissent pour comprendre. Pour les autres, ils n’y voient qu’une remarque tout à fait banale. Attention tout de même à différencier ce dont elle a vraiment envie, de ce dont elle se moque. Mademoiselle maîtrise le sarcasme avec l’aisance d’une personne de son rang. Donc, évidemment, non, cette écharpe rose avec pour motifs quelques licornes dansant sur un arc-en-ciel ne lui fait pas du tout envie. Elle trouve cela totalement déplacé, moche, et inutile. Soyez prévenus.

Parler de sarcasmes, revient à parler, chez Jarnsaxa, de Colère. En effet, de part son éducation, vous ne verrez jamais la jeune femme se mettre à hurler au détour d’un couloir contre quelqu’un à qui elle en veut particulièrement. Non. Elle tient beaucoup trop à son image et à celle de sa famille pour cela. Elle se contentera de faire part de son mécontentement par de petites phrases gentiment glissées au détour d’une conversation. Le tout, avec le sourire. Etant assez susceptible, inutile de préciser que cette Colère subtile est fréquemment présente chez elle. Si quelqu’un vient à lui faire une remarque, quelle qu’elle soit, elle ne lui fera pas de cadeaux. C’est une véritable peste, et elle l’assume. Au final, les rares et seules personnes à être d’avance protégées de son venin restent, comme c’est surprenant, les membres de sa famille pour qui elle a un amour sans faille. Quelques rares amis, aussi, possèdent ce privilège. Il vous suffira de prononcer un mot déplacé sur ces personnes, et vous comprendrez de quel bois se chauffe une Von Sachsenheim. Loin d’avoir la baguette facile, Jarnsaxa n’est cependant pas du genre à se venger via quelque sortilège que ce soit. Elle se considère au-dessus de cela, et sait qu’un sort peut être retracé. Les mots, eux, sont la seule arme qui ne laisse aucune preuve. Et ils vous évitent d’avoir à faire le sale travail. Aussi. Mimi Geignarde ne rencontrât-elle pas la mort à cause de quelques piques savamment placées ?

La Paresse est probablement le seul et unique péché qui ne touche pas Jarnsaxa. Bien loin de s’ennuyer, elle a besoin de bouger et ce sans cesse. L’immobilité ne lui sied pas, et elle a tendance à trouver inintéressant ceux qui se complaisent dans l’immobilité. Le principe même de la vie implique le mouvement, et elle aime l’idée de la croquer à pleines dents. Elle ne veut rien regretter, et se permet donc, plus ou moins, tous les excès. Ou du moins, ceux qui n’apporteront pas d’accros à son nom. Dans le sens physique du terme, certes, elle pourrait être perçue comme se laissant aller à une certaine Paresse devant son manque d’intérêt pour le Vol en Balai. En même temps, il faut bien avouer que ce sport est tout sauf élégant. Et risqué pour au final se faire passer quelques balles. Seul l’équitation (version sorcier, évidemment) et le duel trouvent grâce à ses yeux en tant que sport. On est Von Sachsenheim, ou on ne l’est pas. D’ailleurs, tous les étés, elle se plait à participer au tournoi familial de polo sorcier organisé par la branche principale. Par contre, intellectuellement, Jarnsaxa est toujours à la recherche de savoirs nouveaux. Elle aime apprendre et fait tout pour se cultiver. Sa famille a toujours prôné l’intelligence pour une vertu, et elle s’en pense digne. Ainsi, elle se plaît à lire, à apprendre de nouvelles langues (mortes si possible, cela lui permet de ne pas avoir à étudier les évolutions récentes), ou à jouer d’un instrument. Son cousin, Orpheus, lui a ainsi appris la guitare lorsqu’elle était jeune. Elle prit des cours de harpe quelques années durant. Et elle s’est décidée, fort récemment, à se mettre au violon.

Un autre péché peu marqué chez Jarnsaxa, la Luxure. Ou plutôt, à défaut de peu marqué, disons « discret ». La famille avant tout, et c’est pour cela qu’elle ne veut pas entacher son nom. Les histoires volages d’adolescents ? Pourquoi pas, c’est amusant. Les relations sexuelles sans lendemain ? Il faut profiter de sa jeunesse après tout. Mais pas avec n’importe qui. Elle sait qui elle est et à qui elle peut donner — ou ne pas donner —le privilège de ses lèvres ou de son corps. Elle connait sa valeur. Elle sait que le choix final sera fait par ses parents. Elle fait donc attention à ne prendre que du plaisir, sans laisser un attachement particulier s’installer. Malgré ses airs insouciants de temps à autres, Jarnsaxa est très mature et très consciente de son rang et de sa place dans la société. Elle ne veut pas s’engager dans quelque chose auquel elle devrait mettre fin sous peu, et qui serait vu comme un faux pas, une erreur, par les membres de sa famille. Elle préfère vivre au jour le jour, mais en pensant tout de même à son avenir lointain. On pourrait presque percevoir ceci comme de la prudence. Presque.

Si l’on se demande si Jarnsaxa est gourmande, la réponse est oui. Cependant, sa Gourmandise est bien loin de la gloutonnerie proscrite par l’Eglise. Parce qu’elle est une fille, et parce qu’elle a un jour, dans ce qu’elle appelle une autre vie, été grosse, elle fait attention à ce qu’elle mange. Bien sûr, elle se permet tout de même de petits extras. Elle n’est pas non plus totalement obsédée par son poids. Elle a ce qu’elle considère être comme sa silhouette de confort version été, et sa silhouette de confort version hiver. Les deux étant différenciées par quelques centaines de grammes. Tant qu’elle rentre dans les tenues étalons de ces deux silhouettes, elle ne change rien à son comportement alimentaire. Dès lors qu’elle se sent légèrement boudinée par les coutures, elle se met en mode régime. Et régime draconien, s’il-vous-plait.


a little something from you.

