Je ne suis jamais insolente, Professeur. Vous voyez de l'insolence où il n'y à qu'un point de vue, donné en toute franchise. Rien de plus.
Oh non, croyez moi, vous n'êtes pas prêt à assumer lesdites conséquences. Mais, puisqu'on en est là... Quels sont mes torts, hormis celui de vous avoir fait confiance ?

Ahnès.

PS : Dois-je me sentir honorée ? Ce n'est pas le cas. Si j'avais été une sublime créature, une vélane, j'aurais probablement mit ce faux pas sur le compte du trouble que je vous causes. Là j'ai juste la désagréable impression de m'être fait manipulée.

 Je suis polie et respectueuse uniquement envers ceux qui mérite mon respect. Je vous apprécie, certes, mais vous ne le méritez en rien.

Lequel de nous deux a franchit les règles, Monsieur ? Jusqu'à preuve du contraire, je n'ai pas posé ma main sur la vôtre, Professeur, ni cherché un contact physique. Alors vous voulez que je restes à ma place ? Très bien. Mais sachez de ce moment, je l'ai apprécié plus que vous ne pourriez l'imaginer. Je ne vais pas vous l'expliquer, vous ne comprendriez pas.

Ahnès.

PS : Ce n'est qu'une légende. En vérité, ce pouvoir ne s'exerce que sur les hommes de moins de vingt ou de plus de quarante ans, le soir venu, à la pleine lune des années bissextiles. Charmant, n'est-il pas .?

Pourquoi être aussi sec ? Est-ce le fait que j'ai raison qui vous agace ?
Pour l'amour de dieu, Professeur, cessez de vous cacher derrière mes paroles. Je me fous de votre âge comme de mon premier sort, et vous le savez parfaitement. Je me fiche de savoir que vous ayez dix, vingt, ou même trente ans de plus que moi, cela ne changerai absolument rien à ce que j'éprouves pour vous.

Ahnès.

PS : Vous devriez parfois croire aux légendes, Professeur. La vie n'en serait que plus douce..

Et bien je n'aime pas ce rôle que vous jouez. Je préférais le Professeur Caïn Magedore qui m'a donné rendez vous dans la volière. Malheureusement, c'est un rôle qui permet de sauver les apparences et de ne pas bouleverser les frontières entre un professeur et son élève. Et je pense que c'est ce qu'il y a de mieux. C'est vous qui trouviez que les limites n'avaient pas été assez marquées lors de cette retenue, non ? Je prends ça pour un compliment. J'aime les animaux sauvages.

Ahnès.

PS : Dans quel monde vous vivez ? La vie est une fosse aux lions.

Je sais. Je le sais parfaitement, j'ai bien compris chacune de vos explications. Mais malgré tout, j'ai du mal à digérer cela, je suis sûre que c'est quelque chose que vous pouvez comprendre. Quand au fait que vous ayez prit peur... je ne vois pas pourquoi. Ais-je l'air si dangereuse que ça ?

Ahnès.

PS : Non monsieur, la vie n'est pas belle. On trime toute notre vie pour finir par pourrir dans une caisse en bois. Chaque chose que nous ressentons, aussi magique soit-elle, n'est liée qu'a un cocktail explosifs d'hormones et de Phéromones. L'amitié, la peur... Même l'amour. Aussi beau que cela puisse paraître, ce sentiment n'est qu'un mélange chimique destiné à nous faire mélanger nos fluides - répugnants, non ? - en vu de la reproduction de l'espèce humaine. Alors non, la vie n'est pas belle, Monsieur.

Alors c'est parfait.
Oh. Sans mentir, c'est un peu ce que je recherches. Mais avec vous, je ne fais rien pour. Alors soit vous êtes vraiment peureux, soit je ressemble à une gargouille croisée avec une chimère et le grand Calamar du lac. - Oui, trois croisements. La révolution de la génétique est en marche.-

Ahnès.

PS : C'est possible. Peut-être que je penses ça parce que je n'en ai pas encore vécu, de ces choses merveilleuses dont vous me parler. Si ça m'arrive, vous serez le premier au courant. Et vous pourrez vous vanter d'avoir fait changer d'avis Ahnès O Meadhra.

Je vous en prie, éclairez ma lanterne. Quels sont les troubles dont vous souffrez en ma présence ?

Ahnès.

PS : Je n'en demande pas moins, croyez moi.

Oh. Que voulez vous que je réponde à cela ? J'ai cependant l'étrange impression que ce sont mes propres symptômes que vous décrivez si joliment. Vous êtes troublant. Êtes vous à nouveau entré dans mo l'esprit à mon insu ?

Ahnés. '

Troublé ? Pourquoi ?
C'est vrai que vos passages ne passent pas réellement inaperçus. Mais que voulez vous, vous êtes un occlumens, la leggilimencie n'est pas de votre ressort.

Ahnès.

 Oh.... Je devrais être désolée de vous causer un tel trouble mais ce n'est pas le cas. Pourquoi ? Ne me posez pas la question, je suis incapable de répondre.

Ahnès.

 Et je ne suis qu'une jeune femme un peu perdue. Vous ? Inoffensif ? Je ne pense pas.
Ahnès.

On va dire que c'est une erreur. Ca arrive à tout le monde. Et puis, j'ai envoyé balader la moitié de votre bureau, alors...De toute façon, ce qui est fait est fait.

Ahnès.

Qui sait, peut-être que je prépare un mauvais coup. Mais cela dit, j'aime beaucoup la façon dont vous décrivez mon caractère... A l'opposé du vôtre.

Ahnès.

Vous avez parfaitement que je suis dingue de ces petits moments passés en votre compagnie, Professeur Magedore.
Je n'aime d'ordinaire pas ce qui est calme. Mais vous.... C'est différent. C'est toujours différent lorsqu'il s'agit de vous.

Ahnès.

mais je suis loin d'ironiser, Monsieur. J'aime être en votre compagnie.
C'est un compliment, ne vous en faites pas. J'aime votre façon d'être différent.

Ahnès.