Acceptés tous les trois

Pour le bien de mon lien avec Samaël

Pseudo : Primrose Fox
Maison : Serdaigle
Poste Souhaité : Gardienne
Mise en Situation :

Premier match de Quidditch. Si j'avais attendu ce moment depuis mon intégration à l'équipe, je n'étais plus aussi sûre qu'aux premiers jours d'y avoir réellement ma place. Malgré les encouragements et les cours particuliers de Samaël, je restais une véritable débutante sur le terrain et me rendais enfin compte que j'étais à présent loin de mes entrainements secrets. « Cesse de t'en faire, Prim. Tu seras géniale. » murmura Storm pour me rassurer, essayant de mettre de côté mes propres sentiments qu'il ressentait lui aussi en tant que mon patronus. Nous avions une réelle connexion et, parfois, je m'en voulais de lui faire subir inconsciemment mes doutes et mes problèmes futiles d'adolescente. J'acquiesçais simplement, peu convaincue par les paroles du petit hérisson qui trônait sur mon épaule tandis que je tentais d'avaler quelque chose pour le petit-déjeuner. Il fallait que je cesse de me ronger le sang. Certes, j'allais me retrouver face à des joueurs bien plus expérimentés et qui avaient déjà remporté des matchs mais que pouvait-il m'arriver de pire ? Je devais juste me concentrer sur le souaffle et l'empêcher coûte que coûte de traverser mes buts. Il n'y avait rien de compliqué à ça, n'est-ce pas ? Je devais juste croire en mes capacités ce qui s'avérait être la partie la plus difficile du job. Inspirant profondément, je puisais tout le courage que je pouvais avoir en moi et dont j'allais, sans aucun doute, avoir plus que besoin. Je possédais déjà toutes les qualités d'un bon gardien, il ne me restait plus qu'à les mettre en pratique et ainsi contribuer à la victoire écrasante des Serdaigle. Revigorée par ces pensées positives accueillies à bras ouvert par Storm, je quitta la Grande Salle afin de rejoindre les vestiaires, prête plus que jamais.

Les premières minutes furent les plus horribles de toute ma vie. Je ne parvenais pas à me concentrer malgré mes efforts démesurés et le souaffle passait plus souvent dans les grands anneaux derrière moi que je ne l'avais cru possible. L'équipe adverse n'y allait pas de main morte et ma première erreur fut de les avoir sous-estimés. Que j'étais bête. Comme si j'avais réellement pu penser qu'ils se modéreraient car j'étais nouvelle dans ce sport -collectivement parlant-. L'un des capitaines, je ne saurais dire lequel, demanda un temps-mort et quelques minutes de break nous furent accordées. Dépitée, je rejoignis mes coéquipiers d'une allure trainante. Ils allaient certainement m'en vouloir, mon manque d'expérience était entrain de nous faire perdre. M'insultant mentalement, c'est un regard rassurant de Samaël qui me donna la force de poursuivre lorsque l'arbitre siffla la fin de la pause. « Arrête de penser. Il n'y a que le match qui compte ! » souffla la voix de Storm dans ma tête, m'arrachant un sourire un franc tandis que je rejoignais mes buts. Qu'ils viennent. Leurs balles ne pénétreraient plus aucun des anneaux que je protégeais. La détermination prit enfin possession de mon corps et je me mis à deux cent pour cent dans le jeu.

Je ne sais pas combien de temps était passé lorsque l'arbitre siffla enfin la fin du match en apercevant l'attrapeur de Serdaigle brandir fièrement le vif d'or. Alors nous avions fini par gagner ? Un coup d’œil vers l'immense panneau d'affichage me signifia que oui et je rejoignis à nouveau mon équipe qui fêtait cette victoire de justesse à grands cris. Prise dans l'euphorie générale, je me joignis à eux sans pouvoir cesser de sourire ce qui me valu quelques crampes. C'est en rejoignant les vestiaires que je me rendis compte d'à quel point j'étais exténuée. L'adrénaline venait de retomber et, à présent, tout ce que je désirais faire, c'était de me glisser sous mes couettes et de n'en ressortir que le lendemain matin pour retourner en cours.

