Mal ? Est-ce là ce que vous pensez réellement ? Je suis déçue. Tant que nous n'avons pas tenté quoi que ce soit, peut-on qualifié cela de bien ou de mal ?

Vous devriez accepter votre prénom. C'est une part de votre personnalité, et personnellement, je trouve qu'il vous va à ravir. Il serait presque aussi séduisant que vous.

Ahnés.

PS : Je suis aux anges de voir que j'occupe une place spéciale à vos yeux.

oh... Et qu'avez vous donc envisagé de si malsain, Professeur ? Je suis vraiment curieuse de connaître le fond de votre pensée.

Allez, Monsieur. Vous savez bien que pour vous, j'irais jusqu'à me livrer pieds et poings liés. Entrer dans ce "petit jeu", comme vous dites, semble être terriblement excitant.

C'est parce que vous ne vous en rendez pas compte. Je parie que vous ne saviez même pas à quel point vous dégagiez une aura séductrice, chargée de sensualité. Quel dommage.

Ahnés.

PS : Qui d'autre ?

Hé ! Laissez donc ma chevelure tranquille avant que celle-ci ne vous brûle.
On ne sait jamais, avec vous. J'ai tendance à me méfier de vos idées.

Alors il n'y a qu'une seule question à poser : Souhaitez vous en rester là ou, au contraire, mettre votre âme et votre corps en péril aux côtés du démon que je semble être ?

Cessez donc de toujours me contredire. Vous réfléchissez trop pour votre propre bien, cher Professeur. " Dont le cœur est la merci du mal"... N'ayez crainte. Si je suis le mal en question, la douleur sera délicieuse.

Ahnés.

PS : Je ne suis pas spéciale aux yeux de grand monde. À vrai dire, je pense que vous êtes le seul.

Effectivement.

Mais la question EST aussi simple que cela, Monsieur. Si vous trouvez que nous nous aventurons trop loin, alors je cesserais tout et tenterais de vous considérer comme n'importe quel autre professeur. C'est à vous de choisir.

Il n'y a pas que votre cœur que je souhaiterai consumer. Mais là n'est pas la question.

Ahnés.

PS : Ou alors, vous avez des goûts très étranges. Je pense que ma théorie est la plus plausible.

Si je ne pose pas mon propre choix, c'est qu'il est pour moi évident. Mais malgré tout, le « non » est possible, et serait même parfaitement légitime.

Vous ne saurez rien de plus, Professeur.

Ahnès.

PS : Etant donné qu'un grand nombre d'élèves de Poudlard est passé dans mon lit, - vous l'avez très bien vu - finalement, je penses que vous n'êtes pas le seul.  

Joyeuse Saint Valentin en retard.

Ahnès.

Ravie de voir que cela ne vous dérange pas. Vous savez, les chocolats sont tellement courants et je n'aime pas faire comme tout le monde. Alors comme cadeau, je vous propose mon propre cœur.

Tentant, certes, mais terriblement interdit.

Je n'ai jamais dit qu'il fallait être loyal, dans ce jeu.

Nès.

PS: Merlin ne dites pas des choses pareilles ! Ça me donne envie de vous embrasser. Et de vous mordre, aussi, pour oser me dire de telles sottises.

Qu'en savez vous ? Vous semblez bien sûr de vous.

Hé bien professeur, je ne vous croyais pas si téméraire !

Et en quoi ?

Nès.

PS: qu'est ce qui vous fait dire que vous serez capable de m'empêcher de filer, vous ?

C'est vrai. La preuve, au départ je vous pensais gauche, un peu idiot, glacial voir peut être même frigide.

Oh, dites moi, votre vie doit être d'un ennui mortel, alors !

Pas question. Dites le moi. J'ai votre écharpe en otage.

Nès.

PS: Oh... Alors commettrez vous, vous aussi, la sottise de me laisser partir ?

Les insultes c'est mal, m'voyez. Serait-ce le fait que je m'attaque à votre frigidité qui vous pousse à sortir les injures ? Aurais-je tapé juste ? Je crois qu'un petit test s'impose, professeur...

Ahnès.

PS : Et croyez moi ça ne risque pas d'arriver étant donné que je suis une garce.


Nès.

Je plaisante Monsieur. Le sexe est quelque chose d'ennuyeux. Ça n'est pas intéressant.

Ahnès.

PS : Un peu.


.

Pourquoi ? Le sexe n'est pas indispensable, dans la vie. C'est juste un passe temps comme un autre. Proposez moi une partie d'échecs, et je prends les échecs, même si je n'aime pas ça..
Peut-être ferais-je un effort pour vous, dans ce cas.... Et dieu seul sait si je parle des échecs.

Ahnés.

PS :Evidemment !

( Tiens ? Ce n'est plus " Mademoiselle O Meadhra ? ).
Pas grand chose, je dois l'avouer. Trop peu de choses méritent que j'attarde mon attention dessus. Mais je dirais... Les potions. Et vous, bien entendu. Je ne suis, par ailleurs, pas desabusée. Simplement réaliste.
Les échecs forgent le caractère. C'est essentiel.
Une partie de quoi ? D'échecs ?

Ahnés.

PS :Vous aimez cette exigence, Professeur. Quel effet cela fait de ne pas mener la danse, pour une fois ? C'est sûr que ça doit être bien différent par rapport à vos cours.
Mon pardon est à vous, mais à une seule condition. Surprenez moi.  

Je trouve cela injuste que vous puissiez m'appeler par mon prénom alors que j'en suis réduite à des " professeur" hypocrites étant donné que vous n'êtes même pas mon professeur.
N'est-ce pas ? Je savais que cela allait vous plaire.
L'optimisme et le rêve ? Sans façon.
Oh... Quel rabat-joie vous faites.

Ahnés.

PS : Non, je ne dirais pas ça. Mais allez-y. Surprenez moi dans votre prochain hibou, et alors, seulement à ce moment là, vous serez pardonné;

Laissez mes beaux yeux où ils sont, voulez vous.
Je n'ai pas dit que le sexe était ennuyeux. J'ai dis que ce n'était pas mon activité favorite. mais pitié, changeons de sujet, vous êtes probablement la dernière personne sur cette planète avec qui j'ai envie de parler de ça.
Ahnés.

PS : Très bien. Alors c'est probablement notre dernier hibou. La petite garce se rend à l'examen de quarantaine demain à la première heure.
Bonne soirée professeur