Professeur Magedore.
L'envie de vous écrire me travaillais également, mais je n'ai pu me résoudre à mettre ma fierté de côté. Surtout après l'incident.
Ne vous en faites pas, Galahad est une vraie mère poule. J'ai l'impression d'être en compagnie de ma propre génitrice.
L'Inde est un pays magnifique, empli de choses que nous, occidentaux, ne pouvons pas saisir à leurs juste valeur. Cest très reposant également Malgré tout, la chaleur me pese beaucoup. Et j'en viens presque à regretter d'avoir quitté cette île où vous vous trouvez.
Et vous, l'Angleterre ?

Ahnes Clarence O Meadhra.

PS- Quoi donc ? Vous n'êtes en rien responsable.

Monsieur.

Il semblerait que vous ayez eu la chance de visiter a peu près tous les pays du monde. Cependant, j'en viens à espérer que votre prochain voyage ne vous poussera pas à quitter votre poste à Poudlard. J'en serais chagrine.
Je ne suis pas là pour me reposer mais pour aider les plus défavorisés, monsieur. Et si j'avais besoin de repos, je serais allé m'enfermer dans ce monastère. Mais j'aurais probablement signé mon arret de mort.
Non, pas pour le moment. C'est bien évidemment prévu.
De rentrer ? Où étiez vous si ce n'est pas trop indiscret ? L'air marin vous manque...comme je peux le comprendre !

Ahnes O.M.

PS- Vous n'êtes en rien responsable des plans machiavéliques de vengeance de mon cerveau tordu.

Monsieur.

N'ayez crainte, vous avez encore toute la vie devant vous, libre comme l'air.
J'en suis heureuse. Poudlard aurait perdu un de ses meilleurs éléments.

Je me repose, parfois. La preuve, j'ai eu le temps de terminer la lecture des trois quarts des manuels scolaires de ma prochaine année d'étude.

La Norvège...racontez moi. Comment est-ce ? Le climat de l'Angleterre doit vous sembler bien clément après un tel voyage.

Ahnes O.M.

PS- Quoi que je dise, vous ne cesserez de vous fustiger, pas vrai ?

Monsieur.

Un jour, me parlerez vous de vos voyages ?
Pourtant, je ne peux me résoudre à vous voir attacher à quelque chose d'aussi matériel qu'une famille, enfermé dans le carcan des obligations familiales comme un fragile oiseau dans sa cage. Vous semblez si libre...
Évidemment. Je ne dis que ce que je pense.

Mais j'aime lire ! Si la connaissance était un etre fait de chair je l'aurais épousé depuis longtemps.
J'irais là bas lorsque j'aurais le temps.

Ravie que votre voyage soit une réussite alors.

Ahnès.

PS - Seriez vous masochiste ?

Caïn. - Pardonnez moi, mais sentir votre prénom rouler sur ma langue m'avais manqué -

J'en serais ravie également. Si vous en parler avec autant de passion que vous parlez de votre matière, cela promet d'être très intéressant. Les voyages et votre matière... les deux amours de votre vie je suppose.
J'espère que vous aurez la chance de le combler un jour alors. Pardonnez moi mais je me considère encore trop jeune pour penser à cela. Je viens à peine de sortir de l'enfance, alors pas question pour moi d'avoir des enfants de sitôt !

Pour moi C'EST une privation de liberté.
Je n'ai fait que m'adapter à votre propre comportement, Professeur Magedore.


Tsss. Trompée par la connaissance. Plutôt mourir. Je ne partage pas l'homme de ma vie. Pour rien au monde.
Je n'aime pas les contacts humains, pour lesquels je suis peu douée, d'ailleurs. Alors je compense en passant mon temps dans ses vieux grimoires poussièreux, comme vous le dites si bien.


Ahnès.  

PS - Masochiste.

Caïn.

L'amour de votre vie, est une personne ? J'en suis tellement heureuse.
Vous êtes un homme aux multiples facettes.