Tu es acceptée !

Merci beaucoup

Pseudo : Lennon A. Notherfield
Maison : Serdaigle
Poste Souhaité : Poursuiveuse
Mise en Situation :

Citation :

Lennon avait toujours voulu jouer au Quidditch, et même si son grand jardin lui autorisait quelques fois l’usage d’un balai, il fallait toujours qu’elle se contente de la limite et de la hauteur imposée par son père, pour ne pas éveiller les soupçons des voisins moldus. Pourtant elle aimait tant sentir l’air dans ses longs cheveux bruns. Lors de premières vacances après la mort de son père, elle avait fugué, un soir, très tard, avec sa valise accrochée à son balai et allégée grâce à un sort facilement exécuté. Elle voulait pouvoir profiter de la nuit pour voler jusqu’en avoir mal partout, et elle volait également fuir le deuil qui avait envahi sa maison, sa chambre et sa vie toute entière. Alors elle était partie, tout simplement.

C’est avec ce souvenir en tête que Lennon se réveilla ce matin, l’esprit vif et alerte, elle devait aujourd’hui disputer pour la première fois de sa vie un match de Quidditch. Elle avait longtemps refusé de faire partie de l’équipe malgré ses aptitudes puis, après sa descente aux enfers, elle avait eu besoin de se trouver un but, quelque chose qui lui donnerait envie de se lever le matin. Et le Quidditch était arrivé sans qu’elle s’en rende vraiment compte, elle avait passé les auditions en disant qu’elle prendrait le poste qu’on lui attribuait. C’était donc ainsi qu’elle s’était retrouvée couverte de boue, un sourire sur le visage, avec un petit rouleau de parchemin lui annonçant que son premier entrainement en tant que poursuiveuse se déroulerait le lendemain matin à 9h00 précise.

Et maintenant, assise dans la grand salle pleine de murmure sur le prochain match, Lennon grignotait distraitement une tranche de pain grillé tandis qu’elle réfléchissait déjà à un moyen de ne pas tomber de son balai, mais de surtout offrir la victoire aux aigles. Leur stratégie était déjà prête, mais grâce à son caractère perfectionniste, elle avait appris leur plan par cœur, de sorte à ne commettre aucune erreur. Les premiers professeurs se levèrent en direction du stade, et, enfin, l’odeur du stade arrivait aux narines des joueurs.

Elle y était ! Enfin ! La peur qu’elle ressentait était incomparable, Orëis était en forme d’hermine, calée sur son épaule, les griffes enfoncées dans le cuir souple des épaulettes que portait Lennon. Même si la jeune hermine semblait calme, Lennon savait que la sensation qui l’habitait envahissait également les sens de son patronus. Orëis se blottit contre son cou à l’ouverture des portes, Samaël passa devant Lennon. Celle-ci ne put réprimer un regard noir avant d’enfourcher son balai et d’enfin se sentir mieux. Tout irait bien, tant qu’elle resterait sur son balai, il ne lui arriverait rien. Le match commençait bien, Serdaigle avait dix points d’avance sur Gryffondor. Mais Lennon se sentait inutiles, elle avait beau tourner partout, chercher le moindre moyen de saisir le souafle rien ne marchait. Elle avait même laissé tomber le souafle alors que la passe était des plus simples. Les supporters semblaient l’avoir oubliée et ne frémirent même pas lorsqu’un cognard effleura son épaule et manqua de peu Orëis. Furieuse contre elle-même, Lennon passa à la vitesse supérieure. Le souafle volait allègrement entre les poursuiveurs lions, elle les regarda pendant quelques secondes et les laissa même marquer un point avant de comprendre leur stratégie. Le plus petit d’entre eux était leur arme secrète, personne ne s’attendait à ce qu’on lui passe le souafle dans un moment décisif et pourtant, il avait marqué les 20 derniers points. Lennon le suivit à la trace et réussit ainsi à intercepter la balle rouge enfin dans ses mains seulement pour la deuxième fois de tout le match. Elle fit un signe à l’un de ses coéquipiers qui la rejoignit. Ils foncèrent tous les deux vers les buts et au dernier moment, elle lui lança le souafle, permettant ainsi aux aigles de reprendre leur avance. Qu’est- ce qu’elle était heureuse d’avoir participé à cette petite victoire ! Désormais, elle était plus confiante. Samaël passa dans son champ de vision et lui évita de se prendre un cognard, mais elle ne le remarquait même pas en fonçait déjà vers l’anneau centrale, le souafle sous le coude. 