Nom ; La Chose. Jarnsaxa n’apprécia que fort peu son apparition, et n’eut de cesse de le lui faire remarquer. Ce nom est le symbole qui démontre qu’il ne sera jamais plus qu’un objet de passage. Elle n’a qu’un souhait : le voir disparaître.
Sexe ; Mâle. Elle ne l’apprit que plusieurs semaines après son apparition… et n’y accorde que peu d’importance en fait.
Âge ; Est né comme tous les autres Patronus, à Noël 1978. Voilà donc un an. Ce qui, selon Jarnsaxa, est déjà bien assez long.


Sept Couleurs de La Chose
Rouge ; La Chose représente sans aucun doute la violence et l’agressivité latentes présente chez Jarnsaxa. En effet, bien qu’elle se refuse de l’admettre, le fait qu’elle n’ait grandi qu’avec des garçons se retrouve ancré dans sa mémoire, et dans son comportement. Si l’image de la famille et de l’enfance des jeunes donnait l’impression que tout allait pour le mieux, il a fallu que la jeune et seule fille de la fratrie s’impose et laisse parfois parler les poings. C’était cela aussi, grandir dans une famille nombreuse. Ainsi, La Chose a un comportement véritablement agressif et colérique. Il n’est pas étonnant de voir, lorsque quelque chose agace la blonde, un puma s’interposer entre elle et son interlocuteur, toutes dents découvertes, grognement assourdissant… Cela ne tiendrait qu’à lui, il n’hésiterait pas une seconde à se battre avec d’autres patronus. Mais Jarnsaxa n’appréciant que peu l’idée de souffrir pour que cet animal de fumée puisse se défouler, jusqu’à présent, il se retient.

Orange ; Accueillante et bienveillante envers les membres de sa famille, la jeune Von Sachsenheim ne considère La Chose que comme un étranger, un poids, un boulet qu’on lui a gentiment accroché à la cheville sans lui demander son avis préalable. Et elle se plait bien à le lui faire sentir. Il n’est pas arrivé le jour où elle n’aura qu’une parole tendre avec lui. Il en est bien conscient, et pourtant, cela ne l’empêche pas de la considérer comme une membre de sa famille. La seule membre de sa famille. Et c’est pour cela que La Chose, lui, reste et restera toujours accueillant et bienveillant envers elle. Protecteur lorsque le besoin s’en fera sentir. Toujours prêt à l’aider. Toujours présent pour la soutenir. Et même si pour l’instant elle ne le remarque ni le ressent, il est fort probable que bientôt, lorsqu’elle s’y attendra le moins, elle ne commence à apprécier ce réconfort sans limite et chaleureux.

Jaune ; Couleur de la jalousie par excellente, elle est aussi celle qui définit le mieux certains aspects du lien entre Jarnsaxa et La Chose. Totalement sourde à toutes les remarques que peut lui faire son patronus, la jeune fille est par contre bien attentive à une chose : ne jamais, au grand jamais, le rendre jaloux. Il s’agit probablement là du seul signe de respect qu’elle n’aura jamais envers lui, et si elle le fait, c’est uniquement parce que les tirades dans lesquelles il se lance sont longues, fatigantes et inintéressantes. Puis aussi, même si elle ne l’avouera probablement jamais, parce qu’elle sait qu’elle-même ressent très facilement ce genre de jalousie mal placée, et elle sait à quel point cela peut s’avérer douloureux de devoir ainsi finir par voir s’éloigner la personne à qui l’on tenait tant. En un an, elle a compris que La Chose était apparu pour rester, et que toutes les souffrances qu’il ressentait, elle était vouée à les ressentir aussi. Au final, elle tente au moins d’apaiser cette partie-là de leur relation. Elle ne le rend pas jaloux. Il ne se sent pas trahi. Ou du moins, elle essaie. Il lui arrive d’omettre cette résolution, et elle se retrouve alors avec un La Chose de particulièrement mauvaise humeur collé au train. Rien de vraiment appréciable.

Vert ; Etrangement, il serait aisé de penser que le lien unissant La Chose et Jarnsaxa est simple. Haineux et désintéressé dans un sens. Chaleureux et protecteur dans l’autre. Mais cela serait trop facile. Et chez les Von Sachsenheim, la facilité, on n’aime pas spécialement. Plutôt instable, il arrive, de temps à autre, des moments où la jeune fille va tolérer son patronus, et des moments où ledit patronus va refuser l’idée même qu’il soit une partie d’elle. Leur lien est plutôt fluctuent. Et la capacité qu’ils ont à se parler par télépathie aussi. Lorsque leurs différences et leur taux d’attachement créent un fossé trop large entre eux deux, ils perdent cette possibilité et se retrouvent alors entourés d’un silence particulier. Un silence que même Jarnsaxa en vient à détester lorsqu’il dure trop longtemps. Chose qu’elle n’avouera que sous une torture longue et pénible, tout en étant sous Véritasérum. Evidemment.

Bleu ; De part la nature même de La Chose, Jarnsaxa ne peut que l’envier. Toutes les âneries qu’il peut se mettre à dire, tous les actes qu’il peut faire ne sont jamais réprimandés par personne. Personne, hormis elle. Il avait toutes les libertés possibles qu’elle, pauvre héritière, n’avait pas. Et au final, oui, c’était aussi peut-être pour cela que malgré tout le temps qu’ils avaient passé ensemble jusque là, la jeune fille n’avait toujours pas changé d’opinion vis-à-vis de l’inutilité de La Chose. Il était capable, lui, de penser comme il le souhaitait, de dire ce qu’il souhaitait, de faire ce qu’il souhaitait. Il avait une vie de libertés, de paix. Une vie sans carcan. Il incarnait sans aucun doute celle qu’elle aurait été si elle n’avait pas eu à tenir son rang ou à faire attention à son image. Et ce n’était pas spécialement joli-joli non plus.

