Je suis née dans la luxure, on m’a sans cesse répété que rien ne viendrait jamais à me manquer. Je suis venue au monde il y a dix-neuf ans en arrière, un quinze novembre. Un jour  pluvieux parait-il. En grandissant mon caractère c’est développé et j’ai appris a être comme mon père, à cacher mes sentiments à la face extérieur du monde. C’est lui d’ailleurs qui m’a appris ce qu’était le courage, et que le courage commençait par aimer ceux qui nous aime, vraiment je veux dire. Je n’ai pas l’habitude de m’attacher à quoi que ce soit que cela soit humain ou non, trouvant tout un peu trop collant ou inutile. J’ai eu une enfance agréable, ne me souciant jamais de rien, ayant toujours ce que je désirais. Je découvrit mes pouvoir vers mes sept ans, pour la plus grande fierté de mes parents qui commencèrent un entraînement assez intensif pour m’apprendre à contrôler ma magie. Et c’est ainsi que quatre ans plus tard je rentrais à Poudlard sans difficulté et que j’obtins des «Optimal» à quasiment tous mes devoirs, surtout en ce qui concernait l’art des potions, et celui de défense contre les forces du mal. Plus j’avançais vers l’âge adulte plus mes parents changer de catégories de sort. A quinze ans environ la moitié des sorts que je connaissait faisais partie de la magie noire. Il était prévu que quand mes études seraient fini je prendrai le rôle de mes parents en tant que Mangemort dévoué. Mais pourtant ce n’était pas mes plans et je décidais de rallonger au plus possible mes études. Après avoir reçu des résultats plus que satisfaisant à mes BUSES et mes ASPICS c’est d’ailleurs le Noël avant ceux-ci que mon Patronus est apparu. Une grande panthère des neiges qui me suivait comme mon ombre. Bien sûr avant qu’elle n’apparaisse je savais déjà à quoi elle ressemblait, ayant déjà invoqué le sort du Patronus un bon nombre de fois. Mais pourtant l’avoir sans arrêt avec moi me l’a fait réellement découvrir. Il était là pour moi et pour m’aider, même si des fois il m’exaspère à être aussi calme et patient. Il n’a été baptisé qu’il y a un an en arrière, quand j’ai compris que malgré le fait qu’il soit la chose la plus collante que j’ai connu je ne parviendrai pas à m’en débarrasser. Je l’ai alors appeler Daimone, lui apportant encore un peu plus d’affection qu’il n’avait déjà. Je crois que c’est d’ailleurs à ce moment là que je l’ai réellement accepté. C’est d’ailleurs lui qui m’a aidé à retarder l’échéance quand il était temps que je rejoigne les rangs de Vous-Savez-Qui. Il m’a alors amené un parchemin sur les divers filières d’études à faire après les ASPICS et c’est à se moment que j’ai déshonoré ma famille en me lançant dans l’humanitaire, seul mon père était fier de moi, le reste de ma famille me soutenait que les autres n’étaient que des faibles et qu’en aucun cas il n’avaient besoin d’aide. C’est en rentrant pour la neuvième année à Poudlard que ma famille a définitivement coupé les ponts, seul mon père m’envoie secrètement des lettres pour demander de mes nouvelles. Le Lord lui, continue tout de même à me demander dans ses rangs, m’assurant que le statut de médicomage ne me servait que de couverture et que je pourrais ainsi aider à soigner «les miens». Mais je ne veux pas alors je me tais, sachant que ça passera, et je me concentre dans mes études. Il y a trois mois en arrière je suis rentrée en deuxième année de Médicomagie, priant pour que je réussisse mes examens et être un jour à la tête d’une immense découverte.