« 10 points de plus pour Serdaigle ! »

Elle se permit même de sourire une seconde fois pour célébrer ce but. Qu’elle sensation agréable que de briller dans le sport qu’on aime. L’odeur glaciale de l’hiver la revigorait à chaque poussée de vitesse et ses sens étaient plus alertes que jamais. Le souafle passa au-dessus de sa tête et vit, les deux poursuiveurs adverses se faire de passes quelques mètres plus hauts. Elle monta immédiatement en piqué et intercepta la balle en la lançant par la suite à sa coéquipière qui avait au préalable comprit la manœuvre de Lennon.

« Et encore dix points pour Serdaigle ! Ils sont en forme aujourd’hui quelqu'un a mit du Vitmagique dans leur jus de citrouille ?»

Rayonnante Lennon frappa dans la main de son amie et rit de bon cœur. Le Quidditch était un bien meilleur remède que les antidépresseurs magiques de sainte mangouste, qu’elle n’avait d’ailleurs jamais voulu toucher.
Sa petite seconde d’euphorie fut vite calmée par un cognard qui lui rentra dans l’épaule. Rien de bien grave, la douleur était soutenable, mais Orëis glissa de son épaule.

La douleur cette fois-ci fut intense, Orëis tombait et leurs deux corps semblaient se déchirer en deux sous la brûlure cuisante que provoquait l’éloignement. « Une trop grande distance occasionne des très fortes douleurs » Mais oui ! Il ne lui restait plus qu’une chose à faire. Elle descendit en piqué, les yeux brouillés par les larmes, il fallait qu’elle rattrape Orëis. Après quelques secondes où la jeune serdaigle semblait plus être en chute libre qu’autre chose, elle sentit enfin le contact des poils doux de son patronus, elles allaient mieux. Mais il y avait une chose que Lennon n’avait pas prévu.

Le sol.

Quelques bleus plus tard, Lennon se réveilla à l’infirmerie. Elle sentit la chaleur d’Orëis, qui transformée en lionne, s’était allongée tout près de la jeune poursuiveuse. Habituellement peu encline à se laisser approcher de près par son patronus, Lennon passa tendrement sa main sur le pelage d’Orëis et la caressa, comme pour se faire pardonner de lui avoir infligé des douleurs inutiles. Peu avant qu’elles se rendorment toutes deux, Orëis lui souffla quelques mots 

« On a gagné »

Ajoutée mon petit pâté

Une place de batteur s'est libéré chez Serpentard :)

Pseudo : Magnus Sznjerdmann
Maison : Gryffondor
Poste Souhaité : Batteur
Mise en Situation :