Indigo ; Cette fameuse couleur invisible aux yeux des gens. Comment une couleur invisible pouvait-elle permettre de comprendre La Chose et le lien qui l’unissait à Jarnsaxa ? Très simple. Il existe une part d’elle-même que la Von Sachsenheim refuse de laisser voir. Une partie qui, pourtant, ne va cesser de se développer au fil du temps et des années. C’est de cette partie d’elle-même qu’il s’agit, et dont La Chose en est la représentation la plus concrète. Jarnsaxa craint les Moldus. Elle les craint véritablement. Ils représentent pour elle la cause première de la folie de sa mère, de sa blessure qui ne guérira jamais. La simple idée d’en croiser un la terrorise et La Chose, avec ses airs et ses remarques, ne fait rien pour arranger la situation. Elle en viendrait presque à croire qu’il se venge de tout ce qu’elle eut pu lui faire ainsi. Un puma peut-être vraiment se venger ? Autre caractéristique de La Chose pouvant être qualifié d’indigo, la passion de Jarnsaxa pour la divination. De part son éducation, le simple fait qu’elle puisse s’y intéresser la rend différente du moule dans lequel elle aurait dû parfaitement rentrer, et cela l’angoisse. Pire, elle craint ce Moi. Elle le craint tant qu’elle préfère en effacer l’existence plutôt que d’imaginer ce qui pourrait se passer si quelqu’un le découvrait. Plutôt que d’imaginer ce qui se produirait si ses parents l’apprenaient. Et le pire dans tout cela, est sans aucun doute le fait que depuis l’attaque de Belize, elle souhaiterait être capable de lire l’avenir avec plus de virulence encore. La Chose est totalement conscient de ce fait, et de la rendre plus ouverte sur la discipline de la divination. Ou du moins, plus ouverte aux autres, vis-à-vis de cette discipline. Cela n’ajoute que du combustible à leur relation plutôt enflammée.

Violet ; Symbole de la magie et de la connaissance, le violet est probablement la couleur qui rend le lien entre nos deux amis plus ironique encore. L’existence même de La Chose repose sur la magie, et son origine est ce que lui reproche le plus Jarnsaxa. Elle reproche à son patronus sa présence, ou plutôt, son omniprésence à ses côtés. Et au lieu de blâmer le gouvernement magique anglais pour sa bêtise — qui lance un sort sans être sûr qu’il va fonctionner ? — elle trouve cela beaucoup plus facile de se venger sur la preuve concrète de cet échec. Cependant, La Chose a une certaine utilité. Il sait beaucoup de choses. Et beaucoup de choses utiles. Est-ce parce qu’il représente une partie d’elle-même qu’elle ignore, ou tout simplement parce qu’il sait lire les gens facilement, toujours est-il qu’il s’avère d’une grande aide lorsqu’elle se trouve, pour le dire vulgairement, le cul entre deux chaises. L’hésitation n’existe pas chez Jarnsaxa, ou du moins, elle refuse de la laisser exister. La Chose est probablement dans ces instants où elle se doit de faire un choix, son meilleur allié. Mais là encore, bien évidemment, elle n’en pipera jamais un mot.


You're not a sad story.

Jarnsaxa et les Sept Madeleines de Proust

Les Sept Odeurs Primaires


Madeleine Florale

Le délicat parfum de la rose fonctionnait chez Jarnsaxa, avec la puissance d’un Portoloin. Il lui suffisait de sentir ces douces effluves, et elle se voyait transportée dans le manoir familial, à Neufahrn, où elle avait vécu ce qu’elle se plaisait à appeler ses plus belles années. Le temps qu’elle passait là-bas, accompagnée de ses trois frères fut sans aucun doute aussi joliment teinté que les fleurs qui lui permettent de s’en souvenir. Julian, son plus vieux frère, aîné de la fratrie, futur héritier de la troisième branche des Von Sachsenheim, avait alors neuf ans, et se plaisait déjà à démontrer son dégoût des moldus — il faisait en cet instant, la fierté de ses parents. Parce qu’il était le plus âgé, il se plaisait à ordonner aux elfes de maison, ou même, parfois, aux plus jeunes. Mais, parce qu’elle était une fille probablement, Jarnsaxa n’eut jamais à se plaindre de celui que tous surnommaient dans l’intimité « Juju ». Amadeus, second aîné, venait de souffler ses sept bougies, et, accessoirement, de prouver à ses parents que son intelligence n’avait pas de limites. Les facilités qu’il avait à lire et à écrire ne se virent que plus décuplées encore, et il avait déjà ce sourire hautain typique de la famille. Ce que la jeune enfant aimait chez ce frère — qu’elle n’appelait jamais autrement que par son prénom entier, consciente qu’elle risquait sa peau chaque fois qu’elle le surnommait — était le sentiment d’intouchabilité qu’elle avait lorsqu’elle était à ses côtés. Il était de ce genre de personnes à donner confiance aux autres de part son aura. Franz, son frère jumeau, était, tout comme elle, alors âgé de cinq ans. Il se dit souvent que la relation chez les enfants de même utérus, est ou fusionnelle, ou conflictuelle. Mais chez ces deux jeunes gens, les premières années furent plutôt étranges. Comme s’ils n’étaient pas vraiment nés ensemble. Etait-ce dû au décalage de sept minutes ? Toujours fut-ce-t-il qu’ils agissaient entre eux comme des frères et sœurs normaux, à la surprise des deux parents.

Karl Von Sachsenheim était le cadet de sa propre fratrie, et il en gardait un souvenir particulièrement doux. La pression familiale n’avait pas été si forte sur lui, et son travail actuel au ministère de la magie allemand le satisfaisait parfaitement, même si cela manquait cruellement d’action. Il était ce genre de père demandant à ses enfants de faire ce qu’il disait, mais non pas ce qu’il faisait. Assez souple dans l’éducation de ses trois fils et son unique fille, il n’était en fait pas réellement présent au manoir et ne leur accordait que l’attention qu’il jugeait nécessaire. Un père absent, somme toute. Il se considérait plus comme un homme de terrain que comme un scribe, ou gratte-papier. Il rencontra Brünhilde Schafer, sang-pur de son état, au beau milieu de la Second Guerre Mondiale Moldue qui modula l’Allemagne en ces deux simulacres de républiques. Ils étaient là, s’observant, se détaillant, alors qu’autour d’eux un combat faisait rage. Il tomba littéralement amoureux de la violence latente de cette femme. Elle tomba littéralement amoureuse du courage et de la capacité de destruction de cet homme. Un mariage d’amour ? Certes, mais un mariage entre Sang-purs. Jamais Brünhilde ne sut que Karl avait le sang sali. Elle était le genre de mère que tout enfant aurait rêvé d’avoir. Douce, aimante, dépensant quantité d’affection et d’amour pour ses petits.