Je ne veux pas d'enfants. Peut-être que m'occuper de mes frères et soeurs m'a refroidie. Mais bon, Alea Jacta Es.
La chose, ou plutôt la personne, que je souhaite le plus au monde, ne se trouve pas à mes cotés.

Je ne sais pas.... Nous ne sommes plus libres, quand nous sommes au sein d'une famille. Les obligations... et le reste.
" Sortez. Tout de suite."

Ou une femme. Mais j'ai laissé tomber depuis longtemps - enfin pas si longtemps - la gente féminine. Trop compliquée. " Cherie, tu m'aimes ? ""Cherie, tu fais quoi ? " ... Jesus !
OH, Monsieur ! Pas ce genre de contact humain, enfin !
J'ai ris.

Ahnès.  

PS - Absolument.

Caïn.

Puis-je savoir si je connais l'heureuse élue ?
J'aimerai voir, en effet.

Hé ! Pas de plagiat, vous n'avez pas l'exclusivité du manque, non mais !
D'ici une ou deux semaines. Je dois rentrer a Dublin voir mes parents et ensuite passer à Londres chercher ce qu'il me manque comme fournitures. Et je dois passer payer mon loyer, également. Malgré ce programme chargé, j'espère que cette personne sera en Angleterre à ce moment là. J'ai ouïe dire qu'il avait légèrement la bougeote.

C'est ceci que vous appelez " liberté " ? Moi non.
N'est-il pas.

De toute façon, tout le monde est d'accord sur ce point.
Oh allons, ne soyez pas si déçu.
Vous me manquez


Ahnès.  

PS - Voilà que vous recommencez à signer de votre prénom. J'en suis ravie.

Caïn.

Pardon ? J'ai bien peur de ne pas saisir.

Je suis ravie dans ce cas. Espérons qu'il reste quelques temps à pieds, que je puisse profiter de sa très agréable présence.

La saveur de mes lèvres est Vôtre, Monsieur. Ce n'est qu'une question de temps avant que vous puissiez de nouveau en apprécier le goût.


Ahnès.  

PS - Attendez mon retour à Londres. Vous aurez alors votre récompense.

Caïn,

La réponse que vous venez de formuler est fort agréable pour moi. Mes joues s'en colorent de rouge.

Je rentre dans moins de deux semaines. Mais puisque vous ne serez pas à Londres, nous nous croiserons sans doute a Poudlard.

Ahnès.

Caïn,

Non. Non, ce serait plutôt " Seigneur, quelle joie que vous ne soyez pas présent pour voir mon visage s'enflammer sous mes tâches de rousseur. "

Je...je ne sais que dire, professeur. Même s'il est vrai que je n'aime pas spécialement l'Angleterre, je serais ravie de partager quelques jours avec vous, privilégiée, comme dites si bien. Et Parce que votre cœur est mon bien le plus précieux, je ne peux qu'accepter votre invitation. Mon cœur tremble d'impatience a l'idée de ces retrouvailles.

Ahnès.

Caïn,

Évidemment. Je suis une enfant.


Oh non ! Non non non ! Pas besoin de revenir sur votre proposition, c'est déjà accepté, je suis ravie et mon cœur s'emballe avec force à l'idée de retrouver votre présence. . Nous sommes en vacances scolaire. Vous êtes Caïn et moi Ahnès. Pas professeur Magedore et Miss O Meadhra.

Ahnès.

Caïn,

Vous le savez bien. Seul vous sait me faire entendre raison.

Je serais ravie de me rendre chez vous, Caïn. J'accepte avec grand honneur.
En transplanant, mon cher ami. J'ai mon permis, j'en profite !

Ahnès.

Caïn,

OH ! La taquinerie est un affront que vous me paierez tôt ou tard, cher Professeur.

C'est ce que nous verrons. Même après avoir passé un mois à reconstruire des maisons au point d'en avoir les mains en sang, je suis toujours aussi bavarde. Insolente. Et exaspérante.

Ahnès.