Sélectionné dans l’équipe de Quidditch. Pour n’importe quel élève de Poudlard, cette nomination aurait sonné comme un honneur, une promesse voir même un avenir pour certains, mais pas pour Magnus. Non, sélectionner Magnus Sznjerdmann dans une équipe, c’était un peu comme une mauvaise blague, celle pour lesquelles personne ne rit, sauf peut-être celui qui l’a racontée. Mais c’est arrivé on ne sait comment, peut-être s’était-il montré bon le jour des sélections, peut-être avait-il été particulièrement calme et discipliné ou alors avait-il simplement eu quelque chose derrière la tête ? Nul ne le sait mais certains regards d’effroi avaient été échangés parmi les membres de l’équipe, certains s’étaient même passés la main sur le visage en regardant le Ciel. « Bon Dieu pourquoi ? Pourquoi tant de haine ? ». La réputation du jeune homme n’était inconnue de personne : indiscipliné, irrespectueux et paresseux, autant dire qu’ils s’attendaient au pire venant de sa part car s’il y en avait bien un capable de ne pas se réveiller un matin de match, c’était bien lui. Bons joueurs, les membres de l’équipe vinrent pourtant le féliciter, n’osant pas lui refuser sa chance, après tout, peut-être qu’il trouverait un tant soit peu de discipline en étant lié à une team ? Il serait tellement dommage de passer à côté d’un potentiel bon joueur car il fallait bien l’avouer, le Grand Tournois était déjà dans tous les esprits et perdre face aux Serpentards, il en était hors de question ! Les entrainements s’étaient pourtant déroulés sans incidents majeurs et miracle, il n’en avait pas loupé un seul, pas même le moindre retard. Le Quidditch était-il en train de changer Magnus ? Ou alors était-ce lié aux beaux yeux de la Capitaine de l’Equipe, l’intrépide Roshario Brown ? Probablement des deux. Et quand son premier match arriva, les réserves des membres de l’équipe semblèrent s’être apaisées, le jeune homme s’étant montré irréprochable tout au long des entrainements.
Magnus aimait les sensations fortes et provoquait bien souvent le destin, mais cette sensation quand les portes des vestiaires s’ouvrirent était indescriptible. Son cœur se mit à battre plus vite et l’adrénaline envahit l’ensemble de son corps pour ne devenir plus qu’un tas de muscles nerveux et bêtement programmés à faire ce qu’on attendait de lui : protéger ses coéquipiers et si possible, en envoyant les cognards sur les adversaires. Facile. Le plan était simple, dégommer les autres. C’est ce qu’il savait faire de mieux. Son regard se porta pourtant instinctivement vers les tribunes et chercha du regard sa sœur, elle était trop loin pour qu’il puisse distinguer l’expression de son visage, mais elle l’observait, lui. Elle avait beau porter les couleurs de sa maison, il savait qu’elle était là pour lui se contrefichant bien de son équipe. Son attention fut pourtant reportée sur le match quand le coup de sifflet retentit et que l’ensemble des joueurs s’élevèrent dans les airs : Que le jeu commence ! A l’aise sur son balai, Magnus serra un peu plus fort sa batte de bois en scrutant le déplacement des balles, jusqu’à repérer celles-qui l’intéressaient, quoique ces dernières semblaient également prendre le jeu très à cœur puisqu’elles venaient de prendre pour cible un de ses coéquipiers. Le Gryffondor allait alors détourner son attention quand il se souvint de sa mission première, après tout, sa batte n’était pas faite pour décorer bien que cette dernière lui allait à merveilles et aussitôt il se mit en action. Le jeu ne dura pas hélas car tout une vingt minutes après le coup de départ, la sirène retentit pour signifier…que l’attrapeur de Serpentard venait d’attraper le Vif d’Or. Serpentard venait de l’emporter. Et merde.

Accepté

Pseudo : Jude Fallangel
Maison : Serdaigle
Poste Souhaité : Attrapeuse
Mise en Situation : Sujet 1

Citation :

Tous les élèves se faisaient face. Deux lignes bien distinctes s'étaient formées sous l'ordre de leur professeur de Vol et les jeunes gens n'attendaient qu'une seule chose, voler. Entourée de deux élèves de Serpentard à l'allure fière et assurée, tu tentais de te faire la plus petite possible sous peine de te créer d'éventuels problèmes. Tu savais très bien que sous ton air frêle et maladif, une seule remarque à leur encontre te conduirait vers les profondeurs des Cachots ou quelque chose de ce genre. Toi, Jude, ne voulais pas de soucis dès ton troisième jour à Poudlard, c'était un fait. Heureusement, pour ce jour nouveau, un grand Soleil faisait son ascension dans un ciel déjà bleu. Les neuf coups de la grande horloge avaient retentis dans toute l'enceinte du Château.