Ceci étant dit, il était tout naturel pour Jarnsaxa, dès lors qu’un parfum de rose se faisait sentir, de repenser à sa génitrice, et à son parfum — au prix probablement exorbitant — dont la principale note était l’effluve de cette fleur. Elle se souvenait les rires, les jeux, les après-midi passés à lire ensemble. Tous ces petits instants tendres.

« Jarnsaxa, laissez votre frère réviser. Venez plutôt avec moi, nous allons lire toutes les deux. »

La jeune fille eut un air boudeur un instant, avant de se lever, fusillant du regard Julian qui s’était plaint de sa présence, puis quitta la pièce, trottinant derrière sa mère. Elles s’installèrent dans le petit salon, toutes les deux assises dans un des fauteuils fort confortable de la salle et la lecture commença. Entourée par la tendresse et le parfum à la rose de sa mère, Jarnsaxa se souvient même encore du titre de l’ouvrage. Goethe. Les Souffrances du jeune Werther. Pas vraiment l’idéal pour une enfant de cinq ans, mais il semblait que la culture passa avant tout chez les Von Sachsenheim. Culture et éducation. Oui. Sans aucun doute, cette odeur la ramenait toujours, irrémédiablement vers Neufahrn, le manoir familial, et sans aucun doute vers l’amour de sa mère.

Madeleine Camphrée
Bien loin de l’apaisement et de la douceur de la rose, l’odeur camphrée, elle, renvoie Jarnsaxa a un épisode plutôt douloureux de l’histoire des Sachsenheim de la troisième branche. Même s’il existait à Neufahrn une grande population sorcière, il y avait aussi et surtout une grande population moldue. Bien entendu, jamais un sans-pouvoir n’avait entendu parler de sorcellerie, tant le Ministère de la Magie Allemand était prudent. Mais tout de même, il restait des endroits, un peu plus en dehors de la ville, où sorciers et moldus pouvaient cohabiter. Enfin, ceux qui le désiraient. Et ce n’était certainement pas le cas des Von Sachsenheim. Il était bien trop pur, bien trop aristocrates et fiers de l’être pour traîner avec la basse population allemande. Ou presque. Premièrement, ils n’étaient pas si purs que cela. Et deuxièmement, Brünhilde Von Sachsenheim était une pièce rapportée. Et elle aimait l’action. Le risque. Se balader dans des endroits fréquentés par des moldus non-fréquentables ne la dérangeait pas. Elle n’avait qu’à sortir sa baguette — cendre de serpencendre, trente-et-un centimètres, bois d’aulne — et elle se défaisait de ses quelques sacripants.

Excepté ce jour-là.

Etait-ce l’ennui, la preuve d’une certaine impression de toute-puissance, ou de la pure bêtise, toujours fut-il que Brünhilde Von Sachsenheim s’était décidée à partir, une nouvelle fois, se promener dans ce quartier miteux de Neufahrn. Julian et Amadeus étaient à Poudlard, et les jumeaux avaient tout juste neuf ans. Il était grand temps pour eux d’apprendre ce que c’était qu’un moldu, et pourquoi leur existence même était sans intérêt. Tout comme elle l’avait fait avec ses aînés, elle avait embarqué Franz et Jarnsaxa, se complaisant déjà dans l’idée de ce qu’elle allait bien pouvoir faire de ces adorables victimes qui allaient lui tomber sous la main. Rien ne se déroula comme prévu.

Et finalement…

« Jarnsaxa, tenez-vous droite et arrêtez de pleurer. Cela n’arrangera rien. Et Franz, fermez donc cette bouche, ça en devient indécent.
- Monsieur Von Sachsenheim, si vous aviez deux minutes ?
- Vous êtes le médecin en charge de mon épouse je présume ? Si vous pouviez éclaircir la situation, vu que ces deux là sont incapables de prononcer un mot ?
- Votre femme a été touchée par ce que les moldus appellent une arme à feu, de gros calibre si je puis ajouter.
- Est-ce que j’ai l’air d’attendre un cours sur les armes de ces insectes ? Ajoutez donc quelque chose d’intéressant à votre discours.
- Hum… Veuillez excuser ma maladresse. Votre épouse, a perdu l’usage de son bras droit. Ou plutôt, a perdu son bras droit. Nous sommes en mesure de le faire repousser, mais il risque de persister quelques… cicatrices parfaitement visible, et nous ne pouvons rien affirmer quant à l’usage qu’elle pourra en faire.
- Êtes-vous en train de me dire que ces… choses, ont rendu mon épouse infirme ?
- … Je ne dirai pas qu’elle est infirme. Disons simplement qu’il y a des choses qu’elle ne pourra sans doute plus faire… »

Brünhilde resta un mois et demi à l’hôpital Faust, dans la section de Saint Scrat, réservée aux soins magiques. L’odeur de désinfectant et d’eucalyptus qui y régnait était ce dont se rappelait le plus vivement Jarnsaxa. Ça, et la vision de sa mère, étendue sur un lit blanc, le bras repoussant lentement. Et douloureusement à en juger les cris qu’elle entendait souvent lorsque la potion anesthésiante cessait de faire effet. L’enfant qu’elle était alors se souvient parfaitement du visage tiré de sa mère, de son regard qui s’assombrissait parfois, des paroles insensées qu’elle marmonnait quand elle ne les criait pas. Elle se souvient parfaitement des infirmières, toujours présentes, qui maniaient parfois leurs baguettes contre sa génitrice pour la calmer un peu. Elle se souvient parfaitement des medicomages qui passaient fréquemment regarder les évolutions de santé, avant de froncer les sourcils ou d’hocher la tête, puis de quitter la pièce sans un mot.