La main droite au dessus du balai à tes pieds, tu attendait l'ordre de ton professeur de lever la voix pour l'appeler. Un ordre étrange à ton goût. Née moldue, ayant tes parents sorciers d'une seule génération seulement, tu n'aurais jamais imaginé faire une telle chose. Appeler un balai, Charles se serait sans doute mis dans un état proche de l'admiration et de l'émerveillement. Ce petit bout, qu'est-ce que tu avais hâte qu'il te rejoigne.

Les minutes passèrent, et très vite le manche en chêne de ton balai se retrouva dans le creux de ta main. Les deux tas de muscles à ta gauche et à ta droite te lancèrent un regard plein de reproches. Toi, la petite sang de bourbe - voilà sans doute comment il t'appelleraient - venais de réussir une chose que plus de trois quarts des élèves peinaient à exécuter. Malgré tout, aucun sourire sur ton visage de transcrivait tes émotions pourtant si fortes. Tu bouillonnais de l'intérieur tant ton excitation était forte. Tu avais tellement hâte de prendre ton envol...

Mais bientôt cette heure sonna. Lorsque chaque apprenti sorcier eut placé son balai entre ses jambes et ses mains sur le manche, un coup de sifflet annonciateur les entraîna un à un dans les airs après un coup de pied phénoménal sur l'herbe humide. De ton côté, tu attendis que tout le monde eut décollé pour faire de même assez facilement. Le vent qui s'engouffra dans tes cheveux et sous les pans de ta robe te donna un grand sentiment de liberté. Ce sourire qui s'étendit sur tes lèvres, tu ne voulais pas qu'il sorte, mais malgré toi il en fut ainsi. Tes yeux se fermèrent lorsque tu filas vers le toit de l'école. Tu fus agréablement surprise d'être si à l'aise, tu aurais plutôt imaginé le contraire, mais voler dans le sens du vent te faisait oublier tout tes problèmes... Le fait de t'être perdue hier, les rires moqueurs de certains élèves, tu n'y pensais plus.

Très vite tu te rendis compte que ce cours ferait sans doute partie de tes favoris. Déjà, le programme de Métamorphose énoncé hier t'avait énormément plu, mais à l'idée de suivre chaque semaine un ou deux cours de Vol, de pratique, te faisait frétiller de joie.

Le cours passa très vite, cette petite heure qui s'acheva sur l'apprentissage des accélérations et freinages t'avait littéralement métamorphosée. Lorsque tu ramenas le balai dans la remise, tu entendis une conversation comme quoi cette matière n'était propre qu'à ton année et que jamais plus tu n'en suivrais. Les yeux perdus dans le vide, tu pensas immédiatement au Quidditch dont le terrain avait immédiatement attiré ton attention depuis une fenêtre dans ta salle commune. Le seul moyen de continuer à voler serait d'intégrer l'équipe. Tu savais que tu ne pourrai sans doute pas l'année prochaine... Mais c'était l'unique solution.

Lorsque tu eût terminé ta journée, le soir, étendue sur tes draps, tu ne pensais qu'à ça. Voler... voler... Les posters d'une équipe de Quidditch affiché sur un mur de ton dortoir t'entraîna dans le monde des songes. Dans ceux-ci, tu ne rêvais que de vitesse et de gloire. Tu voulais grandir, et vite.

Demande acceptée !