Mais ce dont se souvenait le plus Jarnsaxa était sans aucun doute les longues heures qu’elle passait là, dans cette chambre, assise sur le fauteuil, à observer cette femme en silence. Elle se tenait droite. Elle ne pleurait pas. Elle se contentait d’attendre, Franz assis à ses côtés, que leur père ne vînt les chercher. Cela dura un mois et demi. Puis de Saint Scrat, Brünhilde passa à Saint Buck, section psychiatrique du Faust. Les visites étaient tout autant obligatoires pour les jumeaux, et cela ne les rendait que plus proches. Ils n’avaient jamais été autant fusionnels que depuis l’accident de leur mère. Ils la virent ainsi perdre la raison, encore une fois, petit à petit. Puis reprendre une vie un peu plus normale. Aussi normale que les potions qu’elle ingurgitait ne lui permettaient. Elle revint au manoir trois mois plus tard, le bras droit revenu à sa place, mais toute capacité de préhension inexistante. Le retour à Neufahrn était tout ce qu’avait souhaité Karl Von Sachsenheim qui ne voulait voir son épouse loin de lui. Un semblant de normalité revint dans la famille.

Mais plus jamais Jarnsaxa ne sentit le parfum de rose de celle qu’elle appelait « Mère » tout en murmurant « Maman ».

Madeleine Mentholée
L’un des avantages que Jarnsaxa trouvait à être la cadette de sa famille, et parmi les plus jeunes des Von Sachsenheim se trouvait sans aucun doute dans ce genre d’événements. Ses cousins aînés lui permettaient de les accompagner lorsqu’ils partaient en vacances dans l’une des propriétés de la famille. Ce que l’odeur de menthe lui rappelait le plus, était probablement cet été à Aix-en-Provence, dans le sud de la France, alors qu’elle avait treize ans. Elle s’était enfin mise à apprécier sa grande cousine Cythère dont elle espérait maintenant, un jour suivre les traces. En premier lieu, elle avait trouvé cette comparse de sang plutôt agaçante. Etait-ce le fait qu’elle fut plus vieille, ou plus grande qu’elle ? Cela n’avait guère d’importance. Mais elle avait cessé depuis peu de simuler de graves cauchemars au beau milieu de la nuit, forçant sa cousine à se réveiller. Elle la trouvait finalement plutôt agréable, et de compagnie assez amusante. Les résultats scolaires qu’elle avait, et sa hargne contre les moldus l’avaient rendue parfaite aux yeux de Jarnsaxa qui ne cessait de vouloir lui ressembler, et d’un jour approcher cette perfection dont elle semblait irradier. Orpheus était aussi un cousin qu’elle appréciait grandement. Quand il n’était pas ailleurs, évidemment. Elle avait commencé depuis peu à prendre quelques cours de guitare avec lui, et elle s’était attachée à ce jeune homme avec une aisance qui la surprenait elle-même.

Cet été là, tous les cousins réunis en France se plaisaient à faire ce qu’ils savaient faire de mieux : rien. Ou du moins, rien de désagréable. Le bon point de naître dans une famille si aisée était sans aucun doute de pouvoir profiter de la vie sans avoir à s’inquiéter de rien. Ils passaient leurs matinées à se reposer, leurs après-midi à organiser des tournois de polo sorcier, leurs soirées à s’inviter dans les bals les plus huppés. Ils se gavaient de mets les plus raffinés, et se complaisaient dans les apparences qu’ils se devaient de donner, tout en profitant de tout ce que l’argent de leurs parents pouvait leur apporter. Jarnsaxa n’était pas très sûre du lien entre l’odeur de menthe, et le souvenir de cet été. Etait-ce en raison des plats qui, cette année-là, avaient souvent été basés sur ce goût typique ? Ou peut-être en raison de la découverte de pousses de cette plante à l’arrière de la villa ? Elle avait adoré ces instants complices, loin des tracas familiaux. Loin de Poudlard. Loin de cette tension qui semblait monter entre son frère aîné, Julian, et ses parents. Ou presque.

« Franz, tu crois que ça va aller ? Entre Julian et Père, je veux dire…
- Je sais pas… Je crois que Père et les Oncles lui en veulent de ne pas poursuivre ses études…
- Hm. Il va être mis à l’écart sans doute. Comme Orphy.
- Hm. »

La décision de Julian de prendre la marque immédiatement après ses ASPIC avait été plutôt mal vu dans la famille, et son rejet commençait doucement mais sûrement à se faire sentir. Et cela ne faisait encore qu’un mois. Jarnsaxa et Franz échangèrent un regard avant d’hausser les épaules. Ils adoraient leur frère, mais ils savaient aussi qu’il n’était pas spécialement fait pour rester à Poudlard plus longtemps. Il tenait cela de leur père sans doute. Il était de ceux qui ont plus besoin d’action que de paroles. Ce fut sans doute ce qui motiva le départ de Julian du manoir à Neufahrn, pour rejoindre Pré-au-Lard et la Tête de Sanglier où il devint barman.

Au grand damne des Von Sachsenheim.

Les jumeaux quittèrent leurs transats respectifs pour rejoindre leurs cousins qui commençaient à préparer les pégases nains pour jouer le dernier match du tournoi du jour. Et à la plus grande joie de Jarnsaxa, elle se trouvait dans l’équipe d’Orpheus et Cythère.

Madeleine Ethérée
Elle avait quatorze ans en cet instant. Il ne lui semblait pas que c’était déjà si loin tant toute la scène était inscrite dans sa mémoire. Peut-être était-ce en raison de l’intensité du moment, ou de la découverte. Peut-être était-ce en raison de la tension, ou de la sensation. Jarnsaxa se souvenait que c’était l’hiver, un deux février pour être précise. Elle se souvenait que c’était à Poudlard, derrière une tapisserie. Elle se souvenait que ce n’était absolument pas prémédité. Et elle se souvenait surtout qu’elle voulait à la base le repousser, avant de céder à la tentation. Il était Sang-pur, il n’y avait aucune raison pour qu’elle se refuse à lui, n’est-ce pas ? Si elle se souvenait parfaitement du moment, de ce qui l’avait tout juste précédé, et de ce qui l’avait tout juste suivi, elle ne parvenait plus à se rappeler de ce qui avait donné ce goût de poire si prononcé à leur baiser. Parce que oui, cette madeleine éthérée était celle qui la ramenait, inexorablement, à ce premier baiser.