Pseudo : Anja E. Sznjerdmann
Maison : Serpentard
Poste Souhaité : Gardienne
Mise en Situation : Anja se sentait confiante, elle savait que sa sélection reposait sur sa facilité à voler, qu’elle était assez habile et rapide pour empêcher quasi systématiquement que le souaffle ne passe dans les anneaux. Assise sur le banc des vestiaires en compagnie de ses coéquipiers, la jeune sorcière était en train de tresser sa longue chevelure brune, écoutant d’une oreille distraite les dernières recommandation du capitaine et attrapeur de l’équipe Serpentard . Elle le sentait tendu, et ne pu réprimer un soupire quand il lui répéta pour la troisième fois de la journée, qu’elle ne devait surtout pas se laisser dépasser par les évènements mais se concentrer sur sa tâche. « Parce que les batteurs seront là pour me protéger des cognards, c’est bon Castiel, je crois que j’ai saisis l’idée. » termina-t-elle a sa place en lui adressant un sourire éblouissant avant de s’emparer de son balais, l’un des meilleurs modèle actuellement sur le marché. Ses yeux verts sondèrent le reste de l’équipe et l’appréhension qu’elle décela l’agaça quelques peu. Ce premier match contre Gryffondor, Anja avait vraiment hâte de le et elle était bien déterminée à faire gagner les Serpentards. Et le fait que son frère soit batteur dans l’équipe adverse n’entamait en rien sa détermination. Bien au contraire. Elle vérifia qu’elle avait bien attaché toutes ses protections, enfila son casque, puis suivit les autres hors des vestiaires pour aller prendre place au milieu du terrain, face à l’équipe adverse. Les deux capitaines se serrèrent la main, et les joueurs enfourchèrent leurs balais. Anja ne quittait pas son frère des yeux, un grand sourire aux lèvres. Quand le coup de sifflet retentit et que les balles furent libérées, tous s’élancèrent dans les airs. Anja, dopée par l’adrénaline prit rapidement de la hauteur, grisée par le vent qui lui fouettait le visage, elle se pencha en avant, poussant son balais à accélérer encore, un profond sentiment de plénitude l’envahit, et elle oublia momentanément où elle se trouvait, et la tâche qu’on lui avait confiée. Anja n’entendait plus ni les hurlements des élèves spectateurs, ni le speeker chargé de commenter le match. Elle était seule dans le ciel immense et continuait de voler comme si c’était la dernière fois de sa vie, se laissant aller à plonger longuement avant de remonter brutalement, au mépris le plus complet des buts qu’elle était sensée garder. Ce n’est que lorsqu’un cognard lui coupa brutalement la route, manquant de peu d’emboutir le manche de son balais, qu’elle se rappela subitement ce qu’elle faisait là. Anja releva la tête, juste à temps pour apercevoir le second cognard à quelques mètres d’elle, près à lui foncer dessus. Magnus qui avait dû suivre la scène des yeux de loin, se jeta alors entre sa sœur et la balle, et lui décocha un coup de batte qui l’envoya dans la direction opposée, passant à quelques mètres d’un joueur de sa propre équipe. Ce comportement arracha un sourire à Anja. Castiel vola alors jusqu’à elle et lui lança un regard furieux « A quoi tu joues Anja ! ». Mais la sorcière ne l’écoutait plus, le souaffle était entre les mains des Gryffondor, et ils se dirigeaient droit sur les trois anneaux du milieu de terrain. Une fois de plus Anja se pencha en avant et se rua en direction des cerceaux. Sa détermination refaisait surface. Elle fila comme une flèche, bouscula une joueuse de Gryffondor, manquant de peu de la faire basculer dans le vide, et parvint à récupérer la balle in-extremis. Balle qu’elle relança à l’un des poursuiveurs. Maintenant, elle ne quittait plus le Souaffle des yeux, prête à intervenir, déterminée à garder ses buts avec acharnement. Elle était partout à la fois, son vol était fluide, ses courbes tantôt gracieuse, tantôt sèche, elle multipliait les cabrioles avec son balais, pas pour le spectacle, mais pour la sensation. Résultat, Anja ne laissa passer que deux tirs sur sept tentatives. Si bien que lorsque Castiel referma la main sur le Vif d’Or, les Serpentards gagnaient avec plusieurs dizaines de points d’avance.

Anja tu es acceptée

ooooh, merciiiiiiiiiii