Elle l’aimait bien, ce jeune homme. Elle l’aimait même plutôt beaucoup. Mais elle avait déjà eu de nombreuses conversations avec sa cousine Cythère sur ce sujet, de même qu’avec son frère Franz. Elle savait qu’elle était vouée à se fiancer, un jour ou l’autre, à celui que ses parents choisiraient pour elle. Cela ne la dérangeait pas vraiment. La famille passait avant tout, et elle n’était même pas sûre de pouvoir, elle, trop impliquée dans la chose, choisir le meilleur parti pour les Von Sachsenheim. Elle ne serait pas celle qui ferait couler le nom. Elle ne serait pas l’échec. Elle ne serait pas son arrière-grand-père paternel. La simple idée de se faire renier l’effrayait bien trop pour qu’elle puisse un jour, se permettre ce genre de faux-pas.

Le point amusant de ce souvenir résidait probablement dans le fait que les propos que les deux adolescents avaient tenus juste avant de s’embrasser, et juste après, étaient étrangement similaires. Ils avaient simplement parlé de leurs familles respectives. Bien qu’habituellement plutôt tue-l’amour, la conversation qui s’était envenimée avait fini par dégénérer. Jarnsaxa avait mis deux semaines avant de n’accepter l’idée qu’elle avait embrassé quelqu’un. Et trois avant de l’avouer à Franz. Ce qui, chez elle, était long tant son frère et elle étaient proches. Puis, au final, ce fut forte de ce souvenir qu’elle se désinhiba. Après tout, tant qu’aucune promesse et aucun sentiment ne venaient se mêler à la partie, pourquoi cesser le jeu ? Une seule règle reste de mise : ne pas faire honte aux Von Sachsenheim. Tout se déroule toujours dans la finesse et la discrétion. Oui. Toujours.

Madeleine Putride
Pourquoi le parfum d’un œuf passé la renvoie à cet instant ? Elle n’en fut jamais certaine, mais ses soupçons se portaient sur l’odeur de soufre qui provenait de la potion que faisaient réchauffer les elfes de maison avant de la donner à boire à sa mère. Cette médication lui avait toujours donné envie de vomir. Et c’était souvent lorsque ces petits êtres-esclaves la préparaient que son père, Karl, se décidait à parler avec elle. Toutes les semaines. Le même jour, à la même heure. Comme une partition parfaitement écrite et rédigée. Avec la minutie typiquement allemande. Et il parlait. Il parlait. Il parlait. Jarnsaxa s’était souvent demandée s’il attendait d’elle quelque réponse que ce soit, avant de comprendre qu’il ne faisait cela que pour extérioriser ses pensées sans avoir à passer pour un fou en tournant en rond dans son bureau. Elle ne se souvenait pas exactement de tous ce qu’il disait. Toutes ces petites conversations, au fond, se ressemblaient toujours. Et, comme s’il s’était agi là d’un mille-feuille donc les étages avaient cédé avec le temps, elle ne se rappelait que du contenu général de ce qu’il pouvait marmonner.

Il commençait souvent par lui dire qu’elle grandissait bien et vite. Qu’elle devenait une ravissante jeune femme. Qu’il allait bientôt falloir dire à Franz de surveiller ses fréquentations. C’était le seul moment où il souriait encore. Il lui disait qu’elle ressemblait beaucoup à sa mère, même si elle semblait plus posée et moins pleine de violence qu’elle. Il ricanait alors en lui expliquant — il lui expliquait toujours, comme oubliant chaque fois ce qu’il lui avait raconté la semaine précédente — que c’était ce côté sauvage et indomptable qui l’avait fasciné chez Brünhilde. Puis son visage perdait cet air rieur et devenait plus sombre. Il lui disait que tout cela c’était la faute des Moldus. Qu’ils étaient capables de brutalités insoupçonnées. Qu’ils étaient le Mal. Que dans toutes les mythologies existantes, l’être qui faute est toujours un sans-magie. Qu’ils ne sont rien et se pensent tellement supérieurs. Puis arrivait le moment où il tremblait de colère, laissant sa magie filtrer par chacune de ses pores, et faisant parfois frémir la table. Il lui disait que c’était intolérable. Qu’il fallait les éliminer. Qu’ils étaient une menace pour le monde magique et pour les sorciers. Que ce qu’ils avaient fait à Brünhilde — à ce moment-là, il ne disait plus « votre mère » comme s’il ne se souvenait plus à qui il était en train de parler — était impardonnable. Qu’il fallait les tuer jusqu’au dernier. Certaines semaines, il frappait du poing sur la table. D’autres, il jetait le vase à travers la pièce. De temps en temps, plus rarement, il torturait un elfe de maison qui passait par là afin d’évacuer sa colère. Jarnsaxa avait été surprise les premières fois, avant de comprendre que l’homme qu’elle avait en face d’elle était son père certes, mais plus vraiment. Tout comme sa mère n’était plus vraiment sa mère. Il continuait un peu, insultant le ministère qui n’avait rien fait, puis marmonnant que dans la vie, et dans cette société, il fallait tout faire tout seul. Il lui expliquait ensuite que ça allait changer. Que tout allait changer. Qu’Il allait venir, et qu’[b]Il/b] allait remettre les Moldus à la place d’insectes qu’il méritait. Il finissait par soupirer. Parfois, il buvait un verre d’un grand cru d’hydromel, d’autres fois, il fumait un tabac fabriqué par les amazones d’Amérique du Sud. Puis il se levait, secouait la tête, et quittait la pièce sans un mot, enfilait sa cape, préparait sa baguette, et transplanait silencieusement. Elle ne sut jamais où il partait, mais elle entendit une fois Franz et Amadeus en parler. Et elle le vit souvent rentrer, quelques heures plus tard, un air satisfait sur le visage. Une fois par semaine, de manière régulière et parfaitement constante, Karl Von Sachsenheim allait tuer un ou deux Moldus. Parfois une famille entière. Parfois seulement les enfants.

Jarnsaxa n’était pas sûre au fond. Peut-être que l’odeur qu’elle pensait sentir, cette odeur putride, ne venait pas de la potion, mais du sentiment de vengeance qui l’habitait tout entière.

Madeleine Musquée
C’était ce à quoi elle pensait lorsqu’elle se promenait en forêt notamment. Les effluves de musc qui parvenaient jusqu’à elle, étaient à l’origine de cet fait sans aucun doute. C’était ce qui lui rappelait qu’elle était faillible. C’était probablement pour cela qu’elle n’aimait pas spécialement se balader en pleine nature, au beau milieu d’arbres centenaires. Cette odeur était celle qu’elle avait bien trop sentie lors des innombrables duels qu’elle avait eus à faire contre ses frères et autres cousins et cousines lors des vacances d’été. C’était cela, les « summer break » chez les Von Sachsenheim. Beaucoup de plaisirs et de détentes, mais aussi et surtout, beaucoup d’entraînement au combat. On n’était jamais trop prudent. Et dans ses plus jeunes années, Jarnsaxa n’était qu’un piètre sorcière. Loin d’être la plus rapide ou la plus originales, ses Chauve-furies et autres sortilèges d’attaque mineurs n’atteignaient que rarement leur cible. Par contre, ceux que pouvaient envoyer ses opposants, eux, ne la manquaient pas souvent. Combien de fois eut-elle l’occasion de voler sans balai ? Elle perdit le compte lorsqu’il devint trop important. Combien de fois dut-elle prendre une potion pour se réparer un os ou se défroisser un muscle ? Elle préféra ne jamais commencer à compter.

« Alors quoi petite sœur ? On passe son tour ? »

Mais le duel dont elle n’oubliera jamais le résultat fut sans doute le premier où elle vainquit Franz. Ils avaient beau s’adorer, et être fusionnels au possible, lorsqu’ils se retrouvaient chacun au bout de leur baguette, face à face, ils en oubliaient tout leur amour pour l’autre. Une compétitivité hors norme s’emparait d’eux, et une seule chose était importante. Gagner. Ça avait été le cas cette fois-ci, peut-être même plus encore pour Jarnsaxa qui avait subi une cuisante défaite face à Amadeus. Elle se refusait de perdre face à son jumeau, et elle s’était sentie pousser des ailes. Leur duel avait duré longtemps. Très longtemps. Mais aucun des deux n’avait voulu faiblir face à l’autre. Les sorts s’échangeaient avec une rapidité et une force surprenantes. Ils ne lâcheraient rien.

« Et moi qui pensais que tu me connaissais mieux que cela. Tu m’en Everte Statis ! vois peinée. »

Pour la première fois, Jarnsaxa vit le corps de son frère prendre son envol et atterrir quelques mètres plus loin dans un nuage de poussière. Les règles des duels en famille étaient simples. Il suffisait de faire toucher le sol à la tête de son adversaire, ou de le rendre incapable de jeter un sort. Avec un large sourire, la jeune fille s’avança donc vers son aîné de sept minutes, riant ouvertement, satisfaite de sa victoire.

« Méfie-toi Franz, un jour viendra, je te surpasserai dans tous les domaines. Même ceux où tu te penses intouchable. »

Et les deux jeunes gens savaient parfaitement qu’elle parlait de cette marque qu’il avait pris, quelques semaines auparavant, alors qu’il venait de fêter ses seize ans. Elle finirait par le surpasser. Elle le surpassait toujours.

Madeleine Piquante
Lorsqu’une odeur de vinaigre par exemple, venait piquer son nez, Jarnsaxa se voyait propulser à cet instant que l’on pourrait considérer clé, de sa vie. Elle avait toujours été une fille parfaitement obéissante, et c’était pour cela qu’elle savait déjà que son avenir était, en grande partie, déjà tracé. Cela ne la dérangeait pas le moins du monde, et lui donnait, au fond, l’impression de pouvoir vivre comme bon lui semblait, ne faisant que cocher les cases que ses parents lui désignaient. Avoir de bons résultats scolaires ? Fait. Avoir un comportement exemplaire en compagnie de bonne société ? Fait. Ne pas se retrouver en présence de Moldus ou de tout autre sous-espèce ? Fait. Elle était l’exemple même de l’enfant parfaitement éduquée, et elle se plaisait à se penser parfaite. Elle n’avait pas de questions à se poser, les réponses lui étaient déjà indiquées. Elle vivait une vie simple.

Mais cette vie se compliqua lorsqu’elle rencontra pour la première fois de vrais mangemorts. Elle savait bien que Cythère avait la marque depuis longtemps. Elle savait aussi que Julian était marqué, qu’Orpheus l’avait prise après Belize, et que Franz la portait depuis un an. Mais pour elle, ils n’étaient mangemorts qu’après être des membres de sa famille. Elle les connaissait, et elle savait ce qu’ils pensaient, puisqu’elle pensait la même chose. Elle était au courant des raisons de leurs choix, ou du moins, en gros, et n’avait pas de doute quant à leur engagement. Mais eux, ces mangemorts qu’elle n’avait jamais vu, avaient quelque chose, non pas d’effrayant, mais d’excitant. Etait-ce là le côté sauvage de sa mère qui commençait à percer chez elle, toujours fut-il qu’elle fut enchantée de pouvoir parler avec eux. Cinq petites minutes. Rien de très long. Mais elle s’en souvient parfaitement. Ce n’était que quelques mois plus tôt, et ce fut le moment où son père lui rappelait qu’elle allait devoir faire un choix. Un véritable choix. Un choix important. Le premier qu’elle allait faire d’elle-même.

Oh, certes, avant cela, elle avait déjà eu l’occasion de donner son avis. De choisir. La couleur de sa chouette, par exemple. La décoration de sa chambre à Neufahrn. Les cadeaux qu’elle voulait pour Noël ou son anniversaire. Mais il s’agissait là d’un choix un peu plus important. Elle se devait maintenant de décider du moment où elle prendrait, à son tour, la marque.

« Dans tous les cas, tu seras d’un grade inférieur au mien. Ne t’inquiètes pas, je prendrai soin de toi.
- Je ne suis pas inquiète… C’est juste… Je ne vois pas pourquoi ils me donnent le choix.
- Tu sais comment est Père lorsqu’il s’agit de traditions familiales.
- Tu crois que je devrais la prendre maintenant ?
- Ça ne dépend que de toi. Qu’est-ce que tu veux faire l’année prochaine ?
- Mère voulait que je parte en Justice Magique.
- … Et toi ?
- Je voudrais partir en Justice Magique, je suppose.
- Des fois, je me demande dans quel monde tu vis Saxa. »

Elle s’était contentée de lever les yeux au ciel, en secouant la tête. Pour Franz, c’était facile, il avait déjà choisi. Il avait déjà fait son choix. Et il n’y avait devant lui plus qu’un simple chemin à suivre. Jarnsaxa, elle, voyait s’étaler sous ses yeux une multitude de routes, toutes aussi sinueuses les unes que les autres. Et elle ne savait pas comment s’en sortir. Alors que son frère quittait la pièce, elle marmonna quelque chose qui ressemblait vaguement à un « Et il n’a toujours pas répondu à ma question… ».


Tell me who you really are.

ϟ pseudo et âge: Surprise, surprise.
ϟ Où as-tu trouvé le forum? :3 :
ϟ Personnage: Inventé mais dans une famille dont la fiche est en cours de rédaction
ϟ As-tu un autre compte sur BP? Roooose !
ϟ Présence: Souvent~
ϟ Une remarque? :robert :


Dernière édition par Adélaïde Von Sachsenheim le Ven 3 Jan - 14:40, édité 8 fois
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Message Re: Adélaïde Sigyn Jarnsaxa, mais pour toi, ce sera Von Sachsenheim.
par Invité, Mar 24 Déc - 4:59 (#)
(Re)Bienvenue parmi nous Han!


Dernière édition par Evelyne Black le Mar 24 Déc - 5:00, édité 1 fois
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Message Re: Adélaïde Sigyn Jarnsaxa, mais pour toi, ce sera Von Sachsenheim.
par Invité, Mar 24 Déc - 5:00 (#)
Rebienvenuuuuuuuuuuuuuue !  Brille 

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Message Re: Adélaïde Sigyn Jarnsaxa, mais pour toi, ce sera Von Sachsenheim.
par Invité, Mar 24 Déc - 5:02 (#)
Et mais vous êtes trop rapide... On vous l'a jamais dit ça ?

Merciiiii~ ^0^
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Message Re: Adélaïde Sigyn Jarnsaxa, mais pour toi, ce sera Von Sachsenheim.
par Invité, Mar 24 Déc - 5:03 (#)
Non non, on nous l'a jamais dit.

En tout cas, moi je te réserve un lien car j'en ai déjà un avec Orphy  héhé 
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Message Re: Adélaïde Sigyn Jarnsaxa, mais pour toi, ce sera Von Sachsenheim.
par Guest, Mar 24 Déc - 5:06 (#)
Rebienvenuuuue Brille

Et bonne chance pour ta fiche heh
Et j'aime tes prénoms RIP
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Message Re: Adélaïde Sigyn Jarnsaxa, mais pour toi, ce sera Von Sachsenheim.
par Invité, Mar 24 Déc - 5:09 (#)
Pas de soucis Evy, entre Sang-pur (oups, ai-je omis les guillemets ?) on devrait bien trouver de quoi faire hihi

J'aime bien les prénoms imprononçables Haww
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Message Re: Adélaïde Sigyn Jarnsaxa, mais pour toi, ce sera Von Sachsenheim.
par Invité, Mar 24 Déc - 5:13 (#)
En plus, on a qu'une année de différence Han!
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Message Re: Adélaïde Sigyn Jarnsaxa, mais pour toi, ce sera Von Sachsenheim.
par Invité, Mar 24 Déc - 5:14 (#)
Ouais ouais bah j'viendrais avec Alex, sinon tu va manger Cicé tout cru !  GNOE 

En tout cas je kiffe tes prénoms et ton avatar !  Brille 
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Message Re: Adélaïde Sigyn Jarnsaxa, mais pour toi, ce sera Von Sachsenheim.
par Invité, Mar 24 Déc - 5:21 (#)
On va se trouver des liens qui roxxent~ !

Ah ben c'est sûr que là, Saxa, c'est loin d'être Ephy hein RIP
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Message Re: Adélaïde Sigyn Jarnsaxa, mais pour toi, ce sera Von Sachsenheim.
par Guest, Mar 24 Déc - 9:19 (#)
Bienvenue encore un fois :D

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Message Re: Adélaïde Sigyn Jarnsaxa, mais pour toi, ce sera Von Sachsenheim.
par Guest, Mar 24 Déc - 11:04 (#)
RE BIENVENUUE Brille
J'adoore ton pseudo Haww Et Von Sachsenheim quoi heh Daengelo
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Message Re: Adélaïde Sigyn Jarnsaxa, mais pour toi, ce sera Von Sachsenheim.
par Invité, Mar 24 Déc - 11:40 (#)
VON MACHINCHOSE Brille

Re Bienvenuuuuuue ! Han!

Dit, elle aime aussi le rose Adélaïde ? Hum Haww
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Message Re: Adélaïde Sigyn Jarnsaxa, mais pour toi, ce sera Von Sachsenheim.
par Invité, Mar 24 Déc - 11:42 (#)
MA COUSSSSIIIINNNNEEEE Han!
Arrête de changer de prénom aussi rapidement, sinon je t'appelle X d'accord? Haww

J'ai trop hâte de lire ta fiche Haww et le coup de l'hôpital m'a tué. N'oublie pas les trois yeux du poker Hen !

Je veux un lien avec la deuxième colocataire de l'utérus de ta mère d'ailleursⓂ
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Message Re: Adélaïde Sigyn Jarnsaxa, mais pour toi, ce sera Von Sachsenheim.
par Invité, Mar 24 Déc - 12:21 (#)
rebienvenuue Chou
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Message Re: Adélaïde Sigyn Jarnsaxa, mais pour toi, ce sera Von Sachsenheim.
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Adélaïde Sigyn Jarnsaxa, mais pour toi, ce sera Von Sachsenheim.

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